Deirdre ☆ Toujours du côté du café et de la gentilesse

La journée se termine et te voilà à sortir de la piscine tranquillement. Le sport c'est ton terrain mais bien sur, tu étais avec Camille pendant les 3/4 du temps avant qu'il ne s'en aille pour passer du temps avec son frère. Arthur était une date importante pour lui, tu avais lu son dossier, tu n'étais pas idiote et le cadeau de Noel lui avait fait plaisir. Cette photo si importante de lui et son petit frère avec Hades. Il t'avait remercié mais tu avais senti cette pointe de tristesse dans sa voix. Tu finis par rentrer dans ta suite, directement, à la douche pour resortir avec une simple robe très longue où tu marches légèrement dessus sans pour autant trainer par terre. Tes lunettes de soleil, tu finis par marcher directement dans l'hôtel vers un endroit inconnu. Personne ou presque étant présent ici et faut dire que les femmes n'étaient pas très bavardes sauf Romee ou encore Tessy qui était de ta confrérie. Mais elles étaient toutes les deux occupées, autant dire que tu n'avais pas d'autres idées. Et tu marchais jusqu'à la vue, sur la terrasse. Heureusement que tu avais pris la veste de Camille et tu allais directement demander un café lieggeois au barman, ta boisson préférée, enfin l'une si on compte le café tout court. Assise sur ce banc, tu observes la neige tombée lentement, tu es amoureuse de cet endroit

@Deirdre M. Wheelan

Tu prends du temps pour toi. Ce séjour avec tes amis sonne comme un retour aux sources aussi paradoxal que cela puisse paraître. Tes pensées restent hantées par ce soupçon d'espagne mais tu comptes bien profiter comme il se doit de la beauté de la France. Une partie de ta journée tu l'as passé à évoluer ski au pied au travers de la montagne, t'arrêtant selon le gré de tes envies pour observer. Tu as passé la majeure partie de ta journée seule et tu t'en contrefiches. Tu retournes dans ta chambre pour entreposer comme il se doit les herbes et plantes que tu as récolté et sur lesquelles tu comptes effectuer des recherches. Tu te douches rapidement et opte pour une tenue plus confortable. Tes cheveux sont attachés dans un chignon un peu flou et tu te passes de ce rouge si caractéristique sur tes lèvres. Tu sors prendre l'air parce que tu comptes bien en profiter au maximum. Tu vois une terrasse magnifique de laquelle tu peux observer cette danse étrange et calme des flocons, et... Phoenix. Tu sais qu'elle se méfie de toi. Ce lien puissant qui vous réunit toi et Abé, il est tortueux et fort mais il n'a rien à voir avec celui qui les relie eux. Tu la rejoins doucement et lui lance un sourire étonnamment doux pour ton visage impassible. « Je peux ? » demandes-tu en désignant de l'index la place à côté d'elle.

Un silence se forme dans cette montage. Hades n'est pas de ton côté. Noah est un connard fini qui t'as en plus fait comprendre que ta place est 5 étages en dessous. Et autant dire que les autres, tu ne les as à peine vue. Tu aurais aimé passer du temps avec Tessy, une confrère mais elle est trop prise par l'autre connard. Merde, tu en deviens vulgaire comme pas deux. Tu finis par soupirer et tu te prends un bon café que tu as dans tes mains alors que tu te poses sur ce banc. C'est bête mais tu aimes tellement cet endroit, c'est calme et tu peux t'afficher entièrement avec Abélard sans aucun souci. Enfin presque. Ton souffle se fait froid quand tu souffles sur la boisson chaude mais tu finis par être surprise quand Deirdre est là. Tu pinces tes lèvres pour sourire doucement Oui bien sur, tu peux t'asseoir.. Je vais vous laissez Parce que leur relation est importante et tu ne veux pas être un fantôme devant eux. Si Deirdre est là, Camille ne doit pas être loin non ? Mais quand tu regardes derrière elle, il n'y a personne. Alors tu finis par reprendre Ah moins que tu souhaites que je reste Petit sourire délicat, tu n'as jamais été méchante, bien au contraire, sauf quand un couillon vient te faire chier mais ça s'est autre chose finalement. Tu finis même par ajouter Un café chaud ou un chocolat chaud ? Enfin une boisson chaude, le barman en fait des excellentes et des magnifiques proposes-tu après tout, il était là pour ça, enfin c'était ce que Camille disait toujours

