2 avril 1995. Ouaip, a quelques heures près, ma naissance elle-même aurait pu être une grosse blague.
Londres, Angleterre. Et ouiiii ça vient de là, l'accent ! Accent que tout le monde à l'air d'aimer, d'ailleurs, sans trop que je comprenne pourquoi. J'trouve que ça me donne juste un air de grand-mère.
23 ans ! La vieillesse, j'en peux plus, j'vous jure ! Nan mais vous vous rendez pas compte, là ! La dernière fois que mon âge était formé par deux chiffres qui se suivaient... j'avais 12 ans ! Et là prochaine fois, j'aurais... 34 ans ! L'angoisse !
alors attention, c'est là qu'on va voir s'il y a des génies dans l'assistance... si je suis née en Angleterre, et que j'ai l'accent Anglais, alors je suis.... SINGAPOURIENNE ! ...Naaaan, j'dec, anglaise, bien sûr.
Hétérosexuelle. J'ai jamais remis ma sexualité en doute, et j'm'en porte très bien.
quand j'avais encore 5 ans, j'arrivais à peu près à gérer ces trucs, mais maintenant, j'vous raconte pas la galère... du coup, bah, célibataire.
ça va. C'pas ouf, mais j'ai pas à me plaindre.
AH ! Alors, comment dire. A la base, si j'ai débarqué ici, c'était pour entamer de belles études de littérature et philosophie. J'en étais trop contente. J'ai toujours aimé ces matières. Mais, bon. Les choses se sont pas exactement déroulées comme prévu. J'ai été obligée d'arrêter mes études. Comme je voulais pas inquiéter mes parents, j'ai rien dis, et j'me suis dis que j'allais trouver un p'tit boulot. Ce que j'ai fais. Serveuse dans un diner. Mais... la non plus, tout ne s'est pas très bien terminé. C'était pas un endroit très cool, en même temps. J'me suis faite virer. Et puis, bah... un peu beaucoup dans la merde, un peu beaucoup endettée... et un peu beaucoup seule, vu que je voulais rien dire à personne... j'me suis retrouvée prise au piège de l'argent facile, et suis devenue escort. Oui, ouais, vous pouvez le dire : je suis dans une belle merde !
DARIA SIDORCHUK
Bah; c'est plutôt cool, ici. Au début, j'ai eu du mal, je dois l'avouer. Mais c'est normal, vu que bon, j'me retrouvais d'un seul coup toute seule dans une ville inconnue à l'autre bout de la planète... j'arrivais pas à m'empêcher de faire tout le temps des comparaisons entre Angleterre et l'amérique, et j'arrivais pas à voir d'autre chose que ce que je préférais en Angleterre. Mais p'tit à p'tit j'm'y suis faite. Et je m'y sens bien, aujourd'hui, malgré le temps majoritairement complètement pourri... en plus, point positif peut-être con mais non négligeable ici : l'absence d'assiettes à l’effigie de la Reine.
Donc là, si je comprends bien, j'ai le droit de raconter n'importe quoi, tant que je parle de moi ? Carte blanche du narcissisme, tous les coups sont permis, même si je raconte que des conneries, du style, "je bouffe mes crottes de nez", vous m'écoutez quand même ? Trop cool ! Euh- enfin, j'vous arrête tout de suite, hein, c'était juste un exemple je bouffe pas mes crottes de nez, 'faut pas déconner, c'est crade ! Bon, je l'ai peut-être fait quand j'avais deux ou trois ans, c'est possible, mais ça ça compte pas, puisque j'en ai aucun souvenir et puis de toute façon, tout le monde a du déjà le faire à cet âge là, 'faut se l'avouer. Mais bon, bref, j'sais même plus ou j'en étais, moi, avec ça... ah, oui, faut que j'parle de moi. Okay. Alors. Euh... j'sais pas trop quoi dire, j'vous avouerais, c'est que c'est un peu dur, mine de rien, de parler de soi tout en restant objectif sans passer soit pour le pire des crâneurs, soit pour un pauvre p'tit bout qu'à pas de confiance en lui. M'enfin, c'est pas comme si j'avais masse de confiance en moi, en vrai, mais tout de même. J'en ai, mais... disons, moins que ce que les gens s'imaginent en me voyant, en général. C'est que j'suis quelqu'un de super expressif en fait ! J'suis bavarde, j'suis super enthousiaste sur absolument tout, à tout le temps faire des grands gestes... c'est que j'm'en fiche un peu, du regard des gens que je connais pas. Du coup, j'ai pas peur d'être bruyante - et dieu sait que je le suis ! - et donc du coup, forcément, les gens s'imaginent que j'suis une fille super confiante en elle et tout... mais en vrai pas tant que ça, et quand on me connait