Whaaaaat ? ▬ Cali

Une soirée arrosée à la Lowell c'est pas un truc rare, d'autant plus qu'avec les attentats vous avez tous envie d'oublier l'horreur. Alors ouais, la boisson a coulé plus qu'à l'accoutumée ce soir et t'es pas resté en retrait là dessus. T'es bien. T'as tout cet alcool dans le sang et t'es un peu euphorique. T'as cette impression que tout est redevenu normal avec Cali même si tu as un peu évité de tomber sur elle au jeu à boire. Faudrait pas forcer le destin. Et là, tu te dis que tu vas peut-être prendre une douche pour te désaouler un peu avant de pioncer. Tu rentres dans ta chambre. Tu te rends même pas compte que c'est pas la tienne en fait. Tu titubes. T'as encore un peu mal au dos mais c'est rien de grave, t'en es persuadé. T'enlève ton tee-shirt, tu le laisses par terre parce que tu ranges pas grand chose. Y'a encore de la musique en bas, des musiciens qui s'attardent en composition, et t'es à la ramasse là, Tu t'observes rapidement dans le miroir. T'entends pas tout de suite l'eau qui coule, tu t'approches et tu vois une nana dans ta douche. Tu souris, tu reluques bien ses fesses. Elle est pas mal en fait. « Surprise du soir? » que tu dis l'air goguenard, persuadé qu'une secrète admiratrice te fait une surprise. Mais en fait, c'est pas une surprise, c'est Cali. Alors tu cries. Parce qu'elle est toute nue et c'est Cali. Ta pote ! Cali quoi. Et tu restes juste planté comme un I. Désespérant.

Il était tard, l’alcool coulait dans tes veines. T’avais une tête à réveiller un mort, si tant est que ça pouvait marcher.. Callum, ton boulanger préféré, était décédé lors des attentats et tant d’autres étudiants et Bostoniens avec. Comment tu pouvais avoir le cœur avec la fête avec tout ça ? Avec de l’alcool, pour tenter d’oublier, d’anesthésier un peu la douleur et se sentir.. vivant, tout simplement. Un tantinet ivre, un regard vitreux et un rire gras, tu rejoints ta chambre, abandonnes tout vêtements et je jettes littéralement sous la douche, allongée dans la baignoire, laissant l’eau couler sur ton petit corps gelé. Tu t’réchauffes, tu fais des bulles avec l’eau, pauvre fille bourrée. Et puis finalement tu t’relèves, laisses tes mains parcourir ton corps avec le savon, te rince et reste là, les doigts lassés derrière ta nuque, comme si cette simple douche allait te faire décuver. Cours toujours, ça ira mieux demain. Surprise du soir? Hein ? Quoi ? C’est pas à Kala cette voix. Et pourtant, purée, tu la connais. Tu tournes la tête et tu t’étais pas trompée : Maverick. Qui cri. T’en fait autant. Scène ridicule où l’on pourrait entendre les rires rajoutés post production d’un public. MAIS… OUST ! que tu lâches en coupant l’eau, sortant de la douche une main sur ton intimité, l’autre sur ta poitrine. T’attrapes une serviette, la pose devant toi. Il peut voir tout l’verso dans le miroir, juste derrière. Alors vite, tu mets une main sur tes fesses, la serviette qui glisse et laisse échapper un d’tes boobs. C’est pas possible mais t’es pas en état d’te dire que tu serais mieux de l’enrouler autour de toi. Parce que, petit 1 : t’es bourrée et petit 2 : Maverick est torse nu. Ferme les yeux ! que tu t’impatiente, tâchant encore de cacher les parties de ton corps sous cette serviette. Elle pige pas vite la Cali quand elle est pompette, parfois. Numa, si t’étais là, tu t’foutrais tellement de moi !

