catching fire like kerosene Je ne sais pas vraiment ce qui me prend. Je crois que me faire rejeter par Hope m'a vraiment fait du mal. J'ai directement passer ma soirée sur Tinder et j'ai commencé à parler avec cette fille, Winter. On a commencé à bien déconner jusqu'à ce que je lui dise de venir carrément me voir dans ma chambre. C'est plutôt très rapide, mais j'ai besoin de penser à autre chose. Hope m'a balancé en pleine gueule qu'elle était fiancée et qu'elle avait déjà quelqu'un. En gros elle m'a utilisé et j'ai été l'amant de quelques jours. Surtout que je lui ai fais un speech sur la fidélité et la confiance. Elle était d'accord avec moi, j'étais loin de me douter qu'elle trompait son mec. Donc oui je suis énervé et j'ai besoin de penser à autre chose. Peut être que je viendrais la voir dans les jours qui suivent. Je ne sais pas. Je verrais bien. En attendant je sors de mes pensées par quelqu'un qui toque à la porte. Winter is coming. Je ne peux m'empêcher de rire à son entrée et surtout à ses paroles. Oui je sais qu'on va bien s'amuser ce soir. Certes, j'ai une jambe dans le plâtre. Si on vient vraiment à faire ce pour quoi elle est là, c'est elle qui va devoir mener la danse, parce que je suis clairement handicapé, mais je l'avais prévenu.
" Je pense qu'on va facilement de quoi remplacer le vin blanc. " Je souris amusé alors qu'elle me tend sa main pour les présentations. Je la sers doucement, alors que je me rélève un peu dans le lit.
" Dimitri, enchanté. " Je pense qu'elle le sait déjà tout comme je savais déjà son prénom, mais qu'importe.
" J'espère que t'es en forme pour mener la danse, je suis sûr que tu l'as jamais fais avec un mi-handicapé. " Ca se peut que ça soit arrivé, mais on tente le coup du non. Mi-handicapé parce que j'ai une jambe dans le plâtre et une épaule pas très amovible. L'avantage c'est que sous cette tenue dégueulasse d'hôpital je ne porte qu'un boxer et un t-shirt.
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Pauvre Dimitri, tu vas peut-être brouter le minou à une fille carrément déglinguée. Mec, j’ai plombé deux gars dans ma jeunesse. Vaut mieux pas que tu le saches ça, de toute manière, je parie que c’est l’histoire d’une seule fois tous les deux. Et puis je garde ce secret avec moi depuis toujours, j’vois pas pourquoi j’irais l’avouer au premier venu, c’est juste que je suis une meurtrière psychopathe. J’entends des voix dude. Il manquerait plus qu’elles se manifestent quand je serais enfin arrivée à ta chambre privatisée de luxe. J'parie que t'as un écran plat et qu'on te sers du champagne au biberon dès que tu geins. Bordel, je vais rencontrer un gars qui brasse beaucoup de tunes de manière légale alors que moi et ma famille, bah, on blanchit du pognon pour un cartel de la drogue. On vient de deux univers opposés. T’es né chanceux, je suis née maudite. Alors ouais, si tu me vois souvent sortir des pompes funèbres pas loin de ton hôtel, c’est parce que je rembourre quelques cercueils défectueux de billets avant qu’on sache où les investir. Winter Waterford est d’une complexité qu’on ne pourra jamais égaler. Seulement, elle le masque et tente de paraître la fille la plus adaptée qui soit tu vois. Elle flirte sur Tinder comme n’importe quelle nana et elle s’apprête d’ailleurs à rencontrer un putain d’éclopé qui l’a séduite avec un fichu hashtag. Chambre 206, me voilà. Je ne toque pas. J’entre, comme si j’étais le chef du service. « Bonjooooour. Voici votre moule, prête à être dégustée, j’ai juste oublié le vin blanc, mais on va le remplacer par autre chose » Retirant ma veste de cuir cloutée, je la jette sur le bout de ton lit en découvrant ta jambe plâtrée. « Je le savais, on n'est pas sorti de l’auberge, Winter, enchantée » Je me ramène alors vers toi et te tends ma main glacée pour officialiser les présentations. Du grand n’importe quoi.