Elle a ce côté un peu rêveur, doux, là où tu t'apparentes davantage à la glace. Vous n'avez rien en commun a priori. Mais tu n'as jamais réussi à détester Phoenix. Elle est pour toi de ces petites fées graciles qui sèment ça et là des touches de lueur et de joie. Elle n'est pas pour autant naïve. Tu en es persuadée, Abélard ne tombe pas amoureux de n'importe qui et tu devines la poigne derrière la douceur pour incliner ton Prince. Elle semble surprise de te découvrir et parle de vous laisser. C'est à ton tour d'être étonnée. Tu es pourtant bel et bien seule. Tu t'apprêtes à répliquer lorsqu'elle te propose de rester. Tu souris alors. « Oui je le souhaite. » Tu t'assieds finalement, un peu mal à l'aise de la côtoyer de si près, juste vous deux. Peut-être qu'elle te déteste. Et toi tu t'imposes. Mais tu souhaites vous donner une chance d'être autre chose que des rivales. Tu l'écoutes te proposer d'opter pour une boisson. Un café chaud, un chocolat chaud. Cette dernière proposition ressert un brin ton estomac, quelque chose fissure mais tu tiens bon. Tu observes le barman pas très loin et un serveur à ses côtés. Ton simple regard suffit à le déployer vers toi. « Un café allongé sans sucre s'il vous plaît. » Tu n'optes pas pour les fioritures, mais tu apprécies les bénéfices de ces petites choses simples finalement. « Tu n'es pas avec Abélard ? » que tu lui demandes finalement avec un petit sourire. Il a peut-être décidé de passer du temps avec son frère et Noah, mais tu veux simplement t'assurer que tu ne la gênes pas.

Deirdre est très gentille. Enfin du si peu que tu as pu voir finalement. Parce que tu es comme ça, toujours voir le positif chez les gens. Naive ? Oui. Et alors ? Tu la regardes en souriant alors qu'elle veut bien que tu restes mais bien sur, tu lui indiques le barman et le serveur qui peut lui préparer une boisson chaude pour passer le temps froid avec une compatation chaude. Tu restes assise en tailleur pour la regarder ensuite. Elle a commandé un café allongé sans sucre. Donc tout le contraire de toi, tu as honte en fait. Tu tournes tes yeux vers ta boisson avec la maxi touche de chantilly. Mon dieu t'es un boulet, c'est pas possible. Mais tu pinces tes lèvres quand elle demande si tu n'es pas avec Abélard. Tu souris de nouveau, meilleur défense contre la tristesse Non du tout et tu te dois d'argumenter, comme si tu étais obligée Il est avec son frère et Noah normalement. J'ai cru l'entendre dire qu'il devait gérer quelque chose. Je ne sais pas trop ce que c'est Tu hausses les épaules pour voir le serveur tendre le café allongé à la jeune femme et tu trinques avec elle A la vue et au nouvel An Toujours souriante et simple finalement, tu n'avais pas besoin de plus. Tu prends une gorgée avant de regarder Deirdre puis d'ajouter Et .. tu es bloquée. Tu es nulle mon dieu alors tu ajoutes Je suis désolée. Je ne sais pas trop si tu apprécies ma compagnie ou pas et je n'ose pas faire la conversation .. Disons que j'ai pas l'habitude d'avoir une amie de Camille à mes côtés et non à ses côtés Même si Cassie est une amie maintenant non ?

