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(roxum) et bientôt, tu rencontres ma mère

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Je vois Callum se lever, tourner comme un lion en cage dans mon salon. "Bonjour, c’est pour des pizzas en livraison s’il vous plait. … Oui, alors une margarita pour madame et une banane nutella pour moi. … Super ! Ah, et vous rajouterez une mini quatre fromage pour la petite. Merci, vous êtes super !" Moi et mon sens de l'humour bancal apparaissons dans l'encadrement de la porte. Je me prépare déjà un discours pédagogique mais pas culpabilisant : "écoute Callum, hum, la quatre fromage pour la digestion de Jane c'est pas terrible..." Quoi ? On m'a jamais bien appris le second degré dans mon école protestante coincée des fesses. Sauf qu'il me devance et éclate de rire : "J’plaisantais, détends toi." Je me sens conne et le suis dans son fou rire. "Désolée, c'est que parfois je suis un peu sur les nerfs..." Parfois tout le temps ouais. C'est carrément pathologique d'être tout le temps sur la défensive comme  ça. Je sors une petite cuillère que je pose à côté du petit pot fumant sur un petit plateau orange vif. J'ai fait réchauffé du lait. Pendant que je bouge dans tous les sens, je sens Callum à côté de moi, je le sens qui me regarde. Peut-être qu'il veut apprendre à bien tout faire, je devrais peut-être ralentir ? Ou lui expliquer ce que je fais, comme un tuto ? Il s'adosse contre le plan de travail et croise les bras sur sa poitrine : "J’étais pas sérieux quand j’demandais à Jane si elle aimait la pizza. J’pars de zéro mais, quand même.. j’pense avoir un minimum de bon sens. J’ai déjà eu un bébé dans les bras, j’ai déjà changé une couche – une fois ! -, j’ai déjà donné à manger à un p’tit bout..." J'arrête de gesticuler et le regarde, ouvrant la bouche et puis souriant en baissant mes yeux pour aller fixer mes basques parce que je me sens bête. Ma main vient gratter le dos de ma nuque, je me sens naze, je vois bien qu'il fait du mieux qu'il peut et moi je suis la mère chiante qui n'arrive pas à faire confiance. Puis je relève les yeux, mon teint se colore malgré moi : "Je suis vraiment, vraiment désolée." Je croise les jambes, les bras, je me dandine un peu gênée. "Tu veux lui donner à manger ?" Je veux lui prouver que je lui fais confiance et puis, j'ai absolument pas de doute sur le fait qu'il sache faire avaler un petit pot à la petite. D'ailleurs Jane commence à s'impatienter. "Baban !" Je l'entends s'égosiller dans le salon et puis la voilà qui se met à pleurer. Je fais un petit sourire à Callum et je quitte la cuisine pour le salon. A priori, elle en a marre du coloriage : ses crayons sont par terre, ses feuilles de dessins jetées en boule au pied du canapé. Et puis elle hurle. Elle a faim, un classique. Sauf que c'est pas le moment opportun. "Hum, tu veux bien apporter le plateau ?" Je crie à Callum depuis le salon. J'attrape Jane et la prend dans mes bras, elle commence à être plus lourde mais elle reste mon bébé, je la berce doucement : "Ça arrive, ça arrive..." Callum est là, avec le plateau, vif comme l'éclair. "Merci." J'installe Jane sur le petit canapé pour bébé, près de la table basse. On a l'habitude de manger dans le salon, la table riquiqui de la cuisine est pas super pratique. Je cours chercher un bavoir à la cuisine pour éviter qu'elle ne s'en mette partout, la laissant aux soins de Callum pour quelques instants. Le pauvre, à peine initié qu'il est déjà plongé dans une des plus chouettes expériences de la paternité. Surtout que même avec son petit pot sous le nez, Jane a pas l'air de se calmer, elle continue à hurler, à faire valser ses bras. "Babababa !" Elle s'époumonne, le petit pot n'y fait rien, Callum, rien ne va. Zen, rester zen.
