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But i feel like a storm is coming (calexis)

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Deux-cent abdos. Trois-cent pompes. Deux-cent tractions. Dix minutes de saut à la corde. Trente minutes de punching-ball. Il transpirait déjà, il avait ses bandages aux mains qui lui coupaient la circulation et il patientait. Ca faisait déjà une heure qu’il était présent dans la salle, attendant Alexis qui n’arrivait jamais. Est-ce que c’était l’erreur à ne pas commettre ? Ce truc plus fort que tout qui vous déchire les entrailles pour tout défoncer sur son passage ? Est-ce qu’elle savait le pouvoir qu’elle avait sur lui ? Mais putain, de l’extérieur, c’était un tableau parfait d’une famille lambda qu’il peignait dans son domicile. Alexis n’avait pas sa place là-dedans. Et ça, c’était peut-être le plus carnassier. Il avait la rage. Il n’était pas revenu boxer depuis un moment, et beaucoup de colère stagnait à la surface de son petit corps qui s’était mis à faiblir pour une femme qui n’était plus la bienvenue dans son schéma familial. Elle l’aurait été, si ce putain de Callum n’était pas mort ce soir-là. Ils auraient trouvé des compromis. Putain non. Il n’avait pas l’droit de regarder en arrière. D’autant plus quand il savait très bien l’impact qu’il avait quand il était prêt de Roxanne. Il allait en venir aux mains, il était connu pour ça. Et son ex-femme avait bien fait en sorte qu’il se fasse comprendre de tous, le paria. Il n’y avait qu’Alexis qui savait retenir ses coups, les encaisser, sans broncher, sans s’barrer, sans s’enfuir. Putain, tout était confus dans sa tête, il y avait trop de chose qui s’battait les uns contre les autres, rien de cohérent, que du bordel qui ne veut pas s’organiser pour s’amuser à le torturer. Mais tant qu’il serait incapable de mettre des mots sur ce qu’il ressentait pour la brune, il n’avancerait pas. Et il continuait à taper sur le sac de frappe, la mâchoire contractée, la rage au ventre. Comme au début.

@alexis callaghan
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J'ai oublié ce qui me compose, j'ai oublié les recommandations, ce qui clignotait pourtant au-dessus de notre reigne. J'ai oublié que quand j'croisais tes lèvres, on a voulu m'éliminer du tableau. C'était l'oeuvre de la Haine, mais le signe était là. Puis, tu sais, j'y étais déjà, dehors, là, sur le mur, pas même incluse dans la peinture. On a enlevé mon nom de l'affiche, alors que j'avais appris mon rôle par cœur. Le soir de la première, on a choisi plus douce, moins balbutiante. Et, là dans ce salon, elle a senti l'acier se craqueler. Ce même métal, qu'elle glisserai bien désormais entre ses phallanges, pour mieux marquer tes traits. Retard. Parce qu'elle courre dans le froid, demoiselle, elle épuise sa colère, pour lui permettre de respirer sans sentir un mélange tordu d'hémoglobine et d'eau salé, dans le fonds de sa gorge. Le négatif du baromètre échoue, c'est toujours à vif, brûlant. Elle n'est que rage. T'as eu le retard pour te raviser, mais t'es là. Caleb, t'es jamais foutu de faire les bons choix. Tu n'es qu'un ramassis d'erreurs. Allez, sort le drapeau blanc, que je t'assassine avec, que j'le teinte de ton sang noir. J'passe à tes côtés, les chaussures de boxe tout juste nouées. Le corps encore luisant de sa course effrénée, les billes qui ne parviennent plus à briller. Regarde ce que tu m'as fais. Signale sa présence, d'un habituel : « T'épuises pas trop, laisse-moi en. » Jolie bombe que tu es, accorde-moi encore un peu de ta violence, la douleur semble manquer à mon corps encore en vrac. A cette carcasse que tu n'aurais pas dû sauver. Fallait pas me sauver, si c'était pour me recouvrir de terre juste après. Les mains s'entourent de bandage, dans une gymnastique maîtrisée. J'te regarde, j'imagine où t'embrasser, et j'le remplace par un coup possible. J'te posséderai, d'une manière ou d'une autre. Anticipe la suite, ses lèvres suintant l'impatience. « On va changer un peu. » Puisque rien n'est pareil. « Pas de gants, y a pas besoin. » Ca se règle, entre mon corps et le tien. Je veux rien amortir, ni ma douleur, et surtout pas la tienne.
