Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJ'étais à deux de doigts de finir fou de toi.
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J'étais à deux de doigts de finir fou de toi.

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Un jeu. Un simple jeu. Les conséquences seront terribles, j'en ai conscience. Des coeurs brisés, des diamants d'eau qui s'effacent lentement sur les visages. J'ai conscience que ce que je fais n'est pas bon et pourtant impossible de m'en défaire. Je continue, encore et encore. Comme si c'était la solution à tout. Comme si, ainsi, je pouvais me défaire de tout le reste. Aucun sentiment, aucun battement de coeur. Tout semble beaucoup trop dangereux, douloureux et .. Ca m'amuse. J'appuis sur la plaie, je réouvre les blessures dès que j'observe qu'elles se cicatrisent. Pourquoi est-elle rentré dans ma vie? Pourquoi a-t-elle brisé la distance entre nos deux âmes? C'était surement mieux pour elle quand elle ne me connaissait pas, quand je n'étais qu'une des nombreuses filles de l'université qu'elle observait de loin. Je n'étais pas ce qu'elle attendait. Je m'amuse de ses sentiments, tout en oubliant les miens. Ils se dissimulent mais ils sont là. Ils me poussent à agir de la sorte. Souvent je songe aux différentes conneries que j'ai pus faire face à elle. Je suis idiote de croire que rien ne l'atteins et que je dois continué pour qu'elle comprenne qu'au fond, mon coeur s'emballe dès que j'aperçois son visage. Je ne peux pas aimer. C'est impossible. Ce ne sont que des conneries, des stupidités inventées pour qu'on trouve un sens à cette vie monotone en plus de l'alcool et de la drogue. Je l'avais souvent vue moi aussi. Sortant des chambres de la Mather House. Je l'ai vue, souvent, poser son regard sur moi et, parfois, je me suis surprise à lui sourire. Une invitation en somme. Je voulais la connaitre moi aussi mais c'était bien trop dur à accepter, à admettre.

Aujourd'hui j'ai pris la décision d'aller la voir, de cesser mes conneries le temps d'une discussion. Je voulais comprendre, savoir. Tout semblait si... Nouveau, expérimental. Jamais personne n'avait eu ce genre de sentiments à mon égard, surement parce que je ne suis pas faite pour être aimée. Je n'accepte pas facilement l'évidence qui s'offre à moi et pourtant je n'ai pas le choix. Le matin, vers 11h j'ai décidé de m'aventurer dans sa chambre. Après tout, je ne risquais rien. Il était tôt, elle devait surement ne rien faire tout en étant très occupée (comme un peu tout le monde). Je suis sortie en nuisette, par flemme monumentale de m'habillée. Les gens passaient déjà dans les couloirs et me fixaient d'un drôle d'air. Rien à foutre. Elle n'était qu'à quelques portes de la mienne alors le temps de passer devant toutes les autres était infime. Une fois plantée devant sa porte, je me suis mise à tambouriner contre celle ci. « Gwen, ouvre moi. C'est Eireen... » Aucune réponse... Pourtant du bruit retentit à l'intérieur de la chambre ce qui me pousse à ouvrir lentement la porte qui n'oppose aucune résistance. Je découvre alors Gwen en face de moi, le regard détaché. Mon coeur loupe un battement. C'était surement la première fois que je la voyais sans son énorme sourire sur le visage. La première fois qu'elle semblait... Faible. J'avais gagné. Mais c'était une mince récompense que de la voir ainsi. J'avais mal, pour elle.