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Désolée, c'est que parfois je suis un peu sur les nerfs... Non, sérieux, tu l’aurais pas deviné. Fallait que Roxanne se détende, qu’elle lâche un peu prise. Facile à dire, beaucoup moins à faire. Toi aussi, d’ailleurs, fallait que tu te laisses un peu aller. Depuis le départ de Levi et l’arrivée de ce drôle de binôme dans ta vie, bah t’étais sur les nerfs. Mais tu fais semblant que tout va bien, parce que la vie est comme ça et que ce plaindre n’y changera rien. J’imagine bien. Mais oublie pas, t’es plus toute seule à gérer tout ça. J’vais t’aider. Souffle un peu. Sa nuque se détend légèrement tandis qu’elle termine de préparer le plat de sa fille. Hm, c’que t’es heureux de plus être un enfant et être forcé d’avaler ces immondités là. Tu veux lui donner à manger ? Tu souris chaleureusement et hoche la tête. D’un autre côté, tu sais si pas si c’est une bonne idée. Jane ne te connait pas, pas sûre qu’elle ai envie qu’un inconnu lui fourre la cuillère dans la bouche alors que sa maman est juste à côté. Mais ça vaut la peine d’essayer, pour Roxanne. La p’tite crevette se met à chouiner dans le salon et Roxanne s’en va la chercher pour l’installer sur son canapé pour le dîner. Hum, tu veux bien apporter le plateau ? Ni une, ni deux, tu retournes à la cuisine et attrapes le petit plateau portant le festin de mademoiselle. Sa crise de nerf ne semble pas passer. Telle mère, telle fille, non ? Tu t’assois en tailleurs sur le tapis, devant la petite chipie, et plonge la cuillère dans le petit pot avant de souffler dessus et la présenter à Jane. Eh bah alors, c’est quoi cette vilaine crise que tu nous fait là ? lui demandes-tu en souriant en approchant la cuillère de sa bouche. Ses mains s’agitent toujours, tu sens la catastrophe arriver alors tu remets la cuillère dans le pot et… chantonne une chanson. Tu connais pas de chansons pour enfants, alors tu chantes la première chanson qui te vient en tête, du Adèle. Superbe. Mais c’est efficace et en quelques secondes, la petite Jane se calme et fixe tes lèvres. J’ai vu ça à la télé… dis-tu à Jane qui te regarde comme si c’était la plus belle chose qui puisse exister. Et tu plonges la cuillère dans le pot et donne enfin à manger à Jane, ta petite fille. Une fois tout le petit pot englouti, non sans mal et non sans en avoir reçu un peu sur toi, tu souris à la fillette, fière d’elle. Elle a tout mangé la chipie ! C’est qu’elle a bon appétit. J’suis sûre que la pizza serait bien passée.. dis-tu pour taquiner Roxanne.
