Come, I take you to the wind. - Cali

Bon…je vais te dire les deux choses qu’on va faire aujourd’hui. Dans deux heures, on a un saut en parachute de prévu, puis après, du saut à l’élastique sur un des plus haut pont de la ville….pour le reste, tu ne le sauras que le moment venu. Attends, sérieux ? T’as deux grands yeux d’enfants qui n’en revient pas. Alors même si tu savais que t’allais faire des choses de fou ce week-end, tu t’attendais pas à rayer deux trucs de ta liste – encore faudrait-il que t’ai le courage de sauter. Tout ça aujourd’hui ? GNIIIIIIIIH. T’as envie de sauter partout, de courir dans tous les sens en lâchant des petits cris de fan girl mais il te trouverait soudainement trop bizarre alors t’intériorise. Du coup, prévois quand même des pulls, il fait pas forcément chaud en hauteur, même si va y avoir les équipements. Tu te mords la lèvre du bas si fort que tu t’en fais mal. Tu hoches la tête et fonces vers ta valise pour attraper le vêtement que t’avais de plus chaud et hop, te voilà dans la salle de bain où tu fermes la porte derrière toi pour te changer. Finalement seule, tu t’autorises à sauter sur place en battant des bras pour laisser éclater ta joie en criant un « HAAA » muet. Bon, calme toi Cali. Sauf si tu trouves que le programme ne te convient pas… T’ouvres la porte de la salle de bain, en ressors changée et pose tes yeux sur Malaki. Tu déconnes ? Le seul truc de mieux que tu pourrais m’proposer serait d’aller rencontrer Bansky. Tu arques un sourcil avant de mettre tes affaires que tu ne portes plus dans ta valise. Savait-il seulement qui était ce Bansky pour qui tu mettrais ta vie en péril pour cinq minutes avec lui ? S’il savait, il marquerait un sacré paquet de point. Ah ouais, tu allais compter les points ? Hm, peu importe. Je suis prête, mon capitaine. Allons nous envoyer en l’air. Tu ris et pose une main devant ta bouche, amusée. En tout bien tout honneur. GNIIIIIIH !


excuse moi, j'fais tellement ressortir son côté enfant là
surtout tu m'arrêtes si j'vais trop vite dans les actions et tout

Son regard, il devient celui d’un gosse de six ans à qui on propose une montagne de glace ou encore, à qui on dit qu’il a la possibilité de créer son plus grand rêve. En quelque sorte, je suis sûr que je lui offre ça sur un plateau. D’ailleurs, je ne peux pas m’empêcher de sourire quand elle me demande s on va faire tout ça aujourd’hui. Sourire amusé aux lèvres, je secoue la tête positivement. Quand je fais les choses en grand, je ne fais pas ça qu’à moitié, c’est l’une de mes devises. D’ailleurs, elle file dans la salle de bain pour s’apprêter, verrouillant la porte derrière elle. Comme si j’allais aller dans la salle de bain, je ne suis pas un pervers voyons ! Bon d’accord, juste un peu, mais disons que je respecte assez les femmes pour ne pas faire ce genre de conneries et je ne suis pas là pour tirer mon coup entre deux événements. Bref, enfilant mon pull, un jeans plus chaud, je suis habillé quand elle sort de la salle de bain, souriante. « Bansky ? C’est pas le pseudonyme d’un artiste ça ? » Je peux me tromper, je suis peut-être complètement à côté de la plaque en disant cette connerie…mais je suis curieux de nature, donc bon, autant poser la question. Bref, une fois mes autres affaires rangées, je ris de bon cœur à ses mots. « Nous envoyer en l’air, rien que ça ? Y’a jamais en tout bien tout honneur quand il s’agit de s’envoyer en l’air, crois-moi, je sais de quoi je parle. » Ben oui quoi, je reste quand même un homme avec l’esprit mal tourné, faut pas m’en vouloir. « Mais ouai, on y va, on a quand même du trajet à faire. » Dis-je en souriant alors que je me dirige vers la porte, ouvrant celle-ci. « Après vous mademoiselle. »