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Au bout de ses doigts, il y avait les perles des noirceurs qui sillonnaient son cœur. Dans le fond de ses yeux, il y avait ces instants à jamais perdu à cause d’un destin mal foutu. Dans tout son corps, il y avait des contusions invisibles pour se jeter au cœur des torrents de l’océan Callaghan, celle qui le faisait chavirer, mais dans lequel il n’arrivait qu’à se noyer. Etrangement, il se foutait de suffoquer. Caleb, il avait toujours été attiré par les fonds marins, et Alexis, c’était le plus profond récif auquel il s’accrochait. Mais voilà qu’elle passait la porte de la salle et sans même la voir, il la sentait déjà. Elle électrisait tout sur son passage, surtout les sens du boxeur pathétique. Et alors qu’il récupérait les gants sur le banc en face de lui, elle changeait les règles pour cogner directement avec la peau des doigts. Est-ce que t’avais réellement envie de savoir ce que mes poings voulaient te dire ? Parce que si Caleb était plus fort physiquement et pouvait vous décrocher la mâchoire lors d’un championnat qu’il remportait, Alexis, elle avait le pouvoir de taper là où la douleur vous mettait à terre. « Bien. » Il se relevait, desserrant légèrement ses bandes pour être à l’aise et glissait entre deux cordes. Il virait du dos de la main le gringalet qui voulait jouer aux grands sur le tapis de combat et il se mettait dans un coin. Il buvait une longue gorgée d’eau, mais il ne lâchait pas les yeux d’Alexis. On ne tourne pas le dos à l’ennemi. Il contractait la mâchoire, plusieurs fois, et il ne souriait pas. C’était facile avec elle, il n’avait jamais eu besoin de faire semblant. C’était peut-être bien la seule. Il serrait les poings. Ils allaient finir en sang, et Roxanne allait le voir débarquer le visage défoncé. Mais qu’est-ce que ça changeait ? Il n’y avait que de la haine dans le regard de deux seules femmes de sa vie. « Crache-moi ta haine, j’la vois irradier de partout. » Il se penchait en avant pour faire sonner la cloche et annoncer le début du combat, ce qu’il affirmait en s’avançant vers Alexis. Il tapait un petit coup dans ses poings, pour saluer son adversaire. Toujours avoir le respect du combattant. Même s’ils allaient crever sur ce tapis ce soir.

@alexis callaghan
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Les deux âmes se consument, se laissent grignoter par la colère, qui colorent leur battant de noir. Ca remonte jusqu’aux prunelles obscures, qui s’noient dans la boue visqueuse, qui se laissent attendrir par la facilité de la rage. L’état est presque jouissif, tellement c’est simple, de juste arrêter de lutter. S’en remettre au pire, accepter, accueillir, embrasser la plus mauvaise partie de soi. Celle qui flirte avec la jalousie, honore la rancœur. Ca se lit partout sur Lex, sur sa respiration trop rapide, son cœur qu’on verrait presque se tordre, à travers sa peau, dans ses deux billes, couleur tonnerre, dans ses poings qui se serrent déjà. Ces gants qu’on laisse tomber, cette particule de douceur, d’amortie, qui donnait encore l’illusion que c’était un sport. Que ce n’était pas juste une mise à mort. Le bandage est trop blanc, il y manque ton rouge. Fallait pas me donner, pour tout reprendre. Fallait pas me foutre à genou Caleb, tu sais que j’y arrive pas, à baisser la tête, à juste regarder ailleurs. Tu rentres dans notre demeure, et j’arrive même pas à desserrer la mâchoire. J’arrive pas à faire semblant, à jouer la fille qui s’en fout. J’aimerai, j’te jure que j’adorerai être assez forte pour claquer le bouquin et en commencer un autre, mais j’reste là, à arracher les pages de rage, à planter mon stylo jusqu’à ce que l’encre coule le long des feuilles, jusqu'à m'ouvrir la peau. Finalement, peut-être que j’ai besoin de tes cachetons, que j’pourrai m’en faire quelques perfusions. « C’est janvier, ça me met de mauvaise humeur comme mois. » Elle tente un espèce de sourire, mais j’crois que ça ressemble plus au joker qu’autre-chose. Une cinglée qui doit s’forcer à frapper délicatement dans tes poings, pour saluer. Alors que je rêve d’une charge violente, qui sonne, qui mets à terre. Je rêve que ça s'envole, que ça quitte mon ventre, que j’arrive à nouveau à respirer profondément. Qu’il y ai jamais eu requin, Noël, cris, rires, cœurs emballés, qu'on soit jamais sorti de ce carré fait de cordes. On est bon qu'ici, en dehors, on est qu'un truc qui aurait jamais du se ressentir. Un truc qui n'est bon qu'à se détruire. Mes lèvres s'animent, et s'arment de provocation. J'ai tellement d'armes, de lames, que j'sais même plus avec quoi te blesser en premier. Gamine, devant une vitrine de jouets. « Mais pour toi, c'est un mois merveilleux non ? » Je marche, j'te tourne autour, je cherche même pas à prendre les codes du combat, j'en ai rien à foutre de ma garde. Ca ressemble à ça, quelqu'un qui n'a pas grand chose à perdre, puisque mon ego est déjà sous tes semelles. « Tous tes rêves se sont réalisés, un vrai happy end pour Caleb Edelstein. » Fout de l'essence partout, marche dedans, et te regarde avec le sourire sublime. « Avec un oscar, pour l'interprétation de l'ex qui essaye de sauver le nouveau mec de son grand amour. C'était vraiment super crédible, magistral ! » Et y jette une allumette.