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"J’imagine bien. Mais oublie pas, t’es plus toute seule à gérer tout ça. J’vais t’aider. Souffle un peu." Je suis plus toute seule. Drôle de réalité. Mais je me détends, je relâche les épaules. Il accepte de donner à manger à Jane, il me le fait comprendre avec un petit hochement de tête, un petit sourire. Et là, mon coeur fond. Tellement de tendresse et de bonehur se dégagent de lui. Y a plus de deux ans, à la soirée de Zoey, y a pas à dire, j'ai chopé le bon. Je souris aussi, timidement, mes joues se colorent mais il doit commencer à prendre le pli : mon teint pivoine ça veut tout et rien dire. Et puis la situation avec Jane se complique. Elle pleure. Elle crie. Elle veut pas manger son petit pot. Je m'apprête à plonger la cuillère dans le pot mais me rappelle que c'est Callum qui la nourrit ce soir. Il prend la cuillère un brin maladroitement entre ses doigts, la plonge dans le pot, souffle sur les petits pois chauds. "Eh bah alors, c’est quoi cette vilaine crise que tu nous fait là ?" Elle agite encore les bras en l'air. Jane a décidé qu'elle ne se laisserait pas faire. Je m'apprête à lui arracher la cuillère des mains, glisser un "laisse moi faire" et reprendre le contrôle. J'ai l'impression que rien ne va, toujours ce sentiment que les crises de Jane pourraient le faire flipper et je veux surtout pas le voir s'enfuir. Et là, il se met à chanter. "Someone like youu-uu..." Du Adèle. Enfin, pas qu'il le chante vraiment comme Adèle, à plein poumons. A vrai dire, il fredonne plus qu'il ne chante, à voix basse, comme s'il lui racontait un secret. Et Jane se tait. Elle écarquille les yeux, ouvre la bouche comme une carpe, se demandant qui est ce gus qui vient lui chanter du Adèle. Et comme l'avion qui atterrit, l'image la plus utilisée par les parents modernes, la bouillie entre dans la bouche de Jane sans couac. "J’ai vu ça à la télé…" Je hoche la tête, la bouche grande ouverte, comme Jane. Je suis assez scotchée, j'avoue. Callum, papa depuis une semaine, vient de m'en apprendre beaucoup. Sans un mot, je regarde Jane finir son pot presque sans histoires. "Elle a tout mangé la chipie ! C’est qu’elle a bon appétit. J’suis sûre que la pizza serait bien passée..." Mon visage s'illumine, j'adresse un grand sourire à Callum, le Superman des petits pots. "Tu as un talent in-dé-niable !" Je caresse doucement le crâne de ma petite princesse. Elle est toute calme, contente et rassasiée. "Même si, ça n'excuse pas cette frayeur que tu m'as faite avec ton histoire de pizzas !" Je ris en regardant Callum avec des yeux pétillants. Je commence à faire de l'humour, c'est que je l'apprécie vraiment bien. Et puis je commence à me sentir à l'aise avec lui, j'aime bien l'avoir ici. Jane commence à cligner des yeux, sa tête penche un peu sur le côté. Elle est fatiguée la louloute. "Tu m'attends ici ? Je vais la coucher, je reviens vite !" J'ai plus trop de doutes sur le fait qu'il arriverait parfaitement bien à l'endormir, mais c'est un moment que j'ai l'habitude de passer avec ma petite fille. Avoir un papa qui gère ça, c'est une habitude que j'ai perdue depuis un petit moment. Je prends Jane dans mes bras et file vers sa chambre, la berçant doucement et abandonne Callum un moment. Je prépare la petite au dodo, je lui mets une couche propre, la glisse dans son pyjama, lui lit une courte histoire, la pose dans son lit à barreaux, éteint la lumière de sa chambre. Toujours avec une tendresse infinie. Et puis je reviens dans le salon où Callum est laissé seul depuis une petite dizaine de minutes. Enfin, pas tout à fait seul. J'ai entendu la sonnette de l'appart, les pizzas ont dû arriver. Et vu la tchatch du rouquin, il a dû sympathiser avec le livreur. "Ça fait un bail que j'ai pas croqué dans une pizza !" je lui glisse en souriant, en m'asseillant en tailleur sur le pouf près de la table basse et en prenant une part de Margharita.
