Bambi (+) J'ai tellement besoin de ma soeur.

Bambi avait su pour mes filles, elles savaient aussi qu'elles étaient encore à l'hôpital dans leurs couveuses et surtout que chaque jour qui passait elles allaient de mieux en mieux, elles prenaient du poids et je pouvais enfin les prendre dans mes bras mais pas encore assez pour que je puisse les ramenés à la maison par conséquent Bambi devait venir les voir à l'hôpital et on avait convenu qu'elle vienne aujourd'hui, j'étais presque tous les jours à l'hosto donc elle savait qu'elle me trouverait ici, soit avec mes filles soit à la cafet' en train de manger un bout mais à cet instant j'étais avec mes filles, en train de leur chanter une berceuse et en leur caressant leurs petites mains sans avoir entendu ma soeur arriver.

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Bambi avait appelé Talya tous les jours depuis son accouchement en catastrophe, pour prendre de ses nouvelles, ainsi que de celles des petites. Si l'italienne était au Japon jusque quelques jours plus tôt, elle n'avait pas attendu une heure de plus pour venir voir sa sœur, afin de la soutenir, de lui montrer qu'elle serait là et qu'elle pouvait compter sur elle. La jeune maman chantait une berceuse à ses deux princesses au moment où la présidente Mather arriva, les sacs plein de cadeaux. Mais elle demeura silencieuse, la laissant finir et s'émerveilla de sa douceur avant de se permettre d'entrer, après avoir tapoté la porte de façon discrète. Tu leur donnes ta force, ma chérie murmura-t-elle en s'approchant pour la prendre longuement dans ses bras. Pardon... pardonne-moi de ne pas avoir été là plus tôt...

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J'avais eu besoin de soutien et j'en avais eu ces derniers temps, pas du père de mes filles mais assez pour tenir bon et mes filles me donnaient la force de continuer à vivre ma vie autant que je le pouvais mais les savoir ici c'était dur et passer son temps à l'hôpital c'était dur aussi. J'étais en train de leur chanter une berceuse quand à la fin j'entendis quelqu'un frapper à la porte, en apercevant ma soeur Bambi je souriais grandement parce que là voir ici me faisait énormément de bien. "Et toi tu va me donner de la tienne." Je souriais en me redressant pour la prendre dans mes bras et une fois le câlin fait je posais mes mains sur son ventre. "Arrête t'excuse pas, faut prendre soin d'eux aussi."

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Bambi n'aurait interrompu cette jolie berceuse pour rien au monde, sachant combien les jumelles avaient besoin de la voix de leur jolie maman. Mais maintenant que l'italienne était là, il y avait fort à parier pour qu'elle ne lâche plus Talya d'une semelle, fidèle à son tempérament excessif sur le côté familial. La preuve, elle fut la première à faire durer ce câlin, émue au possible par des hormones qui la secouaient toujours, acquiesçant aux propos de sa sœurette. Je te donnerai toute ma force s'il le faut ma beauté murmura-t-elle en fin de câlin, un sourire étirant ses lèvres en sentant les mains de sa sœur se poser sur son ventre de plus en plus arrondi. Je sais bien... mais vous êtes tous ma famille et je ne veux laisser personne de côté tu me connais ! Tu me donnes les dernières nouvelles de tes poupées et je te donne celles de mes trois anges ? Je veux tout savoir, et surtout comment tu te sens, toi... renchérit-elle en caressant sa joue.

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J'avais besoin que mes filles aillent mieux, qu'on puisse rentrer à la maison toutes les trois parce que pour le moment la maison semblait vide et c'était douloureux d'être seule. Ma soeur était là et j'avais tellement eu besoin d'elle que l'avoir là dans mes bras pour un câlin me faisait tellement de bien. "Crois moi tu viens de m'en donner beaucoup." Je me pinçais les lèvres en la regardant tandis que mes filles étaient dans leur couveuses et je caressais le ventre de ma soeur avant qu'on s'installe toutes les deux devant la couveuse de mes filles. "Moi je me sens tellement seule, je me sens dépassé après pour ce qui est des filles elles prennent des forces chaque jours, pas encore assez pour rentrer à la maison mais un peu chaque jours et je me dis qu'on y arrive doucement mais surement." Je grimaçais avant de reprendre. "Et toi de ton côté??"

