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« hungry heart » ∇ CALEXIS

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hungry heart
— with @caleb edelstein

Se réveiller, vivre, respirer, tout prend de la valeur, désormais. La guerre, elle connaissait, mais pas de si près. Elle avait vu les dégâts sur les corps, entendu les récits, mais, là, sous ses prunelles, ça prenait une toute autre importance. Un bout d'enfer dans la peau, un corps abîmé, des traces, des pas moins assurés, de la rééducation, beaucoup. Pas de boxe, ils ont dit. Alors, imagine, en deux semaines, comme j'ai stocké de l'énergie. Imagine, en deux semaines, comme j'ai eu le temps de penser à toi. On a enterré les morts, on les a pleuré, aussi, on a prit conscience de la chance que c'est, que d'avoir un peu mal. Puis, ça me prends, comme ça, alors que mes doigts hésitent sur ton prénom, sur mon téléphone. Les pieds au sol, les pieds dans des escarpins, le tissu qui couvre le corps, pas assez pour te laisser hésiter. La peau a trop subie, elle veut du réconfort, et le cœur qui se tord, veut vibrer à nouveau, il veut raisonner dans sa poitrine, pour lui confirmer qu'elle est vivante Lex. Elle veut oublier le goût du sang, de la poussière, le bruit du cercueil quand on le soulève, et tes prunelles fanées. Y rajouter quelques nuances enflammées. Alors, l'Irresistible se fait redoutable, et frappe à ta porte de quelques coups secs et sonores. La veste fermée, mais pas assez pour camoufler totalement la peau, qui t'laisse deviner que j'ai changé de costume, que peut-être même que j'compte pas me battre, pour une fois. J'essaye autre-chose, un truc où j'excelle pas, mais j'me badigeonne tellement de confiance, que je parais pas fébrile, alors que c'est tout craquelé en dessous. T'ouvres, et mes ongles rouges appuient sur ta porte, au cas où t'aurais pas compris que j'comptais entrer, aujourd'hui. Les lèvres avides se fendent d'un fin sourire, alors que j'fais un pas, j'envahie ton espace personnel, j'te laisse même pas le temps d'en placer une. « J'm'ennuyais. » Pire excuse au monde. Attaque sa lèvre teintée de ses dents, et reprends : « J'avais envie de te voir. » Mieux. Ou pire, si tu te places du côté de ma survie. J'sais même pas pourquoi je dis, trajet direct, du battant à la langue. Ca, c'est parce que tu m'as soutenu de tes bras fatigués, et que je sais pas dire merci, ou, mal.
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Cette routine un peu hésitante qu’il avait commencée à mener lui pesait un peu sur le cœur. Et il avait souvent ce dernier au bord des lèvres quand il n’arrivait pas à exprimer ses frustrations, Caleb, alors il partait courir très tôt le matin, avant que Roxanne et Jane se réveillent, histoire d’évacuer ce qu’il pouvait. Le docteur Solano ne suffisait pas à décharger tout ce dont il avait besoin alors de s’époumoner dans le froid glacial, c’était quelque chose qui fonctionnait bien. En revenant de sa course, il s’occupait de Jane quand Roxanne lui en donnait l’autorisation, ne cherchant pas à la brusquer. Tout doucement, ils s’apprivoisaient, et même si c’était une lionne, elle laissait parfois un peu entrer Caleb dans sa peine pour souffler. Et la journée se passait calmement, comme ça, parfois avec des pleurs, des cris, mais jamais sans ses poings. Il essayait d’apprendre, Caleb. Vient vingt-heures. Roxanne était dans la chambre de Jane que Caleb lui avait faite, sur le thème océan, des couleurs bleus, grises et beiges qui ornaient les murs et les meubles qu’il avait peint lui-même. Il avait tout fait pour que ça soit accueillant, et qu’elle partage un peu de sa passion pour les fonds marins. Il avait enlevé le matelas de son lit pour le mettre dans la chambre de la petite et que Roxanne puisse dormir dessus, avec leur… sa fille. Il sortait de sa douche, quand il entendit des petits coups frappés contre la porte. Roxanne essaie d’endormir Jane, et quelqu’un se présente. Alors Caleb, d’un jogging et un tee-shirt un peu simple vient ouvrir la porte… et elle était rayonnante. Elle entrait. Sans lui laisser le temps de parler ou de protester. « J’ai pas eu l’temps d’t’appeler. » Et puis de toute façon, elle allait bien le voir par elle-même non ? Des jouets partout, trois assiettes dont une pour enfant sur la table qui traînait encore, le manteau de Roxanne sur l’arrière de la chaise. Il aurait voulu l’attraper Lex, l’embrasser, la toucher, la sentir, la caresser, la posséder mais… « Lex, faut que j’te dise… » Mais pas besoin d'lui faire un dessin. Elle est pas con, Lex. Elle voit très bien. Caleb espérait juste qu'elle ne croit pas que l'amour était revenu. Mais c'était difficile à croire.