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Un jeu. Un jeu qui tournait légèrement comme une fatalité à mes yeux. Cette fille m'intriguait et je suis allée vers elle, comme si j'étais intouchable par la flèche de Cupidon. Je n'avais jamais vraiment été touchée par le passé. Un simple attachement à chaque fois, une simple affection et je partais. Peur de m'attacher. Peur de tomber. Peur d'aimer. Puis je l'ai connue. J'ai voulu jouer, et pour une fois, j'avais l'impression que je m'étais brûlé les doigts. A force de jouer, on fini par perdre, c'est bien connu. Surtout pour les jeux dangereux, les jeux d'amour ne sont pas forcément bons, comme les jeux d'argent. Depuis quelques temps, elle hante mes pensées, comme si elle était mon obsession. Et cela me rendait mal. Je ne voulais pas y penser et pourtant, son visage me revenait en tête, m'arrachant un sourire et des larmes. L'amour fait mal, m'avait-on dit. Je ne pouvais en aucun cas le confirmer, puis je ne sais même pas si c'est de l'amour. C'est quoi ça, l'amour ? Avant, c'est moi qui jouait avec le cœur des filles. Ces petites choses fragiles si simple à briser et si compliquées à recoller. Puis elle est arrivée comme un cheveu sur la soupe dans mes pensées, peut-être même dans la plus grande faille de toute femme. Ses actes me font sombrer parfois, je ne suis pas si intouchable qu'il n'y paraît. Chacun de ses actes que je pense manqués me font mal, comme une lame de couteau au fond de mes entrailles. Je me rappelle de ces nombreuses fois où je l'ai vue entre deux chambres de la Mather House, la surprenant parfois à sourire en me voyant, alors que je lui souriais en retour. Un échange anodin mais bien étrange me connaissant, et la connaissant également.

Je me trouvais dans ma chambre, à essayer de ne plus penser à ce doux visage qu'est le sien. A essayer de ne plus souffrir, à la sortir de ma tête, peut-être de mon cœur. Mais rien n'y faisait. Elle était là, ancrée au plus profond de mon âme. Je me posais mille et une questions sur le pourquoi du comment, mais aucune réponse ne parvenait. Allongée sur mon lit, le plafond ne me paraissait pas plus intéressant que mes pensées. Je me trouvais en boxer et débardeur quand un bruit sourd me sortait de ma torpeur, accompagné d'une petite voix. La sienne. « Gwen, ouvres-moi, c'est Eireen... » Un battement de cœur loupé, je me levais lentement, sans rien dire, avant d'ouvrir la porte, le regard moins gai et le sourire absent, le regard vide. « Vas-y, entres... » Une petite voix osait à peine sortir alors que je me décalais de l'entrée, observant rapidement sa tenue légère.
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L'amour n'est qu'un mot parmi tant d'autres dans la langue française. Ce n'est rien de plus qu'un mot constitué de consommes et de voyelles. Ce n'est pas un sentiment, ou alors il m'est inconnu. J'en ai entendu parlé, plus d'une fois, mais je refuse d'en être l'otage. Je ne veux pas ressentir ce sentiment, surtout après avoir entendu toutes ses horreurs. Il fait souffrir. Je n'ai pas envie de souffrir. C'est bien ça le problème de tout ce qu'on peut ressentir. Au final, on en souffre, qu'on le souhaite ou pas. On ne choisit pas d'aimer il parait, c'est quelque chose qui arrive d'un coup, lorsqu'on s'y attend le moins. Pourquoi est-on obligé de le ressentir? Je préférerais qu'il n'existe même pas. Ce ne sont que des conneries après tout. Où est la beauté? Où est la douceur? Surement parties à la poubelle alors que l'amour commençait lentement à s’immiscer dans les coeurs, dans les âmes. C'est tellement gros comme connerie que personne ne s'en rend compte. Personne ne voit à quel point cette sensation est néfaste.

Pourquoi j'avais commencé ce jeu stupide avec Gwen? Surement pour me sentir puissante, forte ou peu importe le terme. Sans doute pour me prouver quelque chose à moi même et pourtant, alors qu'elle ouvrait la porte de sa chambre d'étudiante et que je découvrais son visage détaché, décomposé, mon coeur loupait un battement. Nous en étions arrivé à un certain moment du jeu où... Tout devient sombre et l'amusement disparaît. Ce n'était pas mon but de la voir dans cet état. De toute façon, pourquoi je m'inquiétais? Je n'étais surement pas la cause de cette mine assombrie. Les nuages noirs se rassemblaient lentement dans notre ciel pourtant si bleu d'ordinaire. Tout était devenu sombre, pluvieux. Déprimant. « Vas-y, entres... » Une sensation de culpabilité me tordait le coeur alors que je passais lentement le pas de la porte, découvrant la chambre de ma belle. Je voyais ses yeux descendre le long de ma nuisette. Oui, une tenue plus que légère, heureusement que je ne souhaitais pas aller plus loin que cette chambre. « Je... T'es bizarre. Ca va pas? » Bien sur que ça n'allait pas et je le savais, au plus profond de moi. Je ne voulais juste pas l'admettre. Non, je ne voulais pas m'abaisser à ça. Je ne voulais pas admettre que c'était entièrement ma faute si elle était dans cet état. Entièrement ma faute si elle n'était pas heureuse. Pourtant je ne pouvais rien faire. Rien de plus que de la regardée et de prier pour qu'elle aille mieux, qu'elle trouve du réconfort quelque part. Peut-être étais-je la clé nécessaire à son bonheur?

