Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitymava → if the ocean can calm itself so can you - Page 2
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal


mava → if the ocean can calm itself so can you

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'ai toujours trop ressenti, j'ai toujours trop accroché à lui. Je peux pas lui en vouloir, si mon coeur l'aime un peu trop, si mon corps réagit encore sous ses gestes. Je peux rien y faire, sauf peut-être me reculer encore plus de lui. Mais, Maverick, il a le goût de passé et d'avenir en même temps. Il a ce goût encore doux, pas assez amer, bien que des larmes aient coulées, bien que l'égo ai été frappé. Je suis encore là, dans ses bras, malgré tout ça. « Je sais pas vraiment, il est cagoulé, il a un jean et un sweat, ça pourrait être n'importe qui, un étudiant. » Acquiesce, entend, comprend. J'ignore qui sont tes démons, mais si je le pouvais, je les détruirais. "T'as écrit dessus ?" regarde l'homme, c'est son truc, il sait se jouer des mots, s'exprimer via cette passion, "Peut-être qu'à chaque rêve, ça ajoute des détails, et qu'à la fin, ça te fera comme.. une sorte de grand tableau complet.. ? et tu pourra prendre du recul et.. réussir à comprendre comment t'en sortir ?" cette boucle doit être sans fin, mais bien que similaire, elle est aussi peut-être différente. Peut-être l'inconscient qui envoie un message. J'en ai aucune idée, j'ai jamais été hantée, mais je cherche des solutions aux problèmes, je cherche à ce qu'il aille mieux. J'aime pas le savoir dans le noir, perdu dans les songes. J'aime mieux le savoir contre moi, propageant sa chaleur à travers mon corps, sa main dans mon dos. Le corps est déjà chaud, il m'en faut que peu. Il sait comment faire, il connaît les points faibles du corps. Et je vois ce sourire quant à l'aveu, je sais, Maverick, que tu es comme ça. Que tu es celui qui ne se lasse pas de l'attachement des autres, que t'en as besoin. Quant à moi, je sais pas si j'en ai besoin, je sais pas si je veux t'entendre dire oui ou non, j'ai pas envie de risquer la douleur, encore. « Oui. » ce léger sourire naît aux lèvres, je sais pas si ça fait du bien. Je sais qu'il pense à moi, mais qu'il reste lui. Qu'il est cet homme, appelé par les courbes voluptueuses. Alors, quoi, Mav ? Quelle est ma place ? Je me sens être cette courbe de plus, celle à qui on s'accroche, assez pour que ce soit suffisant quelques nuits de plus, pas assez pour ne pas voir ailleurs. J'étais pas assez, je le serais pas, je le serais plus, je le sais. Pourquoi tu m'as pas quitté avant ? Pourquoi, ça a été plus facile de tout briser ? J'aurais aimé que l'égo ne soit pas touché dans le mouvement, parce qu'il y a eu toutes ces questions, toutes ces idées. « Tu sais que c'est dangereux de venir entre mes draps n'est-ce pas ? » Si j'ai pas réussi à te combler avant, qu'est-ce qui change cette fois-ci ? Je me sais tenté, que les lèvres sont proches, je sais que j'en ai envie. J'en meurs, Mav. Comme d'un feu, parti d'un presque rien, d'un peu de braises mal qu'on a mal éteint. Je souris, frôle ses lèvres, "Dangereux pour lequel de nous deux ?" je serais celle qui aurait le plus mal de cette nuit, si tu me l'offrais. Je sais pas faire ça, m'offrir pour quelques heures, des nuits perdues. C'est entière ou c'est pas du tout. Mais tu me connais, je m'accrocherai à cette idée, d'être la seule, quand demain soir une autre sera à cette même place. On sait tous les deux la réponse, on sait que c'est un danger pour moi, pour cet organe battant, encore trop vivant pour toi. Je vais tirer sur tes cordes, Maverick, "Retiens-toi." d'un murmure contre l'homme, d'une demande sincère, le sourire aux lèvres. Retiens-toi de continuer la destruction. Retiens-toi pour moi, parce que tu n'as pas su le faire quand c'était les autres. Retiens-toi, parce que en allant dans d'autres bras, tu les as perdu, tes droits sur moi.