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Comment est-ce qu’il en était arrivé là ? Quand Alexis se mit à le dompter du regard, il n’y avait de la défiance dans les yeux de Caleb. Etrangement, ça ne l’amusait pas. Il aurait pu le croire, mais d’un point de vue éthique, il n’y avait rien, rien que d’la rancœur et de la colère. Mais tous ces ressentiments qu’il allait mettre dans ses poings, c’était la haine qu’il éprouvait pour lui-même. Que du dégoût. Puis après le premier salut, celui qui est obligatoire mais qui froisse, Alexis et lui se tournent autour, en chien de faïence, sur le point de s’arracher la gorge avec les crocs acérés d’un loup. Et elle pique, elle attaque, elle exploite les faiblesses de Caleb pour les tourner au ridicule. Et ça marche. Parce qu’elle a raison. A terme, c’est la vie classique, de rêve, qu’il s’était imaginé durant ses nuits d’horreur. Sa femme, sa fille et sa maison. Mais la variante non-négligeable, c’était sa putain d’ivresse Callaghan qu’il n’arrivait pas à se sortir de la peau. Cette inconnue-là, il ne l’avait jamais envisagé, et pourtant, elle était l’équation incompréhensible qu’il essayait de poser sur papier. Ou tout du moins de comprendre, et c’était la partie la plus complexe de sa situation. Caleb relevait sa garde, les poings devant le visage. Il savait très bien qu’elle allait finir par taper, il attendait juste de recevoir le premier coup. PUNCH. Pas besoin de physique, juste du verbal. « Et toi t’es quoi ? Le personnage qui vient piétiner l’intrigue principal ? » Il mâchait ses mots, en sautillant sur place, comme un combattant de boxe prêt à rencontrer le champion du monde de la catégorie poids lourd. Et de voir la haine traverser le visage d’Alexis, étrangement, ça l’rendait un peu plus heureux. Pas jubiler de son malheur non, mais savoir que quelque part au fond de la carcasse de la boxeuse, il y avait de l’importance pour Edelstein. Et c’était terriblement érotique de la voir se déplacer sans aucune envie de jouer fairplay. Il avait toujours eu envie de voir au-delà de sa beauté, et ce soir, c’était l’occasion d’être au premier rang d’un combat à armes inégales, quand les proclamations du cœur  étaient plus fortes que ceux des poings. « J’ai pas eu l’choix, Lex. » Si, il avait toujours le choix. Mais il avait coché la mauvaise case. Le voilà maintenant tirailler entre le feu et la glace, la douceur et le volcan. Tout son corps était attiré par la tempête, mais toute sa raison par l’accalmie d’un chez-soi peut-être plus rassurant et accueillant. Mais entre la raison et le cœur, il y avait une guerre sans merci, qui était en train de l’épuiser. « Frappe, Lex, frappe. Montre-moi ce que t’es incapable de dire. » Il ramena lui fit signe de venir, de l’attaquer, d’être maitresse du champ de bataille.