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Tu as un talent in-dé-niable !... Même si, ça n'excuse pas cette frayeur que tu m'as faite avec ton histoire de pizzas ! Tu pouffes de rire. On pouvait pas dire que c’était un talent, hein. Tout le monde pouvait chanter. Tout le monde ne pouvait pas « bien » chanter, mais quand même.. Quoi ? J’lui apprendrais la vraie bouffe quand elle sera plus grande. Pas étonnant qu’elle chouine avec ça.. plaisantes-tu. Et pas etonnant que t’ai une petite brioche avec tes pizzas et sucreries à foisons. T’étais un concentré de diabète ambulant, Callum ! Tu m'attends ici ? Je vais la coucher, je reviens vite ! Tu hoches la tête et regarde Roxanne partir avec Jane dans ses bras. T’aurais du l’arrêter, lui demander d’attendre, juste le temps de faire un bisou sur la joue de cette petite pour lui souhaiter bonne nuit. Mais chaque chose en son temps, non ? T’avais vraiment du mal à réaliser que cette petite chipie était ta fille, ton sang, ta chair. Et pourtant, bon sang, c’était pas difficile à voir. Mais c’était si nouveau, si soudain, si inattendu. Pendant que Rox’ couche la petite, tu vagabondes dans le salon, curieux d’en découvrir plus sur cette fille là. Quelques photos encadrées du couple mère-fille trônent sur une étagère. Une vielle tétine. Un puzzle. Des statuettes Disney. Un vieux tourne disque et quelques vinyls rock’n’roll. Et des albums, des tonnes d’album. On frappe à la porte et t’accours pour payer et récupérer votre dîner. Le livreur s’en va, Roxanne revient et s’installe sur un pouf. Ça fait un bail que j'ai pas croqué dans une pizza ! Tu hausses un sourcil, amusé, en regardant Roxanne attraper une part de sa pizza et croquer dedans et savourer comme si c’était la première fois qu’elle mangeait ça. Quand on cuisine pas trop, les pizzas sont une bonne alternatives. Et dieu sait que tu cuisinais pas. Surtout pas à la Winthrop House où trouver une casserole propre, c’était mission impossible. La Winthrop est bien connue dans les pizzerias du coin, j’crois que y’a pas une semaine où l’on commande pas.. Des fois, vous preniez des sushis, d’autres fois des kébab.. Tu t’installes en tailleurs sur le tapis et ouvre la boîte de ta pizza banane nutella. Hm, l’odeur du bonheur. Hm ! J’suis fan de ton tourne disque ! dis-tu en mordant goulument dans ta pizza avant de te relever pour rejoindre le fameux appareil. Il fonctionne ? T’attends même pas sa réponse, t’attrapes le premier disque qui te tombe sous la main et le pose sur le tourne disque avant de le mettre en route et poser la pate de lecture sur le disque. Ce grésillement, si satisfaisant ! Une musique très jazzy démarre et tu t’mets à taper du pied en rythme, naturellement. C’est génial, putain ! Ca, c’est top ! Ca, c’était de la musique ! dis-tu en allant mordre à nouveau dans ta pizza.
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Plaisir. Je mange ma part plus goulûment que je n'aurais voulu mais merde, c'est bon. "Quand on cuisine pas trop, les pizzas sont une bonne alternatives. La Winthrop est bien connue dans les pizzerias du coin, j’crois que y’a pas une semaine où l’on commande pas..." Y a pas de doute, j'aurais kiffé être un gars : manger des pizzas toutes les semaines et pas prendre un gramme ! Parce que de mon côté, je voyais mes fesses s'arrondir à vue d'oeil et mes joues gonfler. Mais un porte-feuille vide aide à tenir un régime, comme quoi être pauvre avait du bon. Je souris cyniquement, j'ai une vie intérieure assez déprimante. Callum ouvre son carton et en sort, une... "Qu'est-ce que c'est ça ??" La bouillasse marron sent les noisettes, le sucre : ouah du Nutella, avec des tranches de banane sur le dessus. "C'est un outrage à l'Italie ce que tu nous as commandé là !" Je ris, puis souris timidement. Callum croque malgré tout sa pizza, s'en pourlèche les babines et puis se dirige vers mon précieux. Mon tourne disque. Il était à mon père. "Hm ! J’suis fan de ton tourne disque !" Je m'essuie rapidement les mains sur une serviette en papier puis me lève et m'approche à mon tour. "Il fonctionne ?" Je hoche la tête mais Callum s'est déjà saisi d'un vieux disque qui trône sur une pile à moitié écroulée. J'arrive même pas à apercevoir la pochette, il met le disque en route. Dès les premières notes, je reconnais sans peine le morceau. Route 66, Nat King Cole. Mon père était un