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All The Stars - Louison

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J'ai une migraine d'enfer aujourd'hui. J'aurais peut-être pas dû boire autant la veille, j'aurais pas non plus dû ramener quelqu'un chez moi  mais ça c'est encore autre chose, quoique elle doit certainement contribuer à mon mal de crâne puisqu'à cause d'elle j'ai dormi cinq heures au plus. Cinq heures de sommeil, tu m'étonnes que j'ai l'air en fin de vie. En plus aujourd'hui j'ai cours, bah oui si j'avais eu ma journée de libre ça aurait été moins drôle ! Donc me voilà dans le Sanders Theater, le théâtre où plusieurs fois par semaine je suis censée perfectionner mon jeu d'acteur en faisant tout un tas d'exercices. En temps normal ça me plait beaucoup, et je me débrouille plutôt bien il faut l'avouer, mais aujourd'hui je ne suis pas tellement d'humeur, franchement la seule d'émotion crédible que je peux dégager est la fatigue ou alors la tristesse fatiguée, au choix. En plus c'est un cours commun avec les étudiants en quatrième année et notre prof nous a clairement rappelé qu'on était en quelques sortes là pour "montrer l'exemple". J'espère bien passer inaperçue pour le coup. Après tout je me trouve au milieu de tout un tas d'étudiants, pourquoi on ferait plus attention à moi qu'aux autres ? Parce que je dégage un énorme charme naturel ? Bon ok c'est vrai je vous l'accorde ! Je me suis assise à la deuxième rangée de sièges, particulièrement confortables au passage, face à la scène. A ma gauche il n'y a personne et à ma droite se trouve une blonde. Je l'ai déjà croisé, je crois que j'ai même entendu son prénom une fois, Louise quelque chose comme ça... La scène est occupée par notre prof et un petit groupe d'élèves qui est censé improviser une scène de conflit, une embrouille quoi. Dieu que c'est mauvais ! J'ai pas les idées claires et même moi je le remarque. D'ailleurs le prof aussi, on peut clairement lire sur son visage qu'il n'aime pas ce qu'il se passe. Ca se voit que ce ne sont que des quatrième année. Oh non ça c'est pas cool Barbara ! Oublie pas que toi aussi tu es passée par là. D'accord, mais sérieusement ils pourraient faire un peu plus d'efforts. Le mec est censé engueuler son pote et il se marre. Un peu de sérieux, je ne me suis pas levée aussi tôt pour assister à ça ! "Si t'es la prochaine à passer, tu pourras mieux jouer s'te plait ?" J'adresse ses mots à ma voisine de droite en espérant vraiment qu'elle se débrouille bien, elle.
 


@Louison Chamberlain
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Théâtre. Les meilleurs cours de la semaine. Je suis loin du professeur de droit à la calvitie prononcée. Celui qui cogne sa règle contre le bureau toutes les minute pour réveiller les plus narcoleptiques d’entre nous. Je suis confortablement installée dans les premières rangées du théâtre. Je vais pouvoir assister à diverses scènes et me divertir. Aujourd’hui, nous sommes malheureusement mélangés à une classe supérieure. Ça fout un peu la pression, mais ça donne aussi l’occasion d’améliorer nos jeux et de varier les partenaires. Enfoncée dans mon siège, il me manquerait plus que le paquet de pop-corn pour apprécier encore plus le spectacle. Le prof a choisi au hasard deux étudiants pour jouer une scène de dispute. C’est tordant. Je crois qu’ils se connaissent beaucoup trop pour garder leur sérieux. C’est le fou rire. Ça devient même contagieux. J’éclate de rire et gonfle ensuite une bulle de chewing gum que je fais exploser bruyamment entre mes lèvres. Chamberlain n'a plus aucun respect pour 2019. De toute manière, le brouhaha est déjà assez phénoménal, ma bulle est passé inaperçue. Puis tout à coup, je vois une chevelure qui perturbe mon champ de vision sur ma gauche. La nana s’adresse à moi j’crois. Je pivote alors ma frimousse amusée et je sens le gros coup de stress montait. T’es qui toi ? Je t’ai déjà vu rôder par ici à plusieurs reprises. Une sixième année je suppose. T’es pas dans ma promo, j’aurais remarqué ta tignasse depuis le temps. « Euh, Louison Chamberlain est actrice depuis sa naissance, t’as pas à t’en faire » Je pianote sur les accoudoirs du fauteuil et je souris, pour détendre l’atmosphère, parce que j’ai eu la sensation d’être un peu trop sur la défensive en te répondant. « À qui ai-je l’honneur ? T’as un accent français ou je me trompe ? » Ça s’entend toujours ça. Le french baguette.
