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(milya) bad liar

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{ bad liar }
crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison

'Ne t'approche plus d'Anya'. Pas un mot ni un regard de plus et Philip était aussi vite parti que son coup de poing. En aussi peu de temps que Miles se retrouva le nez en sang, suite à un craquement bien sonore de ce dernier.  Aucune explication supplémentaire ne lui avait été accordé, pour autant il n'en avait nullement besoin. Ne t'approche plus d'Anya. L'information mit quelques secondes pour lui monter à la tête, quelques secondes pour grogner de douleur avant que la colère sur le coup de l'attaque ne l'absorbe. La pensée de poursuivre Philip pour lui rendre en retour ce qu'il avait reçu l'avait traversé l'esprit mais il se rétracta au dernier moment, la main sur la pognée de la porte, conscient de sa 'culpabilité'. C'était un coup attendu mine de rien, quand bien même il ignorait encore comment l'information lui était remonté aux oreilles. Sa venue suite au blocage d'Anya par sms ne lui paraissait pas innocent ceci dit, loin d'être une grosse coïncidence et quand il fit le rapprochement, sa colère, jusqu'ici animée par le coup, fut dirigée vers la brune. Finalement elle continuait bien de se cacher dans les jupons de son frère, hein ? Contrôlé par cette vague de rage et d'impulsivité, il ne perdit pas de temps pour s'enfuir sous les yeux de sa colocataire ébahie, le visage à peine essuyé et loin d'être soigné. S'enfuir ou plutôt s'expliquer avec la principale concernée qu'il suspectait. Si elle pensait le barrer de sa vie en lui laissant un dernier petit souvenir amer ou si elle pensait qu'il n'oserait pas la confronter et écouterait sagement son satané d' - ex ? - meilleur ami, encore une fois, elle le connaissait mal. Très mal. En peu de temps, il se trouvait à martyriser la porte en bois de son lieu d'habitation, avec l'impression de revivre les événements de la semaine dernière. Excepté qu'aujourd'hui, ce n'était pas des pseudos excuses qu'il était venu déverser. Au contraire. Elle mettait du temps à ouvrir, il se retenait de crier son nom, sachant pertinemment qu'il ne recevrait aucune réponse en retour si elle venait à cramer son identité. Impatiemment, il continua alors à tambouriner sur la porte, jusqu'à ce qu'elle débarque enfin, sous le regard noir de Miles. « Je suppose que t'es derrière tout ça. » Qu'il renifla, le visage encore en sang, dédaigneux, mauvais. Les mains crispées sur la bordure de porte, il se retint de tout mouvement brusque tout étant prêt à bloquer la porte si elle le lui refermait sur la gueule, chose qu'il n'acceptera en aucun cas. « J'espère que t'es fière de toi. »


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MILES AND ANYA
(boston/harbor area - février 2019)