assez, on s'en rend vite compte en vrai. Mais bon, je le vis pas mal, j'pense que y'a que les imbéciles qu'on totalement confiance en eux. Du coup, ça veut dire que j'suis pas une imbécile, c'est cool, non ? Bon, sinon, à part ça... j'pense être le genre de fille assez beaucoup spontanée. Et encore, c'est un bel euphémisme que je vous sors ! C'est que je fais et dit absolument tout ce qui me passe par la tête, sans trop réfléchir, et parfois, y'a pas à dire, ça me fait faire et dire beaucoup de conneries, ça amuse d'ailleurs pas mal ceux qui y assistent ! Et moi aussi, au final. Ca me dérange pas, de me foutre de ma propre gueule, j'ai quand même pas mal d'autodérision. 'Faut dire aussi que j'en tire une belle couche, tellement que j'suis pas douée, oh la la, mes pauvres amis, j'vous jure, vous êtes pas prêts à autant de maladresse ! Une vraie catastrophe ambulante ! C'est que, en fait, j'suis du genre vraiment lunaire, pas mal dans mon monde. Depuis toute petite, je m'enferme un peu dans mon imaginaire, à un tel point que ça m'arrive parfois d'en oublier la présence du monde autour de moi, et du coup, eh bah, ça me rend maladroite ! Mais, encore, là, j'trouve que je m’améliore, parce que vous m'auriez vu quand j'étais petite ! J'me pétais la tronche quatre fois par heure, sans exagérer, ça commençait même à inquiéter mes parents ! Bon, aujourd'hui, je tombe encore, j'me cogne encore, et je casse encore plein de trucs, mais ça va, moins, quand même. Puis, euuuuuuh... Il parait que j'suis un peu trop gentille. Mais j'pense aps que ça soit vrai, j'veux dire,j'suis gentille okay mais j'suis pas teubée non plus, quand on se fout de ma tronche j'arrive à m'en rendre compte et puis t'inquiète pas que j'aurais pas de scrupule à t'envoyer chier. Ouais parce que j'suis quand même pas mal franche, autant dans ma manière de parler que dans mes agissements. J'suis pas du genre à me cacher, j'assume mes pensées, j'assume mes choix, et puis bon ceux qui sont pas contents ils vont se faire voir et puis c'est tout, quoi. De toute façon, c'est pas comme si je passais ma vie à critiquer les autres et à prendre des mauvaises décisions, j'me trouve quand même relativement assez raisonnable, comme fille. Bon, j'ai mon grain de folie alors j'aime m'amuser et faire des trucs un peu fou pour pimenter le quotidien, mais ça sera pas non plus des choses qui craignent trop, qui risquent trop de me foutre dans la merde, comme, dealer de la drogue, cambrioler un appart ou même se foutre la bringue jusqu'en finir en plein coma éthylique. J'veux dire, j'suis une fille simple et ultra positive, en vrai, alors j'ai vraiment pas besoin de tout ça pour m'éclater. Moi, tu me fous un paquet de bonbons, une couverture bien chaude, une super copine et un bon Marvel, et c'est bon, j'suis contente ! Ah, oui, parce que, autre trait qui risque bien vite de vous sauter au yeux très vite tellement que ça se remarque, chez moi : je suis ce que la société actuelle aime communément appeler "geek". Moi c'est pas que le terme me dérange en soit, en vrai, j'm'en fous, mais, j'sais pas, il m'a pas l'air très cool non plus. Mais bon on s'en fout, vous avez compris l'idée, quoi : je rage devant dragon's lair sur NES, j'ai fondu en larme quand les Mugiwara ont brûlé le Merry dans One Piece, j'ai mouru devant le prix des nouveaux opus de Zelda et d'Assassin's creed, je croule sous mes goodies et autres peluches Pokémon, j'ai sauté de joie quand Gandalf s'est ramené en mode "j'sors du pressing" pour sauver tout le monde, j'me suis pissée de rire quand Drax s'est prétendu être invisible dans Infinity War... bref, la culture pop, quelle qu'elle soit, je kiffe, j'adore, j'suis là au rendez vous avec mon pop corn et mes p'tits fanions de groupie. Que ça soit en films, séries, BD, mangas ou autre, vraiment, j'ai aucune limite. Souvent ça étonne les gens parce que j'aime bien aussi prendre soin de moi, faire du shopping, être jolie, sortir avec mes amis et m'amuser, mais, bah... j'sais pas quoi leur répondre à ces gens là, à part, sortez vous les doigts du cul et arrêtez avec vos clichés de merde, ou vous allez pas aller très loin dans la vie, mes pauvres p'tits !
