you run me dry (colla)

( You made me obsessed for you. Thought I had the same effect on you. Couldn't see I was the best for you. N'you gotta figure out what's next for you @Cole Maxwell )

Moi aussi je peux te dire des trucs qui te donneront envie de fuir, et je le fais quand même, pour te montrer qu'on est cruels tous les deux. « J'ai abandonné mon bébé. » il va peut-être se mettre à rire, ne pas me croire, mais on voit bien sur ma tronche que je dis pas de la merde. Quand j'entends le prénom de sa soeur et de son frère, je suis carrément bouche bée. « Meg est ma meilleure amie et Elliot sort avec une copine à moi. » c'est fou, vraiment fou. J'en tremble tellement ce sont trop d'infos à la fois. Putain, pourquoi on a pas parlé de ça avant ? J'ai couché avec le frère de Megara ! Je sais maintenant d'où ça vient cette beauté physique, bien que Meg est plus sympathique de nature. « C'est d'ailleurs elle qui s'occupe de mon fils pour l'instant... elle est en couple avec le père. » je sais, quel casse-tête chinois je te fous dans le crâne mais voilà, je suis aussi mauvaise que toi. Je chasse gentiment sa main de mes cheveux et je quitte même ses bras pour me rhabiller. J'ai froid tout à coup. Je remets ma culotte et je prends son t-shirt trop grand car j'aime porter ses vêtements, faut croire. Je m'assieds de nouveau près de lui, mais je ne le touche pas pour l'instant. Cette proximité tactile me gêne quand on parle de ça. J'ai essuyé mes larmes puisque soit disant, je suis moche. Désolée d'être émotive, j'ai un petit coeur moi. « Désolé de te dire tout ça mais merde, j'en ai ma claque. Dès que je rencontre un garçon qui me plait, il faut qu'il me passe sous le nez. C'est... désespérant. Excuse-moi, je ne fais que me plaindre. C'est juste que tu n'arrêtais pas de faire des sous-entendus que je t'aimais et je crois qu'à force, c'est ce qui m'arrive. » je renifle et je replie mes genoux contre ma poitrine et je les serre contre moi. « Bon peut-être que le coup du double orgasme est pour quelque chose. » je me détends un peu. Mais c'est minime comparé à l'attirance de merde que j'ai pour toi.

crédit/ tumblr ✰ w/ @willa m. cavendish

What ? Pause, comment ça elle avait abandonné son bébé attendez ça voulait dire qu'elle était maman ? De mieux en mieux, dans quelle histoire il s'était encore fourré lui. Puis alors bien comme il faut, il détestait les riches et tombait un peu sous le charme d'une bourgeoise, il était là pour se venger d'avoir été abandonné par son père et elle-même avait abandonné son bébé. C'était le jackpot, Cole ! « Pourquoi ? » ça le regardait pas, peut-être qu'elle avait une bonne raison même si pour Cole aucune raison n'était bonne dans ce genre de situation mais autant écouter ce qu'elle avait à lui dire. « Tu ne dis rien à Elliot, il est pas au courant de qui je suis. » vraiment, tu ne dis rien parce que sinon ... pas grand chose, ça allait juste foutre la merde mais passons. Un soupir roula sur les lèvres de Cole, étrangement il appréciait vraiment pas le froid que leur discussion venait d'installer entre eux. « Tu peux voir ton bébé quand tu veux alors, c'est pratique. » un peu glauque aussi mais franchement sa sœur se fourrait dans des situations tout aussi catastrophiques que lui visiblement. Bon en vrai il lui mentait un peu parce qu'il savait plus ou moins qui elle était pour en avoir discuté avec sa sœur mais ce n'était pas officiel, enfin genre ils avaient supposé parler de la même Willa mais rien de bien sûr quoi, maintenant ça l'était. Puis elle venait d'enfiler son t-shirt « qui t'a donné la permission ? » mais restait loin de lui, ouais vraiment un gros froid ! Il planta ses dents dans sa lèvre, ses mots faisaient échos dans sa tête mais étaient compliqués à entendre. Et puis merde « j'ai envie de t'embrasser. »

