peut-être qu'Alexis était moins chiante et moins horrible que tu l'aurais cru. parce que là vous vous parliez depuis quelques dizaines de minutes déjà et tu ne trouvais pas le temps long. bien au contraire même. peut-être que tu commenceras à apprécier la meilleure amie de ta chérie. enfin, peut-être hein ce n'est pas sûr. "3 mois et demi" vingt septembre. tu t'en souviendrais tout le temps, tous les jours , où ce jour, vous aviez décidé d'officialiser. la base de votre couple c'était Iris, y avait pas photo, sans ta présence avec elle le jour du bal, tu ne sais pas si tu serais en couple avec Clary à l'heure actuelle. "jamais" que tu venais dire en hochant la tête. " c'est un mot bien trop fort et compliqué à dire" tu rigolais bêtement, nerveusement, terminant ton verre d'un seul coup. " elle est si différente des autres, si merveilleuse. un bijou à préserver quoi" et tu veux que ce bijou brille sans cesse avec toi et non loin de toi. que votre couple grandisse de jour en jour et que vous resterez ensemble jusqu'à ce que mort vous sépare, c'est ce que tu voulais. en fait t'avais un autre point commun avec la jolie brune, vous ne l'aviez jamais dit. mais en tout cas tu voulais savoir si la blonde lui avait dit certaine chose concernant ton couple et ta personne. tu venais sourire à ses mots, des étoiles, sans doute dans les yeux. " waa" ouais tu étais content et avoir une confirmation était fabuleuse. " je lui dirais en face, les yeux dans les yeux" mais quand ? comment ? où ? tu ne le savais pas. " j'risque de bégayer, ça va être drôle.." genre trouver ses mots quoi c'est compliqué et tu ne comptes pas faire un discours préparé ou quoique ce soit, tu veux le faire sur le moment. "c'est normal que je stresse ?" c'est bête ou pas ? ça te fait tout bizarre d'y penser, de devoir lui dire que tu tiens à elle parce que la vie et le destin n'auront pas de pitié.
@alexis callaghan
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Lex, c'était le détecteur à mauvais comportement, les yeux toujours posés au mauvais endroit, et la langue bien pendue, prête constamment, à répandre son venin. Surtout quand l'objectif était aussi noble que protéger sa meilleure amie, des errances de son cher et tendre. La blonde paraissait heureuse, vraiment, et il était hors de question que son gâteau en chantilly se casse la gueule. Alors, elle mordait, avant même qu'il faute. T'as qu'à prendre ça comme une campagne de prévention. « C'est pareil. » Qu'elle élude, j'entends pas tes arguments, j'y fais même pas attention. Les hommes, ça ment. Comme les femmes d'ailleurs. « J'en sais rien Ernesto, j'ai du mal à croire que t'as choisi de te ranger, et que ça ne te tente jamais. » Les prunelles se plissent, à peine. « Allez, reconnait-le, juste un peu. » J'suis pas sûre d'être capable de résister aux sirènes du jeu, l'adrénaline d'un corps qui appelle l'autre. Exister une nuit, et disparaître le lendemain ; ne rester qu'un souvenir. Et, ça m'fait rire, cette franchise dont tu fais preuve. « Je suis incroyablement vexée. » Na, j'en fais pas des tonnes, j'te jure. Et, j'appuie mes avant-bras sur le bar, mes lèvres venant chercher la paille pour une gorgée de bonheur. Je m'attendais pas à ça, j'dois dire. Tu vois Ernesto, que t'arrives quand même à me surprendre. « Pourquoi tu lui dis pas ? » La pudeur des hommes, surement. Ca fait flipper, ces petits mots, quand on les prononce, quand on les entends, quand ils se meurent sans réponse.