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C'est facile avec elle. Ça l'a toujours été. A tel point que tu as cru pouvoir faire comme les autres. Te ranger, te promettre à une seule femme. Te lier à elle pour de bon. Oublier l'éphémère de les nuits et miser sur la durée des jours. Mais c'était mal connaître le caprice de ce feu insidieux à l'intérieur de toi. Le filet rigide de la religion dans ton éducation a achevé la durabilité du rejet. T'es un perpétuel rebelle, ton serment s'applique seulement à ta peau impulsive. T'es que désirs, contradictions, colères et joies. T'es rien d'autre Mav. Mais à elle, tu lui expliques. Tu lui expliques la hantise de tes songes, ce cycle infernal et répétitif, cet homme mystérieux embué de noir à tes yeux. Elle te donne une solution, un prémisse et tu accueilles sa proposition avidement. Écrire à partir de ça, tu n'y a même pas pensé. Pourtant c'est ce que tu as toujours fait. Coucher entre les lignes les démons sombres de tes nuits hachées. « C'est une bonne idée. » que tu souffles un mince sourire sur le charnu de tes lèvres. « Tu as toujours de bonnes idées. » C'est pour ça que tu l'as aimé oui, si tant est que t'en fût capable. Ton cœur a battu davantage pour Elle. Tu la rapproches de ton corps, tu sens cette pulsion venir dévorer petit à petit ta peau, tes lèvres, ton regard qui s'épanche sur ses traits à elle. T'as envie de l'embrasser, de la posséder, de la considérer tienne encore un peu. T'as envie de ses bras sur ton torse puissant, t'as envie de son corps dans le tien, de ses lèvres appliquées sur ta peau parcheminée des aléas de ta tumultueuse existence. Il y a des cicatrices qu'elle n'a pas encore exploré. Peut-être qu'elle peut en sentir une sur ta colonne, stigmate longiligne et triste le long de l'os. Alors tu provoques, parce que le feu tu t'en joues Maverick. Tu maintiens l'illusion, tu prétends pouvoir l'adoucir. Mais la vérité c'est que tu es entièrement soumis à lui, à ses caprices. Et tes lèvres s'étirent à sa réponse. « Toi bien sûr. » Elle a toujours été raisonnable pour deux et ton corps s'approche encore d’elle. Tes lèvres la frôle. Mais ses paroles te laissent haletant. Que tu te retiennes, pourquoi tu ferais ça ? Parce qu'elle te le demande. Parce qu'elle sait que succomber ne vous mènera qu'à cette pente vide et cyclique. Celle où tu l'accapares pour mieux la rejeter. Celle où tu la fais souffrir. Tu soupires doucement. Mais tu t'éloignes. Tes paumes redescendent au creux de ses reins. Mais tu te retiens oui. Parce que tu tiens à Elle. Aussi paradoxal que cela puisse sembler, t'es cette bête soudainement dompté, incliné face à sa raison. Les phalanges se font plus douces et l'impulsion bat en retraite. « T'avoir près de moi me suffit. » que tu chuchotes finalement. Les draps te désirent Ava mais ils resteront rangés pour te préserver, pour garder cette lumière en toi parce que tu ne mérites pas que je m'épanche de mon sombre ou que je te crame de mon feu.