rockeur, comme moi. Mais ma mère avait toujours aimé le jazz. Quand elle parlait de mon père, elle me disait toujours que lui n'aimait pas trop, trouvait ça mou du genou, et pourtant, tous les samedi soirs, il avait l'habitude de la faire danser sur du jazz. Pour la rendre heureuse. "C’est génial, putain ! Ca, c’est top ! Ca, c’était de la musique !" Je souris. Ouais, y a pas à dire. Oldies but goodies. Je retourne m'agenouiller sur mon pouf, prendre une dernière part de pizza puis quand le morceau finit, je me lève et viens farfouiller parmi les albums. "Je suis à la recherche du disque le plus usé parmi tous." Ça y est, je l'ai ! L'album de the Police. Celui qui m'avait baptisé Roxanne. Je range soigneusement le disque de jazz dans sa pochette et viens glisser le nouveau sur le tourne-disque, avec le plus grand soin. Every breath you take. "C'est le morceau de mon premier slow." Je glisse, un sourire timide, en rougissant au souvenir de mes premiers émois. J'avais 13 ans, j'étais pas encore devenue une ado délinquante. Pas que j'ai été une fille très populaire au collège. Mais, par magie, un type m'avait invité à danser au Snowball. On s'était marché sur les pieds tout le long. J'étais rentrée chez moi, les papillons dans le ventre. Mon seul et unique slow. Je tangue doucement, murmurant les paroles. Si j'avais une belle robe de bal, que la lumière était plus tamisée, peut-être aurais-je le courage de t'inviter à danser, Callum. J'éloigne mes yeux du disque qui tourne et viens les poser sur lui, en souriant.
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Qu'est-ce que c'est ça ?? La Roxanne montre ta précieuse pizza du bout des doigts, pizza qui fait un plongeon directement dans ton gosier. Nutella banane, ton pêché mignon. Tu vivais pour le sucré, pour le chocolat, pour les bonbons. Alors ouais ! Ma pizza, pourquoi ? réponds-tu en haussant les épaules, mâchant avec délice le morceau que tu finis par avaler avant d’essuyer une pointe de nutella sur le coin de tes lèvres. C'est un outrage à l'Italie ce que tu nous as commandé là ! Tu lèves les yeux au ciel, posant le reste de ta part de pizza dans le carton. C’est presque 100% italien tout ça ! Le nutella, c’est italien, Rox. Et toc. Un peu plus tu lui tirais la langue, gamin. Mais t’es attiré par le tourne disque que tu as vu tout à l’heure. Tu t’essuis les mains farineuses sur ton jean avant de lancer le premier vinyle qui t’était tombé sous la main. Du bon son, c’était électrisant le petit bruit si particulier des tournes disques. Old school, à souhait. Tu passes la chanson entière à taper du pied contre la moquette, bouger la tête et croquer ta pizza outrage à l’Italie il parait. Et puis le morceau s’arrête doucement jusqu’à prendre fin. Un autre démarre mais Roxanne s’est levé, fouillant parmi les différentes jaquettes. Tes yeux ne la quittent pas et très vite, elle te donne une explication à ce petit remu ménage. Je suis à la recherche du disque le plus usé parmi tous. Tu poses une fesse sur le buffet, ne la quittant toujours pas des yeux. Le spectacle sous tes yeux est amusant : Roxanne qui fouille, retourne, cherche et brandit le vinyle poussiéreux presque avec un couinement de satisfaction. En un rien de temps, elle glisse le disque sur l’appareil et range l’autre. La chanson, si connue, de The Police, inonde le petit salon. C'est le morceau de mon premier slow. Les joues de la jolie blonde s’empourprent, comme si souvent. Ouais, tu l’avais déjà remarqué quand elle était venue te voir à la rentrée, aujourd’hui aussi. Et en te souvenant bien, c’était quelque chose que tu avais remarqué aussi, lors de cet anniversaire déclencheur de tout ça. Ses lèvres murmurent les paroles de la chanson puis s’étirent en un sourire quand son regard croise le tient. Tu croques dans un nouveau morceau de pizza – t’as déjà dit que c’était super bon ? ouais ? bah tu l’dis encore ! Tu tapotes de nouveau tes mains contre ton jean pour enlever la farine et fais un pas, puis deux, vers Roxanne. Raide comme un piquet, une main dans le dos, un sourire amusé sur les lèvres, l’autre bras invitant la jeune maman à te rejoindre. Ca pourrait être le morceau… du slow de la pizza ? Tu pouffes de rire, ça veux rien dire. Quoi qu’il en soit, t’as juste envie de danser un peu, là, maintenant, les pieds dans la moquette. Et de façon complètement décalée, pas sérieuse du tout.
