Get me out of here (+ Ryu)

Est ce que je viens de passer trois heures à arpenter le centre commercial pour refaire ma garde robe ? Bien sûr. C'est ce qui arrive quand on s'ennuie et qu'on a un compte bancaire bien trop rempli. Une femme coquette comme moi n'a jamais assez de robes ou de chaussures dans son dressing. Par chance mon statut me permet de mettre le pied dans des boutiques de luxe peu fréquentés plutôt que dans des magasins d'une banalité sans nom où tout le monde joue des coudes. La foule, une de mes pires phobies. J'ai du mal avec les gens ce n'est pas nouveau. Alors je préfère largement faire mon shopping en dégustant un cocktail sans alcool offert par la maison. Journée très productive dont sera sans doute ravi mon petit ami lorsqu'il découvrira mes nouveaux ensemble de lingerie. C'est étonnant à dire voir même réaliste mais je suis heureuse et ça se voit sans doute sur mon visage rayonnant. Fini les démons qui m'arrachent le coeur. 2019 est mon année, synonyme de renaissance. C'est bien il m'aura fallu 27 ans pour trouver ma place dans ce monde, pour voir clairement où se trouve mon avenir. Mieux vaut tard que jamais. J'ai des sacs plein les mains, parce que oui malgré mon statut je n'ai personne qui me suis comme un petit chien contrairement à mon incapable de frère. La liberté il n'y a que ça de vrai. Sans grande surprise je pose pied dans un des ascenseurs. Boite de fer un peu trop petite à mon goût sans compter qu'un homme s'y trouve déjà. Je ne fais pas vraiment attention à ce dernier, avant d'élever la voix." Niveau -2 S'il vous plait. " J'ai un peu les mains prises. Difficile d'appuyer sur le bouton, alors un peu de galanterie, je vous prie.

Journée assez tranquille pour toi.En effet, ce matin t’as eu que deux pauvres heures de cours, pas de quoi t’occuper toute la journée en somme, bien que tu pourrais en profiter pour réviser tes cours et t’avancer un peu. Tout comme tu pourrais répéter un peu le chant. Mais non, cette journée, t’avais autre chose en tête, plutôt l’envie de te détendre plutôt que de rester enfermé dans cette chambre à Harvard. Le besoin de te faire plaisir dans la dépense d’argent pour ta propre personne. Egoisme en plein, enfin, peut-être que tu allais trouver quelque chose pour ta frangine, mais sans certitude… T’es assez compliqué faut dire.

Limite pire qu’une fille, tu passes des heures dans ce centre commerciale aux boutiques hors de prix sans pour autant dépenser réellement beaucoup d’argent. Tu trouves pas réellement ton bonheur ou plutôt, t’as pas réellement eu de coup de coeur autre que pour cette veste Burberry.

Ainsi après de longues heures de recherches infructueuses, tu finis par te diriger lentement vers la sortie, prenant l’ascenseur pour atteindre le parking et ta voiture pour rentrer. T’as qu’un sac en main, pas comme la fille qui vient de rentrer dans l’ascenseur un étage en dessous du tien et qui te demande d’appuyer pour elle. Tu l’as regarde et arque un sourcil.

“Je suis pas un valet.” Réponds-tu simplement pour lui faire comprendre que non, tu ne vas pas répondre aux exigence de madame et qu’elle devra se débrouiller toute seule. Après tout, elle aurait bien dû le faire si t’avais traîné un peu plus longtemps dans les boutiques. T’aurais peut-être dû t’acheter cette écharpe, même si elle ne te plaisait pas tant que cela… Oui, tu te mets à réfléchir à cela, te disant qu’elle t’aurait sauvé de cette situation.