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C'est comme un souffle qu'on retient. On inspire avant d'entrer dans les draps de l'homme, et on bloque. On bloque le coeur, le corps, l'esprit. On retient tout à l'intérieur, on ne respire plus vraiment bien que tout le reste réagit et ondule au rythme de ses mains, au son de sa voix, à la douceur de ses yeux. Je me sais chanceuse, dans ce harem que tu t'es construit. Je sais que je peux être tendresse et pas uniquement passion, je sais que j'y ai ma place déjà prédéfinie. « C'est une bonne idée. Tu as toujours de bonnes idées. » C'est peut-être pour ça que tu m'as aimé. Peut-être pour d'autres raisons, peut-être pour d'autres formes. J'ai peut-être réussi à le convaincre, l'espace de quelques mois, que j'étais assez, qu'il n'avait besoin de personne d'autre que de moi. J'avais pas de clef, j'avais pas de cage, il était cet animal qui restait néanmoins à côté de moi, m'assurant fidélité, tendresse et amour. Le risque des sauvages, c'est qu'ils partent dès qu'on leur offre mieux. Quelle partie de moi c'était ? La beauté, la tendresse, les joies, les rires, la passion, l'amour, le sexe, le divertissement, tout se questionne et je le saurais jamais vraiment. Parce que dans ses moments, c'est mes actes et gestes que j'ai remis en question, non pas le caractère et la personnalité de l'homme. Je me suis blamée seule d'une faute que je n'ai pas comise. J'ai porté l'erreur et l'échec du couple comme si j'étais la seule à en avoir le poids. C'est le problème, quand la sage s'éprend du sauvage. « Toi bien sûr. » le sourire n'est là que parce que je sais que c'est la vérité. On sait que je suis celle qui brûle à petit feu, qui s'avance pour rallumer la flamme, qui part pour qu'elle rétrécisse, refroidisse, qui ne fait que des aller-retours pour créer cette chaleur. C'est dangereux, parce que je m'y brûle, quand il est le pyromane qui s'amuse à le faire naître, qui s'amuse de le voir grandir dans mes yeux, qui se plaît à le voir s'enraciner en moi quand mes dents marquent mes lèvres, comme la retenue d'une femme qui sait qu'elle va bien finir par en souffrir. Alors je lui demande de se retenir, parce que de mon côté, je me laisserais brûler. J'éteindrais les flammes de quelques larmes, puis je le ferai renaître depuis les cendres. Et on recommencera. Retiens-toi, retiens-moi. Le souffle est retenu, quand il a ses mains, quand je vois l'animal dans ses yeux, et j'en meurs d'envie autant que lui. Il soupire, l'air se relâche, j'expire, presque soulagée. Le contact redescend aux reins, le sourire est ravie. C'était la meilleure chose à faire, pour éviter d'autres soirées à broyer du noir, à le détester, à se détester. « T'avoir près de moi me suffit. » si seulement c'était mon cas, aussi. Les yeux se relèvent dans ceux masculins, "Merci." les lèvres s'approchent tout de même, posant un baiser rapide et tendre sur les lèvres d'en face. Juste un baiser simple, pour remercier un geste qui sauve le coeur. Le visage se replace, le corps s'avance, d'une jambe qui se cale entre les deux autres plus masculines, les yeux se ferment et le visage fini par se trouver une place au chaud, là, non loin de la nuque. "Réveille-moi, si tu fais encore un cauchemar." qu'elle murmure en fermant les yeux, même si je sais que je le sentirais, je le saurai. La vérité, c'est qu'il me manque. Dormir contre lui, me manque. Serrer mes dents sur son épaule, mes doigts dans sa carcasse, mes jambes autour de son corps, me manque. Les matins face à son visage, les soirs à rire de ses tenues pas forcément toujours adéquates, jouer avec ses cheveux, ça me manque. "Et avec tendresse, le réveil." souris, la précision semblait importante. L'air est respirable, maintenant qu'il est expiré.