Tu es sidéré en fait. Parce que ouais t'y a pensé depuis la dernière fois et tu t'en es immédiatement voulu. Tu peux pas lui faire ça. Parce que Cali, elle est douce gentille et drôle. Et donc tu peux pas faire ton connard de Maverick avec elle. Les potes avec lesquelles tu couches, elles sont parfaitement au courant que faut rien attendre de toi, mais elle, elle le sait pas. Elle, elle pourrait s'attacher et toi t'es attardé. Et puis tu l'apprécies trop pour lui faire ça. Mais diable, pourquoi elle t'a embrassé comme ça en plus. T'es entrain de repenser à ça comme un gros con alors qu'elle te hurle dessus. Tu recules, tu titubes. Et tu peux pas t'empêcher de la regarder se débattre avec sa serviette. T'as envie de rire et t'es comme hypnotisé. Elle est sacrément bien gaulée. Ah. Tes mains se plaquent sur tes yeux, tu peux pas penser ça, tu peux pas regarder son corps et avoir ces pensées sales. Tu veux pas la salir Cali, elle est trop innocente pour toi. Mais tu rouvres les yeux parce que tu penses que c'est bon et non. Tu attrapes finalement le tissu, d'un air décidé. Et tu viens camoufler son corps à l'intérieur de la serviette que tu enroules autour d'elle. Ta main s'attardant sur le devant de la serviette. « Voilà. » Tu déglutis, tu bouges pas. Mais bouge Putain ! « Je suis bourré. » Excuse de merde. Heureusement, qu'elle est forte en hockey, un coup de cross dans ta tronche de crétin et on en parle plus.

Tu galères avec ta serviette qui t’recouvre à peine, ton regard n’en démordant pas de son torse nu. Ses deux p’tits tétons là, tout roses. Qu’est-ce qu’il fait là ? Est-ce que ça a à voir avec ce qu’il s’est passé l’autre jour, au théâtre ? Purée, c’était un baiser comment t’en avais pas eu depuis longtemps. Faut dire que ça faisait une éternité que t’avais pas été embrassée.. Même Caleb avait pas été fichu de l’faire. Caleb, purée. Ta déception du moment, celui que tu pensais intéresser un minimum et qui joue le mort depuis des semaines… ! Mais, wait, c’est Maverick qu’est là, on s’en fiche de Caleb ok ? Il s’approche de toi, le Lowell, attrape la serviette avec ses grosses pattes et l’enroules autour de toi. Toi, tu t’emballes. T’as vraiment l’impression que c’est à cause (grâce ? purée !) à ce baiser qu’il est là, n’importe quoi. Voilà. Merci. C’est quand même mieux comme ça, c’est vrai. Je suis bourré. Rire gras qui jaillit d’entre tes lèvres, c’est une excuse ? Moi aussi. que tu réponds aussi sec, essorant tes cheveux au dessus de la baignoire. Qu’est-ce que tu fais là ? que tu souffles, repensant à cette phrase qu’il a dit en pénétrant dans la salle de bain. Surprise ? Purée, Mav, dis moi que j’rêve pas et que j’pense bien à c’que tu penses. Pourquoi pas.

Tu l'as aidé à mettre la serviette autour de son corps nu et ça va déjà mieux. C'était quoi cette vision trop étrange pour toi ? Trop excitante aussi. Putain. Tu vrilles le démon noir de tes yeux en l'air, reporte ton attention sur Cali. Elle te demande ce que tu fais là. T'es pas chez toi là putain ? C'est elle, qu'est-ce qu'elle fout ici ? Elle est venue t'aguicher. Alors tu lui dis. T'es bourré. Elle aussi apparemment. « ça se voit pas. » T'as l'air normal meuf. T'es parfaite à poil dans cette salle de bains et moi j'ai juste l'air écorché pour nous deux. Tu titubes juste un peu. Tu te rattrapes, à sa taille. Ce que tu fais là ? Ah oui c'est vrai. « Et puis merde. » Elle doit rien comprendre, tu comprends rien non plus. Tu la plaques juste contre le mur et tu l'embrasses là comme un fou, sans rien demander à personne et même pas à toi-même en fait. T'as ce démon là à l'intérieur, il t'a dit qu'il avait envie et toi t'es juste trop con et trop ivre, alors tu l'écoutes. Elle est surprise et puis elle se laisse faire finalement. Tu te décolles finalement. Tu comprends rien. « Je voulais voir si ça faisait comme la dernière fois. » C'est une excuse ? Tu vas t'en prendre une Mav '. Ça te remettra peut-être les idées en place au moins.

