tw : violence

@Twiggy Jenson — Le poids du costume, tissu rigide enserrant mon corps, me pèse comme une chaîne de plomb. Je me sens prisonnier de cette apparence artificielle, comme un pingouin dans un océan de tissu sombre. Pourtant, j'ai accepté de jouer le jeu, de m'engager dans cette mascarade pour un simple regard de ses yeux. Une fois devant le lieu de la fête, une mer d'étudiants tumultueux se dresse devant moi, une barrière humaine impénétrable. L'impatience me saisit alors que la porte demeure close, m'engloutissant dans une vague d'irritation croissante. Même la cigarette entre mes doigts ne suffit pas à apaiser le feu qui brûle en moi. Les corps s'agitent autour de moi, me bousculant de tous côtés dans une danse frénétique et chaotique. La foule devient un tumulte oppressant, un tourbillon de frustration et de colère. Quand le troisième coup vient heurter mes côtes, la rage gronde en moi, sauvage et impitoyable. Sans réfléchir, mon poing fend l'air et s'écrase sur le visage de l'étudiant imprudent. Mes prunelles s'embrasent de colère, le feu de la rage flamboyant dans mes yeux. Je suis prêt à frapper de nouveau, à faire taire toute opposition, à écraser quiconque se dressera sur mon chemin.

@Twiggy Jenson — Les bruits sourds des échanges tumultueux se dissipent dans le fracas de ma colère, mais une voix familière parvient à percer ce tumulte chaotique. Twiggy. Son nom résonne dans mon esprit comme une lueur d'espoir dans l'obscurité de ma fureur. Ses mains douces se posent sur mes épaules, cherchant à apaiser le feu qui embrase mon être.Je me tourne vers elle, mon regard toujours brûlant de rage, mais la vue de ses opales étincelantes a un effet apaisant sur moi. Le tumulte de la foule s'estompe, remplacé par le calme de sa présence. —Twiggy... Ma voix est rauque, chargée d'émotions contenues.Je détourne le regard, ma colère commençant à s'apaiser en sa présence réconfortante. — C'est... rien. Un soupir échappe à mes lèvres, dissipant un peu de la tension qui m'habitait. — Juste... des abrutis qui ne savent pas se tenir. Mes poings se desserrent lentement, laissant place à un sentiment de soulagement alors qu'elle se tient là, à mes côtés. Son apparition éclipse tout le tumulte qui m'entoure, et pour un instant, je me sens enfin en paix, même au cœur de cette tempête. Bras que j'enroule autour de sa taille, presse son corps contre le mien, m'imprégne de son odeur : parfum avec nuance de tabac.

@Twiggy Jenson — Son rire résonne dans l'air, un doux son qui vient apaiser les dernières brèches de ma tempête intérieure. Twiggy. Toujours là pour chasser les nuages sombres qui obscurcissent mon horizon. Sa présence à mes côtés est un baume sur les plaies de mon âme tourmentée. Je laisse échapper un léger sourire en entendant ses mots, son humour venant dissiper les derniers vestiges de ma colère. —Tu sais bien comment c'est. Parfois, ça ne fait pas de mal de donner une petite leçon à ceux qui oublient les règles. Mes bras l'enlacent doucement, laissant le réconfort de son étreinte envelopper mon être tourmenté. Sa question sur ma cavalière manquée me tire un léger rire, malgré le poids de la soirée qui pèse sur mes épaules. — Non, Alix... doit etre quelques part dans la foule j'imagine. Je suis arrivée en retard. Je la regarde alors, captivé par la lueur malicieuse qui danse dans ses opales, et pour un instant, tout le tumulte de la soirée s'efface, ne laissant que nous deux, unis dans cette bulle d'intimité au milieu de la foule agitée. Elle est magnifique, cette robe lui va bien. Si j'étais pas déjà envoûté je l'aurais sûrement été. Un sourire taquin se dessine sur mes lèvres alors que l'idée prend forme dans mon esprit tourmenté. — Et si on s'évadait d'ici, Twiggy ? Je plonge mon regard dans le sien, cherchant l'étincelle de complicité qui brille toujours entre nous. — On pourrait partir loin, juste toi et moi. Échapper à cette soirée monotone et s'offrir une aventure dont on se souviendra pour toujours. Mes doigts se glissent doucement dans les siens, un geste d'invitation à plonger dans l'inconnu à mes côtés.