ça fait... trois ans, maintenant, quelque chose comme ça... à l'époque, c'était totalement mon choix, je voulais absooolument débarquer à Cambridge en grande pompe et j'étais troop contente de pouvoir le faire, d'entamer de grandes études et d'être en passe de devenir quelqu'un d'important ! Ah ça, ce que j'ai pu être conne !
Oulaaaaaaa ! Alors là. Maintenant, je pense plus du tout à ces conneries là. Parce que bon. Se faire des plans d'avenirs sur dix ans c'est bien beau c'est bien joli, mais soyons honnête : penser que ça arrivera vraiment, c'est de la naïveté. Parce que ce qu'on oublie souvent, c'est que la vie, c'est quand même vachement une p'tite pute, des fois. Du coup, bah, écoutez, tant que j'suis encore vivante et sur mes deux jambes, moi, ça m'ira, hein...
PETRIE / EMMA
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pétrie et j'ai 25 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site. Vous sentez grave bon la tulipe alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Daria Sidorchuk comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par pochi. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas) je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲ si personnage inventé:
Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u9042]☆[/url] ☆ <span class="pris">DARIA SIDORCHUK</span> • “ Gillian Green ”[/size]
Vous raconter ma vie, carrément ? Vous en avez des belles, vous... Alors. Euh... j'sais pas trop quoi dire, j'vous avouerais. C'est que... ma vie est pas tellement de celles qu'on aime raconter, ou dont on aime se vanter. Ah, ça, j'aimerais bien pouvoir vous dire que j'ai une existence de folie, super cool et badass. Que je suis la super-héroïne d'une super grosse histoire ou mon rôle serait, dans cet ordre précis, montrer au monde que le jus d'orange ça craint un max, sauver le monde et prouver que les vers de terre sont pas si dégueux que ça. J'aimerais bien parce que du coup, wah, ce que j'en aurais, des trucs cools à raconter ; alors là ! J'vous jure, j'vois ça d'ici : Gil Green contre le redoutable Jules d'Orange, staring : Albert le ver-de-terre. Je combattrais un pichet géant de jus d'orange dont le but serait de noyer la terre d'orange empoisonnée, aidée par le brave Albert, ver-de-terre que j'aurais au préalablement sauvé d'une affreuse injustice. Albert et moi on deviendrait les meilleurs amis du monde pour combattre ensemble le crime - bon, en vrai, il serait grave amoureux de moi, mais ça j'en aurais aucune idée parce que les héros ça a toujours aucune idée quand leur meilleurs amis sont amoureux d'eux. Surtout si c'est des vers de terres. Puis bon, soyons honnête, les vers de terre c'est pas si dégueu mais pas au point de sortir avec un. Ewww. Mais bref, j'en étais où, moi ? Aaaah, oui : Le sauvetage de l'univers. Oui parce que bien sur la terre ça aurait été que la première étape, un peu comme la planète-test, m'voyez. Si son plan aurait marché, il l'aurait étendu dans toute la galaxie ! Mais heureusement, bien sûr, après moult péripéties, PAF, on réussit à déshydrater le pichet, tout au fond se cachait un prisonnier trop beau qui bien sûr tombe immédiatement sous mon charme et puis Albert retrouve sa femme qu'il croyait morte. Et tout finit bien, et moi, j'aurais eu une vie assez de folie pour pouvoir vous en mettre plein les mirettes, là, maintenant, de suite. Non parce que là, franchement, vous me demande de vous raconter ma vie, mais j'vous préviens : vous allez vous faire chier grave, ou me prendre pour une belle ratée ! Eh, j'suis pas Harry Potter ou Frodon Sacquet moi, j'ai pas de grande destinée, pas de pieds poilus et pas de cicatrice au front ! ...enfin, en fait, si, j'en ai une de cicatrice au front, mais moi, je l'ai eu de manière beaucoup moins cool que le p'tit Harry. Bah ouais, quand certains se la crânent en survivant à un avada kedavra, d'autres - dont je fait indubitablement partie -... tombent la tête la première d'un toboggan. Eh ouais. Quand je vous disais, que c'était moins classe. Et encore, si quelqu’un m'y avait poussé, on aurait presque pu tourner ça en polar, comme dans les romans, avec une intrigue, un complot, et tout ! ..Mais non. J'me suis juste pétée la gueule toute seule. Faut dire que ça m'arrive souvent, ça, aussi. Me péter la gueule toute seule. Tenez, quand j'avais quatre ans, un jour, j'suis tombée pareil, la tête la première, sauf que j'ai eu comme réflexe de me raccrocher à un truc devant moi, pendant ma chute... et devinez quoi ? Le truc auquel j'me suis raccrochée, c'était la jupe de ma cousine, Lya ! Et elle s'est retrouvée culotte à l'air ! Aaaaah, mon dieu ce que c'était dr- ... Quoi ? Comment ça, je m'égare ? Ah, bah, désolée, j'ai pas grand chose de bien à raconter, moi, alors je fais ce que je peux avec les anecdotes que je peux ! Bande de rabat-joie. ...Je sais même plus où j'en étais, maintenant, c'est malin. Bon. OK. On va commencer depuis le début, si ça peut vous faire plaisir. Et arrêter de râler.