ça se voit pas. Cette douche t’aurais fait du bien ? Non parce que si ça s’voit pas, toi tu l’sens encore. Ca tourne, là haut, tu vois flou sur les côtés et t’as envie de rire pour un rien. L’alcool heureux, celui de la Cali. Tu hausses les épaules, désireuse de savoir c’qu’il fait ici. Désireuse, carrément ? Calme toi Cali, tu sais pas c’que tu penses là, tu penses de travers ok ? C’est Maverick quoi. Il titube, se rattrape à toi, ta serviette qui glisses, tu la remontes sur ton sein qui s’en échappe, encore. Décidément. Et puis merde. Quoi ? Attends, quoi ? Pas l’temps d’réfléchir que son corps s’retrouve contre le tient, t’pousses contre le mur, tu t’prends les pieds dans le tapis et manque de tomber, te rattrape de justesse à ses hanches. Lui le géant, toi la petite chose. Ses lèvres qui dévorent les tiennent, la surprise qui s’lit sur ton visage avant que tu ne réagisses et ferme les yeux pour t’laisser aller à se baiser fougueux. Je voulais voir si ça faisait comme la dernière fois. Il a déjà quitté tes lèvres. C’est tout ? Tu dois avoir une tête horrible, les lèvres encore prêtes à recevoir les siennes, peinant à réaliser ça. T’avais vraiment oublié c’que ça faisait, cette petite sensation qui irradie le bas ventre, l’envie que ça ne s’arrête jamais, que le contact perdure, partout. Je.. Euh.. T’ouvres tes yeux, billes éberluées. Non. que tu souffles en levant le menton vers le Lowell. C’est pas la réponse que t’attendais, hein ? C’pas c’que je voulais dire non plus. Et j’me met à rire, tu dois m’trouver ridicule. Ou pas, on est bourré tous les deux. C’était carrément mieux. que tu viens compléter, laissant ta tête tomber contre le carrelage du mur de ta salle de bain, mordillant légèrement ta lèvre inférieure. Recommence ? que tu murmures, posant un index sur tes lèvres.

T'es entrain de faire quoi là sérieusement ? T'en sais rien, mais tu le fais. Et t'es heureux de le faire en plus. T'as pris possession d'elle, petite chose contre toi. De ses lèvres furtivement, avec toute la sauvagerie de mec bourré que t'es capable. Tu es haletant et tu es bien aussi. Tête inclinée vers la petite blonde. Tes mains l'étreignent toujours avec force et y'a plus grand chose de la serviette là en fait. Tu peux pas empêcher tes billes sombres de faire l'aller-retour. Faut toujours que tu gâches tout Mav'. T'es pas tenable. Tu vois qu'elle sait plus, qu'elle hésite, qu'elle se marre. Et toi tu sais plus quoi penser. T'as juste envie de la prendre là tout de suite. Ouhou y'a quelqu'un dans ton cerveau ? Recommence qu'elle te dit. Bon y'a personne chez elle non plus, c'est au moins ça de pris. « Putain Cali. » que tu jures entre tes dents en venant finalement de nouveau poser tes lèvres contre les siennes, bien plus doucement, mais avec bien plus d'empressement finalement aussi. Tes mains bien trop grandes pour son corps gracile s'aventurent sur les courbes qu'elle expose éhontément sous tes yeux bien trop faibles, et tu contrôles plus vraiment, ce que tu fais là. Tu t'éloignes finalement, sourire aux lèvres en la toisant.« Encore ? » Ouais t'es prêt.

