≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - 'Je suis désolé'. Il ignorait quelle mouche l'avait piquée pour envoyer un tel message à Anya alors qu'elle lui tapait incontestablement sur la système mais il l'avait fait, une fois revenu de sa visite avec Hope qui avait réussi à distraire ses pensées pendant quelques petites heures. Puis il avait quitté sa chambre et dès le moment où il franchit le seuil de la porte, la violence des propos qu'il a tenu à Anya lui revint en mémoire et il se sentait.. con. Il le savait, il avait agit en réel connard, impulsif, sous le coup de l'agacement puis de la colère et.. de là à dire qu'il s'en voulait ceci dit, était un peu fort parce qu'elle méritait d'entendre la vérité mais pas de cette façon. L'image de Philip s'était aussi imposée dans sa tête, et c'était sans doute la raison de son message d'excuse dans le fond, réparer les dégâts causés avant que ça n'atteigne les oreilles de son meilleur pote. C'était l'excuse qu'il se donnait tout seul, qu'il s'avouait pour l'instant, et ça tenait plutôt bien la route. Est-ce que c'était égoïste ? Totalement mais quand est-ce qu'il n'était pas égoïste, Miles ? Et toujours dans son acte d'égoïsme, lorsque la réponse de la mini Harrison fusa, le renvoyant littéralement chier, il en fronça les sourcils, pas surpris mais.. blessé ? et surtout peu ravi que les choses ne s'arrangent pas dans son sens. Yeap, on pouvait rajouter capricieux dans la longue liste des défauts qui le disqualifier du concours de l'homme parfait, et il assumait. Il assumait tellement qu'il perdit pas de temps pour prévenir une infirmière pour garder un œil sur Caprice et s'envoler chez la tornade brune, l'affronter directement et avoir ce qu'il souhaitait, qu'elle accepte ses excuses et passe à autre chose. Quand elle ouvrit la porte, ignorant l'identité de celui qui se trouvait derrière, le regard faussement implorant, il alla d'ailleurs de suite droit au but mais tout de même en douceur pour ne pas qu'elle lui claque la porte au nez. « J'aurais pas dû balancer ça de cette façon, je le sais. T'es la sœur de Philip, pas n'importe qui » C'était bien facile cette excuse de sœur pour sous-entendre qu'elle était quelque peu importante, contrairement à ce qu'il balançait en début de journée, n'est-ce pas ?
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - t’es désolé ? j’en ai pas grand chose à foutre. moi je le suis pas. j’suis pas désolée de t’avoir insulté, je suis encore moins désolé de t’avoir balancé mon café. tu le méritais et je ne m’excuserais clairement pas pour ça. puis dans ma tête, ça fait son cheminement. je sais que c’est rien d’autre que de l’hypocrisie. probablement que t’as retourné dans ta tête la mention sur philip et que tu flippes maintenant que j’aille me cacher sous les jupons de mon grand-frère. flippe donc, ça me fait rien. et si je viens par inadvertance à révéler ce qui a pu se produire entre nous, tu mériteras amplement le taquet que le plus âgé des harrison te mettra. alors ouais, va te faire foutre avec tes excuses qui ne riment à rien. t’as fait passer le message, c’est pas comme si t’avais à me parler maintenant. j’ai pas envie que tu le fasses de toute façon. t’es qu’un idiot qui prend un malin plaisir à blesser les gens. et un jour, ça se retournera contre toi. je le sais parce que ça arrive tout le temps, même si ça prends des années, le retour du bâton risquera de te faire mal et j’crève d’impatience de voir ça arriver. c’est le pas traînant que je me dirige vers la porte, pestant intérieurement contre les gens incapable d’annoncer qu’ils comptaient passer. j’avais pas envie de faire grand-chose ce soir à part brûler des photos de miles pour un quelconque rituel visant à m’apaiser. et quand j’ouvre finalement la porte, c’est pour tomber nez à nez avec la seule personne que je n’ai clairement pas envie de voir. ni maintenant, ni jamais. dégage, j’ai presque faillit le siffler entre mes dents serrés mais tu me laisses pas le temps de prononcer le moindre mot. t’es la soeur de philip. non. enfin oui mais y a rien de plus exaspérant que d’être toujours considérée de la sorte. « non. je suis anya. pas juste un dénominatif qu’on utilise pour m’apparenter à philip. » je suis une personne en dehors de lui, t’en es conscient au moins ou pas ? alors tu vois, raison de plus pour que tu te foutes tes excuses bien profond. « si c’est parce que t’as peur que je parle, je dirais rien. maintenant, demi-tour, rentre chez toi. » j’ai pas besoin de ta suffisance et de tes mots blessants. bye.