LES POINTS
(a-typical family) ❀ si y'a un truc qui surprend toujours pas mal, quand je parle de ma famille... c'est surtout quand je dis au gens combien on est dans ma famille, avec combien de personne j'ai grandi et vécu dans la même maison. Parce qu'on est seize. Oui, oui, non, vous en faites pas, pas besoin de laver vos oreilles, vous avez bien entendu : S-E-I-Z-E. Ouaip. J'ai quatre grands frères, trois petits frères, et quatre petites soeurs. Moi, j'suis la cinquième arrivée, la plus grande des nanas. Et j'suis aussi des plus grands tout court, d'ailleurs, vu que j'suis aussi la dernière à être majeure. Douze gosses, ajouté à ça mes parents, mon grand père, et ma tante. Et on arrive bel et bien à seize. Vous en faites pas, j'vais pas vous faire le compte des prénoms et des âges, j'vous ai déjà assez perdu comme ça. ❀ Notre maison, le foyer familial, on l'a toujours appelée la maison du bonheur. C'est une grande bâtisse en plein milieu des quartiers chics de Londres. Là où partout autour, les autres familles sont des petits bobo coincés et des grands-mères avec leur caniches qui finissent choquées de tout et n'importe quoi... c'est sûr, quand on voit ceux qu'on s'tape comme voisin, vous pourriez vous dire que notre maison à nous, c'est juste une sorte de gros capharnaüm étrange... et, en fait, vous auriez pas tout à fait tort... mais il est tellement cool, ce capharnaüm ! J'veux dire, okay, la maison est toujours dans un gros bordel constant, et okay, on peut souvent y entendre tout plein de cris de toutes sortes... mais ça serait vraiment con de nous réduire à ça, parce que dans notre maison, ce qu'on peut y voir, c'est surtout de l'amour, de la joie, de la complicité, des rires... de la vie, quoi ! Et franchement, j'peux vous l'dire : grâce à ça, j'ai certainement eu la meilleure enfance et la meilleure adolescence du monde.
(dream big, lil girl) ❀ j'ai toujours admiré mon grand-père. A un point que, j'vous jure, vous pourriez ja-mais imaginer. C'est bien simple, je l'admire tellement que j'suis même pas sûre de réussir à trouver des mots assez forts pour vous montrer en quoi il est admirable. Mais bon, vous en faites pas les gens, j'suis super sympa comme nana, alors j'vais quand même essayer ! Alors. Déjà, il est méga cool. Oui, nan, bon, okay, ça peut paraître con, comme ça, mais j'vous jure, quand je dis mega cool c'est pas des blagues, et c'est pas si répandu que ça. Parce que j'en connais pas beaucoup d'autres, avec un grand-père si cool que vous pouvez absolument tout lui raconter, de votre cauchemar de la nuit passé à votre affreux date de la nuit passée. Il juge pas, il a pas l'esprit étriqué comme peuvent l'avoir les vieux de son âge, il fait évoluer sa manière de penser avec le temps, et rien que ça, c'est super. Ajouté à ça le fait qu'il soit super drôle gentil et intelligent, et BAM, on a le combo parfait. Et du coup pourquoi j'vous parle de mon grand-père ? Bah parce qu'il est aussi du genre grand-sage de la vie - j'le surnomme d'ailleurs grand-père feuillage - et c'est lui qui m'a toujours encouragée à faire ce qui me plaisait, à moi, et pas à la société. A vivre mes rêves, qu'importe s'ils soient fous, et de toujours y croire, ne jamais abandonner. Quand j'vous disais, qu'il est super cool ! Et du coup, c'est grâce à lui que j'ai décidé de suivre mes propres rêves... ❀ ça pourra vous sembler con, mais moi, j'ai toujours rêvé être une des grandes penseuses de demain. C'est que, j'ai toujours été passionnée par la littérature, l'histoire et la philosophie. Et j'me suis toujours vu, doctorat en poche, entamer une grande carrière dans ces matière là. J'me suis toujours vue grande écrivaine, professeur respectée et critique reconnue de tous. Je me disais que je vivrais de ma passion, que mon nom serait dans des centaine d’année dans la grande liste de ceux qu’on étudie à l’école. Ca peut paraître ambitieux, ouais, mais comme disais justement mon grand-père, l'ambition est le complément de toutes les passions. C'est pour ça que j'ai voulu aller à Harvard. Ca a été dur, comme décision, parce que