Bansky ? C’est pas le pseudonyme d’un artiste ça ? Tu t’arrêtes une seconde. Malaki venait de marquer dix points d’un coup en connaissait – ou en ayant au moins entendu parler – du meilleur artiste qui pouvait exister à tes yeux. Mon modèle. ajoutes-tu en hochant la tête, un grand sourire aux lèvres. Malheureusement, personne ne savait qui il était et cet artiste demeurait un vrai mystère à ton plus grand désarroi. Nous envoyer en l’air, rien que ça ? Y’a jamais en tout bien tout honneur quand il s’agit de s’envoyer en l’air, crois-moi, je sais de quoi je parle. Tes petits yeux qui s’écarquillent d’amusement. Oh, vu comme ça, je rejoins ton avis. Un clin d’œil et tu rejoins Malaki près de la porte qu’il tient ouverte Après vous mademoiselle. De retour à l’entrée de l’hôtel vous attrapez un taxi et grimpez dedans. Il roule, roule, roule et vous dépose non loin de l’aéroport où vous étiez tout à l’heure mais sur une piste privée cette fois-ci. Deux décollages en une seule journée, tu veux m’tuer c’est ça ? grimaces-tu en détachant ta ceinture alors que le taxi s’arrête. Comme si vous étiez attendu, un homme aux cheveux poivre et sel vient à votre rencontre et vous invite à le suivre à l’intérieur du hangar pour vous équiper. T’as déjà fait ça ? demandes-tu à l’étudiant en regardant le gars s’afférer à sortir le matériel qu’il vous fallait.

Son idole, personnellement, j’en ai juste entendu parler dans le monde de l’art…Disons que je me focalise davantage sur mes études de médecine vétérinaire que sur mon côté artistique… Un choix, un besoin, les animaux passes avant bien des choses. Mais qu’importe, je me contente de sourire doucement. « Artiste anonyme qui joue du mystère qu’il entraîne. » J’aime beaucoup ça, le fait qu’il cache, qu’il anime par les secrets, par l’obscurité de la personne qu’il est véritablement. Face à mon léger sous-entendu, très léger, je peux la voir sourire et me dire qu’elle me rejoint dans mon idée. Bon, au moins, elle a de l’humour c’est déjà une bonne chose ! Elle ne se referme pas sur elle dès que je lâche une connerie, ça aurait été vraiment dommage. Bref, du coup, nous voilà en route pour le saut en parachute. Il est encore tôt, mais c’est fait exprès. Le fait qu’on puisse cumuler deux activités demande du temps, davantage quand il s’agit de sport extrême et que j’ai dû réserver au dernier moment, déboursant une somme magistrale pour qu’on me foute dans l’agenda malgré les places nombreuses. Une fois dans la voiture, je laisse la discussion se lancer, regardant quelques fois par la fenêtre et ce, jusqu’à ce qu’on arrive dans un petit aéroport privé assez cosi. « Mais non, ça serait dommage que tu meurs si près de réaliser un de tes rêves non ? » Dis-je en ricanant, saluant poliment l’homme qui nous attendait. Il déballe le matériel, commence à balancer les recommandations et les règles de sécurités. J’écoute à moitié, souriant à Cali. « Trois fois…mas c’est toujours aussi énorme, on ne s’en lasse pas. » Bref, une fois équipé, je me dirige en compagnie des deux moniteurs et de la demoiselle qui a subit un léger entraînement vers l’hélicoptère qui nous attends. « Prête ? » Dis-je en grimpant dans la boite volante.