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - C'était un bordel sans nom dans sa tête. Il essayait de se convaincre que la raison de sa visite était pour sa propre conscience vis-à-vis de Philip qui l'assassinerait plutôt deux fois qu'une s'il venait à entendre parler de cette histoire; mais une petite voix dans sa tête ne cessait de susurrer que c'était surtout que ça le faisait royalement chier de se faire jeter par Anya. Appelez ça l'ego fragile masculin peut-être même s'il ne l'avouerait pas. Pourtant cette petite voix était on ne peut plus persistante et lorsqu'il se fit renvoyer balader une deuxième fois, face à elle, qu'elle l'atomise avec ses excuses - ou plutôt semblant d'excuses - en moins de deux, ça l'exaspérait - évidemment - mais surtout, ça l'emmerdait encore plus. Loin d'être naïf et fin connaisseur du caractère bien trempé de la brune, il s'était pourtant attendu à cette réaction de sa part, notamment avec sa phrase d'attaque peu convaincante - mais ça n'empêchait pas que sa réponse l'emmerdait. Il ne manqua clairement pas de lui faire comprendre d'ailleurs, avec ce lever des yeux au ciel. « Pourquoi t'as besoin d'être si chiante à chaque fois ? » Son blabla sur elle qui était plus qu'un dénominatif qu'on apparente à Philip, blabla, il faillit lui rétorquer bêtement qu'elle l'utilisait encore en argument contre lui ce matin. Faillit, oui. Parce que mine de rien, il voulait quand même rester vivant. Ceci dit, on n'allait pas le changer entièrement, et même si le contexte était censé être 'Miles Hohenstaufen s'excuse lamentablement d'être un connard arriéré', il ne pouvait décidément pas abandonner l'entièreté de son caractère derrière lui. « Déjà, rien de tout ça ne serait arrivé si tu t'étais juste contenté de m'expliquer simplement le fond de ta pensée au lieu de m'insulter et jeter ton café à la gueule. » Rejeter la faute sur les autres ? Tellement classique et respectueux de son sale caractère. Ils se rejoignaient bien sur ce point ces deux-là parce que ouais, s'ils en étaient là, c'était aussi parce qu'elle lui tapait crises sur crises pour une raison qu'il ignorait totalement; crises auxquelles il répondait très justement. Donc c'était tout autant de sa faute et elle lui devait tout autant des excuses, cqfd.
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - vas y, continue. continue à dire que je suis juste une gamine capricieuse. j’ai bien compris que t’avais pas une très haute opinion de moi-même hormis quand t’avais la possibilité de me sauter. ce qui m’emmènes à penser que j’ai été la reine des connes mais j’ai l’impression que ça me ramène à toi, ça change pas réellement de d’habitude. alors ouais, tu ferais mieux de partir. premièrement parce que l’on n’a pas grand chose à se dire et ensuite parce que vu que t’es désormais fiancé, je préfère que tu te tiennes loin de moi. quoi que c’est probablement moi qui aurait du me tenir loin de toi depuis le début. visiblement, c’est qu’en faisant des erreurs qu’on apprends les choses. tu prouves les choses au moins. « pourquoi t’as besoin que je te lèche le cul ? » je réponds du tac au tac, l’air encore plus en colère. non mais parce que vu que je ne suis que la petite soeur de philip tu ne devrais même pas t’embarrasser de ce que je pense ou du fait que je n’ai clairement pas envie d’accepter tes excuses. passe à autre chose, fais ce que tu veux, m’emmerde pas. « mais qu’est-ce que ça changerait hein ? » peu importe ce que je pourrais justifier, dire ou non. qu’est-ce que ça changerait ? est-ce que tu la quitterais ? probablement pas. alors qu’est-ce que ça peut te foutre. la seule chose que t’as besoin de savoir dans cette histoire c’est que t’es le roi des cons. que t’es un abruti de première et même si tu te voiles la face, ça fait des années que tu l’es. « ça fait des années que je te cours après, que je fais tout pour attirer ton attention et quand tu finis enfin par me regarder plus de trois secondes, c’pour finalement te fiancer à une autre. » je serre les poings, les yeux lançant des éclairs. t’es juste un con miles, fais toi à cette idée. « alors va chier miles, parce que la prochaine fois c’est pas mon café que je t’envoie à la gueule mais ma main. »