Tu n'as pas pu t'empêcher de t'insinuer dans son monde. Il a l'air si solaire et doux, si reposant. Si bien que tu caresses cet espoir absurde qu'il t'atteigne un peu par sa compagnie. Mais tu as toujours cette impression au fond de toi d'être de trop, d'être trop étrange aussi. C'est l'ambition et le calcul qui animent tes paroles habituellement, qui te donne le courage de te lier aux autres et parfois de belles choses en ressortent. D'autres fois non. Mais aujourd'hui, tu n'as aucune excuse pour t'adresser à Phoenix, sinon de vouloir la connaître un peu mieux. Et tu te sens faible à entamer cette démarche, ce n'est pas habituel pour toi. Tu la questionnes donc sur sa solitude, parce qu'elle attend peut-être son Prince et même sûrement. Mais elle te rétorque l'inverse alors qu'on vient t'apporter ta boisson et que tu la lèves à ton tour pour trinquer. «  A la vue, à cet endroit magnifique et à cette nouvelle année dans notre monde de fous. » Que tu dis avec un petit sourire aux lèvres avant de te réchauffer d'une gorgée. « J'ai pris cette habitude de ne pas questionner les garçons sur leurs plans, ils m'appellent quand ils ont besoin de moi. » Et tu préfères ignorer le reste, parce que tu sais le tortueux dont Abélard est capable. Tout prévoir, tout maîtriser, vous vous ressemblez trop pour que tu l'ignores et finalement chacun ménage cette facette de l'Autre. Mais tu ne doutes pas que Phoenix se sente à l'écart parfois. Tu souris davantage lorsqu'elle expose le fond de sa pensée. Au moins, elle a cet avantage d'être honnête, de dire ce qu'elle ressent là où toi tu t'appliques à ériger des barricades. « Et moi je ne suis pas habituée à me faire de nouveaux amis tout court. » Tu hausses les épaules, un brin fataliste avant de prendre une autre gorgée. Tu es une solitaire, une asociale, t'es trop peureuse pour t'exposer en réalité. « Mais j'aime qu'on me fasse la conversation quand je suis intéressée et ça m'intéresse de savoir ce que tu as fait de beau depuis que tu es ici, est-ce que tu as skié ? » Que tu demandes avec un petit sourire parce que tu as vu qu'elle partageait cette fascination pour l'endroit, qu'elle se délecte du spectacle offert et rien que sur ce point, elle est une alliée.

C’est stupide, mais voilà, tu préfères de loin ce genre de choses à des engueulades ou de problèmes livrés avec la fin d’année. Tu caresses l’espoir que tout se passe bien à cette date, mais tu espères secrètement être seule avec lui pour profiter de lui aussi. A l’heure actuelle, il y avait Deirdre. Une femme qui était gentille et intéressante avec toi. Tu voyais le monde différent, du moins c’était ce qu’elle disait quand tu étais avec elle. Tu lui as parlé seulement que deux fois pour deux ou trois choses pas plus et tu n’étais pas du genre à t’imposer. Tu finis par lever les yeux vers elle pour sourire faiblement à son petit discours avant de rire Oui un vrai monde de fou tu trinques avec elle avant de tourner les yeu vers elle, ils l'appelleront s’ils ont besoin d’aide, tu hoches la tête doucement Je ne sais pas ce qu’ils font ensemble et je t’avoue que je ne veux pas savoir non plus prononces-tu avant de sourire. Tu étais trop douce et délicate pour savoir ce qu’ils faisaient et le fait de le savoir ne va pas t’aider. Une porcelaine parmi des bombes atomiques. Mais voilà, honnêtement tu lui parles, comme si tu n’avais plus rien à perdre. Tu observes la jeune femme alors qu’elle n’est pas habituée non plus à se faire de nouveau ami comme ça. Tu souris avant de prendre une nouvelle gorgée et tu finis par lui répondre Alors j’ai tout fait. Piscine, grande baignoire, massage, diner, boisson au bar, patinoire, mais le ski … Toujours pas dis-tu en riant légèrement avant d’ajouter Enfin je n’ai jamais essayé aussi prononces-tu avant de continuer Et toi ? Tu as déjà skié ? Ou fait de la luge ? Parce que de la luge, je sais faire dis-tu en riant lentement quand même. Tu es de bonne vivante donc autant dire que tu es du genre à rire tout le temps, ce qui ne doit pas être son cas si ?