j’ai mal. mal au coeur. littéralement. j’ai l’impression qu’on m’a foutu un putain de coup de couteau dans la poitrine et j’ai la respiration qui s’accélère avec tellement d’intensité que ça me donne la sensation de suffoquer. les messages, les attaques, c’était trop. c’était pour cette raison que j’en étais venu à tout lâcher auprès de philip. pas parce que j’avais besoin de me faire plaindre mais parce que j’avais terriblement besoin de mon grand-frère. et c’était une fois que les mots étaient tombés que je me rendais compte de la connerie. sauf qu’il était trop tard pour revenir en arrière et probablement par fierté, je ne débloquais pas ton numéro pour te prévenir de quoi que ce soit. dans le fond, tu l’avais mérité, pas vrai ? c’était toi qui m’avait poussé à bout. toi qui t’étais montré odieux comme si être amoureuse de toi était une aberration. pourtant, ça se contrôle pas. je l’ai pas choisi tout ça. j’ai pas choisi d’aimer la pire personne de l’univers. et j’alterne entre les crises de larmes et de colère. tous les sentiments qui se mélangent et cette peine intense qui ne semble pas vouloir s’atténuer. enroulée dans un plaid, j’ai l’impression de me prostré sur moi-même et je ne cesse de me demander si oui ou non les choses vont se calmer. je veux pas ressentir tout ça moi. je veux pas de cette douleur. et ça tambourine contre ma porte si fort que j’en sursaute. j’en sursaute et j’ai l’impression de mettre un temps infini avant de bouger jusqu’à l’entrée. c’est probablement philip - ça ne m’étonnerait pas. mais quand j’ouvre finalement la porte, c’est pour me retrouver face à face avec toi et c’est sûrement le pire. ça me retourne le coeur, le cerveau tout. et tu sais le pire ? c’est même plus parce que j’ai mal -même si ça reste bien présent- mais parce que le sang sur ton visage me donne la nausée. ouais, non, peut être. je sais pas quoi répondre à ta question. dans le fond, tu t’es précipité dans cette situation. et je recule d’un pas alors que ton regard noir me scrute. qu’est-ce que tu vas faire miles ? m’insulter ? j’suis pas sûre que tu puisses me blesser plus que ce que tu as déjà fait. « j’en tire aucune satisfaction » j’vais pas applaudir, sauter sur place ou jubiler. j’en vois pas l’intérêt.j’fais volte-face te laissant là, partant dans la salle de bain pour récupérer la boîte à pharmacie. et quand je suis de retour, je vois que tu t’es pas gêné pour rentrer. ce qui n’est pas étonnant au final. compresse, désinfectant, je sors ce dont j’ai besoin avant de souffler un vague « assied-toi » et quand tu as finalement pris place sur le canapé, l’air toujours aussi renfrogné, je m’applique à nettoyer le sang de ton visage en premier lieu histoire de dégager le carnage présent et je soupire. « je suis désolée » je le suis vraiment et je crois que ça me rends encore plus pathétique.
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Est-ce qu'il avait été odieux avec Anya avec ces derniers sms ? Au vue de sa réponse, c'est-à-dire à bloquer son numéro, peut-être bien que oui. Est-ce qu'il s'était douté qu'elle irait rapporter à Philip ? Peut-être bien que oui. Il n'allait pas prétendre le contraire quand elle avait utilisé cette menace maintes et maintes fois à son égard quand les choses n'allaient pas dans son sens. Mais c'était un 'peut-être', un gros 'peut-être' même, qu'il n'avait franchement pas envisagé se transformer en 'oui' ferme. Mais il n'y avait aucun doute maintenant. Au fond, il l'avait sans doute cherché, à être mauvais et agir en vrai connard avec la brune, mais ça n'en diminuait pas moins sa rage et sa colère envers elle par la même occasion. C'était petit de sa part, un coup faible qu'il était prêt à régler directement en tête-à-tête avec elle, sans plus attendre. Qu'elle le bloque de son répertoire ne l'empêcherait aucunement de se ramener à sa porte ni de l'attaquer de plein fouet dès qu'elle daigna enfin ouvrir la porte. Il avait l'impression d'être continuellement possédé par la colère dès qu'il s'agissait d'elle ces derniers temps mais c'était plus fort que lui, quand bien même, elle, ne semblait pas être aussi joviale qu'il l'avait imaginé à le voir le nez cassé. Pourtant c'était bien ce qu'elle avait cherché pour lui, à en parler à son frère. Mais faut croire non vu le manque d'expression sur son visage et sa réflexion en le voyant. Sur le coup, il n'allait pas mentir, il en fut surpris; tellement surpris qu'il se contenta juste de fermer la gueule pendant qu'elle fit volte-face sous ses yeux, disparaître on-ne-sait-où. « Hé, où est-ce que.. » Son temps de réaction fut un tantinet trop long vu qu'elle avait déjà disparu de son champ de vision, ce qui lui fit lâcher un grognement de frustration. Il n'allait pas cependant partir, elle ne pouvait pas prendre fuite dans son propre appartement et allait sans aucun doute revenir, peut-être avec une batte de baseball ceci dit mais ça ne l'empêchait pas de rentrer, pour l'attendre, les nerfs toujours à vif. Quand elle refit son apparition, c'est encore surpris qu'il la vit accompagnée d'une boîte à pharmacie. Huh ? Yeap, clairement, il avait été totalement à côté de la plaque quant à ses intentions. Sans se démonter, sans aucun commentaire, elle l'ordonna de s'asseoir et toujours dans sa transe d'hébétement, il s'exécuta bêtement, prit place sur le canapé silencieux mais les sourcils froncés, renfrogné. Une minute plus tard, ses petites mains manœuvraient sur son visage pour lui nettoyer le sang et un soupir puis un 'désolé' sortirent de ses lèvres. A cet instant, même s'il ne le voulait pas, sa colère s'atténuait légèrement, et ses traits du visage se détendirent pour former une grimace dû aux légers picotements des soins prodigués par Anya. Des soins inattendus mais qu'il ne refusa pas, restant docile et sage en sentant ses doigts sur son visage. « Qu'est-ce que tu lui as dit exactement ? » Qu'il se contenta de répondre à ses excuses, surtout histoire d'être réellement mis à la page vu qu'il n'avait eu le droit qu'à une simple et courte menace de la part de Philip et d'adapter sa réaction. Qu'elle balance, il n'y avait plus de retenu ni de secrets pour plus personne maintenant de toute façon, non ? Il ne garantissait pas que ça n'allait pas éveiller à nouveau sa colère noir à sa réponse ceci dit, mais il voulait savoir.