@alexis callaghan
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Elle rêve ta défaite, se délecte de ta chute future. Louve, tourne autour de son loup ; elle est affamée, assoiffée, elle lutte pour sa survie. Tu l'a fragilisée, alors, ta chair et ton sang seront donnés en sacrifice. Elle essayera ta peau, pour voir si celle-ci pare mieux les balles de tes chasseuses. Je la devine blonde, la première qui tire sur mon poil impeccable. Regarde comme elle vise bien, ta divine, je tombe au sol, je teinte la neige, et mes naseaux expirent l'air qui manque. Je meurs un peu, quand je souffle un : « Rien. »  Rien. Je suis rien, Caleb. Je suis celle qui ne sera pas retenue, dans les mémoires, à peine, celle qui a permit une intrigue, un petit remous nécessaire pour éviter l'ennui, la routine. Pas au niveau de l'ange roux, qui apparaîtra au générique, lui. Moi, vulgaire figurante, n'aurait pas l'humiliation qu'on baise sur ma tombe. J'en ai d'autres, plus internes, plus souterraines, bien enfuies dans la mécanique de mon cœur. Elle est grippée, la mécanique, elle fonctionne en faisant du bruit, elle perd un peu d'huile. T'as mélangé les pièces, j'arrive plus à les assembler. Tu flambes le plan devant moi, tu me laisses même pas le modèle pour réparer tout tes dégâts. C'est ton œuvre ça, regarde, regarde-moi. La brillante Eliot s'est déchirée, elle a laissé l'enveloppe sur le sol, elle garde que le fonds, la silhouette qui n'est que colère. « MAIS ARRETE PUTAIN. » La voix se fracasse contre les murs de la salle, les rares derniers courageux font marche arrière, devant tant de rage déballée, là, sans aucune pudeur. « Arrête de te trouver des excuses, tout le temps, pour tout ce que tu fais. » Pour tes choix, pour tes erreurs. « T'es lâche Caleb. » J'en ai rien à foutre que tu veuilles que je frappe. J'pousse ton épaule, d'abord. Toi, tu veux combattre, et moi je veux juste le ko, j'veux juste que tu perdes. Et pousse, l'autre épaule, fait son échauffement contre le corps adverse, qu'elle bouscule. Bouscule, bouscule, bouscule. Frappe. De son poing, tellement serré que ses ongles s'enfoncent dans le tissu du bandage, directement dans les traits qu'elle a pu désirer. « T'es lâche ! » Répète plus fort, obnubilée. Sublime reptile, elle siffle entre ses crochets, accrochant son haut de ses doigts : « Tu mets des mots ensemble pour former une maladie, pour expliquer ta décadence. T'es juste pas un type bien, y a pas de médecin capable de te le dire ça ? » Tu recommenceras, la peau de ta pure se ternira de bleus, de noirs, de rouges, d'un éventail coloré de douleurs. Elle s'est fait avoir par ton regard parfait de soldat brisé, hein ? Ouais, j'lui en veux pas, il semblerait que je ne sois pas immunisée contre l'Etre. Et, j'te repousse, j't'éloigne, pour finir par revenir à la charge, frappant des poings, pour mieux déverser mes maux dans mon genou, qui se confronte à ton côté, là, dans les côtes. J'veux juste te briser les os, pour que ça raisonne jusqu'à ton cœur.
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Ding. Le combat avait commencé, et les coups pleuvaient. Pas ceux qui atteignaient le corps, ceux qui atteignaient le cœur. Alexis portait dans le bout de ses doigts la rage d’une chasseuse d’or sur le point de perdre toute son aventure, et Caleb, il dansait maladroitement entre les cris et le visage tuméfié qu’elle lui tendait petit à petit. Les épaules, le visage, les côtes. Chacun de ses mouvements étaient précis, ils avaient une raisonnance particulière parce qu’ils étaient à nus. C’était peut-être le fait de s’aveugler quand il n’y avait que de l’amour, mais Caleb, il n’avait aucune consience de la source mère qui foudrayait Alexis et qui la rendait irritable. Parce que ce soir, il n’y avait pas de sourire dans leur rixe. Il n’y avait qu’un règlement de compte après des jours d’abstinence. Etrangement, il se laissait faire parce qu’il était incapable de lui répondre. Il y avait de la vérité, mais une petite part sombre en lui commençait à gronder, endormi pour l’instant, cette bête