Mais non, ça serait dommage que tu meurs si près de réaliser un de tes rêves non ? Est-ce que c’était un rêve ? Non, pas à ce point là. Seulement une des choses que tu voulais absolument faire avant de mourir parce que tu étais convaincue que le jeu en valait la chandelle. Sur cette liste que tu gardes précieusement avec toi, y’a de tout. Ouais, y’a tes rêves Cali. Mais pas que ça. Si j’meurs, j’te tue, compris ? souris-tu avec un index faussement menaçant en avant. C’est qu’il en fallait une sacrée paire pour sauter en parachute. Décoller à nouveau et se laisser tomber dans le vide avec pour seul garanti de vie un sac bourré de toile dans le dos. Trois fois…mas c’est toujours aussi énorme, on ne s’en lasse pas. J’te dirais ça quand on sera de retour sur le plancher des vaches, Malaki. Tu suis le moniteur qui t’équipes et te montre deux trois trucs ainsi que les règles de sécurité. Tu n’as jamais été aussi studieuse qu’à ce moment là depuis bien longtemps, faut dire que ta vie était un peu en jeu. T’avais pas spécialement envie de finir comme un pancake confiture de framboise sur le macadam. Prête ? te demandes l’étudiant tandis qu’il grimpe dans l’hélico. Les pieds joints, tu regardes les hélices tournoyer et t’emmêler tes cheveux que tu attaches avant de rabattre tes lunettes en plastique devant tes yeux. Côté sex-appeal, on pouvait pas mieux faire. Pour l’instant, oui. dis-tu en grimpant dans l’appareil les jambes légèrement tremblotante. Tu ne faisais pas vraiment la maline malgré ce que t’essayais de montrer, Cali. Si t’avais bien tout compris, tu ne sauterais pas toute seule. John, le moniteur, serait accroché à toi et s’occuperait de diriger le parachute une fois celui-ci déployé. Assise dans l’hélico’, celui-ci s’envole haut, haut, encore plus haut. Après quelques minutes d’ascension la machine s’immobilise et les moniteurs s’activent. Bordel, c’est le moment. T’as le cœur qui bat à mille, les jambes en coton et la bouche incroyablement sèche. Assise au fond de ton siège, t’es incapable de bouger alors que la porte s’ouvre et que le vent s’engouffre dans l’hélicoptère. J’suis moins prête là, tu vois. tentes-tu d’ironiser, les doigts crispés à ton siège. Tu secoues la tête nerveusement alors que John s’approche pour s’attacher à toi. J’veux pas mourir, au final c’est pas bien grave si j’meurs sans avoir sauté en parachute. couines-tu en fronçant le nez.

Si elle meurt, elle me tue ? Je pouffe de rire, m’empêchant de lui demander comment elle ferait, étant donné qu’elle serait déjà morte. Bon, j’évite clairement de le dire à voix haute, histoire qu’elle ne panique pas ou encore, qu’elle ne m’enfonce son indexe dans l’œil. C’est qu’il est menaçant ce doigt l’air de rien ! Finalement, on s’apprête, les moniteurs dictent les mesures de sécurités et le blabla habituel. Ayant déjà fait ça trois fois, je sais comment gérer et je commence vraiment à avoir l’habitude. D’ailleurs, je grimpe rapidement dans l’hélicoptère qui servira de point de départ, demandant à la blonde si elle est prête. Pour l’instant oui…Je souris avec amusement, lui faisant un petit clin d’œil, bien qu’avec mon équipement pas sur qu’on le verra. « Ca va aller hein ! » Dis-je calmement alors que je lui tends la main pour l’aider à grimper, me positionnant dans mon siège, juste à côté d’elle. D’ailleurs, alors qu’il décolle, me voilà en train de siffloter comme un con, n’ayant pas spécialement d’adrénaline pour l’instant. Je parle avec mon moniteur auquel je serais accroché, lui annonçant que j’avais déjà fait ça, parlant des sensations que ça fait. Une conversation banale, alors que Cali, elle, elle semble s’accrocher douloureusement à son siège, m’annonçant qu’à présent, elle est déjà moins prête. « Mais non, je suis sûr que tu vas faire un malheur ! » Dis-je en essayant de la rassurer, comprenant qu’elle n’est plus vraiment dans ses baskets depuis que les portes se sont ouvertes. Observant John s’approcher pour commencer à s’accrocher à elle, je penche la tête sur le côté, laissant mon propre moniteur faire son job. « Ah non ! Tu ne vas pas mourir aujourd’hui et encore moins en ayant pas sauté en parachute. Allez, je passe en premier comme ça, t’auras pas le choix que de me suivre ! » Dis-je en indiquant au moniteur que c’était bon, alors que John nous laisse la place en reculant. Ok, je n’ai jamais aimé ce moment-là, où je me retrouve penché dans le vide. « Un…deux…trois. » Et me voilà dans les airs, le souffle piquant m’empêchant de respirer l’espace d’une seconde avant que je ne m’y habitue. Je hurle…comme toujours, parce que c’est impossible de ne pas faire autrement. Cette sensation…elle est juste merveilleuse. S’envoyer en l’air, sans limites, sans contraintes du moins, jusqu’à ce que le parachute s’ouvre et qu’un choc me prenne aux tripes. Le parachute flotte dans les airs et je lève la tête, voyant plus haut Cali et son propre moniteur. Quelques minutes plus tard, je me retrouve le cul à terre en riant comme un malade devant la tête de la blonde. « Alors ?! T’es morte ?! »