@alexis callaghan
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Elle s’était réveillée seule, parce que le prince charmant avait d’autres chevets, d'autres princesses à veiller. Passe encore, on relativise, on est déjà bien content d'avoir encore le battant assez vivant pour le trouver un peu souffrant. On ouvre les yeux sur le temps perdu, sur ces moments qu'on a laissé filer trop vite. Qu'il faudrait revivre, pour les faire perdurer. Alors, elle se pare l'imbécile, elle veut que tu vois que tout ça, c'est pour toi.  Elle s'imagine, elle fantasme, et, elle remballe l'utopie pour se prendre la réalité en pleine gueule. C'est presque drôle à voir, ce visage qui change de couleur, ces traits qui muent, ce regard qui s'obscurcie, en plein orage, quand il passe de toi, au reste de l'appartement. Quand tu amorties la révélation d'un typique : « Lex, faut que j’te dise… » ; j'en ai jamais entendu un qui fini bien. Ressert sa veste, parce qu’il fait froid tout d’un coup. Sa température corporelle vient de chuter sous la limite acceptable. Pour cacher, aussi, dissimuler les efforts, les intentions, ravaler l’humiliation inédite. T’as vite compris, en voyant le manteau sur la chaise, que son parfum propre n’était pas le plus imprégné ici. Qu’il y avait trop d’assiettes, trop de désordre, trop de vie. La tienne s’imposait dans un tableau qui était déjà formé, en vrac, balbutiant, mais solide par son essence. Une espèce de tache de peinture grossière, vulgaire. Un truc qu'on efface d'un revers de manche. Le passé hein, on y revient, comme une rengaine imbuvable. J’avais cru t’en extirper, et voilà que je te reprends, noyé dedans. Lex, elle sait qu’elle peux rien faire contre les souvenirs, et les foutus regrets. Contre les minis etres, aussi. Je crois que ce sourire acide, débordant d’amertume, ce sourire qui dit qu’elle a comprit, persiste sur ses lèvres un certain temps, dans le silence. Pesant. Assourdissant. Et fini par terminer la réplique de l’homme : « .. ma fille et mon ex habitent chez moi. » C'est trop installé, pour que ça soit temporaire. Alors Alexis t'es gentille, t'évites de te ramener toi et ta robe, tes bijoux, ton rouge à lèvre, toi et tes envies ridicules, voit comme je suis occupé dans ma nouvelle vie. Remonte les prunelles vers l'homme, recule d'un pas. Léger rictus aux lèvres. « C'était rapide à taper, sur le téléphone. »  Ca m'aurait évité ce sentiment gerbant de honte, qui serre ma gorge. J'ai envie de me barrer en courant, après avoir rappé ton visage sur le mur de votre paradis. Amorce un nouveau pas vers la porte. T'as même pas besoin de me virer, tu vois je t'aide. « C’est bien, que tu lui ai dis de venir ici. C’était la chose à faire. » J’le pense, vraiment. Je le pense mais c’est pas le sentiment premier, le premier est plus égoïste, moins glorieux. Alors j'te sors ce que tu veux entendre, ce qui va te faire du bien. J'en ai plus rien à foutre de l’honnêteté.
