ANTONY WILLIAMS ► will peltz

Né dans l’État du Vermont, tu as été le troisième enfant de ta famille ainsi que le dernier d’ailleurs, sûrement parce que ton père souhaitait avoir un fils et les deux premières furent des filles. Bref, tu étais très attendu et on pouvait facilement voir les préférences de chacun. Ta mère envers tes deux sœurs et ton père envers toi. Ta mère était secrétaire, ayant d’ailleurs connu ton père par son métier. Il était un ancien sportif qui avait dû se reconvertir en voyant qu’il ne pourrait en faire une carrière. Il était retourné aux études pour devenir avocat. Et même si ce métier était d’autant plus prestigieux, il regrettait toujours de n’avoir pas pu faire une carrière professionnelle dans le sport, ciblant davantage le hockey. Alors que tu ne savais même pas marcher encore, tu avais des patins dans les pieds. Ton père souhaitait que tu ne rates pas où il l’avait fait alors il commença tôt à t’entrainer. Encore une chance que cela t’intéressa. En fait, tu t’intéressais à pas mal de choses, ce qui le dérangeait un peu. Il aurait préféré que tu sois à fond dans le hockey à la place, mais en plus d’être un sportif, tu avais également une âme d’artiste alors cela transparait dans tes intérêts, tes activités. À l’école, tu es le mec que tout le monde aime, tu t’entends avec tout le monde. Tu n’es pas le cliché du sportif, comme tu t’intéresses également au dessin par exemple. Tu ne traines pas qu’avec les garçons populaires, mais avec pas mal tout le monde. Tu es très social, très ouvert aux autres. Tu n’es pas du genre à juger les gens, tu aimes bien les différences. Sauf que pour ta part, tu ne peux pas trop l’être, comme ton père souhaite que tu rentres dans le cadre du joueur de hockey typique. Il y tenait tellement à cœur que même à l’adolescence, tu t’en tenais à l’image que ton père avait choisie. Tu continuas tout de même à t’entourer de gens bien différents. Tu avais l’impression que de ne fréquenter qu’un type de personnes et que de ne faire qu’un sport te limiterait à tout ce que le monde pouvait t’offrir. De ce fait, tu étais pas mal occupé et tu n’avais peu de temps libres. Ton équipe de hockey te demandait pas mal de temps. En dehors de cela, tu as toujours pris des cours de dessin et tu as également tenté plusieurs autres cours. Toutefois, tu as toujours été quelqu’un qui, lorsque tu fais quelque chose, tu dois le faire parfaitement, tu dois être le meilleur. Alors à un moment, tu as dû choisir une concentration afin de ne pas être moyen en tout, mais plutôt le meilleur dans au moins un. C’est à ce moment que tu as choisi de te donner à fond dans ton équipe, au plus grand plaisir de ton père. Suite à cela, tu es rapidement devenu LE joueur à surveiller dans ton niveau. Tu mis donc tes autres passions de côté pour t’assurer de performer dans ce domaine. Tu ne regrettas aucunement, puisque tu fus recruté dès ta majorité par une équipe de la ligue nationale de hockey. Tu dus toutefois faire tes preuves auparavant. Il y avait tellement de bons joueurs et peu de places dans la grande équipe. Alors que tu continuais tes études, tu as donc joué dans l’équipe école des Bruins de Boston, les Bruins de Providence, qui se situait à Rhode Island. C’est donc à ce moment que tu as quitté le nid familial pour battre de tes propres ailes. À ce moment, tu as senti que tu pouvais être plus toi-même et pas seulement ce que ton père souhaitait que tu dégages. Tu n’es pas tombé dans la fête et les filles comme bien d’autres de tes coéquipiers. Tu as continué de t’entrainer régulièrement et à bien t’alimenter. Tu as plutôt enfin pu être qui tu étais à cent pour cent, commençant à changer un peu physiquement. Tu faisais plus attention à ce que tu portais et tu t’arrangeais davantage, laissant même pousser tes cheveux. Tu t’étais toujours intéressé à la mode mais jamais ton père ne t’aurait acheté autre chose que des vêtements de sport que tout le monde