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - Rappelez-lui pourquoi il était venu ici et de surcroît, s'excuser ? Parce qu'à cet instant, il regrettait un tantinet de s'être montré devant sa porte, agacé qu'elle n'accepte pas ses excuses et que tout soit oublié. C'était comme ça dans son monde parfait, qu'elle oublie et passe à autre chose. C'est sans doute ce qu'il aurait dû faire ceci dit, commençant à manquer d'impatience comme dans toutes les conversations face à la brune. Deux tempéraments bien trempés ne faisaient jamais bon ménage et conscient de ce problème, il préféra se taire et serrer la mâchoire à la rétorque d'Anya, allant sûrement envenimer les choses s'il ouvrait la bouche. Or, aussi tenté qu'il l'était de montrer encore et encore son éternel agacement, ce n'était pas son but premier, d'empirer la situation. Quand bien même dorénavant, elle avait confirmé son silence auprès de son frère, une partie infime dans sa tête l'empêchait tout de même de la remballer sec sur place et faire demi-tour. Une infime partie dans sa tête voulait persister avec ses explications, et avoir une réelle réponse. C'était la deuxième excuse qu'il s'était inventé faut croire pour rester un peu plus longtemps devant cette porte, et s'il n'était pas si con, il arrêterait peut-être de s'inventer des excuses mais ce jour-là n'était pas encore venu donc il continuait. Et persistait. « Ça changerait rien, je veux juste savoir » De la curiosité mal placée. Mais est-ce qu'elle était vraiment mal placée quand tout lui concernait ? C'était ces pseudo fiançailles qui avaient démarré toute cette crise, non ? Il était impliqué et avait le droit de savoir, comprendre le réel fond de ses pensées. « ça fait des années que je te cours après, que je fais tout pour attirer ton attention et quand tu finis enfin par me regarder plus de trois secondes, c’pour finalement te fiancer à une autre. » Ou peut-être qu'il ne voulait savoir, ne voulait pas comprendre. Son cerveau refusait de comprendre plutôt, vu que sa réplique était assimilée à du chinois dans sa tête. Les sourcils froncés, il s'exprima à son tour, faisant entendre son incompréhension. « Et les autres mecs après qui tu cours aussi depuis toutes ces années, ils ont tous le droit à ces crises inutiles ou j'ai un traitement de faveur spécial de ta part ? » Elle était totalement hypocrite de lui en vouloir pour une autre quand il était à peu près sûr qu'elle voyait d'autres que lui. Ou si ce n'était pas le cas, elle n'est pas restée vierge pendant toutes ces années. Nous y revoilà au cœur du problème, elle semblait se méprendre sur l'origine de leur relation uniquement basée sur le plaisir. Ou lui, l'était ? « Tu veux quoi exactement ? Que j'te passe la bague au doigt ? Laisse-moi rire ! » Rien que l'idée lui paraissait saugrenue, lui fit lâcher un rire jaune. Parce que c'était elle. Outre le fait que ce soit encore une fois la sœur de son meilleur ami qu'il se voyait secrètement, Anya était Anya et dans ses souvenirs les plus lointains, il ne l'avait jamais vu s'intéresser à un mec plus d'une semaine, alors, excusez-le, sa pseudo jalousie sur des fiançailles était tout bonnement risible.