de quitter ma famille, ce que j'avais toujours connu, pour vivre à l'autre bout du monde... ça ferait flipper même le plus courageux. D'autant plus que beaucoup ne me soutenaient pas, ne compronaient pas pourquoi j'allais pas juste à Oxford ou quoi. Et c'est vrai que c'est une bonne université... mais c'est qu'à Harvard, il y a comme professeur un grand philosophe moderne que j'ai toujours énormément admiré. Et... je voulais absolument le rencontrer, suivre ses enseignements ! C'était pour moi l'un des plus beaux rêves à accomplir. Et même si beaucoup étaient contre cette idée... mon grand-père, lui, m'y a encouragée, presque plus persuadé que moi que je réussirait à accomplir tous mes rêves. Je lui en était tellement reconnaissante... Du coup, je suis partie pour les USA.. Prête à à tout casser ! ❀ (this aint no love) ❀ J'ai toujours été une grande romantique. C'est que j'suis passionnée, alors forcément, quelque chose comme l'amour, pour moi qui en plus ait grandi à coup de Disney et compagnie... ça peut que être de grandes et belles histoires ! Mais pour autant, ça veut pas dire que j'sois le genre de nana qui va à tout prix chercher son prince charmant de partout. Nan, en vrai, j'suis romantique okay mais romantique dans mon coin. Du genre, quand je vois un poste mignon sur l'amour sur insta ou pinterest je pleure intérieurement et je le renvoie a toutes mes amies célibataires, mais en vrai, à côté de ça, j'vais pas chercher à m'enlever de mon célibat. Pour moi, c'était toujours "la bonne rencontre arrivera quand elle arrivera". Ca a toujours été hors de question de m'inscrire sur tinder ou je sais pas quelle autre connerie du genre. Mais du coup, forcément, quand je suis arrivée à Cambridge, en grande romantique rêveuse que je suis, j'ai pas pu m'empêcher d'imaginer que je rencontrai ici l'homme de ma vie. J'me faisais mille et un scénarios, sur un hypothétique gars de mes cours, aussi drôle et intelligent que beau gosse. Un gars avec qui je partagerais les mêmes passions, un gars que je rencontrerais de manière rigolote et un peu awkward, totalement par hasard. Du coup, forcément, quand au bout de quelques mois de cours j'ai effectivement rencontré un bellâtre beau drôle et intelligent de manière rigolote et un peu awkward... c'était le dawa dans ma tête ! Bon, en secret, hein, c'était hors de question qu'il sache que j'imaginais déjà la manière dont il allait me demander en mariage, le jour de notre rencontre, quelle angoisse ! Avec ce gars, on s'est tourné autour pas mal de temps. On jouait un peu au jeu du chat et de la souris. Je savais que je l'interessais, tout comme il savait très certainement qu'il m’intéressait - même s'il savait pas à quel point - et on s'amusait à quand même faire durer le truc, durer la chose. C'était franchement cool. Et après un certain temps, on a finir par sortir ensemble... et c'est là que les emmerdes ont commencées. ❀ A ce moment là -quand j'ai commencé à sortir avec lui- on peut le dire, ma vie était parfaite. J'étudiais les matières qui me passionnait, avait cours avec ce professeur qui se trouvait être encours plus intéressant que je le pensais, j'avais une super bande d'amis et je sortais avec ce gars qui semblait tellement parfait... pour moi, c'était encore mieux qu'un conte de fées... qu'est-ce que j'ai pu être conne ! Pourtant, maintenant que j'peux repenser à tout ça, ça m'a l'air évident. C'était évident que ça allait mal tourner. Mais j'étais trop prise dans mon amouuuuuur pour mon prince charmant, alors évidemment, j'ai rien vu venir. Mais, j'pense que vous êtes pas trop cons -du moins j'espère pour vous- et que vous avez deviné... mon prince charmant, il était pas si charmant que ça. J'vais pas trop rentrer dans les détails, parce que sinon, ça mettrait une plombe, vu que j'suis quand même sortie avec lui pendant environ un an, et puis aussi parce que j'vous avoue que j'm'en suis pas encore vraiment remise à 100%... Je vais pas tourner autour du pot, parce qu'au final, y'a pas quarante-six milles manières de le dire. C'était un pervers manipulateur aux