portait. Bref, plus de raison de te cacher. Tu continuas en même temps que tes pratiques tes études, restant dans le domaine du sport, mais prenant tout de même plusieurs options, t’intéressant autant au coaching, à l’alimentation, à la psychologie et la kinésiologie. En gros, tu ne savais pas exactement ce que tu voulais faire avec ça, mais tu te voyais bien accompagner des athlètes dans ton futur. Par exemple, lorsque tu seras à la retraite du hockey, avec tes cours et ton expérience, tu serais la personne parfaite pour ça! Mais d’ici là, tu avais des objectifs bien plus haut que la ligue américaine de hockey, tu voulais rejoindre les grands, alors tu devais jongler entre pratiques et études, ce que tu fis étonnement bien, puisqu’après quelques années là-bas, tu fus enfin choisi pour jouer avec l’équipe de Boston. Il y a de cela 3 ans, alors que tu finis ton baccalauréat, ton rêve se réalisa. Autant dire que tu n’étais pas le seul heureux dans ta famille. Tu étais la fierté de ton père. Tu demandas donc un transfert, souhaitant poursuivre tes études malgré ce grand changement. Tu savais qu’avec tous les voyages tu ne pourrais pas poursuivre à temps plein, mais tu t’en fichais, cela pourrait prendre des années s’il le fallait, tu le voulais. Tu choisis donc Harvard pour t’installer, prenant toutefois un condo dans la ville de Boston. Malgré l’augmentation de salaire énorme que tu as depuis ce temps, tu n’es pas celui qui le démontre le plus. On te reconnait parfois, tu n’es toujours pas habitué à ce genre d’attention. Tu es quelqu’un qui ne prend personne de haut, tu es très ouvert aux autres et tu aimes faire de nouvelles rencontres. Bien sûr ton titre t’a parfois aidé, mais tu tentes de ne pas en abuser. Sur la glace, tu es un joueur qui prend sa place, mais qui n’en fait pas trop. Tu as un esprit d’équipe et même si tu aimes voir ton nom apparaitre dans le top, tu es tout aussi heureux lorsque c’est un coéquipier. Les deux premières années furent parfois pour toi. Tu te sentais bien à travers les autres joueurs et tu sentais ton sentiment d’appartenance se développer grandement. L’année dernière, au milieu de la saison, tu as cependant eu une blessure. Celle-ci se trouvant au niveau de la cheville, tu as dû être opéré et n’a pas pu revenir de la saison. Un plâtre pendant plusieurs mois et de la physiothérapie par la suite, tu regardais des estrades ton équipe. Tu tentas de rester concentré sur tes cours mais malheureusement, tu ratas ton année. Enfin, ta blessure, ton absence de l’équipe te déprimèrent à un tel point que tu tentas de trouver autre chose pour t’occuper. Aucune des bonnes stratégies que tu connaissais ne furent choisies. Ce fut sortir, rencontrer de nouvelles personnes plutôt négatives pour toi et commencer à consommer des drogues furent ta solution. Tu fus ainsi en pente descendante pendant toute l’année, pas surprenant que tu n’arrivais au printemps à faire tes examens. Pendant l’été, on te dit que tu pourrais tranquillement rejoindre l’équipe à l’automne et cela te fit un choc. Tu n’étais aucunement en forme pour reprendre. Ta cheville était peut-être guérite, mais tu avais perdu tout ton cardio et ta ligne. Toi qui t’entrainais à tous les jours auparavant et suivais un régime précis, tu avais tout laissé tomber depuis. Avec difficulté tu tentas de reprendre le rythme dans le dernier mois, comptant toutefois toujours sur la drogue pour tenir dans les moments difficiles. Le début de la saison arrive rapidement et voilà que tu recommences à t’entrainer avec eux. Tu te mets bien sûr beaucoup de pression à être bon, de peur qu’ils te relancent à l’équipe de Rhode Island. Tu veux être le meilleur, vivant cependant dans des conditions de merde. Pour l’instant, tu arrives à garder la face, mais pendant combien de temps pourras-tu réussir à vivre ainsi? Tu reprends en plus ta dernière année. Tu sais que c’est ta dernière chance là aussi alors tu ne dois pas te planter.