(R) I can't resist to the temptation.

Nous sommes, actuellement, en plein mois de Janvier. La température ne cesse de baisser tous les jours, il n'est pas rare de se réveiller avec un paysage blanc en face de soit, et il est préférable de rester à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les fêtes de Noël viennent de se terminer, idem pour celle du Nouvel An. Les gens ont bien mangés, rigolés, disputés avec sa famille et revendus leurs cadeaux sur Internet. Mais, ça n'empêche pas la vie de continuer son cours normal, et c'est ce qu'emploie à faire Aeden P. Grey. Le jeune homme, étudiant à Harvard, a passé les fêtes de Noël et le passage à la nouvelle année ici-même, à Harvard. Pas de quoi le rendre déprimer : il a rarement connut un Noël blanc dans son pays natal. De plus, la perspective de passer un Noël chiant (n'ayons pas peur du terme) avec sa famille ne le tentait pas trop. Il s'est d'ailleurs bien amusé chez les Winthrop, il ne faut pas croire. Aujourd'hui, Aeden décide de se rendre à la bibliothèque universitaire. Non pas pour étudier (d'une c'est les vacances, de deux il est à jour dans son travail scolaire), mais pour lire. Il voulait lire le second tome de la trilogie Hunger Games (il avait lu déjà le premier tome) tranquillement. Prenant le livre, il s'installa dans un fauteuil, à l'abri l'espère des regards. Il venait de commencer sa lecture depuis cinq minutes, quand une voix l'interpella et le salua. Une voix, dont il n'aurait pas pensé voir la propriétaire ici pendant les vacances : « Tiens, salut toi ! Je ne pensais pas te voir ici, pendant un jour de la semaine. »

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aeden & rory.

Janvier, le temps des fêtes, les vacances. J’en avais bien sûr profité pour aller voir mes parents un peu, à New York. J’adorais cette ville et mes parents me manquaient, ainsi que ma sœur, mais j’étais habitué aussi de vivre tous les jours sur le campus d’Harvard, donc en sortir pour quelques jours me faisait étrange. J’avais donc fini par revenir, dans ma petite chambre dans la confrérie des Lowell. Apparemment, je n’étais pas le seul qui était attaché à la vie du campus, nous étions plusieurs présents. Bien sûr, la vie ici était animée, comme toujours. Des partys, bref, rien de bien surprenant. J’avais décidé aujourd’hui de relaxer. Je n’avais pas vraiment de devoirs ou travaux à faire, mais comme je n’avais rien de prévu, je décidai d’aller à la bibliothèque. Je n’y allais quasiment jamais. Enfin si, majoritairement que quelques minutes pour trouver un livre, mais pas plus. Je n’étais pas du genre à m’y installer pour travailler. Mes travaux étaient plutôt à faire dans la salle de danse. J’aimais bien lire ne général, mais je n’avais pas vraiment d’idée, donc je décidai de me promener simplement dans les rangées, à la recherche d’un livre qui me taperait de l’œil. Alors que je marchais, je vis plus loin, installé dans un fauteuil et un livre dans les mains, un ami, enfin plus qu’un ami, Aeden. Je souris, décidant d’aller lui parler un peu. « Salut ! » Lui dis-je simplement. Je n’osais pas parler trop fort, pour ne pas me faire engueuler par une bibliothécaire, habituellement très peu sympathique. Celui-ci leva la tête sur moi, disant qu’il ne pensait pas me retrouver ici. Il avait totalement raison, ce n’était pas trop mon genre être dans cet endroit. « Tu me connais trop bien. Mais je fais comme toi, je trouve de quoi m’occuper pendant les vacances. » Je devais bien être le seul qui avait hâte de recommencer les cours. J’en avais marre de m’emmerde toutes mes journées, la preuve j’étais bien rendu à la bibliothèque...

Aeden était plongé dans sa lecture, ce qui explique pourquoi il n’avait pas vu l’arrivée de Rory Miler. Le beau blond qui fait, étrangement, battre un peu plus fort et rapidement le cœur du néo-zélandais, et qui lui donne envie à chaque fois de le déshabiller sur place pour mieux lui faire l’amour pendant des heures. Même s’il aura d’énormes difficultés à l’avouer à voix haute, Rory a manqué à Aeden. Les conversations Skype, c’est bien. Se voir et se parler en vrai, c’est mieux. Aeden leva la tête et vit donc Rory, qui lui dit : « Tu me connais trop bien. Mais je fais comme toi, je trouve de quoi m’occuper pendant les vacances. » Le jeune Grey sourit un peu, en coin, et regarda quelques petites secondes son amant. Qu’est-ce qu’il était sexy et qu’est-ce qu’il avait envie de lui (pour changer …) ! « Assis-toi, ne reste pas debout. » invita alors le jeune étudiant en social. Sauf qu’au lieu de montrer un fauteuil en face, il lui proposa une place, dans le sien, afin d’être plus « proche » disons, pour ne pas dire collé même. Mais Miller ne devrait pas tarder s’habituer aux élans de gentillesse et de contentement de le voir : c’est juste parce qu’il lui a manqué et que sa testostérone est importante. Du moins, c'est ce que pense Grey bien sûr ...

