L’ouïe fine. Alerter par le léger bruissement. Abaisse le regard pour trouver les poings serrés. Subtilement. Serpentine acerbe. Déverse sa frustration. Gamine. Elle continue son mépris. Montrant juste, l’agacement qu’il provoque chez elle. Et si dans d’autre circonstance, il en aurait ri, ce n’était pas le cas ce soir. Pas alors que sa voix porte. Pouvant ainsi, dévoiler leur présence illégale. Traits qui se durcissent. La mâchoire se contracte. Irrité par sa crise. “J’me fous d’ta gueule ? Parce que quoi, je t'ai pas donné d’frissons ?!” Gronde le timbre bas. “Tu m’as pris pour un putain d’clown ?!” Ressort les préjugés de l’enfance. Cassos dont la gueule évoque les jugements. Nouveau pas. Ecart réduit à néant. Pousse la jeune femme contre le second sofa. Celui derrière elle. “ Tu veux du frisson ? Ecarte les cuisses et j’vais t’en donner du frisson. Parce que c’est ça qu’tu veux ? T’assurer que j’ai les couilles.” Utilise la peur que peut évoquer les mots pour faire fuir.

tw : agressivité, sexe

@Paxton Gardner Mes poings se sont serrés à mesure que ses paroles empreintes de colère résonnaient dans l'air nocturne. Je me sentais submergée par une combinaison de peur et de détermination. Son attitude menaçante m'a fait vaciller, mais je me suis accrochée à ma résolution de ne pas me laisser intimider. Malgré le frisson qui parcourait mon corps, je refusais de reculer. Mes yeux brillaient d'une détermination farouche alors que je lui faisais face, refusant de céder à sa volonté. Mon cœur battait la chamade, mais je savais que je devais rester forte, ma mère etait bien plus effrayante. Je finissais sur le canapéet le regardais dans les yeux. — Tu crois que tu m'impressionnes ? Que de la gueule ? Ecarte les cuisses lueur de defi dans le regard.

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Pousse son cul contre sa virilité. Continue de lui tenir tête en jouant la provocation. Et ça le rend dingue le blond. Pas dans le bon sens. “C’est ça. J’bande comme un taré.” De son ombre, il s’éloigne. Se recule. Contemple, sa position de loin. Lunaire sur son derme. Il pourrait répondre. Encore. Brule les nerfs. Contaminé par la frustration qu’elle fait naître. Tangue le bateau. Légèrement. De son corps, il se détourne. Utilise la dernière action. De la cabine, il s’extirpe. Sort pour mieux rencontrer l’air marin. Et puis, il le voit. L’agent de sécurité. Trop loin pour qu’il le voit, mais assez proche pour qu’il l’alerte. “Et merde.” Jure. Coule un regard vers l’intérieur. Il serait prêt à la laisser se demerder toute seule. Mais un brin de pseudo conscience émerge. “J’serais toi, j’fouterais l’camps.” Un pied sur le quai. Un pied sur le bateau. “Y a la sécu qui arrive.” Estimant avoir fait son rôle, il rebrousse chemin. Se dirige vers le côté gauche du pont pour sauter sur le second engin.

@Paxton Gardner Alors qu'il s'éloigne, je reste plantée là, le souffle court, le cœur battant. Je réalise soudainement la gravité de la situation alors que ses paroles résonnent dans ma tête. La sécurité est en route, et je suis là, seule, dans cette cabine, à moitié dévêtue et complètement dépassée par ce qui vient de se passer. Sans perdre un instant, je rassemble mes vêtements et me précipite pour les enfiler. Mes mains tremblent de colère et de frustration alors que je me dépêche de quitter la cabine. L'inconnu a disparu, me laissant seule face aux conséquences de nos actes impulsifs. Je jette un regard rapide autour de moi, cherchant une issue de secours alors que je me précipite vers le pont. L'air frais de la nuit me frappe le visage alors que je me retrouve sur le quai, le cœur toujours serré d'émotions contradictoires. Je sens la présence de l'agent de sécurité approcher et je me fonds rapidement dans la foule, espérant échapper à toute implication dans cette situation. La nuit est loin d'être terminée, mais je sais que je devrais être plus prudente à l'avenir.