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - et je te promets que tu me mets tellement les nerfs que je mettrais toute la force possible dans mon coeur pour que ça claque bien. quitte à avoir mal moi même. mais tant que ta joue se retrouve marqué de mes cinq doigts, ça me va. de toute façon, ça égalera probablement pas la douleur que moi je ressent à cause de toi. le truc, c’est que t’en es même pas conscient de ça. t’es tellement obnubilé par ta petite personne, t’es tellement empreint d’égoïsme que t’es même pas foutu de voir que ça me fait de la peine de te voir me traiter comme ça. et c’est dingue cette manière que t’as de rien comprendre. est-ce que t’es foncièrement con ou est-ce que tu le fais exprès ? parce que là, j’ai un doute. puis t’es en train de dire quoi ? que je suis une salope qui court après tout le monde. à ce que je sache, c’est pas moi qui me retrouve avec une gosse sur les bras, tu ferais mieux de ne pas jouer à ce jeu-là. et c’est de pire en pire tes mots. t’es vraiment un putain de connard, j’hallucine. c’est si dingue que ça à imaginer ? tu l’as passe au doigt de cette meuf mais s’il s’agit de moi, tu te tapes la crise de rire du siècle ? j’ai l’impression que je vais exploser de rage. te péter la gueule en même temps. j’te déteste en fait. « si j’avais pu ne pas tomber amoureuse de toi je l’aurais fait ! alors non, j’m’en tape des autres parce qu’ILS NE SONT PAS TOI. » j’sais même pas pourquoi je me mets à hurler sur la fin mais je le fais. puis ça t’rends con d’entendre ça, pas vrai ? ouais, tu peux rire maintenant. parce que ça prouve à quel point je suis stupide d’être tombée pour un couillon comme toi. « mais ouais, c’est super drôle miles, pas vrai ? parce qu’après tout, j’suis quoi à part ton vide-couilles ? » et tu vois, j’ai tellement les nerfs que des larmes viennent s’écraser sur mes joues. larmes que je chasse presque immédiatement d’un revers de main rageur. « mais t’en fais pas, j’ai bien compris que c’était risible. alors tu sais quoi, étouffes toi avec tes excuses à la con, j’en veux pas. » le seul moment où t’es sympa avec moi, c’est quand tu peux me troncher dans les cinq minutes suivante. sauf que là, je sature. sois heureux, fais ce que tu veux, j’ai saisis que j’étais visiblement pas à la hauteur.
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - Juste savoir. Juste assouvir sa curiosité et l'éclaircir sur tout ce bordel qui n'avait pas lieu d'être, qui n'était pas censé avoir lieu. C'était sa demande finale à Miles, une fois s'être fait renvoyé à la figure ses excuses. Soit. Peu importe, ça ne l'atteignait pas ou plutôt, il faisait comme si ça ne l'atteignait pas. Facile. Il savait refouler ses émotions depuis son plus jeune âge pour se concentrer sur d'autres choses plus importantes. En l'occurrence ici, la réponse à ses questions, la raison de ces crises immatures de sa part. Et sans surprise, Anya émit de la résistance, ne répondit pas, mais lâcha des répliques aussi énigmatiques qu'elle tout en l'envoyant balader et ça ne lui plaisait pas à Miles. Pourquoi est-ce qu'elle avait besoin d'être si compliquée encore une fois ? Lui reprocher des fiançailles qui ne l'impliquaient en rien, l'accuser de se fiancer à "une autre" qu'elle ? C'était le summum d'une conversation sans queue ni tête pour l'allemand qui prenait son mal en patience pour ne pas exploser. Contrairement à elle. S'il n'avait pas explosé, faut croire qu'il avait dû la pousser légèrement à bout par contre avec ses rétorques et son rire jaune. Il se retrouvait, sans qu'il n'y attende, assailli par des cris et une putain de révélation qui fit l'effet d'une bombe. Ouaip, si lui n'avait pas explosé, elle, elle avait clairement rien retenu. « Qu-quoi ? » Tout ceci n'avait encore moins de sens pour lui, c'était encore pire que ce qu'il pouvait imaginer s'il avait imaginé quelque chose. Il écarquilla tellement les yeux, fut tellement incrédule qu'il se demandait s'il avait bien entendu. « Anya, déconne pas avec ça. Comment ça, amoureuse de.. moi ? » Cette fois-ci c'est un rire maladroit, mal à l'aise et peu amusé qui sortit de sa bouche. L'expression dédaigneuse sur son visage deux minutes plutôt avait laissé place à une expression presque horrifiée, paniquée et.. en colère ? « Non non non non, tu peux PAS être amoureuse ! De MOI en plus ! T'AS PERDU LA TETE ?! » A son image, il se mettait à crier maintenant, perdant le contrôle. Ce truc, c'est tout ce qu'il avait retenu, la suite de ses propos, de ses insultes ou peu importe était passé à la trappe, vraiment inutile suite à ça. Son cerveau n'avait enregistré que cette information qui petit à petit lui donnait un nouveau regard sur Anya. En soit, tout ce qu'il avait évité jusqu'ici, tout ce qu'il ne voulait pas.