« Je. sais... Je suis en nuisette mais j'ai.. Pas eu envie de me changer... » La fierté de mes paroles s'envole. Moi d'habitude si fière, si forte, je lachais lentement prise. Je ne voulais pas qu'elle souffre. Je ne voulais pas l'entraînée dans une sorte de cercle infernal dont je serais l'auteur sachant très bien les capacités que j'avais. J'étais auto-destructrice, je le savais. J'avais détruis ma vie sans aucun remord, je ne voulais pas que la sienne suive l'exemple de ce qu'on pouvait appeler la mienne. Je m'approchais lentement et finalement je passais mes bras autour d'elle. « On arrête... On arrête de jouer... » Des paroles murmurées et pourtant tellement sincères. Il fallait tout stopper. Tout arrêter. Mais le problème était que nous étions déjà aller trop bien. Nous étions aller beaucoup trop loin.
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 Tout ne peux pas s'écrire sur un bout de papier, tout ne peux pas se détruire en actionnant un levier, alors je me souviendrais que je t'avais croisée sur les pavés, baiser salé. Époumone-toi, si tu souffle, je brûle et ne me consumes pas et non, je ne suis pas gênée  je ne suis pas fée, je ne suis pas un ange, même quand le temps me pèse lourd, quand grandit au fond de moi un étrange ruisseau. Que la force de la vague et la lune me garde. Trop de mélancolie dans ma constellation, mais ça je l'ai toujours eu, je ne pose plus de questions. Des mots, posés sur une feuille à l'encre bleue, une mélodie se façonnant dans ma tête, comme une ritournelle sans vraiment de sens, une musique douce et perdue, comme l'étrange sentiment qui m'habite en sa présence et son absence. Comme une mer houleuse sur le sol californien sur laquelle des surfeurs viennent s'aventurer.

Je me demandais parfois les raisons pour lesquelles mon naturel pourtant si fort et si insensible au côté romance et souffrance s'était enfuit loin de moi dès lors que le jeu prenait des tournures si dangereuses. Je ne trouvais aucune réponses à chaque fois, juste une explication inutile. C'est la vie, c'est comme ça, tu dois faire avec. Je me demandais tellement de choses que ma seule réponse était l'alcool pour noyer mes pensées le temps d'une soirée. Je me sentais seule et incomprise alors que j'étais pourtant bien entourée, j'étais prise au piège par mon propre cœur et mon propre cerveau. Une fois Eireen face à moi, elle me regardait, me lançant un « Je... T'es bizarre, ça ne va pas ? » Un simple haussement d'épaules, je ne voulais pas me montrer vulnérable, pas maintenant, bien que mon visage fermé me trahissait. Je savais pertinemment que cette visite n'était pas si anodine qu'il n'y paraissait. Du moins, aux vues de la tournure que cela prend. Je continuais de l'observer, sans réaction, jusqu'à qu'elle se justifie d'un « Je. sais... Je suis en nuisette mais j'ai.. Pas eu envie de me changer...  » Sa voix avait changée, elle n'était plus aussi fière et assurée qu'à son arrivée, ni même des autres entrevues joueuses que nous avions eu jusqu'alors. « T'inquiètes pas, j'suis en boxer...la flemme de m'fringuer... » Je soupirais lentement, espérant au fond de moi qu'elle n'allait pas le remarquer. Je passais une main dans mes cheveux et me pinçais la lèvre inférieure, baissant le regard. Elle s'approchait lentement de moi puis m'enlaçait, avant de me dire « On arrête... On arrête de jouer...   » Mon cœur ratait un nouveau battement. Pourquoi maintenant, alors que le jeu a prit une ampleur énorme ? « Tu m'dis ça alors que ce putain d'jeu est en train d'me ruiner de l'intérieur, au point que... » Je laissais un temps de silence, baissant à nouveau les yeux, laissant mes larmes couler avant de la regarder droit dans les yeux. « On est allées trop loin dans l'jeu pour l'arrêter, on aurait pas dû jouer... »