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Il y a vraiment beaucoup de bruit dans le théâtre, presque autant que si on était tous au complet. Oui il manque beaucoup de personnes, notamment à cause de l'attentat qui s'est déroulé il y a quelques jours. Certains doivent encore se faire soigner, d'autres sont au chevet de leurs amis ou leur famille. Je fais parti de ceux qui ont eu de la chance et qui n'ont pas été blessés physiquement. En même temps, je n'étais même pas à la fête foraine, ni même dans ce bar dont j'ai oublié le nom, ou encore en train d'écouter le maire. En tout cas Boston est sous le feu des projecteurs, on ne parle que de l'attentat partout dans le monde. Bref je ris à la réponse de la blonde, ou plutôt Louison. Je savais que c'était quelque chose comme ça ! Je remarque vite son accent, une française, intéressant. Je crois qu'il n'y a pas de français dans ma promo ou alors je ne les ai jamais entendu parler, donc ça fait du bien d'en croiser une. D'ailleurs elle a aussi deviné que je l'étais donc je hoche la tête. "Je m'appelle Barbara. Ouais je suis française, toi aussi d'ailleurs." Peut-être que je me trompe complètement et qu'il y a un autre pays dans le monde avec le même accent français, mais en tout cas je lui ai répondu en français, à voir si elle a compris ou pas. C'est cool de pouvoir parler dans une langue étrangère au pays, j'ai l'impression que je peux raconter tout et n'importe quoi et personne ne comprendra rien. Comme une sorte d'immunité. Je me tourne un peu plus vers elle et appuie ma tête contre le dossier de mon siège. Si il y avait eu moins de bruit je me serai endormie, c'est sûre. Je suis beaucoup trop à l'aise dans ma position et avec le gros pull et le jogging que je porte. "Je t'ai déjà vu quelque fois, ça fait longtemps que t'es ici ?" Ouais j'ai décidé de discuter avec elle en français. Parler me maintiendra sans doutes éveiller et puis elle n'a pas l'air très méchante cette Louison. Enfin ça ne veut rien dire, j'ai pas l'air méchante non plus.
 
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Cela va faire plusieurs jours que les attentats se sont produits. Bien que j’étais sur les lieux, j’ai été épargné, mais on voit que l’ambiance a changé dans le coin. Il y a eu des centaines de blessés et des .. morts. Alors bien qu’on proclame tous ne pas se laisser abattre par ces tragiques événements, on est tous plus prudent et sur le qui-vive. Nos rires s’estompent plus vite qu’avant. On est ramené à ces tristes faits dès que la joie nous enveloppe trop, comme si nous n’avions plus le droit de se sentir heureux puisque certains ont perdu la vie. Pour ma part, je crois que j’arrive plus facilement que les autres à me dégager de cette catastrophe. Aucun de mes proches n’est décédé. Juste des blessures. Et alors que certains ne se voient plus sortir de chez eux, moi je ne compte pas rester enfermée. J’ai envie de continuer à vivre. Alors me voilà ici, en cours de théâtre. Je suis la scène qui se produit jusqu’à ce que tu m’interpelles pour commenter indirectement la pitoyable performance se jouant sur scène. Très rapidement, je capte un accent et pas n’importe lequel, l’accent français. « Bien deviné oui. On n'arrivera jamais à se faire passer