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Je corrige demain.
Oh tell me it gets easier, that I'll figure it out
feat. Friedrich Hohenzöllern - Viktoria Hohenzöllern
robe
Cette soirée me reste en mémoire. Je ne cesse de revoir jour après jour,mes gestes, nos gestes. Nous n'avons été irrespectueux des gens qui nous entourent. Nous n'aurions jamais dû franchir cet aspect de notre vie. Il n'aurait jamais fallu que sa voix me parvienne à l'oreille. Il avait pourtant été surprenant. Je me sentais pourtant si honteuse. J'ai beau vouloir tout oublier, mais je ne peux. Sa voix qui me hante lorsque la péninsule de mes rêves se présente à moi. Je sens encore sa respiration chaude contre mon cou alors que sa voix me rend folle. Ses larges me caresser ma cuisse en descendant contre mon intimité. Ses gestes d'expert me faisant grimper vers un niveau que je n'avais pas franchis. Son regard de dominance qui m'observait. Je ne cessais de m'imaginer sa présence. Il n'était plus là. Je ne voulais pas répondre à ses messages sur tinder ni sur mon téléphone. Le soir qu'il a posé la main sur moi était la dernière. Elle devait être l'unique fois. Cet homme avait découvert ma faiblesse. Il suffisait qu'il se présente devant moi alors que ses yeux se déposent dans les miens que je ne suis plus moi-même. Je deviens une marionnette prête à être animé. Une esclave prête à mourir pour son mettre. Je n'avis jamais rencontrer une personne ayant ce genre d'énergie. Sa puissance, sa force, sa droiture, sa dominance tout son corps laissait cette aura venir à notre rencontre. Il était la source de malheur, qui n'aurait pas fallu que je croise. Cependant, les évènements devaient devenir chose du passé. Je devais fuir cet homme à tout prix ! Il est source de malheur. Une malédiction qui m’a enchainée par une force invisible. Les mots, les écris tout devait disparaitre. Pourtant, au fond de moi, je ne voulais. Je rêvais de l'apercevoir au pied de mon lit, j'avancerais vers lui doucement pour l'inviter à monter. Il embarquerait doucement sur moi en ne me quittant pas des yeux. Il caressera ma joue de sa paume de sa main avant de capturer mes lèvres. Les mouvements doux deviendront bestiaux. Ils les délaisseraient pour descendre le long de ma nuque, ma poitrine, mon ventre, mes hanches pour rejoindre cette partie. Il me regardera avant de joueur de moi. Il glissera doucement un doigt dans ce petit espace serrer avant d'y déposer ses lèvres pour me goûter... Un bruit me fit retirer les mains d'entre mes cuisses. Je m'assois rapidement dans le bain en fixant la porte. Aurais-je imaginé du bruit ? Le bruit recommença. Je détourne le regard et aperçus l'écran de mon téléphone s'allumer. Idiote ! La vibration avait fait tomber ton portable sur le sol. Je soupirais pour me laisser glisser sous l'eau. Je devrais mourir. Je me hais ! Une idiote ! Voilà ! Viktoria tu n'ai qu'une pauvre cruche idiote sans avenir ! Je remonte rapidement lorsque ma respiration retenue diminue. C'était stupide de m'avoir laissé devenir un vulgaire déchet. Il faut que j'aille signer un pacte avec l'église pour redevenir pure. Ne plus avoir les mains lier à cette chose ignoble appelée homme.
En sortant de la baignoire, je regardais mon écran de téléphone. Je suis en vacance. Je ne veux pas parler à personne. Depuis une semaine, je travaille pour oublier. Je pouvais afin respirer pour une nouvelle semaine. J'allais être sur la prochaine couverture du magazine Maxim pour le mois de février. Ce contrat m’a permis de trouver une ration valable pour venir ici. Pour vivre parmi la luxure. L'hôtel avait été payé pour la première semaine. J'ai dû débourser pour la deuxième. L'hôtel Como Parrot Cay est un charme. Je ne pouvais pas passer à coter de cette chance incroyable. Je voulais allonger ce séjour pour vivre sur l'île Turques et caïques. Cependant, il s'agit d'une excuse pour fuir. M'éloigner de la réalité. Je devais me calmer. Il faut plus que je pense à lui. Pourtant, nous ne sommes rien ! Nous n’avons rien fait ! Il a seulement été plus loin qu'aucune autre personne.
J'enroule rapidement une serviette autour de ma taille pour marcher vers la large fenêtre de ma chambre. Ce paysage. Cet horizon que j'observe depuis plusieurs jours n'a pas changé. Le ciel orangé reste magnifique voir magique. Je restais la profitant de la fraicheur de la chambre pour admirer le coucher du soleil qui se présentait à moi. Je serrais ma serviette plus fermement en me réprimandant intérieurement. Je voulais me libérer de cette sensation de culpabilité qui me ronge les entrailles. Je laisse alors la serviette tomber au sol.
J'adorais cet hôtel. Il s'agissait de petite maison privée sur une île disponible aux gens possédant une certaine fortune. Après tout qui débourseraient plus de deux mille us par nuit ? Moi ! J'avais une piscine privée, une cuisine, un salon. J'ai l'impression d'être dans mon appartement. Je me sentais chez moi. Je regardais le placard que je venais d'ouvrir en passant les robes suspendues en revue. Que puis-je mettre ? Je ne voulais pas m'habiller élégamment. Les vacances sont une raison de se laisser aller. Je choisis donc un costume deux pièces blanches et une robe en dentelle de la même couleur. Je profitais de cette tenue légère pour monter mes cheveux en chignon. Je m'observais dans le miroir. Mon large sourire se reflétait en lui. Adieu soutif de la mort ! Il n'a rien de plus inconfortable que ce truc de femme. Il apporte certes un soutien, mais une douleur au dos aussi.
Ne voulant perdre aucun instant de mes vacances, j'attrape rapidement mon sac à main pour sortir de ma chambre. Un employé m'avait conseillé un petit restaurant près de la plage. Il était parfait pour un repas seul. Pourquoi ne pas essayer !
Plus de deux heures avaient passé. Deux longues heures seules assises près de la blanche en observant le coucher du soleil. Cette tranquillité. Ce calme est si apaisant. J'ai profité de ce moment de solitude pour compléter ma lecture. Depuis un mois, je voulais terminer les six chapitres qu'il me restait de mon roman. Alors, l'instant avait été saisi. Je n'ai pas été d’écus. Le personnage terminait par découvrir la liaison de son mari et termina au bras de ce motard de seconde zone. Un livre aux écrits fluide. Qui nous réserve quelques surprises. Je suis heureuse d'avoir enfin pu le finir. Il aurait surement fini sur une tablette de ma bibliothèque sinon. Je l'aurais observé pendant quelques jours pour l'oublier.
Je me lève de ma chaise en payant ma note au passage. C'était bien ! Je devrais remercier l'employé de l'hôtel. Il avait raison. La nourriture est simple, le service fantastique et personne ne vous dérange. Dieu merci !
En sortant du restaurant, je profite de la nuit pour marcher tranquillement en observant les commerces. Je gardais en note certains noms. Il y a deux ou trois boutiques de vêtement intéressantes sans oublier deux de soulier.Je souriais en sachant déjà ce que j'allais faire demain. Dépenser ! Il faut entretenir la petite dame que je suis...non ? Je me fais sortir de mes pensées par une alarme. Je m'arrête pour chercher dans mon sac en main. En le trouvant, je soupire de découragement. J'aperçois le pseudonyme de ''Bête'' apparaitre. Friedrich, l'homme au coeur de dieu. Je sers rapidement téléphone et continue ma route. Moi qui tente de l'oublier ! Cet idiot trouve le moyen de me faire signe de son existence. J'avance plus rapidement pour me rendre à ma chambre. Quelques minutes passèrent, je voyais presque l'hôtel lorsque je m'arrêtais. Mon corps se figea sur place. Non ! Non ! Je rêve !
À l'instant, l'homme qui venait de passer à mes côtés n'était pas lui ? Dites-moi que je rêve ? Il n'est pas blond ! Il n’est pas grand ! Je reste figer sur place en trouvant toutes les excuses du monde pour me convaincre. D'un moment lent, ma tête se tourne vers le côté. Je l'observais. Merde ! Un grand blond aux larges épaules marchait au loin. Ce dos ! Je le reconnaîtrais par un simple toucher. J'hésite à aller le voir ou continuer. Je choisis la deuxième option. Hors de question que je choisis la première. Je continue ma route vers l'hôtel en me maudissant.
Calme-toi ! Respire ! Me dis-je. Il faut être calme. Il y a une forte chance que l'homme que j'ai croisé plutôt ne soit pas lui. Merde ! Il faut que j'arrête de me mentir. Il s'agissait de lui. Il n'y a pas deux hommes comme Friedrich. En rentrant dans la chambre, je réalise l'erreur. Il me faut un verre. Quelques choses de fort qui me tuera presque. J'ouvris la porte en la referment derrière moi. En me retournant, je l'aperçus sur le trottoir. Il n'a pas pris le même hôtel ? Seigneur dieu. Je laisse tomber l'idée du verre. J'ouvre rapidement la porte de ma chambre en le renfermement. Je laissais mon dos s'accoter contre la porte de moi. Dit moi seigneur qu'il ne m'a pas aperçue. ''Bordel de merde'' dis-je à voix haute.
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