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Je m'étais souvent fait la remarque : elles sont creepy les paroles non ? Un peu au moins. A chacun de tes pas, à chaque inspiration, je te serai là, à te regarder. Je secoue la tête, souriante, les joues encore rouges. Peu importe, elle est parfaite comme elle est cette chanson. Callum se lève et fait quelques pas vers moi. Il est tout raide, semble un peu gauche : il n'a rien d'un danseur. Et pourtant, quand il me tend la main, je revis mes émois du Snowball de mes 13 ans : "Ca pourrait être le morceau… du slow de la pizza ?" Je pouffe de rire, regarde mes pieds quelques instants avant de relever les yeux vers lui. "Le slow de la pizza au nutella." J'essaie de ravaler mon excitation mais pas moyen, j'ai le visage fendu par un large sourire qui dévoile toutes mes dents, les yeux qui crachent des étoiles et le visage tomate. Je glisse ma main dans la sienne et, hésitante, pose mon autre main sur son épaule. Est-ce vraiment un slow ? Ou je me fais des films et il s'apprête à faire la Macarena ? Je n'ose pas vraiment approcher mon corps, redoutant qu'il ne se dérobe. Je lui envoie un regard qui voudrait dire : "Tu peux poser ta main sur ma hanche si tu veux.", mais pas sûr qu'il comprenne mes délires romantiques à deux balles. Ouais je me laisse aller à du romantisme. Comme c'est étonnant. Je veux pas me l'avouer, que j'ai peut-être un petit coup de coeur pour ce rouquin maladroit, mais les papillons qui virevoltent dans mon ventre alors que nous commençons à tanguer me trahissent. J'aimerais faire une blague, dire un truc intelligent, quelque chose qui rende moins palpables les émotions qui manquent de m'exploser à la face. "Tu danses encore mieux que tu chantes..." Je souris, un brin taquine, repensant à ses vocalises sur Adèle alors qu'il donnait à Jane son petit pot.
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Le slow de la pizza au nutella. Un sourire qui s’installe sur le coin de tes lèvres. La meilleure pizza de l’univers, tu devrais goûter ! Peut-être pas aujourd’hui, ça lui ferait un choc, non ? Mais plus tard, une prochaine fois, tu te fais la promesse silencieuse de lui faire manger un morceau, même si tu dois faire preuve de force à coup d’attaques de chatouilles. Et contre toute attente, la main de Roxanne glisse dans la tienne. Ses yeux pétillants, ses joues empourprées, son sourire indescriptible. Elle est belle. Tu le remarques une nouvelle fois, autant que tu l’avais remarqué à votre première rencontre. Elle te rappelle Levi, de par ses tatouages, de par son petit nez aquilin – je sais pas c’que ça veux dire, mais j’trouvais ça joli, alors bon. Mais c’est un autre caractère, plus reposant, moins frustrant. Le jour et la nuit. L’une a disparu, l’autre est là. Attends, t’envisages un truc là, Callum ? Du calme, rien du tout. Tu l’aides juste à s’occuper de votre fille, c’était ça le deal. Et là, à la faire souffler un peu, lui faire lâcher prise. Du calme, hein ! Main dans la main, tu l’attires plus au centre de la pièce pour la faire virevolter dans tous les sens, pas sérieux pour un sou. Une pirouette à gauche, une pirouette à droite, vous tournez sur vous-même, tu la faire tourner autour de toi, sous ton bras. Une vraie catastrophe, cette danse. Mais ça a le mérite de la faire sourire, de la faire rire. Et rien que pour ça, tu recommencerais un million de fois. Tu danses encore mieux que tu chantes... Elle se moque, elle te juge ! Non mais oh, vilaine