faisait un cauchemar qui ne cessait de la titiller. Elle ouvrait un œil, tout doucement et le refermait, pas assez de rouge au visage et de crachat dans les langues, elle attendait le bon moment pour débarquer, et ce démon aux neuf queues arriverait. Pas si vite, l’ami. Pourquoi pas chanter d’abord ? Alors ce diable tiraillait Caleb dans chacun de ses membres pendant qu’Alexis chauffait sa voix dans le dégout. La lâcheté ? De la lâcheté ? Il ne se trouvait pas lâche. Au contraire, il tentait de trouver des compromis. Sans se rendre compte qu’il transformait Lex en l’un d’eux. « Va te faire foutre, Lex, j’suis loin d’être lâche. » Ca, il était incapable de l’entendre. Il prenait alors soin de pousser Alexis contre les cordes qui eut le rebond le moins gracieux qu’elle n’ait jamais fait, mais en revenant à la charge, son genou s’écrasa dans ses côtes, ceux qui mit Caleb à terre une seconde. Release the beast. Son poing sur le sol, il relevait la tête, le regard aussi sombre que le Lucifer qui vivait en lui. Et il frappa sa mâchoire quand il sentait sa lèvre s’ouvrir pour le coup précédent. Du fer sur sa langue, et il se délectait presque de ce breuvage tordu. « Arrête de croire que t’es meilleur que moi. T’as autant de vice. » Et il glissa sa langue sur sa lèvre qui saignait un peu trop. « Même le cosmos veut pas que tu te reproduises et que tu contamines un môme. » Touché. Et en se penchant en avant, il balance son poids en uppercut. Étrangement, il aurait pu y aller plus fort. Mais il avait envie de voir ce qu’elle lui réservait, ce qu’elle possédait au fond de ses tripes. Sa peau rougissait, son torse devait changer de couleur. Parce que menue soit-elle, elle avait une patate de bonhomme et il n’était pas étonné s’il perdait une côte ou deux pendant quelques semaines. Il vibre de tout son être, et le monstre est lâché. Mais celui-là, Alexis l’avait déjà croisé lors de combats, elle savait le maîtriser même si ça sous entendait la mort de l’un des deux combattants. Il prit une grande inspiration, lui laissant le temps de se relever et il recula d’un pas, la garde devant ses yeux. Petit à petit, il lui manquait la vue de l’œil droit mais il s’en foutait. Il avait toujours le gauche. Et c’était bestial. Alors il n’y avait plus de filtre. « Ca ne signifiait pas rien. » Elle comprendra, Callaghan. Elle comprendrait que ces lèvres effleurées, ces rencards marins, ce n'était pas des étoiles qui sont en réalité mortes depuis des années. C'était solaire, pour lui. Une facilité sans nom quand le démon prenait la place de l’Edelstein. Regarde-nous. Incapable d’être honnête. Surprotégés du monde par les cordes de ce ring, personne pour nous atteindre. Sauf ceux à l’intérieur de ce tapis. On s’fait mal hein ? Creusons encore nos tombes, Lex, j’vais te couvrir de terre et on s’étouffera à deux.

@alexis callaghan
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Un dommage collatéral, mon cœur sur le sol. On le voit encore essayer de battre correctement, sautillant comme un poisson éjecté de l'océan, dégagé, balancé sur la terre, condamné à crever dans des soubresauts ridicules. Sauf que piranha, il compte bien mordre aux chevilles, laisser ses dents dans la peau, planter sa marque, pour revenir te hanter, à chaque fois que ta chaire se plaindra de la cicatrice. A chaque fois qu'une autre main que moi la caressera, que la cicatrice s'animera, tendre serpent gravé, pour t'infliger une seconde blessure. Tu chuteras avec moi, j't'emmène dans l'enfer où tu m'as balancé. T'as presque eu le temps de détourner le regard, presque eu le temps de te détourner de ma dépouille, que mes griffes agrippent tes membres pour te ramener dans le paradis d'Hadès. Le miroir te ment Caleb, tu te vois plus beau que tu ne l'es. Plus courageux, plus franc ; tu m'as jeté ta lâcheté au visage, dans tes excuses ridicules, bredouillés entre deux bruits d'enfants, dans les coulisses du spectacle. Alors, tu permettras que le rire se fasse une place sur mes lèvres, quand tu mordilles, vexé dans ton ego. Oh, joli ego, voit comme mon