Tu souris discrètement quand elle confirme la folie de votre monde. Tu te souviens de tes premières années en Amérique. Tu n'avais aucun repère, et tu as été parachuté dans cet internat pour enfants riches dont les parents ont mieux à faire que de s'occuper d'eux. Une partie de toi souffrait terriblement mais tu t'es dit que tu devrais t'adapter rapidement dans cette meute pour survivre. Tu as commencé à devenir distante, glaciale, manipulatrice parce que le mieux pour tenir les autres en respect c'est encore la peur. Et quand tu vois Phoenix, si douce, si solaire, tu te demandes comment elle pourrait résister aux ravages de votre monde. Elle est sans doute bien plus solide qu'elle ne le laisse paraître. « Le mieux c'est de rester dans l'ignorance, crois-moi. » Parce que ces trois là ensemble, ça ne donnait pas toujours que du bon. Ils étaient libres et indépendants aussi, redoutaient les femmes trop faibles et trop soumises. Mieux valait entretenir les distances et ne laisser entrevoir que sa force. Tu prends une nouvelle gorgée de ta boisson alors qu'elle te raconte un peu son programme. Elle n'a pas eu l'air de s'ennuyer mais avec Abélard dans le coin, tu n'en doutes pas. Tu souris un peu plus lorsqu'elle te parle de patins. « Abé s'en est sorti à la patinoire ? » Tu l'as entraîné durement, tu espères au moins qu'il ne t'a pas fait honte. Elle t'interroge sur le ski. « Je n'ai jamais fait de luge mais du ski oui, tous les ans dans mon internat on partait au ski. Ce sont d'anciens champions qui nous donnaient cours. J'aime particulièrement. » La luge, tu trouvais trop puéril et enfantin, non, tu ne t'abaisserais jamais à une chose pareille. « Je pourrais t'aider pour le ski, si tu veux. Même si Abélard skie très bien lui aussi. » Et elle préférera sans doute sa compagnie. Mais tu es polie, alors tu proposes.

Tu regardes Deirdre qui a tout à fait raison après tout, c'est mieux de ne pas savoir ce qu'il se passe quand ils sont tous les trois mais bon d'un côté tu ne veux pas savoir et d'un autre, tu ne sauras jamais. Tu souris faiblement néanmoins à ces paroles Disons qu'il n'a pas voulu en faire de peur d'avoir l'air ridicule. Dis-tu après c'était vrai qu'à côté de toi ça risquait d'être drôle. Tu t'en sors très bien sur la glace, bien mieux que la plupart des gens et tu ne veux pas qu'il soit complexé par cela. Tu l'interroges ensuite sur la luge ou le ski. Mais faut être honnête que là par contre, tu as carrément plus peur. Tu souris doucement, un peu paniqué à l'idée et tu en rigoles nerveusement Merci c'est gentil.. Je t'avoue que je vais voir.. Je suis pas très douée sur des skis donc je risque de te faire honte et Camille ne voudra sans doute pas que je skie à côté de lui pour ça tu rigoles une nouvelle fois, tout aussi légèrement, tu n'aimes pas ça mais c'est vrai après tout non ? La luge c'est plus sécurisant en fait, sauf que tu peux pas t'arrêter prononces-tu avant de prendre une gorgée de ta boisson chaude. Ca au l'air c'est parfait, bonne température et parfait en ces choix d'hiver soudain ..

Tu t'es montrée curieuse lorsqu'elle t'a parlé de patins. Parce que tu l'as entraîné comme il faut mais apparemment il ne s'est pas jugé digne de cette pratique. «Dommage, c'est génial le patin. » Et toi tu gères dans ce domaine. Ce n'est ni plus ni moins que de la danse sur glace. Tu souris. Pas étonnée finalement parce qu'il ne peut pas y aller accoutré comme la dernière fois. Tu lui proposes le ski et tu sens un certaine tension s'emparer d'elle. Cela te fait sourire davantage parce qu'il n'y a pas de quoi avoir peur selon toi. « On a tous débuté un jour. Ne t'en fais pas. Et on a pas besoin d'Abélard. Si il la ramène, je le colle sur des patins. » Tu optes pour une gorgée de café avant de hausser les épaules. Non mais franchement ? Il a une femme adorable et aimante à ses côtés, elle a bien le droit d'avoir quelques défauts non ? Mais Abé reste Abé. « Moi je trouve que c'est l'inverse, on ne maîtrise rien en luge, alors que le ski c'est toi qui commande. Comme le patin. » Tu observes la jeun femme, un peu curieuse, tu lui demandes. « Tu as grandi dans quel état ? » Tu as fréquenté nombre d'américains pendant tes études, mais là impossible de dire.