Peut-être que tu dérailles, peut-être que tu l’regretteras demain hein. C’est l’alcool, il a le dos large. Putain Cali. Ton prénom qui glisse entre ses lèvres, presque un grognement, ça réveille encore cette sensation-là. Et c’est quand ses lèvres se plaquent à nouveau sur les tiennes, que ses mains se posent sur ta taille que la serviette a quitté, que tu sais que tu dérailles complètement. Ouais, c’est plus un peut-être. Pourquoi ? Comment ? Tu t’en moque éperdument, tu veux juste te laisser aller un peu, le reste on verra plus tard. Encore ? qu’il prononce alors que ses lèvres quittent encore les tiennes, que son corps s’écarte un peu du tient, cruelle fraîcheur. Encore. que tu réponds d’un hochement de tête en faisant, à ton tour, un pas vers lui et passant tes bras autour de son cou, hissée sur la pointe des pieds. Ta langue joue avec la sienne, flirt avec la sienne, danse avec la sienne. Encore.. que tu murmures à nouveau avant qu’il n’ai l’idée de s’éloigner une fois de plus. Encore. Et tes doigts qui se perdent dans la chevelure du Lowell.

Tu as tes lèvres sur celles de ta pote et le pire dans tout ça c'est que tu apprécies la sensation, tu adores même. Et il y a une partie de toi qui sait que ça ne tient pas qu'au fait que tu sois bourré. Alors tu l'embrasses, tu la dévores même, t'as ce feu à l'intérieur de toi et ça t'avait pas consumé de la sorte depuis longtemps. Encore plus quand elle te demande plusieurs fois de suite de l'embrasser encore et encore. Il y a tes mains qui s'immiscent sur son corps, qui l'explorent un peu trop sûrement, et puis ton torse puissant qui vient quémander un peu plus de sa carcasse frêle contre la tienne. Tes paumes qui viennent se poser sous ses fesses pour la hisser jusqu'à toi, en apesanteur Mademoiselle. Ta bouche, elle vient agoniser là à la naissance de son cou et tu descends lentement avec fermeté jusqu'à sa poitrine. « C'est le moment de m'arrêter. » que tu grognes en venant descendre encore davantage tes lèvres. « Arrête moi Cali, ou je te jure que je te fais une sacrée fête pour ton anniversaire. » Oui parce que ça commence à être la fête un peu partout à l'intérieur de toi, et tu sais qu'après ça, plus rien t'arrêtera. Raisonnable ou non.

Mais qu’est-ce que tu fais, Cali ? T’es en manque ou quoi ? Peut-être bien, peut-être que le manque de relation s’retrouve décuplé par l’alcool qui coule dans tes veines. T’avais beau être Cali, celle qu’on veut surprotéger parfois, t’en restais pas moins une jeune femme avec ses désirs, ok ? Alors.. tu fonces, tête bêche en espérant rien regretter après. Parce que c’est Maverick. Et Maverick, t’y tiens beaucoup. Et pourtant, ça t’semble pas étrange. Purée, non, c’est même génial. Ses mains qui s’baladent sur ton corps, le musicien qui laisse glisser tes doigts comme si t’étais un instrument qu’il découvrait. Joue ta partition Maverick, j’t’en suppli. C'est le moment de m'arrêter. Tes jambes verrouillée autour de sa taille tandis qu’il te soutient, les mains sur tes fesses nues. Et tu soupires d’aise quand il embrasse ta poitrine, tes doigts perdus dans ses cheveux ondulés. Non, j’ai pas envie. que tu souffles en cambrant légèrement ton dos pour lui offrir un peu plus ta peau trop blanche. Arrête moi Cali, ou je te jure que je te fais une sacrée fête pour ton anniversaire. Un couinement qui s’échappe d’entre tes lèvres, tes yeux qui plongent dans les siens, soudainement. Comment tu sais que.. ? que tu souffles amusée, avant de fondre sur ses lèvres, beaucoup plus aventureuse qu’à l’accoutumée. Tes 22 ans, t’avais pas reçu un seul texto pour t’les souhaiter, pas un seul coup de fil, rien. Comme si ces putains d’attentats t’avaient volé la vedette. J’veux qu’ce soit la plus belle fête de ma vie. que tu grognes contre ses lèvres, laissant les marques de tes ongles dans son dos.