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Elle était consciente de la position de Caleb. Est-ce qu’elle jouait un jeu ou elle était vraiment désolé de la situation ? Non. Pas après ce qu’ils avaient vécu, elle n’avait pas le profil de la nana qui se moquait des apparences. Mais d’la voir souhaiter se barrer de l’appartement aussi vite après trois phrases échangées, c’était hors de question. Alors il posa la main sur la porte qui claqua pour la forcer à rester dans l’immensité de ce tout petit appartement qui aurait pu accueillir bien d’autres choses que le chaos. Comment est-ce qu’elle pouvait porter la sauvagerie en elle et transformer cette bestialité en quelque chose d’aussi révélateur ? Deux semaines auparavant, ils vivaient l’horreur, aujourd’hui, elle était sur son palier, et son regard demandait des comptes quand ses mots disaient le contraire. Il s’approchait de la porte pour ne pas qu’elle fuit et cherchait une solution. « Pars pas. » C’était peut-être un cri du désespoir mais il n’avait pas envie de la voir quitter son chez lui. Première qu’elle venait réellement dans son antre autrefois exclusivement masculine, mais aujourd’hui envahi par deux personnes du sexe opposé. Il poussait du pied un jouet de Jane qui trainer au milieu et il regardait Alexis dans le fond de ses yeux qui cracher sa haine et violenter tout ce que Caleb représentait. Alors il secouait la tête, relâchait la pression, inspirait un grand coup. « C’était pas prévu Lex. » Il cherchait à s’justifier, une part de lui ne pouvait pas nier se complaire dans cette situation de la petite famille parfaite, il avait replongé comme un drogué qui prenait une nouvelle dose de crack après quelques mois d’arrêt. Parce que c’était ça, l’effet de Roxanne. C’était une putain d’addiction qui le rendait dingue et qui l’empêchait souvent de respirer, et Alexis, elle avait eu le pouvoir de le libérer de ça en compensant. Mais est-ce que c’était nécessaire, ce combat de chiens de faïence qui se toisaient comme deux bêtes avides de sang ? « T’es belle. » Nécessaire aussi ? Il frottait ses doigts ensemble, oubliant un instant qu’il n’était pa seul. « T’es vivante. » Il avançait d’un pas, un peu dominant pour le faire reculer. « T’es diable, Lex. » Et il avançait encore un peu, jusqu’à ce qu’elle se cogne contre la table à manger où des assiettes trainaient encore. Là, il n’en avait rien à foutre. Il oubliait tout un instant. Elle était en face de lui, elle portait ce parfum qu’il avait senti cette fois, à l’aquarium, où il avait pu le regarder dans son univers et se confirmer ce qu’il ressentait. Interdiction de les ressentir.

@alexis callaghan
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La porte claque, elle lève le menton, comme dans un automatisme tordu. Tu m'auras pas cette fois. J'passe de l'attaque à la défense, j'apprends vite le rôle, et tu vas voir que j'excèle aussi. Ma défense se base sur des chevilles brisées, des ligaments coupés. Je partirai, quand l'air ne sera plus respirable. Ce qui n'est pas loin d'être le cas. J'inspire votre air contaminé, votre air fait de son parfum, du tien, ainsi enlacés. Ca m'donne la nausée. T'imagines pas comme j'ai envie de brûler votre paradis. Mais tu vois Caleb, Lex, elle, elle a aucun médoc qu'elle peut prendre, elle peut rien changer, c'est pas une maladie, un trouble, c'est juste que ça déborde, tout le temps. Elle aime trop, elle hait trop, elle chiale, elle hurle, elle frappe, elle tombe, elle se relève. Elle se fracasse du haut de sa jolie tour d'idéal. C'est une gamine, parfois ; des fois elle rêve, elle se construit une vie parfaite, et elle veut tout de la vie chiante, de la vie qu'elle critique à haute voix, constamment. Elle veut ce que tu donnes à Roxanne. Elle veut s'faire mal les pieds sur des légos, elle veut qu'on voit qu'elle, qu'on aime même quand elle explose, même quand elle se fissure, quand elle n'est que défauts. « Ca fait combien de temps qu'elle est là ? » Tu t'rends compte de ce que tu dis, de ce que tu demandes. Non mais Lex, en fait, t'as pas compris, t'as jamais vraiment eu le droit de questionner, t'as pas cette place, t'as pas la légitimité. T'avais pas vu que sur ton trône, y avait déjà une silhouette ? Qu'il te vire, te tire en dehors du palais en t'arrachant le bras, que tu finis sur les marches ; ridicule. Pauvre guerrière, qui a cru pouvoir ravir la couronne. T'es bonne qu'à prendre des coups à la place de la reine. Secoue la tête, souligne les lèvres d'un sourire acide. « N'importe, oublie, j'm'en fous. C'est bien, c'est très bien. » Finalement, j'ai pas envie de savoir depuis combien de minutes tu m'oublies. T'as l'air seulement de te rappeler qui j'suis. « Je sais. » Ouais, je sais, j'le tiens de ma mère, à ce qu'il paraît. Mais ça me sert à quoi, là ? Je fais flancher les hommes, et j'suis pas foutu d'incliner celui que je vise. Ils soupireront par milliers dans le creux de mon cou, pour réparer cet affront. Puis, t'es là, tu t'approches, et moi, je recule. Bute contre la table, le regard haut, accroché à celui d'en face, bien agrippé. J'ai le cœur qui bat trop vite, j'ai peur que tu l'entendes, alors j'essaye de lui parler, j'insulte mon regard qui veut