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Mon ami, amant, bref appeler le comme vous le voulez, m’avait manqué pendant les vacances. Ma vie était ici à présent, à Harvard, et c’était comme si retourné à New York était étrange. Je n’avais quasiment pas hâte de finir mes études car j’étais bien ici. Ce que je voulais fair en plus, c’était des tournées, ou des spectacles je ne sais ou, donc je ne pourrais vivre comme aujourd’hui. Il faut donc profiter du moment présent. Aeden m’invita à m’asseoir, me désignant une place jusqu’à côté de lui des yeux. Enfin non, ce n’était pas à côté, mais plutôt quasiment sur lui. Je ris légèrement, m’installant sur le même fauteuil que celui-ci. « Alors, je ne t’ai pas trop manqué ? » Je souris timidement, je savais déjà la réponse. Bien sûr que non, ce n’était pas le genre à mon amant de s’ennuyer de quelqu’un je crois, surtout moi, enfin. C’est ce que je crois. J’étendis mon bras derrière son dos, afin de ne pas tomber, regardant autour de nous. Je me fichais vraiment de ce qu’on pouvait penser. J’étais juste bien en ce moment et appréciait que, pour une fois, Aeden se la joue gentil, ce qui était un peu surprenant tout de même. Ce n’était pas dans ses habitudes...

Aeden ne se rendit pas compte que l’invitation qu’il venait de proposer à Rory était on ne peut plus explicite. Il venait de lui proposer de s’asseoir dans le même fauteuil de lui. En gros, il lui propose de se coller à lui, de se mettre à moitié sur lui. Aeden ne se rendit pas compte que ce geste pouvait être interprété comme une marque de tendresse, et il s’en moquait un peu à vrai dire. Il faut juste que sa conscience ne le ramène pas à la réalité et qu’il vire, d’une façon peu douce, Rory. « Alors, je ne t’ai pas trop manqué ? » lui demanda ce dernier. Grey regarda alors Miller, un peu surpris de sa question. Il faut comprendre une chose : l’étudiant en social s’entretient à ne pas montrer le moindre sentiment humain, ou tout ce qui s’y rapporte. C’est donc pour ça qu’il répondit, le plus normalement du monde, sous la forme d’une question : « Pourquoi tu m’aurais manqué ? » Il regarda Rory, un peu surpris de sa question. Il regarda ensuite son livre, nota dans sa tête la page où il s’était arrêté et regarda le beau blond. Avec un sourire aux lèvres, il lui lança à son tour : « Et moi ? Je t’ai manqué surtout ? C’est plutôt ça qui convient le mieux. »

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Mais bien sûr, quelle question lui avais-je posé. Je ne pouvais m’attendre d’une meilleure réponse de sa part. Bien que je ne cessais qu’il finisse par s’adoucir un peu, je finissais par me dire que je devrais abandonner, vraiment. Aeden était vraiment le genre de mec qui n’avait aucun sentiment, ou sinon, ne les montrait pas. J’étais plutôt l’inverse, étant habituellement le premier à dire comment je me sentais. Toutefois, j’étais tout de même assis très près de lui, au beau milieu de la bibliothèque. « Parce que je suis génial et que tu ne peux pas te passer de moi ? » Je ris légèrement, n’étant vraiment pas sérieux. Je savais très bien que mon ami vivait bien sans moi, donc pourquoi je lui aurais manqué. Il avait raison, que ça conviendrait mieux que lui m’avait manqué, malheureusement. Je soupirai, ne désirant pas vraiment lui donner raison, mais je ne pouvais pas lui mentir non plus. « Oui tu m’as manqué, un peu. » Je souris à nouveau, n’aimant pas quand ce genre de chose n’était pas réciproque. C’est vrai qu’avec lui, c’était toujours moi qui disait les belles paroles, lui refroidissait tout, mais pourtant, j’étais toujours là, près de lui, trop près de lui. Je ne me comprenais pas moi-même et je n’osais même pas perdre mon temps à chercher.

Aeden n’avait pas de raisons en particulier, pour dire que Rory lui avait manqué. Il avait pensé à son ami, pendant les vacances de Noël, et il avait même pensé à ce dernier quand il s’était tapé un mec. Mais de là à lui manquer, et encore plus le dire à haute voix, il y a une énorme différence. Rory expliqua sa question en disant : « Parce que je suis génial et que tu ne peux pas te passer de moi ? » Mais là, avec son sourire espiègle, on pouvait facilement deviner qu’il plaisantait. Certes, le séduisant Miller a de nombreuses qualités, mais Aeden ne les remarquera pas à voix haute. Il ne faut pas s’attendre à grand-chose de sa part. « Euh … Non … » lâcha finalement Grey. Il estima que le sujet était clos, trouvant inutile de revenir dessus. Rory était toujours proche de lui et, bizarrement, le néo-zélandais se sentait bien ainsi. Peut-être que finalement, le beau blond lui a plus manqué qu’il ne l’imaginait … « Oui tu m’as manqué, un peu. » avoua l’américain. Percy eut un grand sourire sur son visage et lâcha ensuite : « Content de le savoir, blondinet ! » Pour le récompenser, il passa sa main dans ses cheveux et le décoiffa. Un geste similaire quand on caresse un chien, pas très flatteur nous sommes d’accord, mais il s’agit d’Aeden, ne l’oublions pas. « Tu sens bon. » remarqua alors le sportif, qui décida d’emprunter le livre qu’il avait entre ses mains, pour le finir dans sa chambre.

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