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C'est une véritable torture qu'elle t'offre entre ses doigts tendres. De ne pas lui succomber. Pourtant c'est avec une certaine facilité que tu t'es incliné par le passé. Tu cèdes si facilement à tes impulsions Maverick qu'y résister relève tout simplement du supplice. De la sentir là entre tes doigts armés, sa peau douce et lisse, cette odeur fruité et vanillé, ses mèches dorés venant se caler là sans aucune résistance contre ta peau. Il serait si facile d'y céder, de te plonger une fois de plus dans ses billes tendes et affirmées. Tu les connais si bien et un certain confort s'empare de toi. Tu n'aimes pas le confort habituellement mais là. Pourtant le souffle s'échappe de lippes torturées et tu résistes Mav. Tu restes sage parce qu'elle te le demande et c'est bien la première fois que tu obéis sans résistance à quelque chose qu'on te demande. Elle te remercie de ne pas faire l'affront de ton corps, de ne pas vous oublier là entre tes draps où tant d'autres ont fait le voyage. Non elle a ce luxe d'y dormir sur invitation et de façon plus durable. Ses lèvres se déposent furtivement sur les tiennes et tu apprécies autant que tu vis l'étrangeté de la scène à la sentir de nouveau là suspendue à un fil entre ton passé et l'ici et maintenant. Une familiarité que tu cajoles et que tu interroges pourtant. Pourrais-tu prendre goût à quelqu'un Maverick ? Sans aucun doute mais le partage pour l'autre c'est autre chose. Et toi tu es trop déployé aux autres, trop dévastateur, trop égoïste surtout. Tu soupires bruyamment parce qu'elle te frustre et elle le sait parfaitement. Tu viens enserrer la finesse de sa taille et de son dos entre tes paumes dévastées, la rapproche de ton torse en grognant comme un animal que tu es. Elle a l'habitude de tes folies et ne s'en offusquera pas sans doute. Ta bouche vient échouer sur les mèches dorées éteintes par le noir ambiant et disséminé au gré de la pièce. « Je te réveille comment ? » Que tu rétorques sourire aux lèvres. Tendrement qu'elle te dit. Est-ce que tu peux être tendre toi ? Tendre c'est apprivoisé quelque part ? Tu baisses ton visage vers le sien glisse sous les draps doucement, vient frôler sa gorge de tes lèvres décidées, y marquent l'empreinte de ta personne tendre et dévouée, en plusieurs endroits. « Comme ça ? » que tu demandes en abaissant les phalanges aux cuisses, laissant tes doigts cheminer du bas vers le haut. Tu viens reprendre ta place initiale, et murmure finalement. « Bonne Nuit. » Parce que tu resteras sage, tu l'as promis.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Quand il y aura assez de place pour moi. Ou plutôt, quand il n'y aura plus de place pour les autres. C'est pas le moi, qui me fait peur, c'est pas la place que je prends dans un endroit de son cœur. C'est cette place que prennent toutes les autres. Maverick, c'est un chat, c'est le pas loyal, qui pars, qui revient. C'est celui qu'on aime un soir, qu'on aime dans le noir. Je ne sais pas les offrir, ces amours solitaires, alors je préfère ne pas faire. Le corps est quand même posé à coté, rassurant, assurant une nuit plus douce. Notamment parce qu'il reste sage, parce qu'il grogne et que j'en rigole. Je sais que je ne le tiens pas réellement, que les chaînes qu'il possède sont présentes parce qu'il tient à moi, qu'il ne veut pas m'abîmer plus que ça. Sans ça, sans sa propre barrière mentale, cette soirée aurait pu être rythmée de soupire et de gémissements, de l'affolement du battant. Je ne sais pas lui dire non. Malgré le temps, j'y suis trop attachée, j'aime trop la vue que j'ai depuis ses draps, la sensation qu'il me fait, quand sa chaleur s'oppose à la mienne. Je pensais qu'on avait tout ça et qu'on avait un nous. En réalité, il y a tout ça, et puis il y a nous. Deux choses distinctes, parce qu'il est libre, qu'il ne s'assujetti pas, qu'il a trop longtemps été enfermé pour refuser cette sensation de liberté. Alors s'il veut y jouer, soyons deux. Jouons, Mav', à ce qu'on qualifiera de relation passé encore trop présente par moment, parce que nos corps ne se connaissent que trop bien, qu'ils