Baphomet Styx ASCHENBRENNER ► Dylan O'BRIEN

C'est le 25 décembre 1991 à Copenhague, que les membres de la famille ASCHENBRENNER m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Baphomet Styx. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis pansexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de biologie depuis trois ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Winthrop ou les Mather.

Je suis un groooos entomophobe, mais chut, faut pas le dire. ▲ Je suis asthmatique aussi, mais bon, j'm'en sors, quand j'm'étouffe pas dans la nuit. ▲ Je déteste les choses asymétriques. Un tableau pas droit ? J'vais piquer une crise. ▲ Les gens me savent pansexuel, mais personne ne sait que je ne suis jamais sorti avec une fille, je m'évertue à coucher avec le plus possible d'entre elles pour ne pas faillir à ma réputation, mais mieux vaut éviter une discussion de plus de dix minutes avec elles si je suis sobre. ▲ Je suis accro au coca-cola. Pas n'importe lequel, la marque The Coca-Cola Company, et la canette rouge, pas de light ou de zero, c'est dégueulasse. ▲ Y a pas plus flemmard que moi, ma mère m'a toujours dit que j'avais une flemmite aiguë, mais j'ai la flemme de chercher ce que c'est sur le net. ▲ Je suis végétarien, j'ai pas encore réussi à devenir végétalien, mais ça viendra. ▲ Je ne supporte pas les gens qui mangent la bouche ouverte, je les incendie ou je me casse, ça dépend de l'humeur ▲ J'adore les sarcasmes et envoyer des piques aux gens, mais il m'est insupportable d'en recevoir. ▲ Moins rancunier que moi, ça n'existe pas, même en me faisant une crasse énorme, je pardonne tout de suite.

▲ Aujourd'hui, lors d'une soirée bien arrosée, je me penche par la fenêtre pour vomir. J'étais dehors. VDM

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Ouais, pour feindre que je bois et puis mater les gens totalement bourrés faire n'importe quoi. L'alcool c'est cool, mais c'est encore plus marrant de voir les gens faire des trucs inimaginables tout en étant sobre, ça nous fait profiter encore plus.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Si j'ai le temps, si j'suis pas en perdition totale, j'irais sans problème. J'ai l'air de m'en foutre, mais en réalité, c'est tout le contraire.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Ai-je l'air d'un artiste ? Non, je ne sais pratiquement rien faire si ce n'est activer mon cerveau et écrire, réfléchir, alors l'art, j'aime bien, mais je ne vaux rien dans le domaine...

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Comment tu la trouves ?

Belle et gentille, ça colle vraiment ensemble ça ? Soit elles sont belles, soit elles sont gentilles, mais l'un ne va pas avec l'autre, donc en conclusion, c'est forcément une menteuse.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Aimerais-tu un jour y participer ?

J'ai beau dire le contraire, je ne comprends toujours pas à quoi rime cette connerie. Sérieusement, y a plus d'humanité dans ce monde. Mais pour ne pas faillir à ma réputation, si on me dit d'y participer, j'irai.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Que je m'en fous ? On a tellement l'habitude de voir ces gens là arriver ainsi, que ça ne choque plus personne, ça finit par devenir banal, et de toute façon chacun fait comme il veut, c'est pas moi qui vais blâmer quelqu'un de profiter de ce qu'il a en plus des autres.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Je suis courageux, d'accord, mais je ne m'appelle pas Superman ! La littérature anglais c'est bien, peut être intéressant ouais, mais en bouffer trois heures par soir, faut pas abuser, y a des limites à la folie humaine, non ?

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle # Lokhas et j'ai 16 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à PRD. Je trouve ce forum aussi actifs que je les aime, alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, j'aurais besoin d'aide. J'utilise Dylan O'Brien comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par halestinlinski. Je fais environ 1 000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ choucroute. :luv2:

L'histoire de Styx a débuté le jour de Noël, le vingt-cinq décembre mille neuf cent quatre-vingt-onze. En général, c'est une date festive, les gens se font des cadeaux et se regroupent en famille pour fêter la naissance de Jésus. Ou pour ceux qui ne sont pas chrétiens, le simple fait de s'offrir des cadeaux et de faire peur aux enfants en leur disant que le Père Noël est resté coincé dans la cheminé et qu'il y est mort cramé. Cela allait être tout autrement pour la famille Aschenbrenner. Tout du moins, pour le petit dernier, Baphomet. Ils avaient déjà un fils, qui avait à l'époque dix ans. La naissance de ce second enfant était donc loin d'être voulue pour la famille de bourgeois qu'ils étaient. Leur premier fils chéri les comblait de bonheur et cela leur était suffisant. Alors au lieu de partager un peu d'amour entre les deux enfants, on allait tout donner à l'un, et laisser l'autre se débrouiller par lui-même. Mais par delà la haine qu'on lui vouait, la venue au monde du petit Styx fit, au fil du temps, imploser le mariage parfait du riche banquier et de l'héritière. Ils n'allaient pas tarder à se séparer. Tout le monde pouvait sentir la tension entre eux. Cependant, ils restaient un couple assez en vue malgré le fait que sa mère ait été une « sixteen and pregnant », et refusaient de voir leur petite bulle du showbizz éclater. C'est cependant ce qui arriva un matin d'automne, en mille neuf cent quatre-vingt-neuf. On ne sait vraiment pourquoi, les deux parents se disputaient. Et arriva l'inévitable. « Papa ! Papa ! Pourquoi tu cries, et pourquoi Maman elle pleure ? » Inconscient à l'époque, il avait à peine cinq ans, que ses parents et son frère ne lui donnaient aucun amour, Styx était un enfant qui adorait son petit monde, et qui ne supportait pas d'entendre son père s'énerver. « Mais sors d'ici toi, t'as rien à foutre là ! » « Ca sert à rien de hurler sur l'accident Warren, c'est de ta faute, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même ! » L'accident. C'était souvent comme ça que le petit était appelé par ses parents, et même par son frère, quand il n'était pas là et qu'ils parlaient sur son dos. « Vraiment ? T'es entrain de me faire comprendre que j'ai qu'à prendre la porte ? » « Pour un banquier, t'es rapide à comprendre. C'est ça, prends tes affaires et casse-toi, de toute façon personne ici n'a besoin de toi ! » L'homme se redressa violemment, pris les clés de la voiture qui lui appartenaient et qui étaient suspendues à un crochet dans le couloir et claqua la porte d'entrée. Accourant à la fenêtre de la cuisine, les deux frères regardèrent sans un mot leur père s'installer dans sa voiture de luxe et démarrer en trombe, avant de quitter l'allée dans un bruit sourd. L'ex madame Aschenbrenner n'avait strictement pas besoin de l'argent de son ex-époux pour vivre, pourtant elle lui soutira un paquet d'argent lors du divorce. Elle obtint la garde des enfants, le père ayant droit de les avoir la moitié des vacances. Les deux frères gardèrent le nom de leur père. Mais ce n'est pas pour autant que la vie de Styx allait être plus facile, loin de là. Rêveur, artiste dans l'âme, il a toujours été rejeté à l'école, au collège, au lycée. Par tout le monde. C'est celui qu'on allait enquiquiner lorsque, assis sur un banc, il ne demandait rien à personne en attendant que le temps passe, l'obligeant à se lever pour prendre sa place, alors que tous les autres bancs alentours étaient libres. Et sans broncher, l'enfant se levait et changeait de banc. Sa jeunesse restera quelque chose d'assez chaotique, et pourtant très plat. Pas d'amis, pas d'avenir, un petit dépressif qui ne sait pas ce qu'il veut faire dans sa vie, et qui se demande s'il a une place dans le monde.

Les choses ne changèrent que lorsqu'il atterrit à Harvard. Sa mère l'avait envoyé là afin qu'il la laisse tranquille, tout en paraissant être une bonne mère aux yeux du grand public. Dès son arrivée, les anciens ont commencé à l'enquiquiner. N'ayant rien à perdre, Styx a accepté tous les paris qu'on lui a lancés, pourquoi ne pas s'éclater, après tout, plus rien ne le retenait. Et quand on parle de paris, il ne s'agissait pas uniquement de mettre de la colle ou une punaise sur la chaise du prof pendant qu'il est dehors, loin de là. Parfois, Styx a même honte en y repensant. Mais cela a créé sa réputation. Les gens aiment bien venir le voir et lui lancer un défi, auquel il répond toujours positivement. Le jeune homme s'est rapidement forgé une réputation qui ne lui collait pas moralement, mais il s'en fichait, puisque ici, Styx pouvait être tout ce qu'il avait toujours rêvé de devenir quand il était plus jeune : populaire, apprécié par certains, détesté par d'autres, l'adolescent avait des amis et ça lui plaisait bien. Et puis, il s'est coupé les cheveux, ça a fait de lui un tombeur de ces dames, et malgré le fait que Baphomet ne connaisse pas le terme de couple, il enchaîne sans honte aucune les histoires d'un soir, que ce soit avec des demoiselles ou des damoiseaux. Il n'a plus de contact avec son père, sa mère et son frère, et s'en porte très bien, même s 'il voudrait bien qu'ils s'aperçoivent de ce qu'il est aujourd'hui, un beau gosse entouré de potes plus tarés les uns que les autres, dont la devise de la plupart est "carpe diem". Au final, Styx aimerait bien parler parfois à quelqu'un de ce qu'il ressent vraiment, car porter un masque vingt-quatre heures sur vingt-quatre est loin d'être de tout repos, mais personne ne sait que derrière le gars qui fait la fête en feintant de boire alors qu'il a très peu d'alcool dans le sang, qui séduit les demoiselles et les abandonne le lendemain, il y a un type timide qui a mal aux joues à force de sourire, qui aimerait bien pouvoir faire la gueule de temps en temps et qui s'intéresse plus aux hommes qu'aux femmes. Mais ça, c'est hors de question, si seule cette attitude fonctionne pour plaire aux gens, Styx est bien déterminé à rester un tombeur jusqu'à la fin de ses études. En espérant que beaucoup de filles arrivent au fur et à mesure, parce qu'il compte bien toucher à toutes celles qu'il pourra.