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Parce que c'est une nouvelle page qui se tourne sur notre histoire.
Ft. Coco & Téo
J'avais eu une vie plutôt agitée en ce moment, et ça me faisait comme un soulagement que Coco vienne habiter avec moi. C'est vrai, je ne pouvais pas le demander à Anastasiya même si ça me rassurerait par rapport à Aleksei. Bref, j'avais envie de me changer les idées ce soir, surtout que j'étais éreintée du déménagement. C'était notre premier soir de colocation, il fallait qu'on le fête ! Je dorlotais le petit Caleb, changeant sa couche et tapotant sur son dos très doucement pour le rassurer, et le bercer afin de l'aider à ce qu'il s'endorme. Sa chambre avait été enfin monter, et je pouvais le regarder tendrement s'endormir. Et ce fut de manière lente et douce, car je lui chantais la berceuse que me chantait ma mère lorsque j'étais petite. C'était peut-être un souvenir douloureux de me rappeler ma mère mais j'avais envie qu'il sache qu'il aurait pu connaitre une femme aussi bien que ma mère. Mais je comptais sur Maria, la mère de Romane, pour compenser l'absence de ma mère, je savais qu'elle serait une parfaite grand-mère. Et lorsqu'enfin, je l'entendais dormir, j'allumais le baby phone à coté de lui puis je sortais de sa chambre tout en tenant l'autre baby phone afin de l'entendre. Je rejoignais enfin Coco en zigzaguant entre les cartons, la serrant dans mes bras tendrement. « pfiou, on peut enfin se reposer. Prête à t'amuser ? J'ai acheté une bouteille de champagne, et on a de quoi manger toutes les deux. » je riais alors que je l'entrainais jusqu'à la cuisine pour prendre la bouteille et nous servir deux verres. J'avais envie de boire en ce moment, depuis le temps que je m'abstenais et surtout, vu toutes les difficultés qui m'avaient fait face. je tendis le verre à la jolie blonde en reprenant à nouveau. « Je lève mon verre à notre amitié, à ton arrivée dans l’appartement et cette colocation qui va être d'enfer! J'espère que tu te plairas ici, et que tu tiendras le coup pour la présence de Caleb. » Je fis tinter mon verre de cristal contre le sien avant de boire une gorgée. Je m'asseyais sur le plan de travail tout en remettant un peu ma jupe en place. Je poussais un long soupir de soulagement. « Je tiens à dire que j'aurais du engager des masseurs ce soir pour nous détendre, ça nous aurait fait du bien vu tous les cartons qu'il faut déballer et ta chambre à monter. » Je ris légèrement. On allait pas s'ennuyer d'ici la reprise des cours.
© Belzébuth
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