réagissent rapidement, comme la rengaine d'un vieux mouvement. « Je te réveille comment ? » j'entends le sourire, "Tendrement." que je répète, sans m'attendre à la suite. Je m'attends pas à son corps qui se glisse sous les draps, à ses lèvres contre moi, aux légères cambrures que prennent le corps quand ses baisers s'y déposent, aux tendres soupires que la gorge laisse étendre, ni même au sourire, presque doux rire, qui sort de ma bouche. Même l'une de mes mains, qui glisse dans ses cheveux, d'un geste trop appris, pas assez bien oublié. Je ressens encore beaucoup trop cet effet qu'il me fait. « Comme ça ? » et les frissons qui parcours le corps à son touché. Mav, qu'est-ce que tu m'fais ? La main se retire, la lèvre se mord. J'ai trop apprécié ce moment. "Comme ça, c'est pas mal." un peu moins comme ça, mais l'idée est là. « Bonne Nuit. » le rire qui suit est franc, "T'es la pire personne au monde !" c'est des émotions différentes à chaque instant, rien n'est clair dans le corps. La tête hurle au cœur d'arrêter, le cœur rejette la faute sur la sensibilité des zones parcourues, qui renvoient le tout à la tête. "C'est d'la torture c'que tu fais." et il le sait, bien sûr qu'il le sait. Je sais pas lui résister, un peu plus et c'était sur lui, que je fondais. Regarde l'homme, souris en coin, "Tu devrais être puni pour ça." ne réfléchis qu'à peine, "mais pas ce soir." comment je pourrais me jouer de toi quand je n'ai qu'une envie qui règne à l'esprit ? Tous les capteurs sont allumés, la force est utilisé dans l'unique but de ne pas craquer. C'est compliqué. Comment j'vais faire pour en trouver un autre comme toi ? Dis-le. Dis que j'pourrais revenir, quand il y aura de la place pour moi.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le rire scinde la pièce, vient balayer une lumière éphémère dans la pénombre de l'obscur. Tu pourrais t'y habituer à ce rire Maverick. Laisser chaque parcelle de ta peau en profiter, apprivoiser tes poumons trop grands et tes lèvres trop téméraires. Les éclats qui viennent balayer puis ramener tous ceux d'avant. Toi et moi on riait beaucoup avant que je vienne tout briser. J'ai toujours été trop impulsif, trop maladroit, trop effronté aussi. Mes paumes sont bien sages là le long de mes flancs. Et ton sourire est bien trop doux pour que j'y résiste davantage mais je tiens bon. Les billes sombres se posent sur les tendres et la lueur se fait complice. « Toi aussi, tu me tortures Demoiselle. » Et elle ne ne le sait que trop bien, le prix de ta retenue envers sa personne. Ce serait facile de succomber à nouveau, d'appeler sa peau de la tienne par la volonté de tes mains. L'absence de doute est prégnante, elle ne se retiendrait pas longtemps si tu la torturais davantage. Mais c'est de bonne guerre. Et toi tu es de ceux qui affectionnent particulièrement le souffle sur les charbons ardents. Elle te promet cette punition et tu t'y soumettrais en bon masochiste. Mais pas ce soir dit-elle. Tu souris à ton tour, laissant la provocation dévoiler tes dents. « Non pas ce soir. » Et tu t'abstiens, tu renonces à cette pulsion sombre qui appelle son corps contre le tien. Les phalanges se démènent pourtant, se fraient un chemin dans l'or qui couronne ce visage familier, les balaient tendrement derrière cette oreille que tu aimais venir marquer de tes dents affamées. « Tu rêves souvent de moi ? » Allez, ne juge pas cet excès d'orgueil. On le nourrit tous. On veut tous savoir, si les fantômes du passé reviennent hanter les songes à l'occasion. Si on est seul à nourrir ces feux d'antan ou si on partage le fardeau finalement. On veut tous savoir et moi en premier.