It hurts like hell ▬ Apple

Tu lui parles de cette infirmière que tu connais et tu ne peux pas t'empêcher de rire lorsqu'elle te demande si elle est sexy. « Je ne dirai pas ça de Jeannine. » Non elle était juste un peu trop vieille même si tu n'avais rien contre les femmes d'âge mûr. Certaines t'avaient appris d'excellents trucs. Mais bref, tu te rapproches de ta meilleure amie et tu finis par terre crétin que tu es. Les bras en l'air, elle se moque allègrement de ta personne et tu es heureux de lui redonner le sourire même si franchement tu douilles. Et Jeannine arrive sur l'entrefait. Merde. Tu souris à la remarque d'Apple et Jeannine aussi, juste un petit peu. Mais c'est parti, elle arrive vers toi. « Maverick, pourquoi faut toujours que tu fasses n'importe quoi ? Tu veux nous rendre folles ? Même quand tu n'es pas patient faut que tu te fasses remarquer ? Sois un peu plus comme ton amie. Reste en place. Et puis je ne peux pas te relever seule, tu as vu ta taille, je vais aller chercher une collègue. » Tu l'observes un peu penaud mais grand sourire aux lèvres. « Non je vous jure Jeannine, c'est bon, je peux le faire seul. » Elle te regarde sèvèrement. « Un plâtre et deux mois de réeducation ne t'ont pas suffit. » Tu te relèves finalement péniblement mais seul en jetant les paquets sur le lit d'Apple. « Je trouverai toujours un prétexte pour vous revoir, vous êtes si géniales toutes. » Et elle sourit avant de te mettre une claque sur la tête sans blague. Elle se barre et revient avec un cachet quelques instants plus tard. « Prends ça et reste en place où je te jure que je te ramène un lit avec contentions à côté de ton amie. » Tu prends un air apeuré. « Jeannine, ne faites pas ça, elle pourrait profiter de mon corps. » Mais elle hausse les épaules et vous quitte. Tu te tournes vers Apple grand sourire encore. « Tu aimerais ça non ? » Même si là techniquement, elle ne va pas te faire grand chose avec son plâtre.

Je le regarde d’un air douteux quand il commence à me rire au nez. Ok, elle ne doit pas forcément être sexy alors cette infirmière. D’un coté tant mieux, je suis soulagée. D’un autre, en vrai, il pourrait flirter avec les infirmières que çà ne m’étonnerait même pas. d’accord, vu ta tête, et ton rire moqueur, elle ne doit pas être très sexy je hausse les épaules, petit sourire sur le visage, essayant tout de même de ne pas trop rigoler pour ne pas me faire trop mal à la côte. Il finit par tomber par terre, en voulant me laisser plus de place. Je regrette déjà qu’il soit par terre. Le lit redevient bien vite froid mais je ne peux m’empêcher de rigoler. Il ne cessera jamais de m’étonner et de me surprendre celui ci. Nous sommes rapidement interrompus par la dites Jeannine. Je la regarde, d’un air très sérieux mais en même temps implorant. Je ne veux pas que Mav partes, j’ai besoin de sa présence et ce n’est pas elle qui me l’enlèvera. Je fais une grimace lorsqu’elle demande à Mav d’être un peu plus comme moi, de se tenir. Et bien, je ne serai plus là si je pouvais bouger par moi même justement Ah ben si çà ne tenait qu’à moi, je serai déjà en train de gesticuler dans tous les sens j’étais obligée de faire la remarque. Désolée. Je regarde la scène qui est en train de se dérouler sous mes yeux. Mav est… juste Mav. Je crois que si le jeune homme n’existait pas, il faudrait vraiment que l’invente. Alors que Jeannine lui explique qu’elle va ramener un lit afin qu’il reste dans la même chambre, il fait le jeune homme apeuré. Ah ben merci, t’es trop gentil toi lui dis-je en commençant à bouder. Je lève les yeux au ciel a sa dernière phrase. non, parce que je ne te donnerai plus rien, t’es trop vilain Jeannine fini par revenir avec un équipier pour poser le lit dans ma chambre. Elle laisse faire son collègue et il déroule le lit et mets un drap, un oreiller et une couverture. Merci beaucoup, vous me sauvez moi mais lui vous le perdez, désolée

