Le 03 Septembre 1991 à 16h, Aiden Wyatt Stankovic a vu le jour.
De ce que lui aurait dit sa mère, il aurait vu le jour dans la sulfureuse ville de Sydney.
Cela fait déja 27 années qu'il erre sans buts véritables mais ses traits vieillis font son charme.
Australien puisque c'est là où il est né, la où il a passé son enfance. Toutefois son sang n'est autre que celui d'un Croate.
Quand bien même ses aventures sont pour la plupart du temps composé de triangles et de bâtons, que la compagnie des femmes n'a de cesse de le ravir pleinement, il est toujours incapable de se situer vis à vis de la gente masculine. Chose qu'il n'assume pas. Bisexuel
Missing in Area. Il n'a jamais daigné resté stable très longtemps. Lui est plus du genre à consommer la vie, l'a croquer à pleine dents. Célibataire
Une situation difficile de base bien que très loin derrière lui maintenant. Confortable
Bruce Wayne le jour et Batman la nuit tombé. Plus sérieusement, Aiden est Assistant du prof de sport et écrivain à mi temps quand il peut se le permettre.
NATHANIEL BUZOLIC
Pourquoi enseigner ici ? Cette question, il faut dire qu’il ne se l’était même pas posé. Cela lui parut tout simplement une évidence, toutes ces années, Harvard était devenu un peu comme son foyer - détenteur de ces souvenirs les plus joyeux, les plus tristes. Et il faut dire qu’Aiden ne se voyait pas partir de la sorte. Alors il est devenu assistant, simplement pour pouvoir rendre à Harvard, tout ce qu’elle avait pu lui offrir durant ces nombreuses années d’études.
Avant d'appartenir à la grande famille qu'est Harvard, Aiden était étudiant à l'université de Stanford. Ce n'est qu'en fin de deuxième année que ce dernier décide de rejoindre la prestigieuse Harvard et plus précisément la Maison Winthrop. Adepte du dicton "Bros before Hoes", il s'avère que pour lui c'était la meilleure maison. C'est d'ailleurs la-bas qu'il a ses meilleurs souvenirs.
VOTRE PSEUDO / PRENOM
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle DEAN et j'ai 22 ans. Je suis Français et j'ai connu le forum grâce à un top-site l'année dernière. L'ambiance haute en couleur m'a motivé alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Nathaniel Buzolic comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Hoodwick. Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé, crée par Dean.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas) je veux être parrainé si oui, par Liam Gremlins (voir la liste des parrains)
Qui aurait cru que telle était ta vie ? Surtout quand bien même pour d’autre il ne s’agirait là encore qu’une vulgaire fantaisie.
Aussi loin puisse remonter ton premier souvenir, tu as toujours vécu dans la périphérie de Sydney, au côté de ta mère. Et il ne va pas s’en dire qu’elle en a bavé pour faire de toi, cet homme que tu es. Tu te demandes encore d’ailleurs ce que t’as bien pu faire pour que ton vieux s’en aille, mais sans doute que c’était juste pas toi la raison et au fond tu le sais. Tu lui en veux d’être parti, et de vous avoir laissé là sur le bord de l’autoroute. Tu en veux à tes frères et soeur -Malia et Nolan, de l’avoir eu pour eux et de ne jamais avoir su en profiter.
Pourtant… Il n’en démord pas, que ta mère, celle qui t’as élevé seule, a dû trimer pour t’offrir cette éducation dont tu jouis aujourd’hui. Et jusqu’à la fin, tu as su et saura t’en montrer redevable. Jamais tu n’échangerais cette vie qui fût la tienne, mais il t’arrive des fois blâmer le seigneur pour avoir fait de vos vies, un tel fardeau.
[…]
Aujourd’hui tu prends l’avion pour Boston mais te souviens-tu encore de ces jours heureux que vous aviez tous les deux ? Te souviens-tu de toutes ces fois où elle représenta ton monde ? Tu te souviens encore de ce temps que passait ta mère, présente à ton chevet le soir venu, te contant mille et une merveille à propos de ta naissance et de son enfance ; à propos de cette myriade de voyages qu’elle aurait voulu faire… Parce que si oui, te souviens-tu alors de ce sourire qui vint danser sur tes lippes tandis qu’enfin elle t’annonce qu’il viendra te voir jouer lors la finale de football ? Trop impatient pour t’en rendre compte oui, mais trop bête pour voir le mal que tu lui faisais. Car si c’est dans ta joie qu’elle trouve son bonheur, c’est dans les mêmes traits de ton visage désormais vieillis et dans l’iris de tes yeux que se dessine le portrait de ton paternel, Monsieur Stankovic — son seul et unique amour.
Le jour de la finale arriva très rapidement. Et tu te souviens de cette Cadillac bleue qui s'arrête devant chez toi, de cet homme à fier allure qui se tient là sur le trottoir d’en face. Tu te remémores votre première poignée de main, mais aussi cette paume qu’il pose sur le haut de ton crâne.