talon se plante dedans. Je piétinerais, je me flinguerais les chevilles, à trébucher sur les morceaux de ce qu'il reste de ta conscience. Je te veux poussière, je te veux insignifiant, inoffensif. Arrête de me faire du mal. J'ouvre ta peau, et j'trouve ça sublime, tout ce rouge sur ta bouche. Ta bouche qui parle, parle trop. Qui frappe, là, où elle est toujours à découvert. Là, dans le secret que j'avais confié, tu frappes dedans, et j'en suis sonnée. Le corps bug, le cœur saute, l'esprit avec, il disjoncte. La carcasse valse, elle a même pas fait gaffe au fait qu'après le coup, il y avait le vrai, celui qui blesse la peau. Son corps se prends le sol, misérablement, elle mets même pas les bras, les mains, elle laisse juste son corps mourir sur le sol, rebondir presque, le dos qui se fracasse. Elle veut la douleur, elle ne veut plus ressentir que ça. Serre la mâchoire, dolore, et se redresse, phœnix déjà cramé. Presque boiteux, la hanche qui se rappelle de la machine. Elle hurle. Ca cache les sanglots qui se perdent dans sa gorge, le hurlement, ça érafle la trachée, elle a le goût de ferraille dans la bouche. « T'as pas le droit. » Gamine blessée. « Crève. » Adulte révoltée. La garde se monte. Il parle. Il parle, directement au battant, sans passer par l'esprit, il dégage les barrages, escalade les remparts, évite les flèches, et il parle. Ca ne signifiait pas rien. Elle baisse sa garde, Lex, elle s'en rend même pas compte, que son corps décide tout seul, que lui-aussi, il discute avec l'organe primaire. Il a décidé de juste faire en sorte qu'elle tienne encore debout, il veut plus la défendre. « Tais-toi. » L'ordre est supplication. Tais-toi, le temps que je me rappelle que tu mens, que j'arrête de me faire embobiner par ton chant, faut que je m'accroche au mât de ma colère, qu'elle me retienne dans ses filets. « TAIS-TOI. » Qu'elle hurle, autant à son moteur, qu'à la créature adverse. J'vais te faire taire, j'te jure que j'vais t'arracher les cordes, une par une. La furie frappe, n'importe comment, le combat tient tout de la guerre. Elle attaque l'estomac, la rate, elle frappe où l'attentat a laissé quelques traces, elle frappe juste pour faire mal, succession de coups désordonnés, matelassant la peau comme on s'acharne sur un sac. Je prends les interdits, je fais gronder le public, qui me trouve surement injuste. Vous savez pas vous, vous savez pas ce que ça fait. Vous savez pas ce qu'il m'a fait. J'encaisse, j'morfle, je rentre dans sa garde et j'aggripe sa mâchoire entre mes griffes, que j'appuie dans sa peau. Les prunelles se noient dans l'orage. « Tu l'aimes hein ? » T'as tellement peu de courage, quand il s'agit de faire des phrases. « Tu l'aimes à en crever. » Les doigts se font mal, à force de serrer. Lex se fait mal, elle cherche la lame, elle te confie l'épée. Folle furieuse, qui provoque l'armée, seule à défendre en face. Vient souffler, contre la tentation adverse, dégoulinant d'une provocation masochiste. « Mais t'es pas un lâche hein Caleb, t'arrives à le dire ça. » Lâche l'os, pour repousser la joue, avec un dédain palpable. Allez, dit-le, hurle-le, elle va peut-être l'entendre, entre ses sanglots de veuve.  
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Et Caleb se relève, même le cœur dans les cordes. Il la regarde tourner autour de lui comme on attend la faiblesse de sa victime. Mais dans sa petite lame de rasoir, elle craint d’entendre le boxeur parler de ses déficiences. Elle n’entend pas ses supplications à travers ses coups, et même si elle se perd dans des hurlements à base de silence, c’est Caleb qui en prend les frais. Il grogne et sent sa lèvre remonter le long de sa joue. Le monstre en lui désire rencontrer le démon en elle, et c’est sur un plateau dégoulinant d’hémoglobine, aux couleurs rouge et noir, qu’elle lui présente son visage absolument parfait. Alors il respire fort, vite, saccadé, quand elle attrape son visage défoncé pour parler d’elle. Sa femme, pas encore divorcé, mère de son enfant. Il arrache ses yeux pour les foutre dans les siens, qu’elle