J'avais envie de voir si j'y arrive encore[Deirdre]

Une gifle retentit dans la salle et l'écho se fait entendre, enfin deux, mais la seconde et plus forte. Ta tête part sur le côté avec tes cheveux qui vole, mais tu ne dis rien sur la gifle tu redresse ta tête et même si une marque rouge commence à se former tu ne dis rien. Enfin rien pendant un certains temps. "Tu ne comprends pas Deirdre? Je ne suis pas inoffensif, je ne suis pas un agneau, ni une peluche, ni le renard du petit prince. Personne ne peut m'apprivoiser " Je la regarde et prends un miroir dans mon sac et regarde mon visage et soupire. Je cherche du fond de teint et soupire, je vois qu'il n'est pas ici. "Nous sommes amis? A voir comment tu me regarde depuis tout à l'heure et tu me parle je suis ton ennemie.  Et tu as un goût exquis , mais je pensais que tu n'allais pas réagis ainsi pour un baiser . Je ne te vois pas comme Iris si c'est ce que tu crois. Mais je ne recommencerais plus si tu ne veux pas. Mais un bon moment entre amis parfois ça fais pas de mal." Je la regarde et je vois une personne qui essaye d'être discrète. Je prends Deirdre dans mes bras et la garde contre moi et lui dis. "Reste comme ça il y a quelqu'un dehors de suspect, j'ai peur pour toi. C'est pas aussi ce que les amis sont censé faire? Protéger leurs amis?"

Ta main est partie sur son visage parce que c'est plus fort que toi. Tu en as connu des hommes qui ont voulu profiter de toi et tu sais te défendre. T'as faillit même être abusée une fois et c'est passé vraiment pas loin. Disons que ce genre de situation te rend particulièrement intolérante. Tu redresses le menton. « Je vois ça et on est deux. » Toi aussi t'es insoumise, t'es pas douce, t'es pas tendre. Sauf quand tu le veux. Et lui pour le moment, il ne t'inspire que de la violence. « C'est toi qui veut être mon ami et qui profite de moi ensuite, qu'est-ce qui va pas chez toi ? » Tu ne comprends pas ce type. Pourtant il t'a défendu apparemment par le passé, mais c'est pour mieux te faire chanter maintenant ? Pourquoi il fait tout ça ? « Je ne fais pas ce genre de choses avec mes amis. » Non tu marques la distance, tu distingues tes mondes. Même si parfois la frontière peut devenir plus flou, à la Eliot, tu maintiens les apparences. Il te prend ensuite dans ses bras et tu te raidis, t'apprête à l'envoyer balader une nouvelle fois, te disant qu'il y a des suspects derrière vous. « Tu es fou c'est ça ? » On est à Harvard pas dans un pays en guerre ou je ne sais quoi.