Bizarre Bazar { Liam & Iris }

Liam avait passait le nouvel an avec Iris, son ancienne colocataire. Avec Iris… et une petite dizaine d’autres d’étudiants ! Autant dire que ça n’avait rien à voir avec la proximité qu’ils avaient avant. Il lui avait alors proposé de se faire une soirée. En tête à tête. Juste tout les deux. Comme… un rencard ?!? Non ça n’avait rien à voir avec un rencard. Iris était une très bonne amie à lui. Rien de plus. Si Liam avait pris le soin de se parfumer, d’enfilé une chemise noir et de ce coiffé avec du gel, c’était seulement parce qu’il savait prendre soin de lui. Evidemment. Liam était en train de cuisiner quand on frappa à la porte. «  Entre c’est ouvert. » Iris pénétra dans l’appartement qu’elle connaissait par cœur parce qu’elle y avait vécu pendant un petit moment. Cette fois cependant il y avait quelque chose d’inhabituelle. En effet plusieurs bougies étaient allumées en guise d’éclairage, remplaçant ainsi les lampes et ampoules. Liam se rapprocha d’Iris qui semblait pleine t’interrogation. «  Les plomb ont sautés. J’ai aucun fusible de remplacement et il est trop tard pour aller en acheter d’autres. J’espère que ça ne te gêne pas ? » Les bougies donnaient tout de suite une ambiance tamisé et plus intimiste à la pièce. Le regard de Liam se posa alors sur le cou nu d’Iris, comme s’il y cherchait quelque chose. Peut-être la marque d’un suçon ? Souvenir d’un rêve plutôt… particulier qu’il avait avec Iris.

Liam avait demandé à Iris de passé chez lui, chez ce qui était avant «  chez eux » puisqu’ils avaient été en coloc. Si le jeune homme était dans un certain état d’esprit. De toute évidence Iris était à mille lieu du sien ! S’il s’attendait à ce qu’elle reste sceptique face à l’éclairage ou se mette à rire, au final elle jura comme si elle était vraiment à bout. Okays. Super. C’était quoi le problème ? Liam avait en tête le rêve érotique avec Iris, ses propres désirs et ce n’est qu’avec quelque seconde de retard qu’il remarqua les valises de Kale. Attendait, c’était quoi cette embrouille ? Elle était sérieuse par sms ?! « J'ai merdé avec Kale alors me voilà de nouveau ta coloc. » La fin de la phrase Liam y fit abstraction. Merdé avec Kale cela voulait-t-il qu’il y avait une quelconque chance pour qu’il mette à exécution son rêve ? L’idée le faisait baver d’avance et il afficha un sourire espiègle, ce petit air de lutin qui avait un truc en tête. Son expression se modifia avec la suite des mots d’Iris… « Si tu veux toujours de moi en sachant que j'ai fait la même chose que ce que t'as fait Louison. » «  Attend attend… » Liam se raidit. «  T’a trompé Kale ? » Alors celle-là il ne l’avait vraiment pas vu venir. Le sujet «  Louison » continuait d’être épineux pour lui. «  Il s’est passé quoi ? » demanda-t-il un peu froid et distant.

Liam  avait l’impression de se prendre une baffe clairement. Il se sentait complètement idiot et se rendait bien compte à présent que les bruits sonores de la chambre d’à côté, la sexe tape, le rêve érotique lui était monté à la tête. Sérieusement c’était quoi tout ça ? Il fallait qu’il redescende un peu sur terre. Il s’agissait d’Iris, son ami ! C’était absolument pas le moment pour lui de déraillé et de faire de la merde ! Dérailler. Faire de la merde. C’est ce qui au final conduisait la Mather à s’emmener avec sa valise, ayant de toute évidence besoin de son meilleur ami, bien plus qu’il ne l’aurait pensé. En premier lieu, quelque part, c’était vexant de se dire qu’elle avait choisit de trompé son mec et pas avec lui. Sans doute parce quelque part c’était bien ce qu’il avait en tête pour ce soir, mais plus par jeu, par envie de touché du bout des doigts son rêve, sans réellement croire Iris capable de trompé Kale. Et pourtant elle l’avait fait… Avec Néo !

«  Le nouvel an ? Mais ça fait plus d’une semaine ça. » Et comment ça se faisait qu’il l’apprenait que maintenant ? Décidément ce nouvel an était vraiment pourris ! Pas de kiss avec Clio et Iris embrassé  Néo. Il y avait un truc qui tournait pas rond. Iris avait l’air vraiment mal et Liam ne savait pas quoi penser. Tromper l’autre c’était un truc qu’il ne cautionnait pas. Il savait le mal que ça faisait. D’autant plus que comme lui, Kale avait été plutôt volage avant de rangeait non ? Iris se justifia, craignait sans doute sa réaction, sachant que Liam pouait être plutôt intransigeant. Comme la fois où il avait mal pris qu’elle quitte la coloc. Voilà qu’elle revenait comme une fleur. «  Ta raison. T’a aucune excuse ! »  dit-il froidement.