se sente espionné, elle ne mérite que ça. La blonde, c’est ce petit instant de répit quand le monde entre en collision avec la noirceur de l’univers. Elle a le sourire qui tue le palpitant en le piétinant mais elle crée un cocon de plume quand les clous s’enfoncent dans la chair émotionnelle, Roxanne. Elle a toujours su trouver les mots pour le calmer quand il oubliait parfois d’être juste un homme, mais quand il est capable d’utiliser sa bête pour justifier un oubli quelconque de la part de son épouse, il n’est plus qu’une épave aux milles angoisse. Mais est-ce comme ça qu’il voyait l’arbre de vie qu’il tentait de faire pousser ? Il n’y avait rien de beau dans tout ça, et la mort du rouquin avait dévasté toute tentative de normalité à la Caleb. Même douloureuse, même enchanteresse comme dans un mauvais conte de fée, il avait trouvé un équilibre bancal mais satisfaisant. Et Alexis était en train d’appuyer littéralement où il avait mal, parce qu’elle connaissait chacune de ses impuissances. Caleb flanche, le genou au sol quand elle lâche prise, veut le faire parler, cracher un morceau de chair du fond de ses entrailles. Il se relève, encore une fois. Des hématomes colorent son corps d’une tonne de jolies couleurs et y a aucune bouée de sauvetage prévue pour les cœurs qui déconnent. La goutte d’eau qui fait déborder la vasque. Il crache par terre, entre la salive et le sang qui rencontre la poussière. « CA N’A PLUS JAMAIS ETE ELLE. » Putain mais entend-elle le cri de rage qui sort des tripes de Caleb ? Et c’est le moment où il prend conscience que tout ce qui sort d’Alexis, c’est un sentiment bien plus primitif, de la jalousie. Tout ce qu’il connaissait semble si loin. Repose sa tête en arrière et prend une grande inspiration quand la lèvre fait mal, l’œil aussi, les traces d’ongle dans la mâchoire, les ecchymoses sur la peau. Et Caleb il se met à rire, en regardant le plafond. Il rit fort, il rit gras, au point d’en avoir la larme à l’œil. Il rit comme jamais et putain ce que ça fait du mal de sentir qu’on ne contrôle rien. Il aurait aimé apprendre à ne plus avoir peur du noir pour éteindre toutes les lumières et se perdre complètement. Et il avance, plus lentement, il la pousse dans les cordes, il veut qu’elle se cisaille en trois. Il sert la mâchoire et grimace d’une petite douleur. Merci Lex, de me dévisager. Il porte son corps si proche, quelques centimètres tout au plus, il cherche le petit moment de répit qui lui permettra de mettre le coup de grâce. Il sent que la tempête va arriver et qu’il ne s’en sortait pas, cette fois. Aujourd’hui, il perdrait une partie de sa vie, la fin d’une ère. « Lex… Frappe-moi autant que tu veux, j’admettrais jamais que c’est toi qui me fais tenir en vie. » Et c’est dans son linceul qu’il dessine des illusions, que sans elle, il était pas doué. Sans Alexis, il arrivait plus à avancer, et lentement, à travers des connexions, des neurones, des veines, son cerveau prenait conscience d’une chose un peu trop capitale. Alors peut-être qu’il n’y avait pas d’place pour deux, mais sa vie était un foutoir et la brune ferait avec tant qu’il serait incapable de se retrouver. Si son corps était ankylosé, son regard hurlait mille mots. Il était défiguré, Lex pissait le sang de l’arcade et de la mâchoire. Un tableau ensanglanté. Il était plein de silence aussi bruyant d’amour et même si sa tendresse avait perdu la route de son âme, il était sûr qu’Alexis défoncerait chacune de ses portes pour le retrouver, toujours. « J’me défends plus. » Choisir le cercueil plutôt que de l’affronter encore. Parce qu’il n’y avait rien de loyal. « Pas quand tu me laisses pas la chance de comprendre que j’abattrais n’importe quel homme pour dormir dans ton royaume. » Le coup de grâce. Pour Caleb, surtout. C’est la fin assurée, sa mort, son trépas. Il était temps. Il respire enfin, une montagne en moins. Voilà qu'aujourd'hui, l'homme blanc devenait esclave à son tour, qu'en devenant serf, il condamnait sa vie à la corde éternelle et que sa nuque se briserait. Adios, l'ami. Caleb n'est plus.