penchants violents. Et je sais, ce que vous allez vous dire. Ce que tout le monde se dit sans même chercher à comprendre. s'il était comme ça, pourquoi être restée plus d'un an avec lui ? Moi, si j'étais à ta place, je l'aurais envoyé chier bla-bla-bla-bla. et ma réponse est simple : Non. Non, vous ne l'auriez pas envoyé chier. Parce que c'est pas si évident que ça. Parce que vous pouvez pas savoir comment vous allez pouvoir réagir face à ce genre de gars avant d'être réellement confronté à un de ces gars. Et lui, croyez-moi bien qu'il savait bien comment faire. Pour m'isoler de tout. Me faire porter la culpabilité du monde entier. Pour se faire passer pour la victime, parce que, c'est de ma faute, s'il agit comme ça. Quand un pervers manipulateur vous prend comme cible, il sait y faire pour vous transformer en prisonnière. Il sait y faire pour sembler parfait à vos yeux, pour que vous ne voyez plus que lui, pour que vous tournez le dos au monde entier pour ses yeux. Même vos amis les plus proches, parce qu'ils sont contre notre amour, ils ne comprennent pas. Même vos études, votre passion et vos rêves, parce qu'ils te prennent beaucoup trop de temps, tu m'abandonnes. Et quand en plus on y ajoute la violence, et ce cercle vicieux du je suis désolé mon amour, mais si tu n'avais pas fait ça, tu ne m'aurais pas énervé. Etre victime d'un pervers narcissique, c'est pas être faible, sans volonté, ou être bête. C'est être victime. Point. Et si je semble assez dur sur le sujet, c'est que je suis fatiguée qu'on me juge sans connaître là dessus, quand j'ai assez de courage pour me confier à quelqu'un sur la période de ma vie la plus douloureuse. Ou alors même qu'on me prenne pas au sérieux, parce que je suis de caractère joyeux. Alors ouvrez un peu vos chakras, bandes de crétins. Tout le monde a des peines. ❀
(all's gonna be find) ❀ c'est au bout d'un an, un an, que j'ai pu me sortir de son emprise. Après un jour où il n'y était pas allé de main morte avec ses poings. Un jour où j'ai dû aller à l'hopital. Un jour où les médecins ont pas mis longtemps à comprendre ce qu'il se tramait. J'ai eu beaucoup de mal a accepter, au départ. Autant mon statut de victime que son statut de bourreau. C'est qu'il m'avait bien correctement retourné le cerveau, l'enfoiré ! Mais j'ai réussis, petit à petit, grâce à l'aide d'une psychologue offerte par l'hopital. Malheureusement... dans ma vie, le mal était déjà fait. Comme j'ai pu l'évoquer un peu plus haut... j'ai abandonné mes études. Parce qu'il me bouffait tellement... que je n'arrivais plus à suivre le rythme. Parce qu'à cause de ça, je me suis mise à travailler deux fois plus. Et parce que ça ne lui a pas plu. Je me rendais pas compte à ce moment là, quelle connerie, je faisais. Et du coup, une fois sortie de tout ça, une fois que mes yeux se sont rouverts pour de bons... j'ai plus eu qu'à admirer les dégâts ! Je m'en suis de suite énormément voulu, tout comme je m'en veux toujours. Et j'aimerais tellement amour le courage de me réinscrire à la fac... mais... je l'ai pas. Je suis bien trop morte de honte pour ça, je serais incapable de soutenir de nouveau le regard de mes professeurs, de ce professeur, et même de mes amis. Enfin... anciens amis, puisque j'ai coupé les ponts avec eux, aussi. En fait, en me libérant de mon tyran, je me suis retrouvée seule. Parce que j'avais plus que lui. Et c'est pour ça, qu'il était si important pour moi. Ma famille à l'autre bout du monde -d'ailleurs, ils n'ont jamais eu aucune idée de tout ce qui m'est arrivé, bien évidemment. Autant pour la face cachée de ce petit ami que je leur vendait comme étant parfait, que pour tout ce qui en a découlé-, plus d'études et plus d'ami... il était ma bouée de sauvetage. Et maintenant, il fallait que je réapprenne à nager seule. ❀ trouver un boulot, c'était l'idée de la psychologue. Bon, ça paraît évident, comme ça, et j'vous rassure que j'ai pas besoin d'ma psy pour me dire qu'il fallait que j'me bouge le cul. C'que j'veux dire, c'est que son idée, c'était que je réapprenne à me sociabiliser par le biais d'un