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Entendre Talya dire que Bambi venait de lui donner beaucoup provoqua un sourire adorable à la future maman tandis qu'elle s'installait devant la couveuse des jumelles, les caressant du regard alors que sa sœur touchait son ventre de plus en plus énorme. La jolie brune marchait en canard et cela ne risquait pas de s'arranger, mais elle ne s'en plaignait pas, tant que sa maladie ne prenait pas trop le dessus. Je reste avec toi tant que tu veux, ma chérie ajouta-t-elle d'une voix douce, presque murmurante, afin de ne pas déranger les deux bébés qu'elle n'osait pas encore toucher. Pas sans l'invitation de la maman... Vous allez vous en sortir toutes les trois et tu verras que seule ta famille va compter, au moins dans les semaines à venir. Tu as fait le plus dur, Talya... et seule, tu ne l'es pas. Je suis là, et je suis sûre que papa rappliquerait direct si tu l'appelais ! Quant à moi... on a traversé quelques turbulences avec Adrian mais ça va mieux maintenant. Je pense que mes hormones n'ont pas aidé !

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Mes filles étaient petites et trop fragiles pour sortir alors c'était assez compliqué de les présenté à mon entourage mais que Bambi soit là me faisait énormément plaisir, j'étais installer à ses côtés en lui souriant. "Merci d'être là pour moi." J'avais besoin de soutien et là j'en avais, je souriais en allant prendre sa main dans la mienne pour caresser sa paume de mon pouce, je sentais sa présence et cela me faisait un bien fou. "Je sais, maintenant je le sais mais c'était tellement difficile au départ, j'avais beaucoup de mal à assurer et je me demandais si j'en étais capable.. Merci d'être là je n'en douterais plus maintenant mais maintenant pense à toi et tes bébés ma puce." Je souriais en regardant mes filles puis ma soeur. "Tu veut les prendre??"

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Bambi se sentait totalement à sa place, ainsi en compagnie de sa sœur et de ses adorables nièces, qu'elle n'avait de cesse de couver du coin de l'œil. Une bouffée d'amour indescriptible s'emparait d'elle depuis l'entrée dans cette pièce, et pour cause, cela la ramenait à sa propre condition : accouchement prochain, grossesse compliquée de triplés... On ne fait jamais rien à moitié nous, les Corleonesi... s'amusa-t-elle avant que son émotion crève carrément le plafond à la proposition de Talya, à laquelle l'italienne hocha vivement le menton : elle ne rêvait même que de ça ! Les toucher, les sentir bouger et vivre, se battre... Tu me permets c'est vrai ? Oh je n'osais pas mais j'en rêvais en fait ! Elles sont tellement belles... que t'ont dit les médecins aujourd'hui pour elles ? Au fait... tu as appelé les plus belles jumelles du monde comment ? s'enquit-elle en prenant tout en délicatesse le premier bébé, lui caressant sa petite main en ne prenant pas en compte une larme qui s'écoulait contre sa joue.

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J'avais toujours rêver que Aaric soit là a temps au moins pour ses filles mais encore une fois il était absent et je lui en voulais tellement, je ne lui pardonnerais jamais son absence peu importe sa raison, je vivais ça seule et j'aurais pu perdre mes filles, je pouvais encore les perdre et lui ne me soutenait pas dans cette épreuve. "Non c'est vrai." Je lâchais un rire à la suite de sa remarque et je lui proposais de prendre les petites dans les bras, une chacune après tout elle devait connaitre leur tante. "Tu es leur tante alors qu'elle question.. Qu'elles se battent pour vivre et qu'elles vont mieux mais tu sais tant qu'elle ne seront pas à la maison je ne serais pas rassuré... Je te présente Clara et Lola." Je souriais en voyant le tableau et forcément que Bambi serait marraine d'une de mes filles c'était même une certitude.

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