@alexis callaghan
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Comment tu fais pour pas le voir ? Comment tu fais pour pas voir que j'suis embourbée dans une glue nocive, malsaine, un sentiment si bas et honteux de jalousie. Bas ressentiment, ridicule, à ranger dans ces choses à ne plus jamais ressentir. Elle se déteste autant qu'elle te haie. Elle crache sur cette pauvre silhouette, ce truc qui ressemble à Lex, qui n'arrive pas à grandir, qui a piétiné sa dignité, qui maîtrise plus rien, qui laisse l'émotion pervertir ses traits, défigurer sa vanité. La jalousie est laide, et elle dégueule de chacune de ses syllabes, elle aimerait la maquiller un peu, la déguiser, la parer de telle sorte qu'elle paraisse moins avilissante. Mais non, elle est nue, elle exhibe son obscénité devant tes yeux révulsés. Elle te la jette, vulgaire, elle te recouvre, elle ampli la pièce, elle est une plaie que le sang sur vos portes ne pourra contenir. Lex, elle avait tout fait, elle s'en était brisée la gorge, lacéré les lèvres, elle avait tout fait pour la retenir. Elle s'en serait pété l'émail, brisé la chair. Mais elle est faible, pauvre animal blessé, qui se traîne, laisse son sang comme témoignage. Qui fini par le hurler car tout est blessé à l'intérieur, c'est à vif, et l'extérieur est à l'image de ce qui se passe sous la peau aux allures de tranchées. C'est la guerre, et toi t'es l'armée, t'es l'allié et l'ennemi, t'es tout. T'étais rien, et t'es devenu tout Caleb. Tu le vois que maintenant ? Putain, Caleb, t'as pas vu son cœur qui s'débattait dans sa boite, qui convulsait à dégommer l'emballage ? Ses prunelles qui ne te quittaient que pour te donner un peu de répits, sa peau qui crépitait, quand tes doigts s'attardaient. La guerrière, elle avait ôté son armure pour mieux dévoiler sa peau, elle avait balancé ses armes à tes pieds, et elle s'attaquait à tes lèvres, elle faisait même plus attention à la dague que tu tenais, là, que tu plantais délicatement entre ses omoplates, qu'elle était gravée d'un R. Elle a cru un instant que c'était douloureux parce que nouveau, parce qu'elle sait pas vraiment faire tu sais, elle s'enfuie avant, normalement. Mais toi, t'avais miné son chemin, tous ses chemins de fuite. T'avais tout prévu. C'est quand la lame a entaillé son cœur, qu'elle a compris. Regarde son dos, regarde, elle dépasse encore. Alors, elle t'entends pas. Elle entends plus, elle entends que son battant qui gémit, qui se fracasse contre les autres organes, qui asphyxie les poumons, et bloque l'esprit, la douleur aboie, elle couvre toutes tes syllabes. Tu tombes, tu te relèves, tu ries. Tu pousses. Je valse. La musique de nos respirations ne permet qu'un pas de deux désordonné. Mon dos épouse les cordes, ma tête dégage vers l'arrière. Le corps est bon pour la morgue, et est déjà à moitié découpé. J'aurai pas dû. Croire, t'envisager, m'laisser berner par tes boucles blondes, bien trop belles sous l'eau. M'enivrer de tes lèvres humides, perdre mes doigts sur ton sang. Est-ce qu'il a toujours le même goût, aujourd'hui ? J'suis qu'un pantin où on a planté trop d'aiguilles, j'ai presque plus de peau de disponible. Ca saigne de partout, même l'hémoglobine veut plus de moi. Et toi, t'abandonnes. Tu m'laisses seule à crever avec ma rage, tu me donnes même pas le coup fatal. C'est toi qui doit gagner, c'est moi qui doit goûter au sol. Achève-moi, arrête d'allumer des bougies, j'arrive plus à souffler sur toutes. « T'as pas le droit d'abandonner. » La respiration secoue sa carcasse cassée, ses traits sublimes ont été plongés dans la peinture vermillon, elle n'est plus que l'ombre de la reine. « Caleb, t'as pas le droit. » La déesse rouge gémit presque, suppliant son bourreau d'abattre la faux. Le poing part, il n'est pas fort, pas bon, il atteins quand même ta mâchoire. Elle bouscule, elle frappe, elle te mets au sol, elle te chevauche, putain de cheval mort. Elle frappe, encore, elle s'épuise, les coups sont faibles, elle suffoque entre chaque effort. La tornade perd de sa vigueur, et c'est là que tu vois les dégâts, la vie détruite, les murs effondrés. Mes murs, à moi, par-terre. Mes doigts arpentent ta peau, s'arrêtent sur ta gorge, y marquent leur empreinte. Y a de toi  sur mes phalanges, sur mes cuisses, t'es sous la peau, t'es dans chaque respiration qui siffle. T'es dans l'eau salée qui roule, le long de mes joues, de ce corps, ce cœur, cet esprit, qui abandonnent tous en même temps. Cette silhouette qui s’effondre sur la tienne. A égalité.  
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