pour des américaines, on est foutu » Je pouffe de rire et me tourne légèrement vers toi dans mon fauteuil. Le plus discrètement possible, j’inspecte ta jolie frimousse. Une métisse j’imagine. T’es très belle. Tu sors du lot en tout cas. Et puis profitant du brouhaha nous entourant, on se met à papoter et ce, dans notre langue maternelle. Le pied. Pas besoin de faire fumer mon cerveau pour chercher les mots. « Euh ouais, ça va faire .. » Je compte sur mes doigts, comme une petite fille en classe préparatoire. « Ça va faire quatre ans, avant d’arriver ici j’ai fait une année de prépa’ à Los Angeles. Le climat est bien meilleur » Wow, je me suis trouvé une nouvelle potentielle amie ou quoi ? Je croyais que j’étais foutue et incapable de renouveler mon cercle relationnel qui s’est fortement restreint ces derniers mois. Que de départs, tristesse. « Et puis je suis la Vice-Présidente des Mather, tu as dû voir quelques flyers pour des fêtes sur le campus ou des abrutis d’Eliot ont dû me dessiner une moustache hitlérienne » Je roule des yeux et soulève mon sac pour le foutre sur mes genoux « Et toi ? Je suis désolée, mais je t’ai aperçu que depuis quelques semaines tout au plus, tu es ici depuis longtemps ? »
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Je ne me suis pas trompée, elle est bien française, ça fait toujours plaisir de se retrouver entre compatriotes. "C'est clair, j'ai lu quelque part qu'on avait pas tellement la cote ici." En effet les américains trouveraient les français trop arrogants et boudeurs. Peut-être mais au moins nous on est pas dirigé par Trump. Putain si ça avait été le cas je ne serais même pas sûre à cent pour cent de pouvoir rester dans mon pays. Sérieusement, ce mec serait capable de me faire retourner en Mauritanie ! J'apprends qu'elle est là depuis beaucoup plus longtemps que moi mais surtout qu'elle a passé un an à Los Angeles. Je souris instantanément, j'ai de très bons souvenirs là-bas. "Je suis déjà allée à L.A., tout est tellement génial ! Putain si Harvard pouvait déménager là-bas ça serait parfait !" Bref, j'écoute Louison parler et elle m'informe qu'elle est la vice-présidente des Mathers. Est-ce que j'ai affaire à une "rebelle" ? Si j'ai bien compris c'est un peu ce qui les caractérise. Je finis par hausser les épaules. "Sûrement mais je t'avoue que je fais pas trop attention à tous ça. D'ailleurs je fais partis d'aucunes confréries." Je ne sais pas si ça a été une bonne idée de lui dire ça. Elle va certainement essayer de me rallier à la sienne en me faisant un de ces discours qui vantent les mérites de sa maison, évidemment. Je le sais, ça ne serait pas la première et ma réponse sera la même que pour tous les autres. Je jette un rapide coup d'oeil à notre prof sur la scène qui essaye tant bien que mal de recadrer les étudiants qui jouent et de faire une scène potable. Il n'a pas l'air de s'occuper de nous pour le moment alors je peux me permettre de discuter sans trop de discrétion. "Non je suis arrivée à la rentrée, ça fait seulement quelques mois. Je connais pas encore beaucoup de monde ici." Oui mis à part Camille on ne peut pas dire que j'ai de vrais contacts à Harvard ni même à Boston. Il est en quelques sortes mon seul point de repère.    
