Lorraine R. Delahaye ► emma roberts

caractère( S U N ) Lorraine, elle rayonne de son sourire angélique et de ce qui semble être un épanouissement complet. Elle est souriante, joyeuse et énergique, pleine de bondes ondes et se montre patiente. Elle a ce sourire contagieux qui illumine ce qu’il y a autour de la belle blonde. Débordante d’humour, elle vous fera rire en un instant même par accident parce que Lorraine, elle est l’une des personnes les plus maladroites qu’on peut rencontrer. Complètement gauche, elle peut tomber sans même trébucher sur quoique ce soit et elle se cogne tout les jours. Extravertie, charismatique et sociable, elle charme rapidement de par son naturel à tout épreuve, elle n’a aucune difficulté à s’adresse aux autres et se faire des amis. Lorraine est d’ailleurs une amie en or. Compréhensive, loyale, à l’écoute elle pourrait se rendre chez vous dans la nuit pour vous venir en aide. Elle n’abandonnera jamais un ami derrière elle. L’américano-française est une véritable rêveuse, l’âme créative qui se saisit d’une plume pour écrire. Elle a souvent l’esprit ailleurs, dans ses rêves mais ne doutez pas de son intelligence, Lorraine n’est pas arrivée à Harvard en écrivant de belles paroles, elle est cultivée, studieuse et atteinte d’une ambition et d’une détermination semblants sans limite. Et détermination additionnée à son côté intrépide peuvent parfois donner de mauvais mélange. Lorraine, c’est une aventurière, elle veut sentir l’adrénaline pulser dans ses veines, elle veut vivre des choses sensationnelles. ( M O O N ) Mais Lorraine n’est pas qu’un rayon de soleil, en réalité elle peut être difficile à suivre. Facilement déprimée si sa vie est banale, elle en devient sèche et facilement irritable. Lunatique et sensible, il lui suffit d’un petit élément pour qu’elle broie du noir toute la sainte journée. Sale caractère, la belle est trop franche avec les autres, pas assez avec elle-même et se plonge facilement dans le déni ou la dépression. Si on l’énerve elle devient sarcastique, blessante et surtout elle est rancunière et n’hésitera pas à se venger si elle estime que vous êtes allés trop loin avec son cœur. Et son cœur… palpitant naïf qui s’attache trop facilement aux autres âmes, Lorraine, c’est une véritable polyamoureuse, s’attachant et se détachant aussi vite. Naïve, on peut jouer avec elle facilement et elle finira assurément le cœur brisé. Provocatrice, rebelle, elle séduit facilement et se révèle très coquine avec autrui. C’est une véritable petite égoïste, n’ayant pas beaucoup goûté au bonheur dans le passé, lorsqu’elle le touche du bout des doigts il passera bien avant celui-ci des autres à moins qu’elle aime réellement les personnes dont elle met le bonheur en danger.

admission à harvardLorsque son père a fini en prison, Lorraine doit bien l'admettre, elle ne savait pas quoi faire pour embellir sa vie. Et la question vint durant un cours séjour à Boston pour assister à un simple concert. Elle est passée devant Harvard. Elle s'est baladée dans ce campus, la grande inconnue. Elle est tombée amoureuse de l'endroit, c'était un coup de foudre. C'était un coup de foudre pour sa famille recomposée. Elle devait y faire ses études. Elle a travaillé dur, fut appuyée de ses professeurs qui croyaient en elle plus que sa propre mère. Son dossier était en béton et l'américano-française passa haut la main la première épreuve. 2400 aux SATS lui permirent de passer aisément la deuxième étape. Son essai portait sur la passion ardente d'un artiste, ce qui faisait battre son coeur et le faisait respirer comme si c'était la première fois. Le plus ardu fut l'entretien. Elle parlait toujours de sa passion pour l'écriture, chose étonnant étant donné qu'elle comptait s'inscrire dans une toute autre filière. Finalement Lorraine fut acceptée avec plaisir et sous l'étonnement de sa mère qui apparut fière pour la première fois de sa vie, durant seulement une fraction de secondes..

story of my lifeJe suis née à Paris dans l’amour et la joie. C’est comment ma naissance est narrée du moins, je doute de ce bonheur depuis plusieurs années maintenant. Ma mère, Alice est née et a vécu en France toute son enfance et la majorité de ses études. C’est durant un échange avec une autre université qu’elle rencontre mon père, Georges. C’est le coup de foudre, la relation passionnée et charnelle dont chacun rêve au plus profond de lui. Le grand amour qui nourrit l’âme et qui peut nous détruire en une fraction de secondes. Pour mes parents il en fut autrement. C’était une mort lente, une agonie tortueuse qui a tué leur amour.

