What the hell is going on ?! (Tim)

Je me sens désemparée lorsque tu finis par m’ouvrir la porte de chez-toi. J’ai passé plusieurs minutes à être debout, à hésiter si je devais venir te voir ou non, mais après réflexion, je devais me rendre à l’évidence que toi aussi, tu te devais d’être au courant de la situation. Je ne devais pas attendre que tu l’apprennes de quelqu’un d’autre, non plus. Déjà, que les minutes étaient comptées, nous devons agir dans les plus brefs délais et j’ai besoin de toi pour m’aider à bien réagir à cette bombe qui ne me plaît pas du tout. Le point positif à ce que je m’apprête à t’annoncer est que personne ne sait que je suis au courant de cette mascarade. « Tim… J’arrive du Luxembourg et j’ai entendu nos parents parler. » Ma voix n'est que crainte et presque de dégoût. Pas de ce que je m'apprête à te dire, non parce que ça ne me dérangerait aucunement d porter ton nom, mais plus qu'ils aient fait ça dans notre dos Je m’arrête et pénètre à l’intérieur sans même y être invité. Sans même savoir si tu as invité une petite greluche à passer la nuit avec toi. De toute façon, à partir de maintenant, c'est de mes affaires également, puisqu’il y a de très bonnes chances que j’aille un rôle à jouer dans tes fréquentations comme toi dans les miennes, à mon plus grand dam. « Tu vas devoir m’aider pour le coup, parce que des papiers ont été signés sans qu’on le sache. À tes 29 ans, tu vas devoir te marier... Avec moi ! » Bombe lâchée... Vas-tu croire que je suis folle ? Que je plaisante ? Mais non, tout est véridique, après mes vacances en République Dominicaine avec Imke, j’ai rendu visite à père et mère au Palais et j’ai tout entendu.

C’est vrai que tu avais pu commencer par autre chose. Comme lui dire salut, par exemple. Entamé une conversation afin de pouvoir, au fil de celle-ci lui entamé le sujet et lâcher ta bombe. Mais non, toi, tu n’as pas de temps à perdre. Il faut dire que tu étais assez estomaqué d’avoir entendu tes parents en parler et presque dégoûtée. Pas de Tim, évidemment que non, mais plus qu’ils aient le culot de choisir qui tu devras épouser ou non. Quelle étude faire ou non… S’il savait dans quelle confrérie, tu comptais aller, ils feraient bien une attaque, mais cela ne te dérange guère. En vérité, tout ce que tu souhaites, c’est que ce mariage ne voit jamais le jour. « Arrête tes conneries Tim, c’est du sérieux. J’ai entendu mon père en discuter avec le tiens par plus tard qu’hier. Ils comptent faire une rencontre familiale pour nous mettre au courant. » Ton petit nez se retrousse, signe que tu es contrariée avant qu’il te propose quelque chose à boire. « Un café avec du cognac, ça m’irait ! » Et tu plaisantes qu’à moitié, même si tu roules des yeux. Franchement, tout ce remue-ménage t’exaspère. « On dirait que t’en as rien à battre... » Croissant tes bras sur ta poitrine, tu regardes ton futur mari d’un air légèrement hautain avant de le regarder de haut en bas, comme si tu venais de remarquer ce qu’il est en train de porter. En vrai, c’est ce qui vient de se produire. « Tu n'aurais pas pu enfiler quelque chose de plus convenable ? J’pas une des catins que tu baises non plus ! » Ah les hommes, encore un qui ne pense qu’avec sa queue. Est-ce que tu réussiras à en trouver un charmant, un jour ? On dirait qu’il n’est pas encore né celui qui finira par te faire craquer pour sa prestance et sa façon d’être avec les femmes.