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Please, let me be a part of your life // @CRYSTAL CARVALHO ※※※Tu quittes ton appartement rempli de boîtes de carton. Il y a quelques heures encore, tu étais assis dans l’avion, aller simple pour Boston. Tu n’as prévenu personne, pas même tes parents, ta meilleure amie, personne. Tu comptes surprendre ta belle directement en débarquant chez elle à l’improviste avec tes cheveux en bataille, tes fringues hyper confo. Tu es a des lieux de ressembler au Khaled d’avant dans cet accoutrement, mais tu sais que Crystal n’en a rien à foutre de l’image que tu projettes. Elle t’apprécie pour ce que tu es, ton âme et non ton enveloppe charnel. Elle est la seul à te voir tel que tu es vraiment avec tes qualités et tes défauts. L’unique à les accepter dans l’intégralité d’ailleurs et c’est pour ça que tu l’aimes autant. Ouais, cette femme tu l’aimes et tu n’as pas honte ou peur de le dire. Ce que tu ressens pour elle, tu l’assumes pleinement, tu lui vaut bien ça après tout ce qu’elle à pu subir à cause de toi. Tu marches lentement dans les rues de la ville. Le vent frais de septembre caresse ton faciès aux traits tirés par la fatigue. Elle te manque quelque chose de dingue. Neuf mois que tu n’as pu caresser la peau douce de son visage, la posséder, la faire tienne. T’endormir contre elle sans te soucier de ce que demain sera fait. Tu te demande comment elle réagira face à ton retour, si elle t’en voudra de ne pas l’avoir prévenu. Tu rigoles tout seul en l’imaginant te mettre une gifle sur la joue dans une pulsion incontrôlée. Tu presses le pas, impatient. Tu espères qu’elle soit chez elle, tu détesterais devoir rebrousser chemin sans avoir pu la contempler ne serait-ce qu’une seconde ou deux. Une fois devant l’immeuble en question, tu t’arrêtes un instant, incapable de te décider à enjamber les quelques marches qui te séparent d’elle. Tu te surprend à avoir peur, ouais le grand Khaled est finalement capable de ressentir quelque chose d’aussi désagréable que la peur qui se propage à l’intérieur de son ventre et qui fait pulser le sang dans ses veines dans un flux irrégulier. Tu inspires un bon coup avant de mettre un pied devant l’autre, grimpant l'escalier à pas de tortue. Et tu toques… au bout de deux bonnes minutes, attendant qu’elle vienne ouvrir alors que tes doigts s’emmêlent sous le poids du stress. ‘’ Ouvre bébé… s’il-te-plaît… ‘’ Souffles-tu comme une prière adressée au bon dieu, sautillant sur toi-même histoire de faire descendre la pression un peu.
(a) blue moon
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