boulot. Donc, qu'il faudrait un où j'sois au contact de gens, quoi. Au début, moi, j'étais pas trop chaude, mais j'ai finis par l'écouter. J'ai recherché, et j'ai pas eu trop de mal à trouver un poste de serveuse dans un diner. J'avais trouvé ça bizarre, au début, de trouver aussi vite, et d'avoir le poste si vite, au départ. Mais bon, j'ai pas cherché plus que ça, j'étais trop contente d'avoir trouvé un truc, moi qui était persuadée que personne ne voudrait de moi. Dans ce diner, j'y suis restée près d'un an et demi. Et si ça m'a, effectivement, permis de socialiser, de rencontrer des gens, et de me reconstruire. Parce que j'avais quelque chose de stable. Je me levais chaque matin dans un but précis, je voyais les mêmes personnes tous les jours, et rien que ça, on dirait pas, quand ça nous semble pris pour acquis, mais j'vous jure, rien que ça, ça change la donne. En plus, le courant est super bien passé avec les autres employés. Pour certains, c'est même devenu des amis. On sortait avant et après le boulot, on me faisait penser à autre chose, et... et j'adorais ça. Parce que je sentais que j'pouvais enfin retrouver la Gil d'avant. La Gil joyeuse et spontanée, au gros caractère et au langage de princesse. Ca a pris du temps, bien sûr, et ça s'est pas fait en un jour pour que ma confiance en moi revienne. Mais je sentais que ça se faisait quand même. Comme quoi, les psy, elles savent de quoi elles parlent ! ❀
(what da heck is this mess) ❀ Mais pour autant... c'était pas tout rose, dans ce boulot. J'ai rapidement compris pourquoi le patron semblait si peu regardant sur les nanas qu'il engageait : en fait, il était juste désespéré de trouver du monde à embaucher, le gars. Parce que si les collègues, c'était juste l'amour à l'état pur, sa clientèle, là... on peut pas tellement dire qu'elle soit une clientèle de rêve : rempli de gros motards pervers et libidineux, qu'il était, son diner ! Ah j'vous jure, les soirées étaient folkloriques. Mais moi, encore, je voyais ça comme une chance quelque part. Celle, d'en plus, à réapprendre à envoyer les con se faire voir. Parce que le patron, il nous a jamais empêchées de nous défendre quand un des gars allait trop loin avec nous. Parce que vu le gars que c'est, c'est pas lui qui allait défendre notre honneur pour nous, ça c'est clair ! - non j'dis pas, il était très gentil, ce gars... mais quand t'es patron d'un établissement pareil, j'sais pas, fait un peu en sorte de te faire respecter, quoi ! Ah non mais là j'vous jure, le nombre de fois où j'me disais que j'allais appeler Gordon Ramsay... Mais, bon, au final, j'ai beau dire il nous laissais nous défendre... c'est quand même pour un truc comme ça que j'ai fini par me faire virer. Parce qu'un jour, un gars, il a fait pleurer une de mes collègues. Et moi, autant vous dire que ça m'a foutu en rogne. Alors, toute sourire, j'suis allée vers lui pour lui verser sa bière sur sa tête, histoire de le refroidir un peu. Sauf que le gars, c'était un des meilleurs clients du truc. Et, bon, moi, j'pensais que comme d'hab, nos défenses allaient passer, mais, pas cette fois. Le gros dégueu était tellement en rogne contre moi - trop honteux de s'être fait humilier par une crevette, surtout, parce que j'peux vous dire que ses potes étaient morts de rire et m'ont limite applaudit - il a fait pression au patron... et j'me suis retrouvée licenciée. La belle poisse, ouais ! ❀ Je l'ai dis a personne, ça, que je m'étais faite virer. Bon, mes collègues, forcément ils s'en sont rendu compte, mais... j'veux dire, à mes quelques amis d'en dehors du travail. Tout comme à ma psy. Je l'ai pas dis. D'ailleurs, ma psy, ça fait depuis ce moment là, que j'y vais plus. Parce que j'ai honte. En fait, j'ai vraiment eu l'impression d'être une bonne à rien. J'ai eu l'impression que tout ce que je savais faire, c'était décevoir mon monde. Nan, mais c'est vrai quoi. Quand je pense à ma famille qui s'imagine encore que je suis de brillantes études accompagnée du petit ami parfait... au final, même quand j'étais au diner, et que j'me sentais mieux, quand je pensais