se poser sur tes lèvres, et tout le corps qui croit que le tien lui appartient. Qui a pas encore intégré l'idée. Qui veut pas. J'me confronte, alors j'applique une résistance, de ma silhouette contre la tienne. J'me fais mal, j'enflamme mes nerfs, ainsi coincée contre l'Impossible. Y a que ma main qui erre sur le bois de la table, qui cherche une sortie. Les doigts trouvent refuge sur le manche d'une fourchette, et serrent le métal, le poing contre la table, arme d'un désir profond, tout droit extrait de son pire. Le pire, qui tournoie dans ses prunelles, feu incandescent. La rage avale l'envie. Perséphone siffle : « T'imagines même pas à quel point. » J'te planterai mon trident dans le cœur, si j'avais pas peur de ruiner définitivement la blonde de tes pensées. Le rouquin meurt trop de fois dans mes nuits, j'arrive pas à vouloir noyer ses joues blanches, encore. Alors, plutôt que de faire couler le sang, une fois de trop, elle s'attaque à l'intérieur de ta carcasse, elle veut rentrer et tout briser dans ton pauvre corps ; son pied débarrassé de son escarpin, qui remonte le long de ta jambe, brûlante, le bassin qui s'impose à son semblable. Allez, imagine, j'te donne un petit aperçu, parce que j'suis sympa. Mes dents dans la pulpe de mes lèvres, et mon souffle qui provoque le tien. Et, y a la voix de Roxanne dans la pièce d'à côté, et moi, je jubile. Fallait pas commencer Caleb, fallait pas m'embrasser. J'vais tout cramer, et j'vais commencer par ta peau, les déflagrations finiront bien par lécher ton cœur, et le consumer doucement. J'serai un dommage collatéral, mais ça vaudra le coup. Allez, Edelstein, c'est le moment où tu dois me repousser ; et moi j'attends que ça pour commencer à craquer une allumette.
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C’était pourtant pas compliqué, de survivre à travers des flots de sang et de boue. Il avait fait ça toute sa vie quand il se trouvait perdu dans le fond de son crâne, mais là, c’était le cœur entre deux chaises qui se trouvaient malmené. Alexis trouvait un peu de réconfort dans le fait de poser des questions qu’elle laissait mourir en continuant de parler juste après. C’était frustrant de savoir qu’ils n’étaient pas seuls, et pourtant, pour rien au monde il irait mettre la mère de sa fille dehors. Pour personne. Mais mon dieu que ça lui broyait les entrailles d’avoir ces pensées là, surtout à l’égard d’Alexis qui était celle qui lui faisait le plus de bien ces dernières semaines. Mais la plaquer contre la table était de loin ce qu’il n’avait pas prévu. Elle est en colère, elle a la rage, et c’est de ça qu’il se nourrit Caleb. Et là, il oublie Roxanne, il oublie Jane et les jouets qui jonchent le sol pour mieux leur défoncer les pieds, il ne voit plus que la peau mate des yeux enflammés d’Alexis, c’est brûlant de ressentiment, peut-être de jalousie. Inversement, l’autre pourriture n’aurait plus de mâchoire tellement Caleb aurait brisé les os de ce type. Mais là, c’était Alexis qui payait les pots cassés des pages du passé du garçon qui la surplombait. Il attrapait son poignet, les yeux dans les siens, à creuser quelque part dans son cerveau que c’était loin d’être fini. Impossible de la repousser, tous ses sens étaient en alerte. Elle jouait, Lex. Elle cherchait la petite bête pour faire gronder la grosse. Elle était vindicative et elle utilisait les affres primitives d’un homme qui se tourmentait trop. Mais c’était trop tard pour eux, ils étaient perdus à jamais. Caleb se mit à serrer les dents, les lèvres retroussés par une passion animale. Il attrapait le menton d’Alexis pour le pencher en arrière, son regard plus perçant que jamais. C’était des rasoirs qui étaient en train d’entailler sa chair. Sa main libre remontait le long de son bras, puis sur son avant-bras. Il penchait son visage, trop proche de ses lèvres en feu. « Tu comptes faire quoi avec ton jouet ? » Mais il ne lui faisait pas lâcher prise malgré tout, prenant le risque de finir empaler au bout de la fourchette au goût d’haricots verts. Il la toisait à la hauteur de l’orgueil qu’elle venait de ramener sous son toit, et la mâchoire qui se contractait plusieurs fois, Caleb perdait pied à chaque fois qu’il était près d’elle, occultant tous les obstacles qu’il pouvait rencontrer dans sa chasse à la Callaghan. Il ne lâchait pas son poignet, la tension électrique aurait pu faire croire au coup de foudre quand seuls leurs poings s’amusaient à se parler. Et mon dieu, il avait envie d’aller boxer pour accuser le coup de tous les évènements passés. Est-ce qu’elle viendrait ou lui cracherait-elle à la gueule ? Un cri d’enfant se fit entendre à travers la porte au prénom de Jane, et c’était sa porte de sortie. « Demain, dix-sept heures. La salle. » Elle saurait que ce rendez-vous serait peut-être le plus important. C’était bref. C’était horriblement court pour tout le temps qu’il aurait voulu créer entre eux. Peut-être qu’un sablier, quand on l’retourne, il arrête le temps ou le rembobine. Mais ces illusions pour se dédoubler, ce n’était pas la réalité. Ils étaient pas dans Sense8, putain. Alors il lâcha son poignet, reculant légèrement. Et sa dernière pensée fut que ce ne serait plus jamais la même chose.