Tu te marres quand elle la ramène. Faut qu'elle te défende coûte que coûte, ça c'est une amie. Et puis elle te file ce cachet et revient bientôt avec un lit. « Non mais... » Jeannine te regarde d'un air sévère. « Tu discutes pas Mav ! » De toute façon, tu partiras bientôt alors tu t'assieds pour leur faire plaisir quand ils quittent la chambre. « Je peux avoir une potence pour me soulever et tout ? » Que tu demandes avec ta bouche en cœur. « Hors de question, la dernière fois, tu as joué à Tarzan avec ! » Tu rentres les épaules. C'est vrai. Tu avais oublié ce détail. Vous êtes désormais seuls et Apple te boude. Mais toi tu boudes, pas , tu souris jusqu'aux oreilles et tu attrapes le paquet de chips sur sa jambe. « Arrête, je n'ai fait que dire à haute voix mon fantasme. » dans tes fantasmes, elle devrait être flattée. Tu la regardes amusé, avant de laisser tes prunelles sombres la détailler. « Faut que je fasse quoi pour me faire pardonner ? » Et elle le sait très bien. Elle peut te demander n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi.

À la vie comme à la mort. ok, c’est un peu extrême sachant que là, il n’y a absolument pas mort d’homme mais je suis toujours là, pour ouvrir ma bouche. Je regarde Mav être un petit enfant devant Jeannine. Elle a réussi à le cerner et elle s’en sort très bien. Elle le mène par le bout du nez et c’est comme s’il avait peur de l’infirmière. C’est plutôt marrant à voir. mais dis donc, c’est qu’elle te mène à la baguette notre chère infirmière m’exclame-je avec un large sourire vous êtes bien la première femme avec qui il est comme ça je m’adresse finalement à Jeannine qui regarde Mav d’un air sévère. Et là, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Il a joué à Tarzan ? Ce mec est un grand malade Aie m’exclame-je alors que j’arrête de rire rapidement. Saleté de côte. Mais Mav, punaise, je t’aime trop j’aurais tellement aimé voir ça mais je ne préfère pas le dire devant l’infirmière de peur de ne pas quel fantasme ? De me faire l’amour encore ? çà je veux bien mais ce sera tout de même compliqué mon petit Mav. Je hausse les épaules rien… je sais pas, je commence à devenir folle dans cet endroit, je peux pas rester ici oui, je crois bien que je commence à vraiment perdre la tête. Je n’aime pas cet endroit, c’est bien trop glauque pour moi et ça pue. déjà, t’es beaucoup trop loin de moi

Tu tournes ta tête vers ta meilleure amie, sourire goguenard aux lèvres. Jeannine sait s'y prendre avec toi. Et ouais. « Elle me file toujours double ration, je suis faible tu sais. » Avec la bouffe notamment. Avec le sexe aussi. Mais Jeannine avait vite compris que c'était plus pertinent la première option. Tu la fais rire au moins c'est déjà ça. Et Jeannine s'en va. Elle en profite pour t'interroger sur ton fantasme. « Que tu m'attaches et que tu profites de mon corps voyons. » En vrai à peu près n'importe quoi où vous serez nus. C'est un peu ce qui arrive à chaque fois quand même. Mais bon, ça n'entache en rien votre amitié. Et lui demandes comment te faire pardonner. « Va falloir être patiente, parce que je te laisserai pas sortir encore amochée. » Ouais toi tu écoutes pas les règles mais y'a pas de raison qu'elle t'imite. Elle est trop précieuse, elle. Contrairement à toi. Elle te dit que tu es beaucoup trop loin d'elle. « ça c'est facile. » Tu te lèves et rapproche les lits jusqu'à les coller. C'est n'importe quoi, tu vas te faire encore mal mais tu t'en fiches et tu l'as dit. Tu feras n'importe quoi. Tu mets le frein du lit et revient finalement vers elle. « Tu peux venir vers moi ? » Que tu demandes sérieusement. Parce que tu es quand même plus costaud qu'elle et tu voudrais pas l'écraser.