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je ne devrais pas être désolée. parce que dans tout ça, c’est toi le fautif. moi, j’ai fais quoi à part tomber amoureuse de toi ? et tu sais, peu importe ô combien ça fait mal d’entendre que ce n’est pas réciproque, j’aurais pu l’encaisser. sûrement que ça m’aurais pris du temps, que j’aurais versé une bonne dose de larmes avec ça mais j’aurais trouvé le moyen d’avancer. j’ai passé six ans à attendre, c’est pas comme si j’étais pas déjà habituée à ton indifférence. mais les mots que t’as lancés ? tout ce que tu m’as jeté au visage ? je me suis senti.. petite. comme un chiffon que l’on agite à sa guise avant de le jeter se fichant totalement des conséquences. et je crois que c’était ça le plus dur. pas d’entendre que tu ne m’aimais pas. pas d’entendre que ça ne serait jamais réciproque mais tout ce que ça a engendré par la suite. les insultes, cette manie de vouloir me rabaisser. j’ai rien fais pour mériter tout ça. et je trouve que j’ai pas mal encaissée. je me suis tenue droite même si j’avais l’impression que tu m’arrachais le coeur de la poitrine à la plusieurs reprises. puis t’as mis le coup de trop. le je t’aime balancé à la volée qui se rétracte aussitôt. je sais que t’as fais exprès, que c’était visé. c’est pas le genre d’erreur que l’on fait généralement. t’as cherché à me blesser et t’as réussis. probablement que tu te fiches des larmes que je verses, de la peine que je ressent et je te demande pas de me plaindre mais juste de pas continuellement m’enfoncer. puis tu te retrouves là, devant chez moi, le nez en sang; je sais que le fautif est philip, j’en suis guère étonnée. et si j’aurais dû jubiler devant le massacre, je n’y arrive pas. ça me retourne l’estomac de te voir comme ça alors que toi, tu t’es pas soucié une seule seconde de ce que moi je pouvais ressentir. puis j’enfonce la bêtise encore plus loin en prenant soin de te nettoyer le visage, l’air concentré mais le coeur toujours aussi meurtri. et je soupire à ta question. à ton avis ? « que j’avais mal surtout. » parce que même si tu veux pas l’entendre, même si tu t’en fiches, j’ai mal miles et c’est en majorité à cause de toi. « de tes insultes et des messages. » j’ai pas besoin de te faire un dessin, tu sais très bien ce que tu as dit et ce que tu as fait. j’ai rien conté d’autre que la vérité. une vérité pas bonne à entendre mais t’as toujours traité les gens comme des moins que rien, pas vrai ? je le savais, j’aurais pas dû croire que ce serait différent avec moi. et j’attrape une nouvelle compresse que j’imbibe de désinfectant finissant de nettoyer les cassures, l’air toujours aussi impliqué. tu vois, là, je retiens très fort les larmes qui me submergent depuis quelques jours. je retiens toute la peine parce que je sais que t’hésiterais pas une seule seconde avant de la retourner contre moi pour tenter de m’achever. je ne sais même pas pourquoi tu fais ça dans le fond. c’est malsain de tenir autant à détruire les gens. et je souffle finalement reculant mes mains avant de détourner le regard. t’es là pour quoi au juste ? on a pas des milliers de choses à se dire. je t’aime, c’est pas ton cas. partant de là, c’est rien d’autre qu’une clôture.
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