à ma famille... je déprimais direct parce que j'me sentais naze. Du coup, après m'être faite jartée du diner... j'vous raconte même pas la rechute. Oh, c'est sûr, quand on me voit comme ça, on s'imagine pas, tout ça. Parce que j'parle comme je pense, parce que j'suis kidult et que j'suis du genre à tourner le dos à mes emmerdes pour me permettre de m'amuser comme si de rien était. Mais bon, en vrai... j'ai pas mal honte de moi. Surtout quand je vois où j'en suis maintenant. Parce que j'trouvais pas d'autre emploi, et parce que j'pouvais pas me permettre un mois de plus sans revenu... j'suis tombée dans un piège à connes. Là aussi, j'vais vous épargner les détails, mais, bon, je l'ai déjà évoqué précédemment, quoi. J'suis devenue escort. J'ai vu une annonce y'a quelques mois, j'ai hésité mille ans, et j'ai décidé de m’asseoir sur ma fierté et mon amour propre au nom du fric. Oh, après, j'suis pas tombée sur la pire des... agences. Apparemment, on m'a dit que dans le milieu, c'est même une des plus cools pour les nanas qui y bossent. Et bon, c'est vrai qu'on nous laisse imposer nos propres règles aux clients. Moi, les miennes, c'est simple. Pas de sexe. Pas de baisers. Limite, pas de contact physique. J'en serais incapable, de toute façon. Tout ce que j'offre, c'est de la compagnie. Et, ça me fait mal de le dire, mais... je déteste pas ce que je fais. Parce que la plupart de mes clients sont respectueux, je peux même passer avec eux de très bons moments. Et si par malheurs je tombe sur un qui se la joue trop, j'appelle l'agence et ils se chargent de le jarter et de le virer des listes. Donc bon. Et puis, faut le dire, ça paye super bien. J'ai carrément évolué à un tout autre niveau de vie, depuis ça. Mais malgré tout... ça empêche pas que j'ai vraiment honte de ce que je fais, et que si un jour un de mes proches venaient à le savoir... j'aurais plus qu'à fuir vers l'Oasis de Timon et Pumba, loin de la terre des Lions, et ne jamais revenir ! Eh, Hakuna Matata for ever avec un suricate et un phacochère, ça a son charme, après tout ! ❀
Études / Métier : étudiant en technologie et innovation (6ème année)
Date d'inscription : 10/08/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : overlander (elle)
Icon :
Faceclaim : Arón Piper
Crédits : lumos solem
Multicomptes : tatum ferguson & wilhem oswald
Description (1) :
If everything was perfect
you would never learn and you would never grow
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Ottis , il a le syndrome de peter pan. il veut pas grandir, il est bien dans son confort enfantin, gamin dans l'âme, tête à claques à l'humour de con. c'est simple, soit on le supporte, soit on le supporte pas. et même si t'arrives à le supporter, y'a forcément des moments ou tu veux l'étrangler. mais c'est un bon vivant, l'italien, une pile électrique, électron libre que tu peux pas attraper à mains nues. ambitieux, il a confiance en lui et s'il pense aller loin dans la vie, il va tout donner pour y arriver. n'a jamais connu l'amour, s'est toujours contenté de lui-même et c'est peut-être mieux comme ça. fêtard, un peu trop accro à la coco, mais c'est qu'un détail. sociable, toujours opé pour faire de nouvelles rencontres et il a tendance à mettre les gens à l'aise dès les premiers instants... ou pas.
Une jolie escorte Je pense qu'on pourra faire énormément de choses ! Bienvenue à toi ma belle, et courage pour ta fichette
(Invité)
Âge : 34
Lieu de naissance : chicago, illinois
Quartier d'habitation / Colocation : south boston
Situation sentimentale : veuf. plus vraiment célibataire, exclusif à giorgia, avec qui c'est tout feu tout flamme
Études / Métier : officier de police dans l'unité des enquêtes criminelles (CID)
Date d'inscription : 22/06/2015
Pseudo & Pronom(s) IRL : dark dreams. (she/her)
Icon :
Faceclaim : max irons.
Crédits : dark dreams. @tumblr (av)
Multicomptes : rhys, kaiden, donovan, kyro
Description (1) : kaze faulkner widower · heterosexual · former drunk · aa mentor · not rich, not poor. in between · police officer in criminal unit of the boston police department