Je lève les yeux au ciel lorsqu’il m’explique que l’infirmière lui file toujours double ration. Il n’est pas croyable, je vous jure Toi, de toute manière, c’est soit la bouffe, soit le sexe, donc, j’imagine qu’avec elle, c’est vraiment pas le sexe qui t’intéresse effectivement plaisante-je. Maintenant que nous sommes tous les deux, nous allons pouvoir nous retrouver. C’est fou, mais avec lui, peu importe ce qu’il se passe, notre amitié ne change pas. Nous sommes toujours sur la même longueur d’onde, sexe ou non. Le sexe est pourtant vraiment très bon entre nous, mais nous ne nous offusquons pas du reste. Nous ne nous prenons pas la tête et c’est alors que je me met à rigoler lorsqu’il me dit qu’il aimerait que je l’attache et que je profite de son corps. Mais je crois bien que c’est ce que je fais à chaque fois que je le peux. là, tu sais, ce serait un peu trop difficile pour moi, mais une fois sur pied, je te montrerai ce que je peux faire de ton corps lui dis-je en lui faisant un petit clin d’oeil. C’est vrai que je n’ai pas la tête à çà depuis que je suis ici, mais de toute manière, je ne pourrais pas faire grand chose. Les rôles sont inversés cette fois. La première fois que nous avons couchés ensemble, il avait la jambe dans le plâtre, et aujourd’hui, c’est ma jambe qui est dans le plâtre. On ne se refait pas et nous ne sommes pas amis pour rien. je suis pas patiente et tu le sais je soupire, je suis un peu une petite princesse dans ce lit, mais en même temps, qui ne voudrait pas faire un peu de drama dans un lit d’hôpital ? Il s’approche rapidement de moi, collant alors son lit au mien. Me voilà déjà bien mieux. doucement mais surement oui je m’approche un petit peu, je mets un peu de temps mais j’y arrive. Mav tu m’énerves avec tes conneries mais qu’est-ce que je ferai sans toi ?

Tu souris quand elle te parle de bouffe et de sexe, c'est vrai que tu n'es pas compliqué comme garçon franchement. Et pour le coup, elle te connaît mieux que personne. « J'ai rien contre les femmes plus vieilles, y'en a même qui m'ont appris des trucs plutôt utiles. Mais là quand même ça atteint ma limite. » Tu te marres, parce que Jeannine elle est gentille mais c'est pas vraiment un sex symbol et toi t'es un petit con. Tu finis par lui avouer ton fantasme qui est surtout une grosse connerie à l'heure actuelle parce que tu es pas franchement en état et elle non plus. « Je sais que je peux compter sur toi. » Ah ça, elle t'a montré à plusieurs reprises qu'elle était insatiable. Tu rapproches finalement vos lits pour venir les coller, tu t'installes et lui demande si elle peut venir contre toi. « Prends ton temps et te fais pas mal. » Oui tu es prévenant, surtout lorsqu'il s'agit d'Apple. Elle y parvient finalement. Et tu viens encercler son corps d'un de tes bras pour venir attraper sa taille que tu caresses doucement. Tes lèvres se posent sur son front. « Tu te ferais trop chier. » que tu dis avec un petit sourire alors que tu réfléchis déjà la prochaine. « Je viendrai te voir tous les jours, ok ? Mais déconne pas avec ta jambe. » L’hôpital qui se fout de la charité, on peut le dire. Mais tu vas t'énerver si elle t'écoute pas, d'accord ?

Je le regarde, et j’imagine bien qu’il pourrait se faire n’importe quoi, mais dans la limite de l’âge. Je le connais comme si je l’avais fais mais vu comme çà, c’est un peu dégueu je le conçois. oh oui, j’imagine bien, ne t’en fais pas pour ça et pourtant, je n’ai pas envie d’imaginer ce qu’il a pu faire avec des femmes beaucoup plus matures. Je suis jeune, je le sais, plus jeune que lui d’ailleurs et j’aime pas vraiment cette idée tu préfères quand même les femmes matures ou bien plus jeunes ? attention à ta réponse Mav, soit subtil si jamais tu dis les femmes matures… garde le dans un petit coin de ta tête lui dis-je tout en lui faisant un clin d’oeil. Il m’a déjà parlé de faire l’amour dans un avion, est-ce qu’il veut vraiment faire ça ? Il faudrait déjà que nous partions en vacances ensemble. Ce qui n’est pas gagné oui, tu pourra toujours compter sur ta petite pomme ce n’est pas pour rien que nous sommes meilleurs amis n’est-ce pas ? Je prends mon temps pour me rapprocher de Mav. Il dort ici ce soir mais je sais que c’est un peu par la force qu’il dort ici. Mais ce sera la seule fois, je le lui promet. Je ne vais pas le laisser prisonnier de cet hôpital, lui qui n’aime pas çà et qui a passé beaucoup trop de temps ici en 2018. Et d’un coté, je lui en veux un petit peu de m’avoir fais une grosse frayeur. Enfin près de lui, je n’ai plus du tout envie de bouger oui ce serait un drame de ne pas t’avoir j’en rajoute une petit couche. oui je sais, et t’as intérêt à venir, j’en peux plus de cet endroit souffle-je comme une enfant quand je sors d’ici on va faire un trek au Pérou