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - et j’te jure que c’est horrible de se sentir comme ça mais c’est ta faute tu vois. c’est toi qui me fait sentir comme si j’étais jamais assez bien. j’suis le passe-temps ou peu importe quoi d’autres. j’ai bien compris maintenant. à travers toutes les méchancetés que t’as pu m’envoyer, à travers tous les commentaires peu élogieux que t’as pu me faire. j’ai compris. peu importe à quel point ça fait mal, peu importe à quel point j’ai voulu me voiler la face. j’ai fini par bien l’imprégner dans mon cerveau et t’en fais pas, je vais m’en souvenir. de toute manière, c’est probablement de ma faute. j’aurais dû faire plus attention, arrêter de te voir comme le mec parfait. parce que tu l’es pas. tu l’es clairement pas. et je sais qu’une part de moi était parfaitement au courant de ça mais j’ai juste pas su contrôler tout ça. probablement parce que c’est pas le genre de chose que l’on peut retenir. et j’sais que t’as très bien entendu alors je ne préfère même pas répéter. pour quoi faire ? j’suis déjà tombée bien bas, me fait pas en plus répéter un truc de ce genre. « MAIS T’ES CON OU QUOI ? » qu’est-ce que t’as besoin que je t’explique dans : amoureuse de toi ? j’veux dire.. je ne peux pas être plus claire que ça. j’ai pas besoin de te faire un dessin. c’est pas comme si j’étais passée par une énième énigme. « j’préfèrerais pas l’être ok ? tu crois que c’est drôle ? tu crois que j’en tires quoi moi de tout ça ? » à te courir après pendant tout ce temps, à nourrir un putain d’espoir quand tu sembles t’intéresser un peu à moi pour finalement apprendre que j’étais juste un divertissement. que tu m’as jamais voulu. même pas une seule fois. « j’ai pas fais exprès et j’ferais n’importe quoi pour pas ressentir ça ok ? dégage de chez moi miles, va retrouver ta fiancée à la con. » puis soyez malheureux tous les deux. comme moi. parce que là, j'peux clairement pas te souhaiter autre chose. pas quand j'ai l'air totalement misérable face à toi. alors t'es gentil mais t'arrêtes de me faire des reproches. j'voudrais sincèrement être capable de bloquer tout ça et regarde, c'est ce que j'ai fais jusqu'à maintenant, j'vais juste devoir continuer désormais.
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - Pour une réponse, c'était une réponse. C'était bien ce qu'il était venu chercher, non ? Tiens, prends la dans ta tronche ta réponse, Miles. Peut-être que pour une fois, t'aurais dû prendre tes jambes à ton cou à son premier 'casse-toi', t'aurais dû l'écouter pour une fois. Parce qu'à l'instant, décrire cette révélation comme l'effet d'une bombe c'était minimiser la chose, c'était pire qu'une bombe, c'était un putain d'explosif qui saccagerait plus d'une personne. Sans exagération. S'ils gardaient leur relation de l'ordre du privé c'était pour une raison. Une relation déjà bien compliquée pour sa nature censée être simple, basique. Sauf que rien n'était jamais simple et basique avec Anya et il avait même été loin de se douter que rien n'allait se faciliter. Absolument rien. Amoureuse de lui ? C'était la cerise sur le gâteau, mais cette cerise en trop que personne ne voulait, vous savez. Surtout pas Miles. Aussi cruel que ça le paraissait, cette révélation était loin de l'enchanter, et il le montrait bien avec son ton énervé. La bonne nouvelle, c'est que ça n'avait pas l'air de l'enchanter elle non plus. C'est ce qui avait convaincu Miles sur sa crédibilité, parce que durant une grosse seconde, il avait douté plus que jamais sur les manigances de la brune. La voir tout aussi remontée que lui dans cette conversation prouvait étrangement son honnêteté. Et putain de merde, elle était amoureuse de.. lui ? « Si tu penses que j'vais me casser maintenant, après ça, c'est que tu me connais assez mal. » Au contraire, il s'invita carrément chez elle maintenant, la poussant à se reculer pour qu'il puisse refermer la porte derrière lui. Si elle voulait le jeter, elle devrait soulever son corps entier et vu sa corpulence, il était à peu près sûr de rester là où il était. C'est pour ça qu'il se permettait de continuer, sans crier mais un ton tout aussi dur que précédemment. « T'es vraiment stupide. » Qu'il sortit sans contrôler après avoir longuement traîné son regard sur elle et juger les actions à venir. Est-ce qu'il l'insultait elle ou se parlait à lui-même suite à certaines pensées qui l'avaient traversé ? Reprends-toi Miles, c'est pas le moment.