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... asking you why.
GIMME A FAVOR ▽ Love is a fucking war. You fight to the death. You know you'll never win, but you cannot stop fighting for the reward.
Des heures qui s'enchaînent, les unes à la suite des autres, inlassablement, sans demander si tout le monde suit, ou si quelqu'un est à la ramasse. Bien évidemment, tout le monde s'en fout, de ceux qui sont à la ramasse, hein. Et y a ceux comme Styx qui font comme si. Comme s’ils suivaient, que tout allait bien, que tout était parfait. La vie, pour le jeune homme, ça ressemble à un cours de physique ou de chimie : tu suis ce qu’il y a au tableau, pas de problème, tu comprends. Tu écris ce qu’il y a sur ce même whiteboard, et ton stylo tombe malencontreusement par terre. Tu ne réfléchis pas avant de te baisser pour rattraper ce maudit tube à encre qui traîne sur le sol, et tu te redresses. Et là, tu as l’impression de lire du chinois. En gros, dans la vie, tu fais autre chose pendant trois secondes et hop, plus rien n’est pareil, la roue a tourné, la donne a changé, les gens aussi. Et le pire dans tout ça, c’est que tu es incapable de ralentir le processus, tu es spectateur de tout ça, et en rien acteur de ces moments de ta vie.
Fermant d'une main rapide son cahier, Styx poussa un soupir profond. La sonnerie s’apprêtait à retentir, et il détestait ranger ses affaires après que la cloche ait sonné. Il rangea ce maudit cahier dans son sac à dos noir, plus simple tu meurs. Sa trousse suivit le même chemin, cette pauvre chose remplie d’à peine un style à quatre couleurs et d’un correcteur liquide, d’une paire de ciseaux, parce qu’il adore s’en servir pour rien, et d’un tube de colle, qui ne lui sert jamais à rien. L’étudiant bondit de sa chaise à peine la cloche eut sonné, jetant son sac sur son dos, enfilant uniquement la bretelle gauche de celui-ci. Il passa la porte de la salle de cours et regarda l’heure sur son téléphone. La seule envie qu’il eut fut de partir, et ça tombait bien, c’était sa dernière heure de cours. Se faufilant à travers les couloirs bondés, il sortit enfin du lieu de torture où tous les jeunes se pressaient chaque matin.
Styx courut presque jusque chez lui, son appartement n’était pas le lieu qu’il eut préféré retrouver, mais c’était toujours mieux que le dortoir des Winthrop qu’il avait dû se taper lors de sa première année. Dès qu’il avait pu s’en échapper, il l’avait fait, profitant un minimum de l’argent de ses parents, puisqu’il n’en avait jamais eu l’occasion. Une fois arrivé, le brun jeta son sac sur une chaise, et se rappela qu’il n’avait strictement rien à faire, ici. Les lieux étaient presque vides, lui qui détestait la décoration, celle-là devait lui plaire, elle était des plus épurées. Pratiquement rien. Rapidement las de voir ces quatre murs, Styx décida de sortir, de prendre l’air, de faire quelque chose. Il se rendit donc au bar, nonchalamment. La solitude lui plaisait, quelques fois, mais à ce moment précis, elle lui pesait lourd sur la conscience, alors qu'assis au bar, il commandait exactement la même chose que d'habitude.
Fermant d'une main rapide son cahier, Styx poussa un soupir profond. La sonnerie s’apprêtait à retentir, et il détestait ranger ses affaires après que la cloche ait sonné. Il rangea ce maudit cahier dans son sac à dos noir, plus simple tu meurs. Sa trousse suivit le même chemin, cette pauvre chose remplie d’à peine un style à quatre couleurs et d’un correcteur liquide, d’une paire de ciseaux, parce qu’il adore s’en servir pour rien, et d’un tube de colle, qui ne lui sert jamais à rien. L’étudiant bondit de sa chaise à peine la cloche eut sonné, jetant son sac sur son dos, enfilant uniquement la bretelle gauche de celui-ci. Il passa la porte de la salle de cours et regarda l’heure sur son téléphone. La seule envie qu’il eut fut de partir, et ça tombait bien, c’était sa dernière heure de cours. Se faufilant à travers les couloirs bondés, il sortit enfin du lieu de torture où tous les jeunes se pressaient chaque matin.
Styx courut presque jusque chez lui, son appartement n’était pas le lieu qu’il eut préféré retrouver, mais c’était toujours mieux que le dortoir des Winthrop qu’il avait dû se taper lors de sa première année. Dès qu’il avait pu s’en échapper, il l’avait fait, profitant un minimum de l’argent de ses parents, puisqu’il n’en avait jamais eu l’occasion. Une fois arrivé, le brun jeta son sac sur une chaise, et se rappela qu’il n’avait strictement rien à faire, ici. Les lieux étaient presque vides, lui qui détestait la décoration, celle-là devait lui plaire, elle était des plus épurées. Pratiquement rien. Rapidement las de voir ces quatre murs, Styx décida de sortir, de prendre l’air, de faire quelque chose. Il se rendit donc au bar, nonchalamment. La solitude lui plaisait, quelques fois, mais à ce moment précis, elle lui pesait lourd sur la conscience, alors qu'assis au bar, il commandait exactement la même chose que d'habitude.
(c) AMIANTE
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