Armani boys ☆ Une petite partie comme au bon vieux temps

Ton frère et vous envie de meurtre sérieusement c'est quoi ce délire ? Tu entends Al et oui tu t'arrêtes parce que la dernière fois, tu as envoyé l'amant de ta mère a la morgue ou presque donc bon, évitons que cela arrive à ton frère. Mais tu fixes un instant son regard, il est froid et violent. Mais le tien doit être pareil. Tu l'observes, il rejette ta main mais tu recules que d'un pas pour esquiver toute attaque et ce n'est pas bon. Tu prends appui et lui défonce le ventre à la fin de sa phrase. Tu ajoutes J'espère que tu as contracté lâches-tu joueur, sans aucun sourire mais parce que là tu veux faire mal. Mais c'est Al qui monte sur le terrain qui te sépare de ton frère. Tu le sens te pousser vers le coin, alors que tu essayes de t'expirer de son emprise On a pas fini Al ! Lâche moi immédiatement ! Mais il t'asseoit sur le tabouret, t'ordonnant de rester là alors qu'il retourne auprès de ton frère pour l'aider. Il a pas besoin d'aide cet enfoiré. Tu te lèves mais tu sens le regard de Al, tu te ressois en soufflant. Ouais, tu avais pas fini ce que tu as commencé merde

Il a cette violence qui pulsent dans ses paumes Noah. Il exulte tout ce que tu tais toi. Alors quand son corps redouble de force pour te laminer, une part de toi se satisfait insidieusement. Tu es de ces froids Machiavéliques. De ceux qui se repaissent de la noirceur des autres. Son aveu de violence est à tes yeux un aveu de faiblesse. Puisque toi, tu tais cette rancune sourde sous l'acier de tes iris. Ton corps se rigidifie, la respiration en suspens quand il alourdit son assaut.Tu encaisses oui, parce que c'est ce que tu sais le mieux faire. Ton souffle reprend doucement. Alors qu'il se moque. Moque-toi va, pauvre enfant. “T'inquiète.” Tu as ce qu'il faut niveau abdominaux alors que Alberto capitule et vous sépare, il maîtrise le Capricieux l'incite au silence et à l'absence de mouvement et toi ça te fait rire Alessio. Tu le provoques davantage encore et cela vaut les quelques nuances de bleu dont se parera ton ventre. La bouteille d'eau se fraie un chemin à tes lèvres, alors que l'homme de l'ombre vient s'inquiéter de ton sort. Tu le rassures, distant, impeccable. Habillant ton regard de cette lueur silencieuse et provocante, tu observes ton frère. “Un problème, fratellino?” Viens donc m'embraser Noah, consume-moi, crame-toi jusqu'au silence. C'est une belle distraction que le peu de maîtrise que tu as sur toi même.

Faut que tu te calmes, tu vas l'encastrer contre le mur et bien sur, c'est Al qui va te défoncer. Tu restes assis sur ce tabouret, face à toi, ton frère qui se fait aider par ton garde du corps. Mais il te cherche et tu ajoutes Tu feras gaffe, t'as du sang qui sort de ton nez Al te lance un regard noir mais ton doigt exprime ton mécontentement. Et tu ajoutes même pour le chercher Et puis c'est plutôt à moi de te demander ça, tu étais à terre petit bonhomme un surnom qu'il a horreur, surtout quand c'est toi qui lui donne et non grand mama. Mais tu te lèves de ton petit siège pour t'avancer jusqu'à lui Ale, on arrête là, t'es déjà couvert de défaite et Al veut plus que je te touche prononces-tu pour tourner la tête vers ton majordome qui arrive te rappeler la dernière fois que tu as frappé un homme, mais la morale n'a pas l'air de sortir de sa bouche devant ton grand frère et mon dieu, heureusement.

D'un revers de ta main, tu viens essuyer l'agonisant carmin. Tes sourcils se haussent, le sourire se dévoile. “ Je n'ai rien senti.” Et c'est vrai. Tu es habitué à encaisser, tu es habitué à la douleur et tu n'as pas protesté. Il est celui qui assiège le mieux de ses poings mais tu es solide aussi à ta manière Alessio. Tu le provoques alors, parce que si la joute des phalanges s'est arrêtée, celle des mots continue son chemin. C'est ainsi entre vous deux. “Je m'en remets.” rétorque-tu en grimaçant. Pas au souvenir mais à l'évocation du surnom. Tu es de ceux qui ne se complaisent pas dans ses instants tendres. Le cadet ayant sans doute la rancune de ne pas avoir eu la primauté de la place dans les coeurs. Il a toujours été ton ombre dans la liste des héritiers. “ Tu t'es assez défoulé?” Que tu demandes en baissant ton regard vers la silhouette assise, passant la serviette autour de ta nuque. Alberto vous gardant à bonne distance, habitué à vos effusions toutes italiennes.