Ah non ! Tu ne vas pas mourir aujourd’hui et encore moins en ayant pas sauté en parachute. Allez, je passe en premier comme ça, t’auras pas le choix que de me suivre ! Tu paris que t’as l’air ridicule là, assise au fond de son siège, les jambes à moitié tremblotantes et le teint presque livide. T’aurais préféré devenir transparente et être oublié ici à tout jamais que de sauter dans le vide. Bordel. Elle était où cette Cali courageuse qui ne semble avoir peur de rien ? Quelque part sur terre, j’imagine. A plusieurs centaines de mètres d’altitude, c’est une toute autre histoire. Et si le parachute ne s’ouvre pas ? Et si tu te retrouves mal attachée à John – grand dieu, t’avais vu une vidéo comme ça quelques jours plus tôt et ça te revient en tête ! – et si tu glisses de ton espèce de baudrier ? Et si, et si.. tant de questions qui affluent d’un coup et qu’il est, t’imagines, logique de se poser pour une première fois comme celle-ci. Pfiou ! D’un coup d’un seul, Malaki et son moniteur disparaissent de l’hélico. Oh purée, oh purée ! John te regarde avec un sourire irrésistible sur les lèvres. Nom d’une patate, quand faut y aller, faut y aller ! Tu souffles un coup, rabat des lunettes devant tes yeux et essuies tes mains moites sur tes cuisses avant d’enfiler une petite paire de gants. Et c’est parti. Tu fermes les yeux forts et laisse John vous plonger dans le vide. La vitesse de la chute te fouette les joues. Tu cries. Non, tu hurles à pleins poumons et fini par ouvrir les yeux. Tes hurlements se mélangent à des éclats de rire tant cette sensation de vide est magique. Et puis, d’un coup, un ralentissement qui te surprends quand le parachute s’ouvre. Et tu flottes dans les airs, battant des jambes comme une gamine. T’es un oiseau, un papillon, un aigle, tout ça à la fois. Tu voles !
Tu finis par retrouver le plancher des vaches quelques instants après Malaki. Alors ?! T’es morte ?! T’as la tête qui tourne légèrement, les jambes en coton avec cette descente vertigineuse et tu ris, tu ris sans réussir à t’arrêter emmêlée dans la toile de ton parachute. Morte de rire ouais. C’était… mortel ! réussis-tu as articuler entre deux éclats de rire avant de te relever et sauter dans les bras du jeune homme et poser un baiser sur sa joue. Ok, calme toi Cali. Hmhm, tu recules un peu et détourne le regard lorsque John vient te détacher de tout cet attirail. Ton calme retrouvé, tu retournes vers Malaki un sourire aux lèvres. Merci pour ça. C’était absolument incroyable ! souffles-tu tandis que tes cheveux gardent encore la trace de cette expérience.

