Abexis || Un jour tu sais tu reviendras, pour un café ou quoi que ce soit..

Les attentats ont eu lieu et tu te retrouves dans une clinique privée dans laquelle tu as été transporté avec Deirdre. Le dernier étage est privatisé pour la "famille royale" de Belgique. Tu es dans ta chambre et tu refuses de rester en place. Le personnel a du faire des efforts pour que tu acceptes de rester un minimum de temps en observation laissant ton personnel redécorer ta chambre et en respectant des règles très stricts. Tes parents ont débarqué pour ton frère, ta soeur et ton père veut que tu fasses une déclaration publique. Toi tu es préoccupé par bien autre chose. Tu finis par t'endormir avec la morphine et tu te réveille alors que t'as l'impression de crever de chaud suite a ce rêve dont tu n'oses pas penser. T'as beau avoir mal partout tu n'acceptes pas la douleur, tu n'acceptes pas de lui donner un sens et tu te lèves pour aller te passer de l'eau sur le visage et essayer de laisser de coté cette image de Deirdre présente dans ton rêve qui te met très mal à l'aise qui réveille un peu trop cette part de toi que tu refuses de laisser sortir. Ta copine c'est Phoenix Deirdre doit rester une amie et tu dois te le mettre dans la tête. Ton bras en écharpe et un bandage sur le thorax suite à ton intervention chirurgicale. La balle t'as traversé pour finir en elle et vous avez apparemment eu de la chance tous les deux. Tu penses encore a Deirdre un instant et tu te torture toi même de pouvoir penser a ça tu te sens abjecte et t'as encore chaud t'es perturbé si bien que tu envoie un message à ta copine pour essayer de te rassurer toi même. Deirdre est là elle aussi dans une autre chambre. Tu ne l'as pas vu tu as des consignes strictes de rester dans ta chambre. Tu te ressaisie comme possible pour reprendre ton aplomb légendaire et chasser ce rêve de ta mémoire. Ton ordinateur sur une table tu le prends avant de retourner sur ton lit. Tu es en jogging et torse nue avec le bras en écharpe et des électrodes sur ton torse pour te surveiller, tu ne veux pas te balader comme les malades et c'est le seul compromis qu'ils t'ont accordé. Tu finis par entendre quelqu'un au loin, une voix aigue, presque trop qui gueule dans le couloir alors que tu essaie de te concentrer. Tu lèves les yeux au ciel pour ensuite te lever et sortir dans le couloir. Tu avances pour retrouver la harpie devant les gardes qui régulent le passage à cet étage. Merci messieurs je vais m'en occuper. que tu reprends simplement pour qu'ils s'écartent parce que tu la connais. Tu l'aimes même plutôt bien, une des rares personnes ayant tes faveurs sur ce monde si insignifiant. Ajoutez le nom de Mademoiselle Alexis Callaghan sur la liste des personnes autorisées à l'étage. Tu lui fais signe avant de reprendre Comment ça va toi ? Je te manquais trop ? oui bon tu le sais, elle doit être venue voir sa meilleure amie, celle dont tu tais le nom maintenant pour ne pas y penser, mais elle doit vouloir la voir, tu seras son laisser passer.