Tu te retrouves à explique tes goûts en matière de femmes à ta meilleure amie. Attends ? Depuis quand on parle de ça. Tu souris malgré toi parce que oui tu as connu des femmes plus vieilles et tu as aimé ça, tu aimes encore parfois, ça te dérange pas le moins du monde. T'as aucune règle et encore plus quand il s'agit de sexe. Tu vois Apple faire genre qu'elle est pas gênée mais tu sais qu'elle est jalouse comme une tigresse même si tous les deux vous êtes volages. Tu as cette drôle de lueur dans le noir de ta prunelle. Tu sais celle qui augure rien de bon en matière de conneries. « J'aime tout. J'ai pas de règles. Une femme m'attire ou elle m'attire pas. Point. Ça a rien à voir avec le physique, l'âge, la ligne ou même la langue. » Oui tu as baisé des filles auxquelles tu as à peine parler, une vraie vie de débauché Maverick. Tu souris plus franchement cette fois. « Y'a intérêt. » Que tu dis en venant caresser sa joue. Qu'elle reste dans les parages sinon tu la harcèleras, elle peut en être certaine. « Un drame shakespearien, tu parlerais en vers, tu aurais les cheveux ornés de diamant et la lune scintillerait, ce serait trop beau. » Oui tu as de l'imagination, c'est pas nouveau. Elle te promet néanmoins d'être sage et tu es rassuré. Tu veux qu'elle guérisse, qu'elle soit en bonne santé. Parce que tu tiens à elle. Tu veux pas qu'elle fasse n'importe quoi. Pas comme toi. « Promis. J'ai toujours rêvé de voir des lamas pour qu'ils me crachent dessus. » En vrai tu t'en fous, t'iras partout avec elle, tout simplement parce que tu aimes pas la savoir loin de toi.

Je sais pas pourquoi je lui demande ce qu’il préfère. C’est pas mon genre de le savoir, ni même de demander d’ailleurs et je ne sais même pas pourquoi ça a traversé la barrière de mes lèvres. Je grimace parce que je sais qu’il va me répondre et je ne veux pas le savoir. Ce qu’il peut faire, c’est son problème, du moment qu’il ne me dis rien et je fais pareil quand c’est moi. Nous sommes tellement similaires lui et moi que je sais très bien qu’on peut pas se passer de s’amuser avec quelqu’un mais qu’on ne peut pas non plus se passer l’un de l’autre. Il m’explique alors qu’il n’y a aucune distinction dans les femmes avec qui il couche et je grimace une nouvelle fois. Merci, je préfère passer sur les détails. Quelle idée j’ai eu de jouer les curieuses. Çà me perdra, je vous jure. je vois c’est la seule chose qui passe au travers de mes lèvres et je ne vais certainement pas m’attarder là-dessus de toute manière. Je hausse les épaules. J’ai envie de partir de cet endroit, j’ai pas envie de rester une seconde de plus cloitrer dans cette chambre morbide. Il n’y a aucune couleur, aucune photo, aucun tableau, rien, seul le blanc a pris ses quartiers dans cette chambre. quelle imagination débordante mon cher ami, et bien, si tu veux, je peux même tenter de te réciter quelque chose de ce dramaturge anglais mais je risquerai de dire une connerie et l’intello en toi ne serait pas du tout content et je n’ai pas envie de me faire punir par monsieur. Quoique. et j’ai toujours eu envie de voir des lamas te cracher dessus je suis vilaine mais c’est pour çà qu’il m’aime et je me vois déjà mourir après avoir monter le Machu Picchu mais çà, au pire, je sais que je peux compter sur Mav pour me faire du bouche à bouche.