Le vent vient fouetter mon visage, je manque d’air, mais je hurle quand même. Putain, c’est juste un truc de malade, comme à chaque fois que je le fais. Il me semble que le temps semble s’arrêter, que l’univers ne tourne plus…Non, ça s’immobilise, la vue est sublime, vraiment et heureusement pour moi, les photos seront au rendez-vous grâce à la camera des moniteurs et autres choses mises en place. Personnellement, je n’avais pas risqué de sortir mon iPhone, il m’avait couté pas mal et je ne l’avais que depuis deux mois ! Bref, une fois à terre, je sens mon moniteur détacher le harnet qui nous tiens ensemble, défaisant également les sangles alors que Cali nous rejoint avec son parachute et John. Elle semble littéralement enchantée et aux anges, ce qui fait plaisir l’air de rien. Au moins, elle a apprécié l’expérience, ce qui est franchement cool. Quand elle me dit que c’était juste énorme, je pouffe de rire. « Tu vois qu’il fallait se lancer ! » Je pouffe de rire et, quand je suis enfin détaché, je peux me diriger vers la jeune femme. Bon, j’ai encore les jambes un peu flagada, mais j’ai l’habitude de gérer ce genre de sensation. Sauf que voilà, Cali me fonce dessus et saute dans mes bras. Je la réceptionne sans trop de difficulté en riant légèrement, bien que ça ne me dérange absolument pas hein, moi, elle peut continuer. Quand elle se recule, elle semble mal à l’aise, ce qui me fait davantage sourire. « Derien, ce fut un plaisir. Attend, t’as les cheveux complètement en bordel. » Dis-je en riant de nouveau, m’approchant d’elle pour passer mes doigts dans ses cheveux. Je suis délicat, parce que bon, là, elle a quelques noeux suite à la chute dans le vide. Une fois fait, je les lisse un peu, ayant l’habitude avec ma sœur jumelle. « Voilà…j’ai une sœur jumelle et une petite sœur, donc, j’ai l’habitude des cheveux tout ça, tout ça... » Dis-je en passant une main dans mes cheveux, histoire qu’elle ne se dise pas que je suis le genre de mec tellement coquet qu’il démêle les cheveux des filles à la perfection. « Bon, on va manger un bout ça te tente ? On a quelques heures avant le saut à l’élastique… Puis après, je sens que tu seras tellement crevée qu’on rentrera à l’hôtel. » Ben ouai, l’air de rien, les émotions fortes ça fatigue énormément pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude de gérer ce genre de choses. Davantage quand on sait que c’est deux choses trèèèès fortes en une journée, en quelques heures d’écart.

Se lancer, sauter dans le vide, faire de grand saut. Autant d’expressions qui étaient bien maigre à coté de ce que tu venais de vivre. C’était assez… indescriptible ! Dans un élan de gaieté, tu lui sautes dans les bras, en le remerciant. Derien, ce fut un plaisir. Attend, t’as les cheveux complètement en bordel. Hein, quoi ? Ouais, normal, tu viens d’te taper un saut en parachute. Mais les doigts de Malaki glissent dans tes mèches blondes pour tenter de les démêler un peu. Va savoir pourquoi t’as tous les petits poils de tes bras qui se redressent à se simple contact. Voilà…j’ai une sœur jumelle et une petite sœur, donc, j’ai l’habitude des cheveux tout ça, tout ça.. Tu hoches la tête, replaçant une mèche derrière ton oreille. Oh, ça explique tout. souris-tu en resserrant les pans de ta veste contre toi. Vos affaires récupérées, vous finissez par quitter – non sans remercier les moniteurs – l’établissement. Bon, on va manger un bout ça te tente ? On a quelques heures avant le saut à l’élastique… Puis après, je sens que tu seras tellement crevée qu’on rentrera à l’hôtel. Tu hoches la tête un peu trop vivement, tu meurs de faim. Pas sûre qu’un saut à l’élastique après un repas serait une si bonne idée que ça mais t’avais du mal à ignorer les gargouillements de ton ventre et la mine rieuse de Malaki signifiait qu’il les avait entendu, lui aussi. Un p’tit truc, alors.
Arrivé finalement dans un petit restau snack, tu commandes un énorme burger végétarien avec des frites « bien servies ! » que tu avais précisé. Quoi ? M’regarde pas comme ça. alors que tu sentais les yeux de Malaki sur toi qui de dévisageait suite à l’annonce de cette commande. C’était un p’tit truc, non ?