Tu soupires, tu essayes de te calmer avant de sourire en coin et d'ajouter délicatement C'est pas ce que dit ton visage en tout cas petit sourire en coin alors que tu passes ta main dans tes cheveux et tu regardes même ta main Et c'est pas ce que dit ma main Ah légèrement abimé, oups oups. Tu finis par regarder Al, le traite avant de soupirer doucement, mais il va s'en remettre malheureusement, dommage. Tu finis par te regarder Al qui t'observe bien violemment, mais il a bien compris qu'à la question de ton ainé la réponse était négative, mais tu te retiens. Tu finis par te relever pour voir Al prendre ses dispositions entre vous. Batard mais tu te retiens Je vais pas tuer et si c'était le cas, il le serait déjà et tu sors du ring avant de regarder deux ou trois gars vous regardez Oui on règle les problèmes avec les poings ça dérange ? des branleurs en même temps, mais tu les regardes, ils baissent les yeux et tu vas jusqu'à ton sac, mais tu n'oses même pas imaginer ce que tu aurais pu lui faire si tu avais réellement frappé et donné les coups au bon endroit. Parce que même si Alessio pouvait être chiant, relou, casse couille, impossible, rebelle avec toi, insupportable .. oui on va se calmer y'a plus de défauts que de qualités, il restait ton frère ..

T'as mal oui, mais ça sera pas la première fois, ni la dernière. Surtout avec lui. Le nombre de fois où vous vous êtes battus ne se compte plus depuis bien longtemps franchement. Et quelque part, tu peux l'admettre oui, que tu t'habitudes à vivre avec cet amerturme métallisée empreinte sur tes lèvres. Tu ne te sens jamais aussi vivant que quand tu morfles. “ça me donnera juste plus de succès avec les femmes.” que tu réponds avec un petit sourire à ton tour, ne prenant pas garde à ta lèvre fendue. Tu sais le mystère, le côté rebelle, tout ça. On épiloguera pas sur la castagne avec ton Sang. Finalement, Al vous tient à bonne distance. Et Noah commence à ranger ses affaires tandis que tu rejoins ton sac à ton tour. Retirant ton tee-shirt, tu te marres quand il parle aux mecs. Parce que ouais, c'est bien vous. Ou plutôt lui. “Et c'est juste ma gueule qui te met encore en colère?” Ouais crois-ce que tu veux, pense que sous la nonchalance feinte, je m'intéresse pas au reste.

Face à ton frère, tu as toujours eu ce besoin soudain d'être au dessus de lui et sur un ring c'est exactement tout ce dont tu as besoin en ce moment. Tu fixes le brun qui descend du ring pour l'observer mais tu bois une gorgée d'eau, réellement, tu as fait trop de sport et maintenant Al accompagne ton frère jusqu'au banc et aussi jusqu'à toi avant de froncer les sourcils Quoi ? mais Al a bien comprit qu'il fallait que tu te calmes. Tu soupires légèrement avant de lever les yeux au ciel mais voilà que tu te lèves pour enlever les bandes que tu as au niveau des mains mais tu as mal et au vue de leur face, tu t'apprêtes à les remettre. Pas possible que tu sortes avec ce genre de mains mais c'est bien ça le problème, tu t'en fous J'ai rien Ale, alors ton comportement de meilleur grand frère de l'année c'est pas pour toi lâches-tu avant de prendre ton sac de sport et de le regarder dans les yeux. parce que vous fonctionnez pas comme ça vous .. Non, mais peut-être qu'un jour après tout non ?

Tu éponges la sueur provoquée par l'effort tandis que Noah tente de défaire ses bandes. Ses mains sont en piteux état, t'espère au moins que ça l'a défoulé un minimum. Et tu sens bien d'ailleurs, que y'a autre chose que sa haine dirigée sur ta parfaite personne. Un rictus vient peindre tes lèvres quand il t'envoie ballader. Ça aurait été surprenant qu'il se livre aux confessions sans la moindre résistance. “Tu vois, tu as toujours eu ce défaut de ne pas savoir mentir.”Il est trop franc, trop violent, il ne sait pas dissimuler lorsqu'il s'agit de sa colère. Toi tu as appris à la dompter et t'es bien plus froid. T'es acier là où il est métal en fusion. “J'espère qu'au moins ça t'a défoulé.” T'es dévoué comme frère non? En réalité, ça te fait juste plaisir de voir à quel point, il peut perdre pied. C'est trop facile. Tu enfiles un vêtement de rechange et termine de t'habiller. “On remet ça quand tu veux.” que tu lances en lui lançant une petite tape sur la tête. Faut croire qu'il a eu son lot. Et toi également.

Tu regardes ton frère, il te cherche, il te tente et tu vas finir par le pousser et le frapper en dehors du ring. Mais tu gardes tes poings serrés avant de soupirer fortement Ferme la Alessio, tu as toujours eu le défaut de ne pas savoir quoi dire à ton frère à part essayer de l'énerver Mais Al te regarde toi et lui et tu ne sais pas exactement qui il protégera si vous vous battez. Mais tu ne dis rien d'autres, prenant ton sac pour soupirer fortement, rien qu'à l'idée de devoir le frapper ou le tuer, tu ne sais pas trop comment dire ou quoi faire, tu lèves les yeux au ciel Non Bah quoi c'est vrai, t'es encore énervé. Et le voilà à te sortir sa remarque stupide et puérile, tu lui fais même un doigt d'honneur après sa petite tape. Crétin putain


the end