« Et c'est quoi la prochaine étape Anya, hein ? Où est-ce que tu pensais que ça allait mener tout ça en me courant après ? T'espérais que je tombe aussi amoureux ? Et qu'on se mette ensemble, qu'on vive une relation parfaite et saine sans crises de jalousie et que t'élèves Caprice comme ta propre fille parce que t'es tout à fait capable de t'occuper d'une autre gamine que toi-même ? » Toujours aussi dur, toujours aussi terre-à-terre. Fallait qu'elle comprenne, fallait qu'elle comprenne qu'ils étaient plus qu'incompatibles, que c'était pas qu'une histoire de Philip mais aussi d'autres paramètres. Fallait qu'il comprenne lui-même aussi, qu'il dévie de ces nouvelles pensées obscures, qu'il comprenne qu'elle ne pouvait être rien d'autre émotionnellement parlant parce que- parce que c'était comme ça.
≈ ≈ ≈ { can't let you get in my head } crédit/ tumblr ✰ w/@anya harrison
BOSTON, 29 JANVIER 2019 - essayer de te sortir de ma tête. ne plus penser à toi. ne plus te porter d’intérêt. faire comme si t’étais pas important puis te foutre dans une case, très loin de mon coeur. puis en fait, c’est ce que j’essaie de faire depuis un bout de temps déjà. sauf que j’ai jamais réussi. t’es juste toujours là. et quand je crois que j’ai réussi à me défaire de toi, j’vois ton sourire et je craque deux secondes plus tard. c’est insupportable. t’es insupportable. mais les gens ils ont raison quand ils disent que ça ne se contrôle pas. parce que j’ai clairement rien contrôlé vis à vis de toi. ça m’est juste tombée dessus et j’essaie tant bien que mal de composer avec. « mais tu vas rester pour quelles raisons en fait ? » vas y, dis moi. parce que je suis qu’une gamine. une gamine dont t’as pas grand chose à foutre et à qui tu présentes des excuses juste pour pas t’attirer d’ennuis vis à vis de philip. alors pourquoi tu veux rester ici ? c’est quoi le but ? l’essentiel, c’est que j’ai compris. « OUI BAH C’EST BON. » t’as vraiment besoin de faire ça ? de me faire sentir encore plus misérable que ce que je suis déjà ? visiblement. peut être que tu te sens mieux en rabaissant les autres. ouais, ça doit être ça. et visiblement, t’es loin d’avoir fini vu tout ce que tu m’envois par la suite. et j’ai la lèvre qui tremble. j’sais même plus si c’est de la colère ou de la peine. tout ce que je sais, c’est que t’es en train de m’atomiser le coeur avec tellement de force que j’ai l’impression de pouvoir sentir les débris tomber dans ma poitrine. « j’ai compris ok ? j’ai compris. » que je lâche dans un murmure. j’ai la voix qui déraille, qui tremble. « tu m’aimeras jamais parce que je suis bête. je suis bête, jalouse, pas aussi jolie que hope kennedy, trop petite, puis une gamine aussi. » tu m’en balances tellement que j’ai saisis le message. et je relève mes yeux brillants vers toi avant de souffler. « j’suis désolée. j’suis désolée d’être tombée amoureuse de toi, d’avoir pu imaginer qu’un jour t’arrêterais de me voir comme un simple divertissement. j’suis désolée d’être stupide, j’suis désolée de t’aimer au point de plus pouvoir respirer par moment. » ouais, je suis désolée. mais est-ce que ça change quelque chose ? probablement pas. j’ai déjà le coeur en morceau et toi, t’as rien de mieux à faire que m’écraser encore plus. peut être que t’aimes ça dans le fond, laisser agoniser les gens.