fille. Si seulement elle savait que tu n’avais rien d’un pitre danseur. Des années à accompagner ta grand-mère au bal, après le décès de ton grand-père. Papy l’emmenait tous les jeudis soir. Tu avais pris la relève, te promettant de toujours voir ce sourire heureux sur ses lèvres et l’entendre te raconter combien ton grand-père était un danseur fabuleux. Alors t’avais appris pour elle, dansant seul dans le salon en regardant des vidéos sur youtube, en dansant avec ta maman, la voisine. T’étais devenu bon et Mamie était si fière ! C’est ce qu’on me dit tout le temps.. réponds-tu sans prendre en compte le côté taquin de la phrase, puisque c’était vrai. La chanson se termine et tu profites des dernières notes pour faire tanguer Roxanne sur le côté, comme dans ces films hyper romantiques. Son regard surpris t’amuses, tu tires la langue, petit enfant. Les pizzas vont refroidir, et rien d’pire qu’une pizza réchauffée au micro-onde, crois moi ! Tu la relèves, lui rend sa main et file croquer un nouveau morceau de pizza, te laissant tomber sur le canapé de tout ton poids…. Et craaaac ! Les ressorts lâchent, tu t’retrouves le cul par terre. Oh ! C’est tout ce qu’il te vient, dans cette position plus qu’inconfortable. Oops ?
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Nous virevoltons dans la pièce, Callum me fait tourner au point que j'en perds l'équilibre, chancelant maladroitement sur mes deux pieds gauches. Mais au sein de la musique, toutes ces pirouettes me font un bien fou, chassent les idées noires d'un rond de jambe et je ris, souris, transpire de bonheur.  "C’est ce qu’on me dit tout le temps..." Il répond posément. C'est vrai que j'étais mal placée pour faire des commentaires sur sa qualité de danseur alors que moi-même peinait à garder l'équilibre. D'autant qu'il n'y avait pas vraiment matière à le taquiner : il se débrouillait bien le Callum. A tous les coups, il regardait Danse avec les Stars à la télé tous les samedi soirs. Je venais de percer son secret le plus intime. Cette idée farfelue me fit rosir alors que les dernières notes de la chanson s'éteignaient. Et là. Il me prend de court. Moi qui comptais simplement me remettre sur mes deux pieds en attendant de retrouver mon équilibre. Callum place une de ses mains derrière mon omoplate et d'un grand mouvement de bassin, viou, me voilà une patte en l'air, le dos courbé, la tête en bas. Heureusement qu'il me rattrappe fermement, sinon je finissais les quatre fers en l'air. Surprise, j'ai la bouche grande ouverte, l'air héberluée et lui... me tire la langue ! Quel prince charmant, je vous jure ! Je ris alors qu'il me tire de nouveau sur mes deux pieds, notre danse s'achève. Moi qui était presque prête à remettre ça, même si notre chorégraphie m'avait donné le tournis, la pizza de Callum le rappelle à l'ordre. "Les pizzas vont refroidir, et rien d’pire qu’une pizza réchauffée au micro-onde, crois moi !" Je hoche la tête, un peu déçue que ce moment de complicité s'achève si vite, je tourne le bouton du tourne-disque pour atténuer le son de la musique que crache encore l'engin, puis reviens m'agenouiller près de la table basse. A vrai dire, je n'ai plus tellement faim, toutes ces pirouettes m'ont coupé l'appétit. Mais Callum semble bien déterminé à finir sa dernière part, je le vois s'élancer corps et âme vers le sofa et l'inévitable arrive : "Oh !" Il a le cul par terre, le derrière qui a transpercé le canapé, les pattes en l'air. Franchement, s'il ne venait pas de casser