Alice avait tout quitté pour Georges. Elle avait emménagé à la Nouvelle-Orléans, la ville natale de celui-ci et avait continué ses études là-bas. Lorsqu’ils ont appris pour la grossesse, ils étaient comblés voulaient que je naisse à Paris, la ville d’amour et surtout de leur amour. Quelques semaines après l’accouchement, je vivais dans une belle petite maison de la Nouvelle-Orléans. Une ville que j’ai toujours affectionné du plus profond de mon cœur. Et alors que je grandissais, l’amour a péri.

L’argent manquait, les problèmes s’accumulaient. Ma ville est connue pour ses festivals mais aussi son taux de criminalité. Mon père n’était pas la meilleure figure responsable. L’argent sale nous maintenait à flot. Il trainait dans de nombreux trafics, de nombreuses affaires pas vraiment nettes. Ma mère le savait et passait sa vie à lui hurler dessus. Ils se disputaient et allaient jusqu’à se battre. Dès petite je trainais dans le quartier, ne voulant aucunement rentrer dans ce que j’appelai un enfer. J’ai toujours aimé mon père, j’ai toujours voulu comprendre. Mais quand j’atteignis mes dix ans j’ai seulement assisté à son arrestation brutale. Je me souviens de la sangle de mon sac ayant glissé de mon épaule, du regard que je lançai aux voisins. Ils étaient désolés pour moi… et dégoûtés par cet homme que je pensai connaître et comprendre si bien. Ma mère était seulement satisfaite de ne pas avoir eu à le dénoncer elle-même.

Georges Delahaye n’avait pas été arrêté pour vol, trafics de stupéfiants. Non il avait été accusé de meurtre. Il avait tué une prostituée dans les rues et s’était fait prendre dès le lendemain. Il ne m’a jamais vraiment expliqué pourquoi. « J’étais là au moment mauvais moment. Une affaire qui a mal tourné. » C’était ce qu’il me répondait le peu de fois où je téléphonais en cachette, derrière le dos de ma mère. L’incompréhension se transforme en rage et en rancune. La petite fille qui voyait son père comme un héros incompris ne voyait désormais qu’un homme lâche et violent, manipulateur.

Ma mère a refait sa vie quand j’avais treize ans. Je dois bien l’admettre, je l’ai détestée pour cela. On avait déménagé dans une autre maison encore plus grande en ville et même si on vivait sous le même toit, j’étais laissée derrière. Comme la gosse de ce sale meurtrier. Elle s’était mariée avec un type parfait et bien sous tous rapports qui avaient déjà des gosses d’un précédent mariage. En un mois de relation je devais déjà partager la salle de bains avec mes demi-sœurs. Je les ai détestés elles-aussi. Les reproches fusaient. J’étais trop renfermée, pas assez extravertie, pas assez souriante, pas assez de ci et de ça mais une chose est sûre : je ressemblais trop à mon père. Je me suis renfermée d’autant plus mais quelqu’un m’a appris à sourire.

Il y avait cette personne à distance durant un voyage en France. Ma mère voulait retrouver ses origines. Et il était là avec son sourire de tombeur, son charme à en faire rougir plus d’une. J’étais l’une de ces adolescentes. Je suis tombée amoureuse de lui, je n’ai pas honte de le dire. C’était les plus belles vacances de toute ma vie, il m’a appris à revivre, à sourire. Les deux mois les plus merveilleux de ma vie. Je savais bien qu’une fois dans l’avion du retour, notre relation serait terminée. Mais je l’avais bien accepté et je lui ai dit au revoir.

Deux ans plus tard, me voilà pour ma première année à Harvard. Je suis épanouie, heureuse. Peut-être que je ne fréquente pas les meilleures personnes. Je tiens de mon père pour cela. Mais je peux enfin vivre pour moi, loin de ma mère et de sa vie parfaite. Loin de ses reproches et de son mépris quand elle voit le regard de son ex-mari dans mes yeux. J’essaye de me réconcilier avec elle en abandonnant mes rêves d’écrivaine, mon imagination et de me consacrer à quelque chose de plus sérieux comme la médecine. J’espère enfin voir de la fierté chez celle que je dois appeler « maman ». Je me mets encore de côté pour elle. Mais suite aux attentats, la peur que cela a instauré chez moi, je sens quelque chose d’anormal. Mon cœur est anormal. J’ai un problème, je le sens. Pourtant les médecins m’ont laissé partir après seulement deux jours. Je ne comprends pas…il ne devrait pas y avoir de problèmes. Mais mon cœur bat trop vite.

ce qu'on ne sait pas: