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he's poison but tasty. (MISMO)

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c’est lâche d’ignorer. la douleur ça fait du bien aussi. ça nous permet de se souvenir qu’on est pas encore complètement robotisé, qu’il reste encore une part d’humanité dans l’âme morte. putain comme ça fait du bien d’avoir mal des fois, hurler de tout nos coeurs, pleurer jusqu’à épuiser nos forces, regretter, haïr, perdre. et puis s’essouffler, réaliser que c’est encore vivant quelque part à l’intérieur. mais toi cosmo, toi t’es triste comme personnage. tu ressens rien, tu veux pas ressentir. ni le bon ni le mauvais. t’es égoïste cosmo, tu penses qu’à toi tout le temps et tu restes toujours terriblement seul. même dans tes pensées, y’a que ta petite personne qui tourne en boucle. et putain, ça doit être affreusement mauvais de voir son reflet macabre et fissuré à chaque fois que tu fermes tes beaux yeux vides. tu m’fais pitié cosmo. les yeux dans les yeux, les respirations qui se mélangent et le frisson qui court le long de ma peau frêle devant l’enfer qui se reforme. je prends pas la peine de répondre à ta question, elle n’en est pas une de toute façon. je souris en baissant la tête à tes aveux, ma jambe se faufile entre les tiennes pour te caresser sans réellement le faire. - tu crois que t’es capable de m’faire agoniser cosmo ? tu crois vraiment que t’as ce pouvoir là sur moi ? j’suis égoïste moi aussi cosmo. ça sera toujours moi avant toi, avant nous. tu t’éloignes à nouveau, t’es loin de moi et j’aime pas ça. t’es trop près maintenant pour m’interdire de contact. alors ma jambe se tend jusqu’à toi, remonte le long de ta cuisse pour finalement la faire revenir retrouver sa sœur. - tu m’passes ta veste ? que j’désigne d’un coup de tête, lançant un dernier coup d’œil au bout de tissus massacré et abandonné dans le lavabo. - il pue la vodka et il est trempé. à moins c’que la vue te plaise bien.
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Je la lui laisse la part d'humanité, j'en veux pas moi. J'en ai pas besoin, pas plus qu'hier et pas moins que demain. Je m'encombre pas de cette merde et j'en suis pas moins satisfait de ma vie, je le suis même peut-être plus que les autres. Ces autres qui s’embarrassent de drames, de vieilles blessures encore sanguinolentes, d'espoirs qui crèvent en chemin, de rêves qui commencent jamais. On choisit pas qui on est, mais on peut choisir ce qu'on veut en faire. J'ai choisi il y a longtemps déjà. Garde la ta pitié, moi j'en ai pour personne. - Au moins te faire suffoquer, ouais mes yeux suivent sa jambe qui se tend pour venir effleurer le tissu du jean's, mais choisissent de revenir se planter dans les siens. - Tu m'prends pour un d'tes pigeons ? Elle a la mémoire courte, comme sa pudeur. Y'a des milliers de sales types assez cons pour sauter tête la première dans ton petit jeu, s'y enrouler, pour ne pas en démordre, mais là t'es en face du pire. Et elle réclame encore, ma veste cette fois. Mila et ses caprices, sa soif du pouvoir, son besoin de contrôler le Monde. J'incline légèrement le visage, laisse mon regard glisser sur elle, de haut en bas, de bas en haut, en diagonale. Je scrute l'évolution, analyse ses courbes insolentes et la dentelle qui la laisse vulnérable. - C'est pas mon problème que je siffle en attrapant le morceau de tissu inondé d'alcool, émoussé par le savon pour le laisser s'échouer à nos pieds. Dans le reflet du miroir, je croise les brefs regards qui se voudraient discrets des deux autres, l'idée traverse mon esprit déjà damné et fait naître l'esquisse d'un sourire machiavélique - Jt'ai pas acheté ce soir pour jouer au gentleman faux murmure, plus pour les autres que pour elle. - Pour info, lui aussi il est mouillé mes doigts glissent de son poignet à son épaule, doucement, lentement et viennent finalement se glisser sous l'élastique, mon regard se perd dans le sien, dans l'ailleurs. Je la soulève, ma langue se cale à la commissures de mes lèvres pour chasser un autre sourire orgueilleux. Je la relâche sèchement, laissant l'élastique égratigner son épaule nue. Un partout, flamme au centre.
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tu penses beaucoup trop fort avoir oublié, n’y avoir plus jamais pensé. à moi, à nous et à mes ongles déchirant ta peau. mais tout est resté intact, rien n’a bougé, changé, même pas ton regard sur moi ni les pulsions qui l’anime. tout est pareil, juste quelques maux en plus qui pèsent lourds, des malheurs que tu tiens à effacer et des envies que tu te forces à révulser. mais j’sais que nos souvenirs ne se sont jamais vraiment volatilisés, tu les as simplement mis sous silence pour ne pas avoir à supporter un fardeau de plus sur ton dos. et me voilà de retour, je viens bousculer le mur que tu t’es bâtis tout autour. anéantir doucement les murailles déjà défectueuses. - t’as bien aimé l’être a un moment donné. mon pigeon. t’as pas trop hésité à vendre ta propre famille au sort du plomb quand je te l’ai murmuré sous l’oreiller. alors arrête de jouer les mecs féroces cosmo. arrête ton jeu d’arrogance avec moi, t’as atteint le pire et l’irréparable pour mes beaux yeux sans même t’en rendre compte. t’as ramassé les pots cassés et moi j’ai pris ce qu’il y avait à gagner. je pince les lèvres à ton petit numéro, je daigne pas regarder les spectatrices de tes vices. je te suis, encore, toujours plus profond. je m’appuie contre la rigidité du lavabo derrière moi, te laisses poursuivre ta comédie. tes doigts qui viennent faire claquer ma bretelle de soutient gorge, mes yeux qui se délectent du geste avant d’attraper le col de ta veste. - alors je vais arrêter de faire perdre du temps à mon client le plus cher.. que je laisse échapper d’entre mes lippes, avançant vers toi pour mieux te faire reculer. m’enfonçant avec toi dans une des cabines juste derrière, refermant derrière nous. mes doigts se décrispent de l’emprise, les paumes de mes mains font pression contre ton torse pour faire buter ton dos contre la paroi. je suis proche, trop proche et je peux de nouveau m’abreuver de ton odeur. mes yeux ne quittent pas les tiens, t’as le buste qui s’gonfle et dégonfle trop rapidement pour que ça ne te fasses aucun effet. - hmmm.. que j’expire en fermant les yeux. - oh oui.. comme ça.. ma voix se fait plus aiguë, je soupire contre tes lèvres alors que mon visage reste de marbre. - continue cosmo ! que je murmure trop fort pour être un secret. ma bouche danse avec la tienne sans la capturer. et j’agrippe à nouveau le col de ta veste sans ménagement pour t’attirer vers moi. j’échange les rôles, c’est mon dos qui vient heurter la porte fébrile de la cabine étroite. je la fais trembler sous mon poids, sans te lâcher, tu rebondis contre ma poitrine. - hmm cosmo.. encore.. le sourire malicieux qui se dessine, j’imagine la curiosité assouvie qui se cache dans le coin de ces toilettes crasseux. - t’as vu comme je simule bien ? que je te chuchote aux creux de l’oreille. laissant mon silence et mon souffle prendre possession de ta chaire un instant. - j’ai simulé pareil à chaque fois avec toi. le verbe est acerbe, les canines assoiffées viennent entrouvrir lentement les plaies. - à chaque fois. je termine, mordillant à peine ton lobe chaud. chaud d’adrénaline, de rage, de désir ou les trois en même temps.
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Je sais pas ce qu'on était avant. Rien. Presque rien. Des morceaux déchirés qui tentaient de se coller l'un à l'autre pour créer une nouvelle forme, oublier le vide, le remplir. Je crois que ça a foiré, comme tout ce qu'on a entreprit de commencer. On pouvait rien se donner d'autre, incapables de plus, j'ai jamais su donner quoi que ce soit à qui que ce soit, à part à Stella. Stella. Stella. Elle revient parfois la nuit, parfois le jour, quand je suis défoncé, quand je viens d'en défoncer une. Elle revient dans les toilettes d'un bar de Boston, bien planquée sous les traits d'une Mila. - Va t'faire foutre, je l'ai jamais été. Dans tes rêves égoïstes peut-être, illusoires. Je l'ai pas fait pour elle, je l'ai fait pour moi, pour mon dégoût des billets étalés sur la table au petit déj, pour les cravates trop serrées, les faux sourires, les faux amours, pour le défi qu'elle m'a lancé. Pas pour elle. Jamais pour elle. Ses doigts viennent agripper à l'encolure de ma veste et je peux la sentir, là, au fond du ventre. La rage qui monte, la couche de givre qui s’effrite, le sang qui cogne mes tempes. Elle joue le jeu, s'y ensevelit, nous enferme dedans quand elle claque la porte battante derrière nous. Son regard s'assombrit, ses paumes m'obligent à heurter le mur, prisonnier de son spectacle, subissant ses feints gémissements. Elle monte encore, la haine, elle s'accroît, gagne du terrain. Elle s'invite dans mes veines, empoisonne chacun de mes organes un à un. Elle se libère quand elle tourne encore, quand elle se torture elle-même de son dos contre la porte. Elle me raconte nos souvenirs à l'oreille, les rendant un peu plus réels, un peu moins loin. Ensorceleuse, charmeuse de serpent peut-être mais t'oublies que moi j'en suis pas un.- A chaque fois, hein ? mon souffle s'abat sur ses lèvres trop près des miennes, il vient les marquer un peu plus de nos histoires. J'arrache brutalement tes doigts de mon col, plaque ton poignet contre la porte dans un second bruit sourd et laisse ma main libre frôler tes côtes, contourner la dentelle, presque caresser ta gorge avant de l'empoigner, d'enfoncer mes doigt dans ta peau parfumée. - Tu passes ta vie à tout simuler Mila.. Tout. Tu continues à le faire ici, là où d'autres sont passés avant nous. - Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de t'avoir fait jouir ou pas ? Cette fois, c'est moi qui murmure pour les oreilles attentives cachées de l'autre côté de la porte et puis pour elle aussi, pour sceller les mots dans son esprit vide. Je resserre l'étreinte, caresse ses lippes des miennes. - Jm'en branle, j'voulais juste te sauter. Je les attrape presque. Presque. Mais ma bouche vient finalement se coller au bois tagué. - Putain, tu vaux pas ton prix.





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on est pas fait pour construire de toute façon. on l’a jamais été, y’a tout qui s’écroule à la seconde où on touche l’objet de convoitise. peu importe sa forme, que ce soit nous, notre enfer ou le prochain plan cul d’une nuit, on détruit jusqu’à aboutir à la même finalité encore et encore. que la haine impose son règne. et j’crois que c’est ça, ce lien entre nous. savoir qu’on aura rien à perdre ni à gagner, savoir qu’on pourra frapper fort à s’en faire saigner les phalanges mais que rien ne s’écroulera jamais. ni toi, ni moi, ni l’enfer à qui les flammes sont trop vives. j’crois que c’est même le seul truc qu’on a su bâtir toi et moi.. l’enfer cosmo. brûlant, vif, virulent, c’est notre aparté dans le monde. c’est comme ça qu’on s’évade nous, à l’opposé des autres qui tentent désespérément de s’enliser de sentiments qu’ils n’assumeront pas. je préfère notre réalité, même si elle est brutale, même si au fond, j’crois que j’en perdrais un bout à force. ta voix enveloppe la pièce pour répondre à mes attaques, t’es divertissant cosmo. j’aime quand c’est toi mon adversaire. et puis c’est la proximité qui me tient à la gorge, ton souffle qui me met la corde au cou et j’ai l’impression de ne plus savoir respirer. j’pense même plus à mes besoins vitaux quand t’es si près cosmo, mon regard s’abat simplement sur tes lèvres que j’hésite à dévorer ou mutiler. putain de gourmandise à laquelle on a interdiction de goûter. - à chaque fois.. le bout de mon nez joue avec le tient pendant que je décortiquais mes mots. je veux que t’avales mes paroles, qu’elles restent gravés quelque part sur la roche même si elles ont rien de vraies. mes doigts fins ne tiennent pas le coup sous ta détermination, le dos de ma main claque contre la porte froide et le geste vient piquer mes phalanges. tes doigts redécouvrent mes courbes, tes caresses sont trop limpides pour que tu ne te souviennes pas. - non, je simule pas l’envie là.. mes yeux sont vides mais ne mentent jamais. mes lèvres qui ne parviennent plus à se sceller, à la recherche d’une sensation, d’une saveur interdite. et mon sein gauche où tu peux voir sans toucher les pulsations ardentes. j’ai pas encore appris à les contrôler, à les simuler. tes murmures chauds me font cambrer l’échine, décoller à peine mon dos de cette putain de porte. mes yeux se ferment, juste une toute petite seconde. juste le temps d’apprécier, de graver un énième souvenir. tes mots sales viennent finalement réveiller l’animal, j’esquisse un faible sourire forcé. tu me laisses le goût acide de l’appétit inassouvi en bouche. - c’est ta queue qui n’en vaut pas la peine. que je murmure en tournant la tête légèrement sur le côté, assez pour que mon front se colle contre ta tempe et que mes lèvres atteignent ton oreille. deux corps inertes, deux âmes qui se cherchent là au beau milieu de l’odeur de pisse et de foutre. là, salement parce que c’est tout ce qu’on mérite.
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C'est vrai qu'on est pas fait pour construire, mais pour détruire si. On est bons, même trop bons. On obtient ce qu'on veut, tout ce qu'on veut et trop facilement, suffisamment pour qu'à peine obtenu on ait déjà besoin d'aller chercher autre chose. Remplir le vide, meubler le temps qui passe mais qui ne change rien, se bousiller le cerveau pour le punir d'être trop lucide, de trop comprendre ce qu'il se passe autour, dans le paradis artificiel des autres. C'est laid chez nous, c'est effrayant parfois, hostile souvent. Mais c'est vrai. Putain de vrai comme ton échine qui se cambre qui vient chercher pire, comme tes lèvres qui réclament et puis qui repoussent, tes prunelles qui s'arrondissent, obscurcies par la frustration. Ça t'a manqué, hein Mila ? D'avoir un adversaire à ta taille, de jouer avec le feu quand il brûle pour de vrai jusqu'à en semer les cendres dans la pénombre de tes nuits blanches. Bien sûr qu'elle ne la simule pas, je peux la sentir sans la toucher, la deviner en la frôlant à peine tant elle l'a consume. Et elle adore ça. - Tu l'as jamais simulée.. Pas avec moi. Crache ton venin, affirme que c'est faux, que t'es plus forte que moi, que le reste du monde si ça t'aide à mieux dormir la nuit. J'en ai rien à foutre. Je m'en tape parce que la vérité je sais où elle est, parce que j'ai tout vu, tout senti, tout ressenti. Avec toi. En toi. J'abandonne sa gorge pour écraser ma main sur sa hanche, l'obligeant à se maintenir les pieds au sol quand son désir la pousse à se hisser sur la pointe de ses escarpins malgré elle, à décoller son dos de la porte. Porte qui subit encore le claquement de son poignet. - T'es sûre d'avoir changé d'avis pour les cours.. ? Mon souffle marque sa peau de mes vices, provoque les siens. Mes doigts s'enfoncent dans sa chair quand mes lèvres cherchent encore les siennes. - Parce que t'es nulle à chier comme menteuse. Un sourire malicieux accroché au visage, mes yeux glissent encore, de ses lippes à ses prunelles sombres, ils divaguent, vaguent, s'enfoncent dans les souvenirs du brasier. - C'est ça Mila.. que je lâche dans un râle factice contre la porte. - Comme ça.. Mais là-dedans, il se passe rien. Près de son oreille, juste pour nous et pas pour les curieuses, j'interpelle encore l'amante préférée du diable. - Tu s'ras jamais plus forte que moi. Mes crocs manquent de peu la pulpe de ses lèvres. - T'arrêtes pas putain. Ou commence pas parce que tu sais qu'on est incapables de finir quoi que ce soit.


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on s’abîme toujours autant, même en quelques minutes on parvient toujours à effriter encore un peu de l’autre. des fragments d’âmes rocheuses, dures et creuses. la carapace est loin d’être tendre, je m’en brise les canines à chaque fois que je mords dedans. on se complète dans le pire, deux êtres qui se marient à la perfection dans le bas monde maudit. vrai, trop vrai même pour ne pas en subir les supplices. pour que mes lippes ne soient pas assoiffées des tiennes, pour que mon corps en reste anesthésié. ton touché, tes murmures charnels et ta façon de me repousser pour mieux me rattraper m’oblige à capituler petit à petit. t’es mon talon d’Achille, la faiblesse dans la force. la force dans la faiblesse, t’es un peu les deux à la fois et y’a plus rien qui tient le choc à l’intérieur. tes paroles pleines de vérités, celle que je me forçais à te cacher sans réelle conviction. non, juste de quoi provoquer, piquer un peu pour faire réagir la bête froide. - peut-être.. c’est sur même. je tremble pas autant avec les autres, je suis pas aussi fragile dans d’autres caresses, je met jamais de genoux à terre. sauf avec toi, toujours avec toi bordel. et bizarrement, perdre le contrôle en ta compagnie devient un putain de plaisir cosmo. je veux perdre les manettes à nouveau, comme avant et perdre la raison. même en connaissant les risques, les conséquences pour les avoir déjà testés. libération de mes voies respiratoires, ça m’aide pas à ne pas étouffer. - apprends moi cosmo, à mieux te mentir. parce que t’as raison, je suis nulle à chier quand il s’agit de toi. tes yeux qui s’éparpillent, qui ne savent même plus où regarder tellement ils veulent tout voir à la fois. et moi j’aime t’admirer te perdre encore une fois, avec moi. t’as pas tort, je serais jamais plus forte et tu ne l’apprivoiserais pas non plus. on se vaut, à notre façon, on se vaut cosmo. - dis moi que t’as envie que j’continue cosmo.. dis moi que tu veux que rien ne s’arrête, que t’as plus envie de voir les flammes s’éteindre toi aussi. mes lèvres viennent caresser les tiennes, sans ménagement. mes lippes se décollent difficilement de tes lèvres, la bouche qui s’assèche et l’envie qui ne cesse de s’accentuer. mes doigts se frayent un chemin de ta ceinture à ton bas ventre, de ton ventre à ton torse pour venir faire relever doucement ton menton. ramener encore un peu plus ta bouche jusqu’à la mienne pas encore rassasiée.
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C'est bon quand ça fait mal et ça blesse quand c'est trop agréable. C'est les contradictions qui s'opposent, qui se mélangent, elles s'emmêlent pour former un infini brasier de tout et de rien, de trop et d'insuffisant. Di merda. Le paradoxe infernal, le cercle vicieux dont on sortira jamais. On veut tout, on veut rien, la même chose et puis l'inverse. La vérité c'est qu'on a aucune putain d'idée ce qu'on veut vraiment, de ce qui pourrait combler le trou béant de nos âmes. Y'a rien d'assez puissant, rien qui soit capable de nous offrir ça alors on le cherche partout, ailleurs, n'importe où. A l'intérieur des enfers des autres. Cinq années n'auront pas suffit à étouffer les flammes, à faire taire la voix du diable, à assagir l'atmosphère électrisante qui s'abat sur nous quand on regarde le vide en face, dans les yeux de l'autre. Pas de peut-être Mila, pas avec moi. C'est incomparable parce que c'est pire. Parce que ça ne ressemble à rien d'autre, même pas un peu. Combien de fois elle m'a cherché dans le corps des autres, respiré dans d'autres draps froissés ? Probablement autant de fois que moi. Trop de fois. Mais je suis là maintenant, juste là, opprimant à nouveau ton air et pourtant j'suis sûre que tu t'es jamais sentie aussi vivante. - D'accord. J'appuie plus fort pour la forcer à se tenir tranquille, mais elle a toujours été désobéissante, plus haute que les règles de ceux qui se risquent à lui en donner. Les autres. Mais moi j'suis pas les autres.- Leçon numéro un.. Parce que j'en ai marre de tes lèvres qui jouent contre les miennes, de ta peau qui redécouvre la mienne, de tes hanches qui s’obstinent à onduler devant moi. - Tu immobilises ta proie.. D'un geste brusque, sans douceur, je la force à se retourner contre la porte, son visage contre les tags injurieux, son poignet au dessus de sa crinière brune. Comme ça. - Ensuite, tu lui fais croire qu'elle t'a presque apprivoisé.. Tu mens. Comme tu respires. Mon corps résiste à l'envie de se coller au sien, il l'effleure doucement, presque tendrement pour contraster avec ma poigne qui lacère les os de son poignet. Mais là, tu respires mal Mila. Tu suffoques.. Je t'avais prévenu pourtant. On passe à la pratique, je vais te montrer comment on fait. Mon front vient se coller au sien, mes lèvres s’entrouvrent devant les siennes puis se referment à nouveau. Je libère enfin sa main pour faire descendre doucement mes doigts le long de son bras, courir sur la cambrure de son dos, mourir sur ses hanches puis renaître aux abords des coutures de son jean's. - Et puis tu l'attaque. J'attrape un morceau de sa pulpe sucrée entre mes lèvres pour y planter une canine jusqu'à en laisser sur ma langue le goût du sang. - Quand elle ne se méfie plus.





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le désir le plus enfouit est le plus dévastateur. toi, t’es mon ouragan. la tempête qui laisse tout en ruine après son passage, et je sais que je sortirais jamais indemne de ces toilettes, je repartirais jamais de ce bar sans aucun hématome. pas le superficiel, non, celui que t’as formé quand t’as cogné contre ma poitrine jusqu’à m’en fissurer le palpitant cinq ans en arrière. il bat, s’affole, c’est du n’importe quoi là-dedans. et c’est le pire des châtiments que de se sentir paumé comme ça, de pas savoir si on en veut encore ou si on ne veut simplement plus. parce que le jeu devient trop réel, parce que quand ça tape là-dedans, ça tape trop fort pour que ça ne veuille rien dire du tout. l’effet que tu m’fais là, il est irrépressible et c’est ce que je voulais.. perdre le contrôle avec toi. voir jusqu’où je peux tomber avec toi. trop bas, beaucoup trop pour que le jeu en vaille la chandelle. cosmo. t’es quelqu’un toi, t’es quelqu’un là où les autres sont personnes. et je te l’ai dit, je m’aime beaucoup trop moi, pour te laisser me voler la couronne. et plus ton emprise se fait brutale et plus j’ai envie de te céder ma putain de place pourtant. c’est douloureux cet entre deux, entre l’envie de mourir et celle de vivre trop fort. mais paraît que dans la guerre de sentiments, vainqueur est celui qui fuit pas vrai ? j’veux pas être celle qui reste. j’écoute ta voix lascive, elle bourdonne en écho dans ma tête et empoisonne mon esprit. j’ai même pas le temps d’appréhender le geste vif, ma joue scotchée à la porte. rien d’innocent, tout d’indécent. t’es littéralement en train de briser mon poignet, mais la douleur n’est rien comparé à celle que t’es en train de semer à l’intérieur. la douleur qui m’dit que ta place se fait trop grande chez moi. je m’incline, t’avais raison cosmo. je respire mal, je respire même plus et j’aimerais me laisser crever ce soir plutôt que d’assumer tout ça. plutôt que de me rendre à l’évidence damnée. je t’écoute encore, je sais plus sur quoi rester concentrée. tes mots ou tes caresses, ta bouche ou tes yeux, ta présence ou ta distance. je sais plus cosmo, j’me perds beaucoup trop quand t’es là. tu me titilles encore plus, j’en crève d’envie et tu peux l’entendre autant que le voir. tes dents qui coupent ma lèvre, ça pique. tu piques un peu tout chez moi, tu t’sers et tu t’en vas. à moi de voler ce qu’il reste chez toi. - j’immobilise.. que je réplique sans te quitter des yeux, empoignant tes doigts baladeurs fermement. je plaque ta stature contre la même paroi du début, là où tout a recommencé. mon avant bras contre ton cou sous ton menton. - tu m’as presque apprivoisé.. je mens plus cosmo. plus pour ce soir. je libère ton cou, mes doigts s’arrêtent sur ta veste pour la faire glisser le long de tes bras. lentement. je veux profiter, de chaque secondes. savourer ma défaite parce qu’elle a pas si mauvais goût. les paumes de mes mains se perdent sous ton haut, fusion entre la glace et le feu de ton corps pourtant cadavérique de l’intérieur. - et là.. je m’approche dangereusement. éclatant toutes les barrières qu’on s’tue à mettre depuis quelques minutes. mes lèvres se posent contre ta clavicule, remonte fiévreusement jusqu’à ta mâchoire sur laquelle je laisse ma trace de rouge à lèvres. - c’est le moment où je veux que tu m’attaques.. achève moi. mes lèvres en manque s’abattent contre les tiennes. sans ménagement, sans aucune tendresse. le souffle qui s’écrase de temps en temps, entre deux baisers que je n’arrive plus à maîtriser. l’absence dure depuis trop longtemps, y’a trop de chose à rattraper. trop de mensonges à enflammer. - j’ai plus envie de me méfier ce soir.. la respiration est haletante, ma langue danse avec la tienne pour finir par mordre à mon tour dans ce bout de chaire déstabilisant. comble le manque cosmo, comble les plaies et les silences qui torture.
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