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Toi aussi, tu me tortures Demoiselle. » sauf que nos tortures ne se ressemblent pas. Toi, quand tu frappes, tu vise le coeur. Tu sais où faire mal. Evidemment, il sait que le coeur s'acharne quand ses lèvres approchent, que les muscles se crispent, quand sa main se pose. Moi, je vise rien, rien réellement. J'effleure à peine les envies masculines, je sais comment stimuler la bête. « Non pas ce soir. » je t'attacherais à ce lit, je planterais mes ongles dans ton torse, m'y appuirais, m'y acharnerais. Je me ferais sauvage, je me ferais reine de pouvoir. Juste pour tes yeux. Seulement, ce soir, rien. Pas ce soir, ni même les prochains. Notre temps est terminé, on souffle sur les braises uniquement dans un désir égoïste de les garder en vie. « Tu rêves souvent de moi ? » Le regard cherche le plus sombre, le marque de douleur. Tu vois pas, comme ça saigne à l'intérieur ? Que les nuits sont courtes, parfois encore hantée par un démon que je ne connais que trop bien ? Le chemin à mon coeur, une route que tu sais encore emprunter. "arrêtes." qu'elle lance, doux mais amer. "tu vas continuer, et tu finira par m'demander si j't'aime encore, si j'suis encore amoureuse de toi et.." soupire, redescent les yeux avant de les reposer dans ceux d'en face, ça mérite même pas de réponse, c'est gravé sur chacun de mes gestes, "et c'est toi qui a tout ruiné." plante le couteau, laisse le sang se déverser, avant de le tourner ; "alors j'sais pas d'quoi t'as besoin, Mav. T'as tout c'que tu voulais ; des femmes autant que t'en veux, la liberté entière, aucune attache." je t'ai tout laissé, et j'ai fais un effort, je suis même restée à tes côtés. Je m'éloigne pas du tableau, je suis dans un coin du cadre, proche mais pas trop. Tu m'y vois, juste là ? Là, reculée, côté gauche. Au centre ; toi. Autour tes conquêtes, et perdue en haut à gauche, une blonde, passant sa tête à travers la vitre d'un des bâtiments surplombant ton manège. Une blonde un peu trop torturé, qui n'a pas fini de souffler sur le brasier. "T'as tout c'que tu voulais. Alors qu'est-ce que t'attends de moi ?" parce que de mon côté, même si j'ai pas oublié, même si tu hantes encore les pensées, j'ai arrêté d'attendre. J'ai arrêté de me dire qu'un jour il passera la porte, fleurs en mains, s'excusant d'une erreur comise. J'ai arrêté de me dire que des mots doux passerons la porte de tes lèvres, et qu'ils me serons destinés à moi, rien qu'à moi, qu'ils n'aurons pas connu d'essais envers d'autres aux formes avantageuses. J'ai arrêté de croire en la beauté de l'homme. J'ai arrêté d'y croire. En toi, en nous. Je ne suis que cette blonde, sur le tableau, celle au loin derrière, bientôt recouverte d'un coup de pinceau.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu as laissé échapper la provocation de tes lèvres. Parce que t'es égoïste Maverick. Parce que tu détruis tout sans le vouloir, c'est plus fort que toi, faut que tu crames tout sur ton passage. Même les gens que tu aimes oui. Et tu vois bien que t'es allé trop loin. Tu connais bien ce regard, tu vois la peine que tu lui fais. Et tu aimerais être un autre oui. Un capable de s'attacher, de prêter des serments. Mais t'es lucide, t'es un instable de première. Pas le genre de type sur qui on peut se reposer. T'es un ami loyal certes, mais un amoureux pathétique. L'impulsion prime toujours sur la raison. Qu'importe la force de tes sentiments. Le temps peut-être en viendra à bout et tu n'en es même pas certain finalement. « Pardon. » murmure-tu en posant le regard le plus sérieux que tu peux offrir. C'est toujours déstabilisant ce genre de regard chez toi. Parce que tu as joué mais tu abandonnes, coupable de ton offense. Elle te le balance que tu as