mon seul et unique sofa, cette position ridicule dans laquelle il se trouvait m'aurait fait partir dans un fou rire. "Merde." Je m'approche de lui, et viens agripper sa main : "Tiens accroche toi à moi, je te hisse hors de là ?" Je n'attends même pas vraiment sa réponse, de toute façon il aura besoin de mon aide pour s'extirper du canapé craqué, je tire sur son poignet de toutes mes forces et bascule en arrière dans mon élan, finissant sur les fesses mais Callum semble sorti du pétrin. Je me relève en me frottant le bas du dos et en couinant un peu : j'allai avoir un vilain hématome. Je m'approche du sofa en me grattant la nuque, pour constater l'ampleur des dégâts. Un trou. Un trou béant dans la housse du canapé qui laisse constater l'armature toute cassée du sofa. Merde. Il va falloir le changer. Ca coûte cher cette saloperie non ? Peut-être que deux matelas l'un sur l'autre feront l'affaire ? Je jette un regard un brin perdu à Callum, je veux pas qu'il culpabilise non plus, le pauvre doit s'en vouloir : "Il était bon pour la casse celui là..." Je lui dis en souriant. Le sourire est un peu jaune malgré moi. Bon, ce petit incident risquait d'écourter un peu la soirée. A part le bon vieux canapé, il n'y avait guère que sur les vieilles chaises en plastique de la cuisine où l'on pouvait poser son derrière et dieu sait qu'elles n'invitaient pas à rester assis trop longtemps. Merde, merde, merde. Je le regarde encore un peu, en me rongeant les ongles, signe révélateur d'une montée anxieuse. Au moins ce petit raffût ne semblait pas avoir éveillé Jane, ou on l'aurait certainement entendu. C'était déjà ça de pris.
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Merde. C’était le mot, ouais. C’était un message du destin, un signe ? Quelque chose du genre « Callum, arrête de manger cette pizza et mets-toi au sport ! » ? Parce que c’était plutôt réussi. Bordel, la honte. Tiens accroche toi à moi, je te hisse hors de là.Un peu d’aide n’est pas de refus. T’attrape sa main et elle tire tant bien que mal pour sortir le diabète sur pattes que t’étais. Et c’est à son tour de s’retrouver les quatre fers en l’air, sur le tapis de la salle. Tu ris, l’aidant à se relever à son tour. Ca va ? demandes-tu en désignant son popotin. Tu te retournes et regarde la déchirure que tu as provoqué sur ce vieux canapé qui n’avait rien demandé de plus que de couler de vieux jours tranquilles. Loupé ! J’suis désolé. J’pensais pas que.. Tu te grattes la nuque, embêter pour elle. J’pensais pas qu’il casserait comme ça. Qu’il repose en paix. tentes-tu d’ironiser pour faire sourire Roxanne. Mais ça ne fonctionne pas vraiment. Ou si, mais rien d’un vrai sourire ; de ces sourires qu’elle te donnait lorsque tu la faisais tournoyer sur ce morceau de musique. Le malaise s’installe. Il était bon pour la casse celui là... Le seul côté positif, c’est qu’à part Jane, elle vivait toute seule. Et l’autre côté du canapé était impec. Vieux, mais impec. Alors… Non, c’était clairement nul. T’allais trouver une solution pour ça. J’vais t’en trouver un autre rapidement, t’en fait pas. Ok ? Evidemment, Roxanne refuse, Roxanne s’empourpre. Et son sourire s’estompe à nouveau. La soirée semble terminée. J’avais pas vu l’heure.. Je.. j’ai un cours en amphi de bonne heure demain matin. Tu croques ton dernier morceau de pizza, l’aide à débarrasser au mieux, enfile tes chaussures et t’enfuies la nuit tombée sur la ville.

the end.
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