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Je crois que tu as perdue un peu la notion du temps. T'as encore mal partout, ta tête cogne. Le médecin ne veut pas que tu bouges, mais tu ne peux pas rester dans ton lit, sans bouger, tu peux juste plus. L'oxygène est amené à tes poumons par un masque, une perfusion te donne des anti douleurs pour ne pas avoir trop mal. Ta tête continue de marteler, mais tu survivras, pas vrai ? Tu dois rester en observation, ton médecin soupçonne un hématome dit "sous-dural" alors tu es condamnée à l'hôpital jusqu'à nouvel ordre. Le neurologue est passé, il attend de voir l'évolution de ton état, mais constate, dès à présent que tu as eu énormément de chance. Beaucoup plus que certains. Tu peux bouger. Lentement et avec précaution, mais tu peux bouger. Les points sur le derrière de ton crâne tirent et indiquent qu'ils font leur travail. Et ton père t'a assigné une personne pour te surveiller. Il n'a pas pu venir, en vue du risque et tu le comprends, alors il a envoyé quelqu'un prendre soin de toi. Il te quitte pas depuis ton arrivé ici et t'as pas la force de gueuler pour le renvoyer chez lui. Tu as finalement le droit d'aller voir ton frère, le médecin t'ayant donné l'aval si tu n'as pas trop d'émotions et que tu restes calme. Il a dit que tu pouvais, pas par quel chemin. Alors tu t'arrêtes voir ta meilleure amie. Lui tenant la main, de longue minutes ou des heures, je ne sais plus. Et tu t'arrêtes pas se chambre. Ton surveillant râle bien entendu, mais il n'est là que pour pousser. T'es en blouse d'hôpital, cette blouse bleue vous savez ? Qui met personne en valeur. Assise dans ton fauteuil roulant, la perfusion jamais loin de toi, t'as l'air con, avec ton pansement sur le derrière du crâne qui se voit pas trop et celui au niveau de ton arcade sourcilière. Marco te fait entrer dans la chambre et tu le découvres, bonnet sur la tête, drôle de look, mais bon. Marco t'installe non loin du lit et tu reprends Tu nous laisses 2 minutes s'il te plait ? en espagnole. Il obéit, t'informant qu'il est juste devant la porte. Ton regard se repose sur lui, l'italien. Comment tu te sens ? une question banale parfois mais qui prend tout son sens dans les moments comme celui ci. non ?
@Noah M. Ferrari
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