Dégage ! Tu me dégoute ! Les mots qu’il avait prononcé à Louison avec froideur le jour où elle lui avait dit pour le baiser entre elle et Pluton lui revinrent en pleine tronche, résonnant dans sa tête, ouvrant une blessure à peine cicatrisé… Mais Iris n’était pas Louison. Il n’était pas sa victime et Iris semblait être au bord du gouffre. Liam poussa un soupir. «  Allez viens là » dit-il en lui faisant signe d’approcher, juste avant qu’il la serre dans ses bras. «  Tu peux rester. Mais sache que je cautionne pas ce que t’a fait. » dit-il alors que ses gestes allait à l’inverse de ce qu’il affirmait parce qu’il lui accordait la présence dont elle avait besoin. C’était affreux. C’était comme s’il revivait tout ça. Est-ce que Louison était aussi ébranlé qu’Iris quand elle l’avait trompé ? Aurait-il dût l’écouté au lieu de la foutre dehors ? S’il l’avait fait… S’il avait trouvé les bon mots pour rassuré Louison et qu’il avait ravalé sa fierté pour pardonner à Louison, est-ce qu’ils seraient ensemble au jour d’aujourd’hui ? Etait-ce lui au final qui avait tout gâcher ?
 

La soirée prenait clairement une tournure inattendue. Liam avait déjà entendu Iris l’appelait « son meilleur ami » alors qu’elle discutait avec Arizona, mais il n’avait pas réalisé à quel point il était devenu important dans la vie d’Iris, à quel point elle se sentait libre d’être elle-même avec lui. Pour preuve, elle se mettait à pleurer dans ses bras… La Bushnell avait toujours était une personne forte à ses yeux, que rien ne peut atteindre, toujours emprunt à rire. Ce soir elle était… vulnérable ! C’était un trait de sa personnalité qu’il ne lui connaissait pas mais qui la rendait encore plus attachante. Ça lui rappelait ce weekend à New-York avec Clary. Ce weekend qui les avait un peu rapproché. Seraient-ils encore plus lier après ce soir ? Allez savoir ! Liam avait fait preuve d’une certaine froideur à l’annonce de la tromperie d’Iris. Comment pouvait-il vraiment le prendre ?! Trop de similitude avec son histoire avec Louison… Sans le vouloir Iris rouvrait une veille blessure et Liam se posait plein de question vis-à-vis de sa vie sentimentale. Louison. Clio. Noalyne… Mais le plus important ce n’était pas lui ! Il avait toujours était égoïste, égocentrique et lâche. Ce soir, il permettait à Iris de rester, bien qu’il lui avouait ne pas cautionner ses actes. « C’est vrai que je t’ai connu plus souriante » ironisa-t-il alors qu’elle posait ses tête sur son épaule. Son cœur c’était serrer et Liam n’aurait pas su dire si c’était dût à l’évocation de Louison ou le fait de voir Iris dans cet état là. Il n’était pas bon pour remonté le moral des gens. Il ne disait jamais ce qu’il fallait quand il fallait. Aussi, peut-être devait-il garder le silence ? Les bougies, l’ambiance, c’était certainement pas ce dont avait besoin Iris. Foutu fusible ! « Oui tu es une véritable monstre Iris ! Jamais là pour les autres. La pire cousine de la planète. Une colocataire à deux sou et sensiblement la fille la plus moche de tout l’univers » lui répondit avec sarcasme pour qu’elle comprenne toute seule la bêtise qu’elle venait de dire. Elle n’était pas un poison. Elle était une amie incroyable. Il lui lança un regard qui en disant loin, l’air de dire « T’a fini tes conneries ? » « ça dépend. T’a l’alcool joyeux ou je dois d’avance préparé la corde ? » Demanda-t-il avec un sourire aux coins des lèvres. « Fouille le placard. Tu sais très bien ou je le range. Rien à changeait ici. J’reviens. J’vais voir si j’peux pas arranger notre problème d’électricité. On sait jamais. » Il se rendit au comptoir électrique et l’ouvrit. Il attendit cinq seconde sans rien toucher et le referma. Il rejoignit ensuite Iris. « Au final c’était pas grand-chose » dit-il en appuyant sur l’interrupteur et la lumière fût. Il souffla les bougies.