@alexis callaghan
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Qu'est-ce que tu veux voir, Caleb ? Ca t'avances à quoi, de t'approcher comme ça ? Tu veux voir de plus près les dégats que t'as causé ? Tu veux savourer l'image de cette Callaghan qui s'débat dans la boue, qui sombre dans le sable qui était si paisible au début, puis tellement mouvant désormais. Elle se raccrocherait presque aux grains, l'amazone. Elle s'agite, elle essaye de garder la tête haute, de continuer à respirer, elle tente de survivre, alors que toi, tu regardes ailleurs. Tu regardes plus blonde, plus belle, plus douce. T'me vois pas entrain de suffoquer, t'entends pas que j'hurle ton prénom. Tu m'as oublié. Là, tu t'en rappelles, juste pour quelques minutes, parce que j'aiguise tes sens, j'appuie là où c'est facile, je joue les cartes les plus simples. Les doigts sur l'arme n'ont pas averti l'esprit, eux, ils préparent une possible riposte, ils veulent protéger le corps, le cœur. Ils veulent planter le sien, de battant. Mais, tu les prends en flag, ces doigts belliqueux. Mais, Orgeuilleuse souligne ses lèvres belliqueuses d'un fin sourire, elles s'approchent même encore un peu des tiennes, pour que tu sentes leur chaleur. Mes prunelles combattent contre les tiennes. « J'pensais que j'étais invitée au repas aussi. » C'était pas pour moi les couverts ? Moi, j'croyais que j'avais accès à ton antre, j'croyais que c'était ça, quand on demande un baiser public. On m'a pourtant pas beaucoup lu de contes, j'sais pas où j'ai pu croire à ces histoires, comment ça s'est glissé dans mon esprit. J'avais pas prévu que le héros se barre à la page deux de mon roman, et s'incruste dans un vieux bouquin, un truc avec de la poussière dessus, et quelques gouttes de sang. Le notre, certes, il dégouline d'hémoglobine, et ce depuis le titre. Un cri d'enfant, et ma main lâche la fourchette. Mon corps se relâche, en fait. S'écarte, un peu, sait que son entreprise est vaine, que les êtres purs, ça gagne toujours. Surtout celle-la. Allez, prend la porte Caleb, courre vers elle même, t'attendais que ça ; lâche. T'es toujours là, face à moi, mais t'es ailleurs, t'es déjà là-bas, près d'elles. T'as toujours été là-bas, sauf que j'le voyais pas, j't'attrapais la main et toi tu regardais derrière. Là, ça m'gicle en plein visage, et j'rajoute une muraille autour de l'organe, j'barricade tout, j'filtre, et toi, j't'ai interdis de passage. Se redresse, récupère son escarpin du bout du pied, revêtue sa dignité, ravale l'humiliation, la couvre de rage, pour ne plus la voir. Léger rictus, alors qu'elle s'arrête au niveau de l'homme, juste avant de disparaître. « J'espère qu'elle a pas peur de voir papa blessé. » Et que Roxanne n'a pas peur de s'prendre la réalité en pleine gueule, aussi. T'as pas changé Caleb, et j'compte bien détruire planche par planche, ce simulacre de maison, famille parfaite. J'briserai tes os, un par un, pour que t'apprennes la douleur, la vraie, celle qui assaille mon battant, là. J'te foutrais au sol, et j'baisserai le pouce. Pas de pardon. A demain.

FIN  :heaart:

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