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Ce théâtre sent tellement les vieilles chaussettes moisies. Je suis incommodée chaque fois que je viens ici, mais c’est comme l’odeur du cinéma, on finit par s’y habituer. C’est pas vraiment le sujet, mais mon nez est sensible et je peux penser à deux choses différentes en même temps. « On est d’accoooord ! Parfois je regrette de ne pas avoir poursuivi à UCLA, j’aurai peut-être vécu moins de merde » Dérapage incontrôlé, désolée. C’est tout moi, inclure un peu de ma vie au détour d’une information. Mais ce que je dis est un peu con dans l’fond, malgré toutes les épreuves que j’ai traversé dans le coin, j’ai aussi rencontré des gens extraordinaires et un homme merveilleux. « Ah, tu fais partie des outsiders, j’ai failli en faire de même à la rentrée et puis je me suis finalement dévouée beaucoup plus aux Mather, ils sont cool. Je respecte ton choix. » Je crois que ça va faire trois ans que je suis dans le bateau des verts et si je devais changer, ce serait uniquement pour me rapprocher de mon mec chez les Dunster. En plus de cela, je crois que j’ai énormément changé. Je ne suis plus vraiment dans le stéréotype de la grosse fêtarde. Je consomme encore quelques substances, mais j’ai un mode de vie bien plus sérieux qu’à l’époque. C’est juste la mentalité des Mather que je kiffe et qui entre parfaitement en adéquation avec ma personnalité rebelle. Bon, le cours continue en contre-bas. Ça chuchote de tous les côtés, mais le prof est bien trop concentré sur les deux étudiants qu’il en oublie le reste. Tant mieux pour nous. « Ah, tu es du sang frais ici. Quelle bonne nouvelle ! Bon, ben tu peux désormais dire que tu connais Louison Chamberlain, comme si ça pouvait te servir » Je ris en toute discrétion et plonge ma main dans mon sac pour sortir des bonbons. « Tu fais attention à ta ligne ou t’es jamais contre un peu de sucre ? » Je sourcille et ouvre le paquet qui répand quelques effluves fruités. Je dérobe un premier crocodile minuscule et lui coupe la queue de mes dents « Je castre souvent les mâles qui font trop les beaux. Toi aussi ? » Je rigole de plus belle et te proposes de piocher à ton tour dans le sachet.  
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Au moins on a un point commun ! Oui je me vois bien dans plusieurs années habiter à Los Angeles ou Beverly Hills dans une immense villa. Bah ouais d'ici là je serais devenus une actrice très célèbre et on me verra apparaitre dans tous les plus gros blockbusters de l'année. Mais pour l'instant je suis toujours en cours et j'imagine que c'est un passage obligatoire. Lorsqu'elle me dit qu'elle aurait eu moins de merde à l'UCLA je ne sais pas trop comment réagir. Est-ce que je dois lui demander ce qu'il s'est passé ou faire comme si je n'avais rien entendu ? J'ai pas envie de passer pour une femme intrusive, on ne se connait que depuis quelques minutes après tout ! Je décide de ne rien dire pour éviter de refroidir l'atmosphère. "Comment ça des outsiders ?!" Je fais mine d'être outrée par ses propos en me redressant brusquement puis souris avant de m'appuyer à nouveau contre mon siège. Au moins elle n'a pas essayé plus que ça de me convaincre de rejoindre les Mathers, heureusement. "T'es la vice-présidente des Mathers, bien sûre que ça peut me servir de dire que je te connais !" Bah ouais si jamais j'ai un service à leur demander, les informer que j'ai sympathisé avec leur vice présidente sera toujours bon pour moi. "J'ai oublié de te demander mais tu viens d'où en France ?" Peut-être qu'on s'est déjà croisé par le passé même si la France est un pays assez grand. Après tout j'ai toujours été sociable donc il se peut même que je lui ai déjà parlé, même si il y a peu de chance que je lui ai parlé à elle précisément sur les soixante-sept millions de français. Elle sort un paquet de bonbon de son sac et mon ventre se met à gargouiller instantanément. Je souris à sa question. "Je fais attention à ma ligne mais je ne suis jamais contre un peu de sucre." J'essaye de manger le plus sainement possible, parce que c'est clair que c'est pas avec le yoga que je vais forcément avoir un beau corps, mais comme tout le monde je suis tentée par la malbouffe. Et puis sérieusement un bonbon ne va pas me faire gagner dix kilos d'un coup. Alors je plonge la main dans son sachet et en sort un crocodile jaune. Au moment où j'allais le croquer, j'entends sa remarque et j'explose de rire. Je rigole sans doute trop fort car plusieurs regards se sont braqués sur nous, mais heureusement le prof en a toujours rien à foutre et ne me remarque pas. "Ca dépend des projets que j'ai avec eux." Je peux être du genre lèche-botte quand sa m'arrange. C'est vrai, le comportement que j'ai varie beaucoup en fonction de la personne en face de moi.