@Twiggy Jenson — Alors que mes mots flottent dans l'air nocturne, je sens le poids de l'incertitude dans mes entrailles. Je ne veux pas la forcer, je ne veux pas être celui qui la pousse à faire un choix qu'elle regretterait. Mais chaque fibre de mon être hurle son désir de la garder près de moi, de la faire mienne ne serait-ce que pour un instant. Mes yeux cherchent les siens, cherchant une lueur de réponse dans leur profondeur. Et quand je la vois, quand je vois ce mélange d'hésitation et de désir dans son regard, je sens mon cœur s'emballer. Un sourire tendre étire mes lèvres alors que je prends sa main dans la mienne, l'entrelaçant délicatement. —Je comprends, Ma voix est douce, empreinte de tendresse. Mes doigts glissent doucement sous son menton, relevant délicatement son visage pour plonger dans ses prunelles. — Je veux juste être là pour toi, Twiggy. Avec toi. Te savoir si près et en même temps si loin, c'est une frustration difficile à gérer. Mon pouce caresse doucement sa joue, tandis que mes lèvres s'approchent des siennes, effleurant leur surface avec une tendresse infinie. — Je vais t'embrasser, ici et maintenant, devant tout le monde. Parce que je m'en fiche du regard des autres... Et sans attendre sa réponse, je scelle nos lèvres dans un baiser passionné, déclarant silencieusement mon amour pour elle, oubliant que nous sommes bien entouré. Je veux juste qu'elle sache dans un baiser, ce que les morts tardent à reveler. Nos lèvres se rejoignent dans une union fugace mais chargée de promesses, de désir et d'affection. Le temps semble suspendu autour de nous, la foule et le bruit de la ville s'évanouissant dans un lointain murmure. Il n'y a plus que nous deux, connectés par ce baiser qui scelle notre complicité, notre attirance et nos émotions partagées. Je sens son souffle contre ma peau, son parfum enivrant qui imprègne mes sens, et je me perds dans cette étreinte enivrante. C'est comme si le monde entier s'effaçait autour de nous, ne laissant place qu'à notre amour naissant, vibrant et réel. Quand nos lèvres finissent par se séparer, un sourire tendre illumine mon visage, reflétant l'intensité de mes sentiments pour elle. Je garde son visage entre mes mains, plongeant mon regard dans le sien avec une douceur infinie. — Tu es tellement spéciale pour moi, Twiggy... murmurai-je, mes mots porteurs de toute la vérité de mon cœur.

@Basile Lawson — déclaration à demi mot.  il savait si faire, lui  et son sourire, lui et ses mots ravageurs. à manier sa langue, à manier son  (( c o e u r )) . et ça la rendait toute chose au fond du bide, entre ses jambes. rictus narquois accroché à ses lèvres. — tu veux dire m'voir à deux mètres de toi entrain de danser avec une fille? j'pense que ça devrait être moi la plus frustrée de nous deux. celle qui devrait être inquiète de la personne que tu as accompagné.  vérité au gout de mensonge. parce que basile lui avait dit, qu'il se passait rien. le besoin d'être jalouse. leur relation était bancale et un peu instable. à devoir toujours se rassurer. pourtant ils ne s'étaient jamais rien promis; ils avaient le droit d'aller voir ailleurs. mais ailleurs ça semblait moins bien que ses bras, moins bien que son odeur.et ce soir il lui prouvait encore. à se noyer  dans ses yeux comme on se noie dans une nuit étoilée. sentant ses doigts sur son menton. — alors vas-y embrasse moi lueur de défi dans les opales; myocarde qui perdait de sa vigueur. l’impression qu'à cet instant il la faisait ( s i e n n e ). que ce n'était pas qu'un simple baiser, que c'était une promesse. souffle qui se mélangeait. appel du corps. que sa respiration se perdait entre ses lèvres quand sa bouche s'écrasa sur la sienne.  à se laisser aller dans cette étreinte lunaire. dans cette passion qui était la leur. dans ce livre dont ils continuaient à écrire les pages. — qu'est ce que t'essayes de m'dire basile? on n'avait pas dit qu'on attendait le six juin. qu'elle souffle  s'arrachant un peu trop vite de sa gorge. poupée de porcelaine  aux joues rosies par les mots de celui qui se présentait comme son prince charmant. phrases en suspens ; amour en suspens. un je t'aime silencieux qu'elle n'avait pas entendu dans ce bruit. orbes qui se détournent incapable d'affronter son regard. parce qu'elle devait surement mal comprendre. parce qu'elle avait surement dû mal interprété. dis, pourquoi à chaque fois que j'arrive de m'convaincre qu'entre nous y'a rien, que c'est juste d'la rigolade tu viens prouver que ça peut être fatal? que si on s'lance ça peut être l'bordel. pourquoi on changerait on est si bien comme ça non? elle devenait faible à être si près de lui. si près de son coeur.

@Twiggy Jenson — Je m'éloigne légèrement d'elle, un voile de déception voilant mes prunelles alors que je prends conscience de l'étendue de mes paroles. Peut-être ai-je été trop audacieux, trop imprudent. Peut-être aurais-je dû garder mes sentiments pour moi, les enfermer dans les profondeurs de mon être, là où ils ne peuvent pas faire de mal. Mais chaque fois que je suis avec elle, chaque fois que je la regarde, chaque fois que je sens sa présence à mes côtés, mon cœur se met à battre plus fort, plus vite. Elle est comme une lumière dans l'obscurité, une bouffée d'air frais dans un monde étouffant. Et je ne peux m'empêcher de vouloir lui dire à quel point elle compte pour moi, à quel point elle a changé ma vie. Pourtant, alors que je sens le poids de mon passé peser sur mes épaules, alors que je sens les cicatrices encore ouvertes dans mon cœur, je réalise que je pourrais lui faire plus de mal que de bien. Je ne veux pas être un fardeau pour elle, je ne veux pas être celui qui ravive ses propres blessures. Un soupir échappe à mes lèvres alors que je baisse légèrement le regard, les mots que je veux dire bloqués dans ma gorge. Je me sens vulnérable, exposé, comme si j'avais dévoilé une partie de moi-même que je préférais garder cachée. Mais il est trop tard pour faire marche arrière, trop tard pour effacer ce que j'ai dit. — Je... Je suis désolé. Je ne voulais pas te mettre dans une position inconfortable. C'est vrai on a dit le six juin, et même là qu'est ce qui se passera ? Je relève doucement les yeux vers elle, espérant trouver un peu de compréhension dans son regard. Est-ce qu'on va continuer à jouer avec la réalité ? Est-ce qu'on continuera à vivre dans le déni ? À chercher toute bonne raison de vivre caché ? Savons nous au moins aimer et être aimer ?