(neris) like a drug

   Plus rien n'allait vraiment. Quelque chose avait casser depuis que t'es partit. T'as foutu le camp et tu m'as laisser comme ça, comme une conne et quand t'es revenue je suis rester aussi conne que lorsque t'étais partit. Les rares fois où on se parle c'est pour se disputer ou parler de choses qui fâchent donc s'engueuler, quoi ça revient au même. On arrive plus à communiquer sans un mot plus haut que l'autre. A croire que nous étions pas normaux. Parce que malgré tout, que tu agisse souvent comme un con, je tiens à toi et je n'arrive jamais à me tenir éloigner de toi. Je reviens toujours sans cesse, comme si j'étais attirer comme un aimant. Ce n'est pas Clio, ta soeur qui est ma meilleure amie, la cause de nos retrouvailles, mais c'est comme ça, on ne tient pas en place tous les deux. Tu dis toujours des choses qui fâchent aussi, j'ai placer le sujet de la maladie et c'est la vérité, la vérité blesse. Donc tu fais comme si tout allait bien ou que t'allais mourir demain j'en sais rien, j'arrive plus à te suivre. Tu ne te rends pas compte de ce que tu dis, que tes paroles sont blessantes. Alors la seule chose que je puisse faire pour que tu le sache, que tu percutes un peu des conneries que tu sors, c'est de te mettre une gifle. Là tu prends peut-être conscience, non? Ou bien tu veux encore goûter à une autre? Et là j'ai l'impression que tu provoque encore plus, cette façon de parler, de voir les choses. Je me rends compte que je pourrais te perdre à tout moment et je ne veux pas l'entendre. Je refuse de te perdre. Comme si je voulais te le prouver, j'avance d'un pas face à toi, mon cœur bat aussi fort que jamais et je colle mes lèvres contre les tiennes. J'ose enfin t'embrasser, nos langues flirtant ensemble. Animant la passion en nous, cette passion qu'on a enfouit depuis un peu trop longtemps. Oubliant le reste, fermant les yeux, tes mains venant emprisonner mes hanches comme tu le faisais souvent par le passé. Ce baiser envahit de passion et de désir. On a jamais eu besoin de se dire les trois mots magiques, toi et moi on sait ce qu'on ressens l'un pour l'autre. Cette fois c'est encore plus intense et mes mains viennent se nicher à l'arrière de ta nuque, appréciant et prolongeant le baiser. On est dans notre monde, celui qu'on avait quitter il y a de cela plus d'un an. Ça fait juste du bien de te retrouver, c'est si bon de sentir ton parfum venir caresser mes narines. Nos corps se rapprochant l'un contre l'autre, tu la sens la flamme? Celle qui vient de s'allumer dangereusement en nous. Mon souffle se mêlant au tien, ma respiration se haletant. Tes lèvres m'ont manqués et je n'ai aucune envie de m'en séparer. Il a fallu un moment avant que je me décide à le faire, rouvrant les yeux et te regardant dans les tiens. Finalement réalisant ou plutôt prenant conscience de la réalité qui m'attends, je finis par dire. "Putain, Neo..." Ce ne sont pas des paroles de regrets, mais celles de quelqu'un qui crie à l'aide. Genre j'me suis mis dans une sacré merde. Je suis en couple et je viens de t'embrasser. Le pire dans tout ça? C'est que j'ai aucun regret et que je voudrais recommencer, ce que je fais. M'emparant de nouveau de tes lèvres pour recommencer un baiser passionné et autant que le premier. L'impression d'être transporter dans une autre vie là maintenant, plus envie de reposer les pieds sur terre et revenir à la réalité.