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Hey, être outsiders n’est pas un putain de reproche. Je trouve ça plutôt flatteur moi. De rester en marge. « Bah, tu ne te fonds dans aucun groupe, t’es marginale et je trouve ça cool. Si les Mather n’existaient pas, je serais avec toi » Parce que j’aime aussi pouvoir dépendre que de moi-même. Une seconde famille c’est bien, mais quand tu veux un peu respirer et que t’es sans arrêt demandé, c’est pas tip top. Disons que je trouve parfois des limites aux confréries, peut-être parce que je vieillis et que les gueguerres ou alliances en tout genre ne me font plus vibrer. Pourtant je suis vice-présidente, sûrement un dernier geste d’affection envers ma maison avant de voler de mes propres ailes. « Ouais, je ne voulais pas me la péter, mais ça peut éventuellement servir, je ne suis pas très détestée, juste par une minorité de rageux » Je suis pas une teigneuse. Une meuf qui cherche les embrouilles. Autrefois oui, mais hors campus. Me friter avec les étudiants ne m’intéressent que peu. Je suis ici pour décrocher un diplôme avant tout, l’reste, c’est superflu. « Paris, la capitale. J’y ai toujours vécu, mais j’ai aussi beaucoup voyagé au six coins de l’hexagone » On partait beaucoup en vacances les étés et même les hivers. Bien qu’il nous arrivait d’aller hors des frontières françaises, on a aussi beaucoup bourlingué à l’intérieur de mon pays natal. Bref, j’ai un petit creux moi. Je sors le paquet de bonbons sans stress. J’ouvre et plonge mes doigts fins à l’intérieur pour capturer un petit croco. « Je vois ouais, t’es plutôt fine, tu fais du sport ? Moi je fais tous les trucs de gonzesses qui servent à rien. Pilates, yoga et de la muscu pour fillette » J’éclate de rire et te tends le sac pour que tu puisses piocher et réveiller tes papilles. J’émets ensuite une vacherie à l’encontre de la gent masculine et ton rire éclate franchement dans le théâtre. Les étudiants nous entourant nous dévisagent et nous oublient la seconde suivante. Ce cours est catastrophique. Ça me rappelle mes cours d’espagnol au lycée. C’était toujours la fiesta. « Mh, tu es une petite manipulatrice alors. Si le mec te plaît physiquement, mais qu’il est con comme tout, tu vas quand même rire à sa blague pour qu’il te démonte ? Intelligente et patiente. » Ce que je ne suis pas. Ce que je ne pourrais plus être non plus. Je suis en couple et cette situation me convient tout à fait. « En parlant de mecs, tu as des proies ici ? Pas forcément dans ce théâtre hein, mais sur le campus ou quoi .. »
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Son explication me convient bien et je hoche la tête. Peut-être qu'un jour je ferai parti d'une confrérie moi aussi. Qui sait ? Quoique je me trouve un peu trop vieille pour en intégrer une maintenant. Je veux dire, me faire bizuter par des mômes de dix-huit piges non merci. Putain je pensais que ce n'était qu'un mythe qu'on voyait dans les séries américaines genre Glee mais non même pas, les bizutages existent vraiment. C'est plutôt cool je trouve même si malheureusement ça va parfois trop loin. Je souris quand elle me dit qu'elle n'est détestée que par une minorité de rageux. "Si seulement on pouvait les exterminer de la Terre ceux là. Je suis sûre qu'ils arrivent à se critiquer entre eux." Je rigole légèrement. Ouais y'a des haters partout et surtout dans des mondes comme le cinéma et tout ces domaines où on est exposé en permanence au public et donc à toutes sortes de critique. Bon ok je fais parti de ceux qui critique un peu gratuitement parfois mais le plus souvent je ne cherche pas à faire du mal inutilement et à être "supérieure" aux autres. Ca va je ne suis pas un monstre non plus ! "Moi aussi, ça te manque parfois la vie en France ?" J'ai l'impression que c'est souvent le cas des expatriés. C'est vrai que la société américaine est très différente de la société française, elle a ses qualités et ses défauts mais pour tous bon français qui se respecte le pire est de ne pas avoir accès à une bonne baguette. Ouais c'est bizarre mais le pain me manque ! J'en ai marre de bouffer ces espèces d'imitations ratées qu'ils vendent dans les boulangeries. Enfin, j'imagine qu'il y a pire dans la vie, même si c'est déjà assez tragique comme ça. Je secoue la tête de gauche à droite et ris à sa question. "Tous ce que je fais c'est du yoga. Une fois j'ai essayé de faire un jogging, j'ai cru que j'allais rejoindre Johnny. Nan vraiment moins je bouge mon cul mieux je me porte." C'est pour ça que je fais gaffe à mon alimentation. Patiente et intelligente, c'est vrai que ça me qualifie bien. Je hoche la tête. "Après tout j'en ai rien à foutre de la personnalité d'un mec que je ne vais plus jamais recroiser de ma vie. Après j'évite de coucher avec un néonazi quand même. Je ris doucement et écarte une mèche bouclée devant mes yeux. Je réfléchis un peu à sa question et hausse les épaules en secouant la tête de gauche à droite à nouveau. "Non pas vraiment. J'ai une sorte de plan cul régulier, il s'appelle Camille. Mais à part ça j'ai pas repéré de mec ou de nana en particulier." Non je ne m'arrête pas seulement à la gente masculine, les femmes me conviennent tout autant. Ce ne sont pas les mêmes manières de faire c'est sûr mais c'est tout aussi bon.  