Deirdre. T'étais dans ce pieu, à te remettre de cette foutue séance de kiné, et le prénom te vient. Oh, ce n'est pas la première fois, mais là, tu sais que tu peux y aller, que tes jambes te porteront jusqu'à elle sans faillir. Que tes traits ont retrouvé leur couleur originelle, bien plus foncés que ceux de ta meilleure amie. Se presse, donc, comme si ça devenait une urgence. Evidemment, l'Elite avait trouvé sa place dans un hôpital privé, dans un étage privé, dans des médecins privés. Enfin, dans, avec, vous me comprenez. Débarque donc, face à ces gorilles, qui la stoppe dans sa conquête du couloir. Les prunelles jaugent, jugent, et elle lâche son nom, comme un laisser-passer suprême : « Alexis Callaghan. » Ils baragouinent, ils discutent, et, clairement, l'incendiaire comprend vite qu'elle ne fait pas partie de la liste. « Relisez. » Elle exige, perchée sur ses talons, comme si elle ne venait pas de s'ramasser une machine sur son pauvre corps.« Relisez encore. » Ils ne relisent plus, ils se contentent de la fixer ; et elle, elle avale sa salive, avec un bout d'honneur dedans. Puis, viennent les arguments, les menaces, les cris. Elle n'est faite que de nerfs, cette fille, et « non », elle connait pas, pire, ce mot inconnu a tendance à aiguiser ses défauts. Fini par échouer contre la grosse carcasse du molosse, prête à se vautrer dans ses travers, dans l'étage où règne ce qui devrait la maintenir dans le droit chemin. Et, les poings, c'est pas le droit chemin Lex. Alors, elle se contient, à peine, c'est sur le fil, c'est à deux doigts de s'casser la gueule, quand débarque le bellâtre de Belgique. Se redresse, bien droite, et plante ses mains sur ses hanches, étrange mélange entre la gosse prête à s'faire engueuler, prise en pleine bêtise, et la femme dragon, balayant ses prunelles altières sur ces abrutis de gardiens du temple bourgeois. « Comme je vous l'avais dis, je suis la bienvenue ici. » Le sourire s'esquisse, acide et bref. Passe la garde, et s'engouffre dans le couloir, prenant seulement maintenant le temps d'observer l'Eliot. Intéressante tenue, ça t'va mieux que tes chemises trop serrées. Du coup, je m'attarde un peu. Ca me rappelle une certaine conversation avec mon alliée. Qu'importe, comment je vais. Un désastre. Les lèvres s'animent à nouveau, armées de malice. « Affreusement, heureusement que j'ai collé ta photo sur mon nounours préféré. » Pauvre nounours, je lui entaillerai la gorge, pour ensuite le recoudre avec une certaine tendresse. Il serait la victime de notre complexe relation. Là, c'est le temps de l'entaille, de mes lèvres pincées. Te fait face, les orbites orageuses. « Dit-moi Abelard.. » Mon doigt sur ton torse, c'est pas fait exprès. Ou peut-être un peu que si. « T'aurais pas oublié que j'existais, quand t'as fais ta foutue liste de vip ? » Qu'elle siffle, l'humiliation au bout de la langue, qui veut pas s'faire avaler. Vexée ? Un peu. Beaucoup. Passionnément.

Etage contrôlé et privatisé parce que vous avez déjà eu chaud pour vos vies alors des mesures exceptionnelles sont de rigueur. Tu es encore sous le choc de l'attentat dont tu ne perçois pas toutes les connexions et tu cherches une raison. Pourquoi vous, pourquoi maintenant, pourquoi là, toutes ces questions sans réponse. Tu es sous morphine et tu finis par gagner le couloir a cause de cette poissonnière qui hurle qu'elle peut passer. Une fois arrivé tu reconnais Alexis, la plus jolie des Callaghan il faut le dire, la plus jolie des bizuts, la plus parfaite ? Non tu ne lui diras pas tous ça, tu ne lui diras jamais que tu l'apprécies et qu'elle est dans tes bonnes grâces à l'heure actuelle la jolie brune pourrait prendre la confiance et finir par te décevoir alors tu ne prendras pas ce risque inconsidéré mais par contre tu la laisses passer. T'as encore l'esprit embrumé par la morphine, pas forcément claire et ce rêve de sa meilleure amie a elle c'est sans doute ce qui te perturbe le plus. Elle est contente de pouvoir passer et tu regardes les gardes d'un signe de tête poli et respectueux. Tu lui as manqué ? Oui avec la morphine tu te risques même a l'humour dis moi. C'est trop mignon. Tu sais que sur le site royal tu peux même trouver des tasses avec ma tête parfaite. oui une idée du service marketing, tu détestes mais tu as laissé passé, le business c'est le business. Si elle est si fan Les bénéfices vont a une oeuvre de charité bien sure. oui t'as pas besoin de 2 euros pour une tasse non plus. Elle finit par s'arrêter, te regarder et poser un doigt sur ton torse. Un peu plus et elle va te planter l'ongle dans la peau tellement elle est fachée. Tu saisies sa main que tu redescends par précaution, elle peut quand même se penser chanceuse, elle a touché ton corps parfait non ? Alors théoriquement je n'ai pas oublié mais il est vrai que le service a peut être oublié ton nom. T'en fais pas t'es surement pas la seule. parce que tu crois que ça va te sauver cette excuse ? Tu t'assois sur un siège pour ouvrir la fenêtre et t'allumer une cigarette pour reprendre plus calmement Je suis content que tu n'aies rien ou que tu guérisse du moins. oui tu l'apprécie et tu sais que Deirdre s'en serait pas remise, ça tu peux pas l'accepter. Tu enclenches le sujet, une facon de dire que si elle veut en parler tu es là.