ROMEE DE LIEFFELDT ► phoebe tonkin

première moitié de la paire de jumelles du couple de lieffeldt-aldridge, romane est née un premier décembre à luxembourg. — son père, armand aldridge, est investisseur privé à la banque edmond de rothschild du grand duché, et siège au conseil d’administration de cette même institution. — sa mère, matilde de lieffeldt quant à elle n’a pas de véritable métier, si ce n’est le loisir de dilapider la fortune de son mari en achetant de vieux châteaux, en les rénovant puis en les revendant des millions. elle aime se penser femme d’affaires. — sa soeur jumelle, maddison, est sans doute ce qu’il y a de plus cher à son coeur. si les deux jeunes femmes sont presque l’exact opposé l’une de l’autre, reste qu’elles se complètent parfaitement. la pompom girl solaire et l’artiste solitaire. — seules enfants d’armand et de matilde, les deux soeurs savent pertinemment que leur père ne supporte pas de ne pas avoir eu de garçon, petit prince parmi les nymphes. — romee n’a pas la chance d’avoir les racines exotiques. la famille de son père est une vieille famille luxembourgeoise proche des hautes sphères grand-ducales et celle de sa mère fait partie de la bourgeoisie néerlandaise. — la gamine a donc vu le jour dans un milieu ridiculeusement privilégié, ne lui en déplaise. — comme si cela ne suffisait pas, c’est non loin de la paire de jumeaux de princes de belgique que les filles ont grandi, toujours le bel abélard aux côtés de jolie romee. — malgré le compte en banque garni des aldridge, leurs parents n’ont jamais été du genre à beaucoup voyager, et romee n’a jamais vu enfant que le luxembourg, la belgique et la france. un manque terrible pour son âme libre. elle ne rêve désormais que de faire le tour du monde et visiter de lointaines contrées. — si son coeur cherche à explorer le monde, c’est que sa liberté est bridée à la maison. héritière malgré elle d’une réputation et d’un poste qui se transmet depuis des générations et fait le bonheur de sa lignée de banquiers, romee sera la suivante à occuper la place des aïeux aldridge au sein de l’entreprise. son père, en mal d’héritier mâle, a estimé que c’est la petite peste qui reprendrait les rênes de la famille. — tempête, elle se tait pourtant, romee. elle cache à des parents un peu trop fiers d’elle que sa came à elle, c’est pas les chiffres, pas l’argent. c’est le sport. — déjà au collège, déjà au lycée, la petite tête brune s’élevait en haut des pyramides de cheerleaders, criait ses ordres à ses camarades, encourageait les beaux sportifs avec lesquels elle s’empressait de former un couple des plus populaires. à l’université, romee n’a pas tellement changé. toujours à courir après les garçons, toujours le capitanat du club de cheerleading sur les épaules. — contre l’avis de ses parents, elle a pourtant choisi de consacrer sa mineure au sport. c’est d’ailleurs cela qui fait augmenter sa moyenne. — malgré de très bons bulletins, la gamine a eu un parcours scolaire assez particulier. préférant sortir dans ses soirées dorées pour enfants riches terribles, son père a dû faire appel à un tuteur particulier pour faire remonter ses notes qui baissaient, faute de tous ses excès. — d’ailleurs, elle essaye depuis toujours de convertir maddie à son mode de vie pour le moins dissolu, la noyer dans les billets et le champagne mais rien n’y fait. pourtant, romee, elle n’aurait pas vu meilleure partenaire pour partager son trône de reine des abeilles. — il arrive que ce soit source d’incompréhension entre les jumelles. elles ne se comprennent parfois plus mais leurs disputes ne durent jamais longtemps, l’une ou l’autre venant s’excuser quelques heures auprès de sa chère moitié, ne supportant pas d’être ainsi arrachées. — têtue, c’est pourtant le plus souvent romane qui vient toquer à la porte de maddison pour se faire pardonner. — la gamine n’est pas habituée à ce qu’on lui dise non. fonçant contre vents et marées vers l’objet de son désir, quand elle veut quelque chose, romee l’a. — c’est d’ailleurs en charmant de son sourire son cher père qu’elle a réussi à l’accompagner durant son long séjour d’affaires avec la branche américaine de la banque. vivant désormais en plein coeur de new york à ses quatorze ans, elle est tombée amoureuse de la ville et pourrie gâtée, on lui a payé son petit loft et ses cours dans le plus beau lycée privé de la ville. — elle s’en est donné à coeur joie là-bas avec ses amis de l’élite, faisant pâlir de leurs vies atypiques les personnages de gossip girl sensés les caricaturer. — petite princesse populaire des établissements qu’elle a côtoyé, en réalité derrière le masque qu’elle porte fièrement, romee, elle est plutôt généreuse, gentille même. seulement, mis à part ses amis, peu se donnent la peine de voir au delà de ce qu’elle veut montrer. une mauvaise réputation vaut mieux que pas de réputation du tout.