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Je cherchais la réponse à mes malheureux. Une sorte d'histoire sans fin qui continue de se déroulée même après que j'eus employé toutes les techniques possibles et inimaginables pour m'en sortir. J'étais heureuse, une fois par an. C'était la plus belle période du mois, sans le moindre doute. Bien sûr, je faisais tout le contraire d'une personne normale pour être normale. J'étais étrange, dérangée. Mes parents avaient trouvé toutes les définitions qui existent pour me décrire. J'étais la honte de la famille. Rien de plus que la bisexuelle beaucoup trop rebelle à leur gout. J'étais l'imperfection dans un océan parfaitement organisé, blanc comme neige. J'étais la tache au milieu de cette immensité de beauté. La laideur qu'il fallait supprimé du tableau. D'un autre côté, c'était pas franchement plus mal. Vivre au jour le jour, vivre des seuls billets qu'on peut obtenir durant une journée. Quitte à vendre mon corps à la science, ce serait la seule raison pour survivre. Comment Harvard avait pus accepté une meuf aussi fauchée que moi? Sans doute parce que mes parents les payent. C'est la seule chose qu'ils font pour moi. Eux, s'inquiéter pour mon avenir? Difficile à croire.

J'étais là. Comme une âme à la recherche de quelque chose de meilleur que ce que la vie lui offre déjà. Je veux plus, toujours plus. Comme tout le monde. On ne peut pas se satisfaire de ce qu'on a. C'est plus fort que tout. J'étais là, mes bras autour de la femme qui faisait chaviré mon coeur. La femme que j'avais à la fois tellement peur d'aimer et de faire souffrir. Une sorte de contradiction constante. Mon coeur était à vif. J'avais besoin de la serrer contre moi. C'était le seul contact que, dans l'instant, je pouvais m'accordé. Je ne pouvais pas continué de la faire souffrir, je ne voulais pas la mettre dans un état pire que celui dans lequel elle était actuellement. « Tu m'dis ça alors que ce putain d'jeu est en train d'me ruiner de l'intérieur, au point que... » Des larmes, comme perdues, s'échappaient alors des pupilles de ma belle. Mon coeur se serrait. C'était dur à voir, dur à supporter mais il fallait que je le fasse. Il fallait que je continue d'être la plus forte, d'être celle qui avait les capacités pour gagner. Putain de côté obstiné. Je voulais tout arrêté mais d'un côté je ne pouvais pas me passer de l'adrénaline que tout ceci provoquait en moi. J'en avais besoin. Autant que j'avais besoin d'elle. Besoin des sentiments naissants que j'éprouvais à son égard. « On est allées trop loin dans l'jeu pour l'arrêter, on aurait pas dû jouer... » Mes doigts glissaient lentement sur sa joue rougie pour essuyer en douceur. Ne pleure pas mon bel ange car je suis désormais à tes côtés... Mes bras se serraient un peu plus contre elle avant d'esquisser un faible sourire. « On aurait peut-être pas dû, oui. Mais dit toi que si on avait jamais commencé on en serait pas là. Tu serais restée l'inconnue du fond du couloir. D'un côté c'est un mal pour un bien. » C'était tout à fait ça. Jamais tu ne serais aller la voir, jamais tu n'aurais franchis la barrière qu'imposait le reste du monde entre vous. Je m'approchais un peu plus, enfouissant mon visage dans le creux de son cou. J'étais pas douée pour rendre les gens heureux. J'étais plus efficasse pour briser leur organe vital. « Il faut arrêté, c'est tout. Il faut.. Stopper cette connerie. T'as vu l'état dans lequel t'es? Tu crois que c'est ce que je veux, sérieusement? » J'allais gagné. J'allais tout gagné. Elle et tout ce qui allait avec. C'était la plus belle des victoires. Je posais mon regard sur son visage alors que j'esquissais un sourire avant de m'approcher lentement de ses tendres lèvres y déposer un léger baiser avant de me reculer. « Je... J'ai froid, je devrais peut-être rentrer... » J'étais gênée. Et gelée. Il fallait que ce jeu prenne fin pour qu'enfin un certain calme s'installe entre nous. Je voulais qu'elle soit plus que la récompense d'un jeu dangereux.
