tw : aucun

@Enzo Angermann — éthanol qui empoisonne l'esprit, mon corps qui se trémousse au rythme de la musique. rétines acerbes qui ont fini par te repérer. adossé au bar. buvant amèrement ton verre. t'ignorant volontairement. ayant perdu cet attrait, cette envie de te faire mien. t'avais été clair après tout. amis juste. main qui se pose sur l'épiderme d'un inconnu, venant entourer sa nuque. murmures sensuels caressés à son oreille. te révélant ce que tu venais de perdre.

tw : aucun

@Enzo Angermann — voix familière qui finit par me parvenir. désintéressement total face à cette ridicule tentative de m'arrêter. t'avais perdu ce droit. j'sais que t'es là. je te perçois. mais j'continue de fixer mon inconnu. devenu bien plus intéressant à mes yeux. —  non, j'suis très bien où j'suis. corps qui se presse davantage. provocateur. aiguicheur.

tw : aucun

@Enzo Angermann — ton visage agacé, un plaisir coupable. me délectant de cette irritation si perceptible. menace à peine voilée. comme si t'étais en mesure de t'imposer. d'avoir ton mot à dire. derniers mots qui s'implantent mal, les pensées qui peinent à y donner un sens. sourcils froncés, j'me tourne enfin vers toi. tu veux jouer à ce jeu là ? on va jouer. — ah ? bah prouve lui qu'on est en couple dans ce cas. montre lui que je t'appartiens. souffle provocateur qui s'échoue contre ton oreille. voix bien trop amusée pour la dissimuler. — tâche d'être convaincant. sinon c'est pas que des mains sur des fesses qu'il aura en récompense.

tw : aucun

@Enzo Angermann — tu sais bien que t'as perdu ce droit. celui de venir à mon secours quand ça te chante. quand ça te déplaît. t'as choisi d'être droit. t'as choisi une autre brune. assume. accepte que désormais plus rien ne sera comme avant. que ce regard brûlant ne peut plus m'être destiné. — non. j'suis bien là. il me donne bien plus envie. mensonge qui roule sur la langue. avec tout ce venin dont j'suis capable de cracher. cracher ce dégoût. cette tristesse. tu ne t'en aperçois pas, mais ça me saoule de ne plus te savoir mien. ça m'agace bien plus que je ne veuille l'admettre. — t'es personne pour me dire quoi faire. va retrouver ta meuf et laisse moi tranquille.

tw : aucun

@Enzo Angermann — ta façon de prononcer mon nom faisait frémir mon myocarde. incontestablement. tu n'y avais plus accès. et pourtant, j'en ressens encore des frissons. l'envie de te blesser disparait. la colère remplace toute émotion rationnelle. pourquoi ça t'embête tant ? prends moi si tu veux que je sois tienne. arrête de jouer la comédie. et pourtant, tu finis par laisser tomber. comme à ton habitude. j't'observe t'éloigner, sentiment d'écrasement dans cette poitrine devenue bien trop douloureuse en ta présence. corps que je finis par repousser. désir éteint. les rétines qui évitent délibérément les tiennes pour sortir de ton champ de vision. quitter cet endroit pour ne plus avoir à ressentir quoi que ce soit. sans faire attention que l'inconnu m'avait suivi. lui aussi.