tout ruiné et elle a parfaitement raison. Quelque part au fond de toi, ça te déchire mais tu sais qu'elle mérite mieux que toi. Un mec qui la considère vraiment et qui respecte ses valeurs, ses idéaux. Toi t'en es incapable. Trop contrasté pour tout ça. Elle te demande ce que tu attends, parce que oui, elle a respecté ce que tu voulais, mais elle se protège également et c'est normal. « Que tu me pardonnes. » que tu dis doucement. Qu'elle te pardonne d'être toi, d'être faible, d'être trop, tout le temps. Tu viens passer tes mains sur ses hanches. Et tes lèvres viennent embrasser son front. « Pardonne-moi Ava pour le mal que je t'ai fait. » Et que tu risques de lui faire encore, mais quand le cœur s'embrase, quand ça bat plus fort, ça résonne et ça fait mal, ça te déchire de part en part et le feu ravage tout. T'es incapable de contrôler tout ça, et elle le sait mais revient s'y brûler elle aussi. Tu baisses tes phalanges dans les cheveux dorés et ton souffle s'accélère doucement, tu étais si désemparé et elle est arrivée là fée dans ton mirage, lueur dans ton cauchemar. Et faut que tu avoues. « Pardonne-moi d'avoir terriblement envie de toi Ava. Je suis pas capable de te donner ce que tu veux mais tout ce que je sais c'est que j'aime te sentir contre moi, j'aime t'embrasser, j'aime te faire l'amour tu sais. » Et ça a toujours été. Et le terme, tu ne l'utilises jamais. C'est pourtant bien ce que tu lui donnes, aussi inconstant soit-il, tu le déploies pour elle, mais t'es incapable de le conjuguer au futur ou même au passé. Juste le présent.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le problème c'est l'attache. Le problème, c'est ce cable invisible qui lie nos coeurs, qui les emporte quand on se bat, pour ne pas qu'ils soient blessés trop fort, pour qu'ils puissent se retrouver les soirs comme celui-là. Je pense être celle qui a le plus souffert, dans cette histoire. Celle qui a perdu un amant, un homme dont je ne voyais que les qualités, qui d'un coup s'est fait recouvrir de défauts. Improbable, innombrable. Je voyais des choses que je ne voulais voir auparavant, je voyais cet homme, ce réel. Le pire dans l'histoire c'est que je crois que c'est celui dont je suis tombée amoureuse. J'ai préféré mettre des oeillères au début, regarder ailleurs ensuite, puis m'en rendre compte une fois le fait accompli. « Pardon. » ce mot que j'ai entendu, déjà. Je pardonne, j'ai le dos rond, je laisse faire. Je fais glisser le ruisseau de vérité sur mon dos, le laisse mourir sur mes hanches et puis se perdre entre deux souffles. Je pardonne, parce que je sais faire. C'est oublier, la partie compliqué. Les heures qui ont suivi l'aveux, à me demander, me questionner, me tourmenter et puis pleurer. Ces longues heures pendant lesquels mon corps n'était plus aussi beau qu'avant, ma personnalité plus aussi joyeuse, la Ava plus aussi elle-même. Même tes yeux, Maverick, n'y peuvent rien. Je suis hantée par le désir des hommes, hantée par l'idée qu'un jour, une autre sera mieux, plus belle, plus ferme, plus adaptée. « Que tu me pardonnes. » je souris tristement. C'est trop facile, Mav. Beaucoup trop facile. Les mains sur les hanches, les lèvres sur le front, la sincérité ne change pas les actes passés. « Pardonne-moi Ava pour le mal que je t'ai fait. » hoche la tête. Ava la douce, celle du ruisseau, tu te souviens ? "Oui.. d'accord.." le coeur est faible, la belle n'y résiste pas. J'y reviendrai toujours, dans ses bras. Parce que je m'y sens en sécurité, parce que je m'y suis trop attaché. Ce cable qui ne nous abandonne pas, que je n'arrive à couper ni même rien qu'à désserer.  « Pardonne-moi d'avoir terriblement envie de toi Ava. Je suis pas capable de te donner ce que tu veux mais tout ce que je sais c'est que j'aime te sentir contre moi, j'aime t'embrasser, j'aime te faire l'amour tu sais. » et Ava elle a le sourire triste, les larmes qui menacent les yeux. Ava, elle entends que trop bien. "Et moi, Mav ?" je me recule, me défait de ses bras, "T'aimes tout ça, mais tu m'aimes pas moi." la personne derrière les caresses, derrière les baisers fougeux, derrière les gémissements passionnés, derrière la fougue de la dominante, derrière les nuits chaudes et le corps encore tremblant. "Tu peux pas aimer faire l'amour, tu sais pas faire." se relève, quitte le lit, quite les bras de l'homme chaud, "Moi j'aimais ça. Toi, tout c'que tu aimes, c'est toi." rigole nerveusement, renifle en passant la main sous le nez, "et le sexe." parce que tu ne sais rien citer d'autre que mes lèvres, mon corps et mes reins. Parce que je représente ton plus beau paradis quand tu es le roi des enfers, que je suis la lumière que tu rêves d'éteindre, ou uniquement de posséder, de ramener dans ton palais. Félicitations, t'a gagné. "J'crois que j'ferais mieux d'y aller." Le chemin retour, je le connais. Le froid aidera à s'en remettre, un nouvel air dans un esprit trop brumeux. J'ai trop aimé, trop pardonné, trop été présente. Je m'offre facilement, je serai là, quoi qu'il arrive. Pour lui dans les pires moments, présente dans les pires instants. Tu vois, Mav, tu peux continuer de frapper, cette lumière n'arrêtera pas de briller. Pour toi à jamais.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cette bulle, elle est légère et complice, elle te rappelle ce passé entre vous. Et une partie de toi est nostalgique faut l'avouer. Alors tu oses ces mots, tu oses l'affront de la vérité. Et tu récoltes la tempête. C'est légitime, compréhensif. Elle est trop douce souvent Ava, trop compréhensive de ta folie et de ton égoïsme, mais pas là. Tu te redresses alors qu'elle quitte les draps. Tu n'aimes pas la voir comme ça. Encore plus quand c'est toi qui provoque ça. Elle a raison sur toute la ligne, mais pas sur le fait que c'est son corps seulement que tu veux. Alors ta voix gronde. « Y'a qu'avec toi que j'ai accepté d'être un couple, des nanas j'en ai baisé des tas, mais aucune a eu ton statut. » C'est un mince privilège, t'en es conscient et une partie de toi savait en acceptant que ça terminerait mal. Mais voilà avec elle, t'as voulu croire que tu serais comme les autres. Que tu serais capable. Mais t'es nul Mav. Et elle ne le sait que trop bien. « C'est bien pour ça que je respecte le fait de pas coucher avec toi. » Alors que tu pourrais et qu'elle le sait. Elle peut pas te résister, elle a jamais pu. Tu sais parfaitement comment la caresser, comment provoquer le désir en elle. Ça a toujours été comme ça, fort, puissant, incontrôlable. Tes doigts se resserrent sur le tissu face à son idée de fuite. Elle peut pas t'abandonner maintenant qu'elle est venue prendre la place dans tes cauchemars, maintenant que tu lui as dit, maintenant que tu te sens apaisé. « Ne pars pas. » dis-tu doucement en baissant les yeux sur le blanc des draps. Tu te soumets à rien Mav mais là c'est bien l'aveu qui s'échappe de tes lèvres, toi qui ne demande rien à personne. « S'il te-plaît Ava. Reste. » Tu répètes. Tu t'allonges et tourne le dos parce que tu peux pas la voir partir. Tu peux pas voir revenir les démons. « Je me sens bien avec toi. » Léger, normal presque. Y'a que elle qui comprend, y'a que elle qui te fait ça. Qui te fait devenir pathétique comme ça. Mais elle souhaite se préserver sans doute, elle en a marre d'être ton pilier, t'es trop défaillant, trop écrasant. T'es trop toi.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)