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 Tous les jours, depuis ma plus tendre enfance, encore plus depuis deux ans, je me bats contre les démons de mon passé, une lutte sans merci qui ne me rend pas plus forte ou plus faible que d'autres. Je suis seulement moi, Gwen. Gwen l'orpheline, Gwen handicapée sentimentale, Gwen la rebelle, Gwen l'ancienne pauvre qui peut prendre des douches de billets alors qu'elle a toujours vécu dans la merde, sans réel soutien familial, sans encadrement. Personne ne s'était vraiment soucié de moi pendant dix-huit ans, puis je suis entrée à Harvard, sans vraiment savoir comment, je n'avais pas vraiment les moyens, je pensais. Mais tout s'était éclairé à la mort de maman. Trop de zéros sur mon compte pour vraiment savoir compter ma fortune. J'étais riche mais seule. Puis j'ai connu ma sœur jumelle, ici même, au bout de quatre années ensemble à Harvard, au détour d'un café, par hasard. L'histoire d'une vie de décadence et d'incompréhension, basée sur le mensonge et les cachotteries.


Être avec Eireen me procurait une douce chaleur à chaque fois, et même lorsque les faiblesses du cœur étaient présentes comme aujourd'hui, sa présence me rassurait un peu. Bien qu'elle me faisait du mal à cet instant précis, à me dire que tout devait s'arrêter, tout en me serrant contre elle, je me sentais rassurée dans ses bras. Comme un bien-être en contradiction avec la douleur qui s’immisçait au plus profond de moi, dans mes tripes et mes entrailles. Une lame de couteau au fond du cœur. Je suis tombée pour elle, prête à user de la folie pour l'avoir. Je n'ai d'yeux que pour elle, il en est ainsi. Alors que mes yeux laissaient échapper les larmes que je ne pouvais contrôler, ses doigts vinrent glisser sur mes joues doucement, alors que je fermais les yeux comme pour enfermer ces perles d'eau que je lâchais. « On aurait peut-être pas dû, oui. Mais dit toi que si on avait jamais commencé on en serait pas là. Tu serais restée l'inconnue du fond du couloir. D'un côté c'est un mal pour un bien. » Un faible sourire se fit apercevoir. « Certes... » Son visage s'installait au creux de mon cou alors que je resserrais mon étreinte, la rapprochant un peu plus de moi, comme pour faire en sorte qu'elle sente mon cœur qui bat si fort pour elle. Mon visage se posait contre son épaule, sur laquelle je déposais mes lèvres doucement, une seule fois, quelques secondes. « Il faut arrêté, c'est tout. Il faut.. Stopper cette connerie. T'as vu l'état dans lequel t'es? Tu crois que c'est ce que je veux, sérieusement? » Je fermais à nouveau les yeux, comme si ca allait changer le cours des choses. « Ca changera quoi ? Que j'vais être pire que ca pendant un moment parce que j'pourrais plus t'avoir ? J'suis dans un sale état, je sais, et non, j'pense pas que c'est ce que tu veux. » Elle me regardait alors que j'ouvrais à nouveau les yeux. Elle souriait et s'approchait de moi, m'embrassant légèrement. Je restais étonnée mais j'en voulais bien plus. Elle était gênée, elle se reculait. « Je... J'ai froid, je devrais peut-être rentrer... » J'attrapais sa main, doucement, la rapprochant à nouveau de moi et l'embrassant tendrement. « Restes, s'il te plait... » Je la regardais, sincèrement, le visage bien moins fermé qu'à son arrivée. Je me sentais mieux, plus libre.
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