BELLE TANNER ► amy jackson

Belle ; définition décrite comme : Qui suscite un plaisir esthétique d'ordre visuel ou auditif. Voici la premier définition du dictionnaire. J'imagine que ça partait d'une bonne intention de me nommer ainsi, mais la vie peut parfois être cruelle. Je suis venue au monde avec un joli minois, j'étais un bébé adorable en soit rien à redire là-dessus. Soulagement de mes parents, car oui tous les parents ont peur d'avoir un bébé horriblement moche. On peut alors dire que mon enfance était tout à fait normal, petite fille j'avais un physique appréciable et tout le monde était loin de s'imaginer que tout allait changer. Mes parents étaient des gens charmant, mon père était présentateur de l'émission qui réveil les habitants de Boston chaque matin et ma mère était dans la publicité. Toutes deux des personnes au physique séduisant, personnage publique qui aurait pu imaginé que leur fille serait à ce point une déception. Tout à commencer à mes six ans, mes dents ont commencé à vouloir en faire qu'à leur tête ce qui m'a valut un joli appareil dentaire. Mes oreilles décollés n'arrangèrent rien. Par chance, je pus régler ce problème grâce à une opération. Seulement, le pire fut ce qui se passait à l'école. Je devenais très vite sujette au moquerie de la part de mes camarades. On rebaptisa mon prénom Laide et ça pendant une dizaine d'année. J'étais constamment humilié, rejeté ou bien je subissais des mauvaises blagues. Comme voir un garçon s’intéresser à moi pour ensuite me mettre la honte devant tout le monde. Plus je grandissais et pire c'était, il y a eu l’acné évidemment avec les hormones qui grimpent en flèche. La poitrine qui ne semblait pas vouloir gonflé et les lunettes bien rondes. Franchement quand je me regardais dans le miroir, je trouvais limite excusable tout ce qu'on avait pu me faire endurer. Je n'aurais pas voulu de moi. Passer dix ans avec les mêmes camarades de classes c'était juste amplifié leurs agressivités à mon égard avec la connerie dont ils faisaient preuve. J'ai même songé à faire les cours à la maison, mais ça n'aurait fait que leur donné raison.

Belle, la deuxième définition est : Qui suscite un sentiment admiratif par sa supériorité intellectuelle, morale ou physique. Voilà la part de moi que j'ai cherché à enrichir. Si je n'avais pas la possibilité d'être belle à l’extérieur et bien je pouvais corriger ce qui se passait à l’intérieur. Je passais tout mon temps caché dans la bibliothèque en dehors des cours. J'étudiais comme une dingue en espérant un jour pouvoir rejoindre Harvard. J'étais une élève brillante, chaque bouquins devenaient intéressant et ma culture augmenta. Je tentais d'être une personne agréable pour mon entourage et pour mes parents qui étaient très occupé par leurs travails. Je crois que ça à été très difficile pour eux d'être là pour moi à cette période, de savoir comment m'aider quand ils n'avaient jamais eu à vivre une telle chose. Ils préféraient ne jamais en parler, ignorer mon mal être. Alors doucement c'est dans un autre monde que je trouvais refuge. Vers neuf ans, je lisais mon premier comics et je tombais amoureuse de cet univers où tout semblait facile. Je voyais Captain América et son sérum pour devenir beau, grand et musclé. Puis il y avait Peter Parker qui devenait séduisant après sa piqûre d'araignée. J'ai alors plongé dans leur monde, regardant chaque film et lisant chaque bd. Marvel m'avait contaminé et je ne voulais pas que ça s'arrête. J'étais une mordue, séchant les cours pour découvrir les première des films, essayant de rencontré mes héros. Puis à quatorze ans, je tombais dans les gens vidéo, les rpg et toutes ses choses. Je passais mon temps à jouer, à discuter avec les autres joueurs qui ne savaient pas à quoi je pouvais ressembler. Je me protégeais, l'écran me permettait d'être qui je voulais vraiment être. Je m'épanouissais fictivement quand ma vie réelle devenait un cauchemar. J'ai eu ma première bornes d'arcade à seize ans et je ne faisais qu'une bouchée de Pac Man ou Donkey Kong.

Belle, c'est un nom qu'on dirait inventé pour elle. Cette chanson était comme un coup de poignard chaque fois que je l'entendais. Les moqueries liée à tout cela n'en finissaient jamais. J'avais dix huit, j'allais pouvoir enfin intégrer Harvard et j'avais toujours ce physique ingrat. Toujours les cheveux attachés, mes grosses lunettes sur le nez, j'étais la geek de base. Je ne parlais jamais, mon but étant de me faire la plus discrète possible partout où j'allais. Seulement lorsque l'on est maladroite, l'on attire toujours l'attention d'une manière idiote. Je voulais constamment disparaître. A mon âge, je n'avais jamais embrassé un garçon et encore moins fait l'amour. J'étais destinée à finir vieille fille dans un coin à créer des jeux vidéos. Alors je me suis mise à écrire sur une fille comme moi, racontant sa vie et ses malheurs de manière humoristique. Je me moquais moi-même de moi pour que la douleur des moqueries des autres soient moins difficile. Pour que les personnes comme moi se sentent soutenu. Je publiais sous un pseudo et je me retrouvais publier. Très vite les Maladresse de Charlie firent un carton. Mademoiselle B. devenait connu et refusant de dévoilé qui j'étais je devenais l'écrivaine sans visage. Il a suffit qu'à l'âge de vingt ans mon corps subissent une transformation pour que ma vie change. J'ai commencé par retiré mon appareil et mes lunettes. Puis mon corps s'est développé d'un coup, je n'avais plus de problèmes d'acné et je me réveillais soudain jolie. Enfin, à mes yeux je suis toujours la Moche je ne conçois pas que le regard des autres puissent changer à mon sujet, car je n'ai aucune confiance en moi. Depuis deux ans, les garçons me portent de l'intérêt et moi je bafouille perdant mes moyens et ça vire toujours au cauchemar. Je suis toujours la même geek, toujours cette nerd sans histoire et j'accepte pas ce changement soudain qui bouleverse toute ma vie. Je ne sais plus très bien où j'en suis dans tout ça et ouais, je suis morte de trouille.