A vrai dire, nul besoin d'excuses pour s'improviser une séance de lèche vitrines, surtout pour une femme comme moi. Il faut bien que mon argent serve à quelque chose, et c'est un vrai privilège que je fais aux grandes marques d'exhiber leurs tenues haute couture. Les robes et autres vêtements sont sublimés grâce à mon corps en tout point parfait. Difficile à croire d'ailleurs mes courbes sont idéales sans sport et en ayant une alimentation loin d'être saine. Le miracle de la nature. Si mes parents ont été un jour bien fait les choses c'est lors de ma conception. Mais je me remercie moi même pour entretenir ce corps parfait à coup de crèmes et maquillage hors de prix. Et pourtant toujours aussi naturelle. Un peu de magie mais jamais avec excès. Ce serait du gâchis. Je suis plutôt ravie de cette journée et m'en vais retrouver ma Ferrari précieusement garée au 2ème sous sol. Je n'avais aucune raison d'être de mauvaise humeur mais il a fallu d'une phrase pour que mon sang ne fasse qu'un tour. Une remontrance de la part de cet inconnu qui visiblement ne sait pas à qui il parle." La galanterie ne fait pas parti de tes attributions. " Je pose un sac à terre. Appuie moi même sur le bouton." Je te conseille de fuir très loin une fois que tu auras quitté cet ascenseur. " Des menaces à prendre très au sérieux parce que je suis sans pitié envers ceux qui ne me respectent pas. Quelques secondes à peine après avoir commencé à descendre, voilà que l'ascenseur nous secoue avant de s'arrêter net. Je lève les yeux au ciel. Coincée." Voilà c'est de votre faute. " Le karma s'est abattu sur toi, et je me retrouve être un dommage collatéral." Là par contre tu n'auras aucun soucis à appuyer sur le bouton d'urgence ? Je me trompe ? " A mon humble avis, j'ai vrai sur tout la ligne.

Tu peux pas t’empêcher d’avoir un petit sourire en coin en entendant sa remarque. “Et la considération dans les vôtres.” Souffles-tu pour répondre tout simplement à ses provocations. T’es pas du genre à te laisser marcher dessus surtout par une petite inconnue comme ça qui se pense parfait. Certes, elle est assez bien foutu, mais c’est pas suffisant pour attirer plus ton attention et ta sympathie. Tu l’observes alors, sans perdre ton petit sourire moqueur tandis qu’elle te menace. Un bref instant, tu lèves les yeux aux ciels et ne peux réprimer un petit rire alors qu’elle se débat avec ses sacs pour appuyer sur le dit bouton. Tu restes néanmoins silencieux et ce même quand l’ascenseur s’arrête entre deux étages, la lumière d’urgence s’allumant. Elle te le reproche et tu soupires simplement avant d’appuyer sur le bouton comme elle te le demande. “Tu connais la loi de Murphy? “ Simple question, parce que toi t’es pas du genre superstition, t’es certes plus axés sur l’art que sur la science, mais t’as quand même retenu pas mal de choses de tes cours donc cette loi de la fatalité. Ce qui doit arriver, arrivera, peut importe qui ou quoi. Alors toi le karma et tout le tralala, c’est pas ton adage. Si elle, elle veut y croire, tant mieux, mais t’es, étrangement, persuadé qu’elle n’est pas non plus toute blanche et que le karma peut aussi se retourner contre elle. “Cela peut être ta faute, le destin est peut-être désireux que tu ne me touches pas et ne mettes pas en place ta menace.” Petite provocation, pour tenter de la faire réfléchir sur son propre comportement. Ne pas aider son prochain est moins pire que de jeter la pierre.

Je crois que j'ai bien été sympa en disant s'il te plait pour qu'il veuille bien appuyer sur le bouton de cet ascenseur. Sa réponse négative ne me plait guère alors mon côté impulsif est ressorti de lui même, en enfonçant le clou, lui reprochant son manque de galanterie. Bien dommage pour lui, ça se paiera cher. Son visage, je l'enregistre dans un coin de ma tête et il viendra un moment où je lui rendrais la monnaie de sa pièce. Enfin seulement si cet ascenseur veuille bien me délivrer et c'est plutôt mal parti, étant donné qu'il se stoppe en pleine descente. Je suis une abonnée de la malchance mais je préfère lui faire porter le chapeau. Bien plus facile. A sa réflexion, je le fusille du regard." Tu me prends pour une imbécile ? Bien sûr que je sais ce que c'est. Mai loi de murphy ou mauvais karma, c'est pas ce qui va nous faire sortir de là. " Enervée, j'appuie à multiples reprises sur le bouton d'urgence, après avoir lâché mes sacs de shopping. Hors de question que je reste entre ces quatre murs alors que mes poings me démangent. Ce n'est pas ma manucure qui m'empêchera de le frapper pour qu'il ferme son clapet." Ce n'est pas le destin qui m'arrêtera, crois moi. " S'il croit qu'il s'en sortira facilement, il se met le doigt dans l'oeil." Je te conseille d'arrêter de gâcher ta salive. Parce que si tu penses pouvoir me tenir tête, saches que tu as tort sur toute la ligne. " Qui plus est cette proximité me rend encore plus véhémente.