A le voir de la sorte, tu ne comprends toujours pas ce que ta mère peut bien vous trouvez de similaire. Cependant, cela ne te permet pas d’échapper pas aux palabres paternels et pendant tout le trajet de discuter plus qu’agréablement avec la personne. Tu te souviens ô combien ta mère était heureuse de l’avoir dans les parages, comment il l’a rendait folle si ce n’est éperdument amoureuse. Mais, tu te souviens aussi avoir surpris cette discussion concernant une autre femme, des enfants — des enfants dont tu ignores tout.
Tu les entends encore les imposer dans ta vie, tandis que t’apprends qu’ils déménagent très bientôt à Sydney. Et depuis lors, tu te souviens être parti en vrille. Tu te souviens avoir eu du mal à échanger quel que soit les mots avec ton vieux. Tu te revois renoncer à tout ce qui faisait la fierté de ce dernier, pour te dédier à la littérature et au sport ; pour te dédier aux drogues et ses autres choses qui t'aide à surmonter cette trahison.
[...]
Aujourd’hui, douze ans ont passés.
Et c’est à la surface de l’aube, par-delà l’immensité bleutée qui le compose, tu es là — 22 ans — virevoltant parmi les chimères et les rêveries ; synonyme de renouveau, de celles qui ne sont rien de moins que l'ellipse des étoiles du ciel. Celles qui conteront bientôt l’existence du futur écrivain de renom, Splean. Peu à peu la fumée des réacteurs s’élève et se mêle au cumulus avec des langueurs d'automne, lascive, à l'agonie — fidèle peinture d’un jeune homme transi d’envie de trouver sa place parmi les siens. Curieux et non loin, survolant les buildings et les bâtisses de la “Grande et Belle” Boston. Lentement, le tableau tout entier longuement se dissipe derrière l’irascible poli de tes iris. Tu es là, immobile, couché sur ce monde qui défile, à regarder ce temps qui s'écoule entre chaque battement de cils, entre chaque clin jusqu'à guetter le déclin, à attendre cette fin qui ne vient pas, qui vient toujours trop tôt, qui vient et que l’Homme ne saurait apprivoiser parce qu’il l’a sait funeste.
Ton cœur se gonfle de joie, d'excitation, d'impatience et bien d'appréhension. Après de longues heures de voyage à bord d’une gigantesque embarcation, qui t’avait fait découvrir l'immensité du ciel d’azure ; on apercevait enfin les frontières de la citadelle américaine. Assis sur ton siège, tu te perdait à t’imaginer respirer l'air salé et humide qui te fouetterait bientôt le visage.
Enfin, le moment approchait, et tu te sentais mourir à petit feu tant le stress et l'euphorie parvenaient à leur comble. Avec ta mère vous en aviez tant rêvé de cet instant, l'aviez imaginé de mille et une façon possible et tu ne pouvais que constater, le sourire aux lèvres, que la réalité était plus belle, plus enivrante que tout ce que tes idées avaient pu décrire jusque-là. Toi qui avait été captif de ta propre vie si longtemps, te sentait si libre, et soudain si jeune ; le poids des années que tu portais anxieusement dans un coin de ta tête jusqu'à ce jour avait disparu. Plus rien n'avait d'importance sinon cet aéroport que tu voyais s'approcher de plus en plus, qui semblaient te tendre les bras comme une invitation à reprendre ce qui t’étais dû.
L’avion arriva enfin. Bagages en main — une valise avait largement suffit, pour celui qui avait perdu jusqu’à sa liberté durement retrouvée — la tête bien sur les épaules et jambes prêtes à parcourir des kilomètres sans s'arrêter, tu suivis la foule qui se précipitait déjà vers les escaliers abaissés. Et enfin, le moment que tu avais passé de longues heures à attendre se réalisa enfin. Ton pied foule à nouveau la terre ferme, l'émotion te submerge alors, et tu ne peux retenir les larmes qui s'étaient formées plus tôt aux coins de tes yeux de rouler le long de tes joues arrondies par l'immense sourire béat qui illuminait ton visage. Le souvenir de ta douce maman, inévitablement, se rappelle à ta mémoire. Ces histoires qu’elle te racontait lorsque tu n’étais encore qu’un enfant, ces paysages que tu avais si souvent imaginé derrière tes paupières closes, et la douce voix de ta petite maman qui enveloppait tes rêves dans des paroles de soie... Tu lui avais promis — juré même ! — que tu partirais à la rencontre du reste du Monde... Ce que tu as fait, enfin en partie pour le tour du monde. Et aujourd'hui, tu te tiens là, debout à l’aéroport ; à l'aube d'un songe devenu réalité… Enfin loin de douter de ce qui se tramera bientôt à Boston.