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Le feeling passe plutôt bien entre nous. C’est fluide. On échange sans qu’un silence n’ait le temps de s’immiscer et de faire grandir un malaise. C’est comme si on était faite pour se rencontrer et papoter ensemble. À voir. Pour l’instant, je fais du Louison. Je ne cherche pas à impressionner ou te foutre dans ma poche, voir à te traîner vers les Mather. Non, si on veut entrer dans une confrérie, ça doit se faire presque instinctivement. Je suis pas fan du démarchage. « C’est tout à fait ça. Hey, pour une nouvelle, tu as déjà très bien cerné l’environnement d’Harvard » Tu me plais toi. Tu te prends pas la tête et tu sembles capable d’avoir une vue panoramique sur le monde qui nous entoure. J’crois que t’as la même faculté que moi, pouvoir te détacher de tout et regarder d’en haut toute la fourmilière. C’est pas donné à tout le monde. Bref, alors toi aussi tu viens de Paris. Deux Parisiennes côte à côte. Génial. « De plus en plus. J’croyais que m’expatrier était mon destin, mais plus le temps passe, plus mon pays me manque. Ici c’est … Impersonnel. Trop grand. Les histoires qui nous arrivent sont parfois dignes d’une série télévisée. Ouais, j’crois pas que je resterai ici toute ma vie. Et toi ? » De vraies pipelettes. J’crois qu’on est bien lancée pour bavarder tout au long du cours. J’agrémente alors notre discussion de bonbons pour féminiser cette discussion. Quoi ? Vous avez déjà vu des mecs grignoter des sucreries en commentant un match de foot ? Non, ils s’empiffrent de pizza ou de chips eux. « Johnny ? » J’éclate de rire, t’es pas possible. Paix à son âme. « Pareil, puis j’ai le corps encrassé par toutes les clopes que je fume. Dès que je tape un sprint, je suis à l’agonie » Du genre, j’ai l’impression que je vais cracher mes poumons parfois, je ne déconne pas. En coupant la queue d’un crocodile en gélatine, je rebondis ensuite sur les hommes et notamment ceux qui se croient tout permis. Tu me confies alors ta relation à la gent masculine et une fois de plus, tu me décroches quelques éclats de rire par ta franchise et ton humour décoiffant. « T’es une tarée. » que je commente en finissant la confiserie pour qu’elle rejoigne mon estomac. Étant déjà bien lancé sur le sujet, je continue de te questionner sur les mecs que tu as déjà pu rencontrer dans l’coin et quand j’entends le prénom Camille, je manque de m’étouffer avec ma propre salive. Ça passe carrément à côté ouais. Tu vois que je suis dans le mal là ? « Excuse moi, tu parles d’un Camille également français, des yeux bleus et peu de finesse dans sa façon de s’exprimer ? Un gros coureur de jupons quoi ? » Sur le coup, j’ai même oublié que tu m’avais formulé ta bisexualité. Je suis restée bloqué sur l’autre info. Sur ce prénom qui a fait partie de ma vie des années durant et qui s’éloigne de jour en jour par respect pour mon couple. « Mh, protège-toi bien avec lui. Il fourre sa queue n'importe où » Il a déjà bien fourré en moi.
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