Drôle de situation dont tu te serais clairement bien passé. Observant du coin de l'oeil cette jeune femme, tu peux pas t'empêcher au fond de toi de la trouver assez drôle dans sa façon d'être. Certes, elle est menaçante et assez horripilante d'une certaine façon, mais le comique de situation aide un peu à l'adoucir. Du moins, c'est ce que tu dis alors que tu l'observes appuyer sur le bouton comme une forconée. T'en hausse même les épaules. "T'acharnée comme ça changera pas le problème et concrètement, j'pense qu'il faut que t'arrête de t'énervée sur ce bouton ou bien sur moi. Dans ce genre de situation, c'est de la patience qu'il faut." Tu te poses un peu en donneur de leçon là, mais c'est pas pour tenter de sauver tes fesses ou quoi, mais juste parce que t'as pas spécialement envie d'avoir une boule de nerfs enfermée avec toi dans un espace si étroit... "Et j'vois pas l'intérêt de chercher à te tenir tête. C'est toi qui cherche un coupable à cette panne, pas moi. Donc ouais, j'vais arrêter de gâcher ma salive à cause de tes idées saugrenues." Tu t'écartes alors un peu d'elle et des portes de l’ascenseur, pour t'adosser au fond de celui-ci, contre la paroi, en faisant quand même attention à ses sacs et sortir ton téléphone pour voir les nouveautés sur twitter. Tu sais pas pour combien de temps vous en avez et t'as pas spécialement envie de perdre ton temps à te prendre la tête avec cette ... Cinglé ? en fait, tu sais pas trop comment la définir, mais t'as juste envie de prendre autant de distance que possible avec elle, même si cela s'avère plus que compliqué. T'espère juste là qu'elle va te laisser tranquille, mais ça, bizarrement, t'as un peu de mal, c'est pour ça que t'arrives pas réellement à garder tes yeux rivés sur ton écran.

Je fais des efforts pour m'adoucir hélas le destin aime bien me mettre des batons dans les roues. Ou plutôt mettre les mauvaises personnes sur mon chemin. J'ai assez donné avec les hommes qui ne me respectent pas, qui se pensent supérieurs aux femmes. Je grince des dents en l'entendant me dire que c'est moi la méchante dans l'histoire. J'ai l'habitude d'avoir le mauvais rôle mais je ne le mérite pas aujourd'hui. Je n'ai jamais demandé à me retrouver enfermée avec un casse couilles, refusant d'appuyer sur un bouton. J'ai pourtant fait preuve de politesse mais désormais ce n'est plus le cas. Son comportement fait ressortir mes mauvais côtés, ceux que j'essayent de mettre de côté afin d'avoir une vie plus saine. A ses paroles, je lui offre un regard assassin. Il met mes nerfs à rude épreuve et me demande ensuite de me calmer. Non mais c'est un sketch ce mec." Je t'arrête tout de suite. Ne te met pas en position de force face à moi. Ne me dis pas quoi faire. Et si mon comportement ne te plait pas je m'en fiche comme de la dernière pluie. " Je crois bien qu'il cherche à me rendre folle. Certes je le suis déjà alors ça ne ferait qu'empirer mon cas. Son clapet enfin rabattu, il se décide enfin à se faire tout petit. Mais j'ai la sale impression que ça ne durera pas longtemps. Sortant un miroir de poche de mon sac à main, je réajuste mon maquillage, histoire de faire passer le temps. Histoire aussi d'oublier l'abruti en face de moi mais ce dernier me jauge du regard." Baisse les yeux sinon je te jure que je te met mon poing en pleine figure et là tu risques de devenir aveugle. " Ne jamais se fier aux apparences. Ce n'est pas parce que je suis parfaite de l'extérieur que je le suis de l'intérieur, bien au contraire.

Wow, tu sais pas trop dans quel monde elle vit, mais c'est clair qu'elle t'a mal jugé. En aucun cas, t'as cherché à te mettre au dessus d'elle, tu tentes juste de rester calme dans cette situation qui a tout pour te faire perdre le peu de sang froid que tu as. Croisant les bras alors que tu l'écoutes, t'as l'impression d'avoir en face de toi une de ses femmes qui pensent que tout les hommes sont des enfoirés de premiers, des matcho persuadé que les femmes leurs sont inférieurs. Sauf que ça c'est pas ton cas, t'as parfois plus d'estime pour certaine femme que pour certain mec. Tu arques un sourcil, la laissant parler au final, parce que t'as clairement pas envie de perdre ton temps en débat inutile. Elle semble un peu trop têtu et franchement t'as pas envie de t'acharner pour rien. T'as de l'ambition en temps normal, mais pas quand t'es enfermés dans un ascenseur avec une folle comme elle.

Tu te contentes donc de l'observer et elle revient à la charge, ne semblant pas pouvoir supporter ton regard sur elle. Elle vient même à te donner un ordre et tu peux alors là, pas t'empêcher de laisser entendre un petit ricanement. "Tu veux pas aussi que je me mettes à genoux devant toi et te serves des altesses tant qu'on y es ? J'ai rien à regardé que toi dans ce trois mètres carrés, alors non, je vais pas baisser les yeux. C'est d'ailleurs très divertissant de regarder une femme refaire son maquillage." Tu te moques un peu, ça a rien de bien passionnant, mais bon, c'est mieux que de fixer connement une paroi de l’ascenseur.

hj1 : pas de soucis, je sais pas comment t'as survécu sans pc :o
hj² : c'est pour essayer que tu abimes pas le minoi de Ryu ça

Au vu de mes douloureuses expériences, je me méfie des hommes comme de la peste. La plupart d'entre eux ne font qu'apporter le mal autour d'eux. A croire qu'ils ont tous signé un pacte avec le diable. Fut un temps où la violence des relations que j'avais avec le sexe opposé me rassasiaient mais tout ça c'est terminé. Je me reconstruis doucement avec un homme qui en vaut vraiment le coup. Hélas mes mauvaises habitudes sont toujours ancrés en moi et refont surface à la moindre contrariété. Chasser le naturel et il revient le galop. Je reste et resterai cette tempétueuse italienne qui aime avoir le contrôle sur sa vie, et sur les autres. Mes mots sont violents lorsque je constate que tu m'épies du regard. Je suis tout à fait capable de mettre mes menaces à exécution. Ce n'est pas la première fois que je me salirais les mains parce que je trouve un homme offensant. Son rire nerveux ricoche sur les parois de la boite en métal. Exactement ce qu'il ne fallait pas faire. Pour le coup, le volcan en moi gronde. Et les paroles que tu déverses le font définitivement entré en éruption. Sans réfléchir, je t'envoie mon miroir de poche à la figure." Et ça c'est divertissant peut être ? " Tu t'es mis dans de très mauvais draps. Crois moi que ton visage il est ancré dans mon esprit et pas dans le sens positif du terme. Je m'approche d'un pas assurée, à quelques centimètres de ton visage pour te souffler mes paroles." T'as de la chance que je ne puisse pas te frapper ici même parce que je laisserai trop de preuves mais crois moi qu'une fois que tu seras sorti d'ici, tu ne seras plus jamais en sécurité. " T'es devenu ma cible numéro une et je ne te perdrais pas de vue. Prépare toi à faire des cauchemars.