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Oh non, j'ai pas envie d'en parler, ça me déchire le coeur à chaque fois. Je déglutis et je secoue doucement la tête en regardant mes pieds. « Je fais une dépression post-partum. » mais j'y travaille, ça prend du temps mais je me sens déjà mieux qu'avant, même si c'est pas la victoire. Je suis encore en panique quand Hendrix me regarde. Je relève la tête vers lui et je fronce les sourcils quand il me demande de ne rien dire à Elliot. Olala, je ne sais pas si ça m'arrange d'être complice de ses histoires. Je voulais bien être sa catwoman mais si ça concerne des proches, ça m'emballe loin. Mais je suis une fille de parole alors j'accepte. « Oui bien sûr, ce ne sont pas mes oignons. » je fais un faible sourire peu convainquant quand Cole me dit que je peux quand même voi mon fils quand je veux. Oui, mais c'est dur, actuellement, je me sens mise de côté en voyant Lenny et Megara faire la chambre du bébé chez elle, ça prend de l'ampleur quoi. Je suis sûre qu'il ne se rend même pas compte que c'est moi la maman. Je lui fais un petit regard boudeur quand il lance la réflexion sur son t-shirt, puis il me dit qu'il veut m'embrasser. Non Cole, ferme-là. T'as pas le droit de me refroidir, de me faire pleurer et de vouloir mes lèvres de nouveau. « Non, je vais m'attacher. » que je rétorque en regardant ailleurs. C'est bien ce que tu m'as sorti non ? Alors voilà, bim dans tes dents.

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Il voyait bien que ça la gênait, que ça la rendait triste alors il n'allait pas insister plus « d'accord » murmura-t-il entre deux soupirs. Il leva les yeux au ciel, elle avait visiblement une histoire bien compliquée et ça le confortait dans sa vision des choses - elle avait pas besoin de l'avoir dans sa vie alors qu'il allait lui rajouter une nouvelle dose de problèmes. Il commençait déjà d'ailleurs en lui demandant de se taire à son sujet. Mais ils étaient d'accord sur ce ce point ce n'étaient pas des oignons. Puis il voulait se faire pardonner pour l'heure, il voulait surtout s'emparer de ses lèvres mais elle ne partageait visiblement pas cette avis. Très bien, peut-être qu'un type différent se serait excusé, l'aurait chatouillé pour la faire rire ou un truc du genre mais ça c'était clairement pas lui. Alors il se contenta de tendre la main en sa direction « rend moi mon t-shirt, je vais rentrer chez moi. » comme ça aucun risque pour elle de s'attacher à lui, il arqua un sourcil et s'extirpa du lit pour commencer à remettre son pantalon, le temps qu'elle retire le haut pour lui rendre.

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Et puis quoi ? Moi je peux pas accepter ses sauts d'humeur et le fait qu'il se contredise avec moi. Tu insistes pour que je te dise que  tu me plais et quand je l'avoue enfin tu prends la mouche. Après, tu me dis que tu veux m'embrasser ? Rah, je comprends rien, mon cerveau ne va plus. C'est les montagnes russes émotionnelles. Je passe du bonheur à l'extase au froid glacial. « Non. » je lui rends pas son t-shirt et je veux pas qu'il rentre chez lui. Je le déteste là, de fuir comme ça. J'aurais dû fermer ma gueule, continuer à le repousser, et maintenant c'est fichu, je vais passer mes prochains jours à l'avoir dans la tête ce con. Tu me rendais tellement vivante Cole. Je grogne intérieurement. Je bondis du lit et je lui saute dans les bras, pas le choix. Je m'agrippe comme un koala, toute légère et je viens l'embrasser passionnément et tristement, comme si c'était la dernière fois que j'avais droit à ses lèvres. « Ne compte même pas partir sans me donner un baiser d'adieu. » je suis toujours fâchée, mes sourcils sont froncés et j'ai surement des rides mais c'est ça qui me donne la fougue et la folie de lui avoir sauté dessus.

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Non ? ils allaient avoir un conflit d'intérêt alors mais il comptait pas le lui arracher de force, il pouvait très bien se barrer torse nu ça ne serait pas la première fois qu'il le ferait, n'est-ce pas Willa ? En même temps il était partagé Cole. Il avait envie de rester en sa compagnie et d'apprendre à la connaître mais il flippait parce qu'il voulait pas entendre parler de couple, d'amour ou même de fidélité ça serait le cauchemar pour un électron libre dans son genre. « Garde-le alors. » souffla-t-il en lui adressant à peine un regard « en souvenir » bien pour enfoncer le couteau dans la plaie mais il tourna finalement la tête en la voyant bouger. Pour lui sauter dans les bras et l'embrasser fougueusement. Il ne tarda d'ailleurs pas à répondre à son baiser « un baiser d'adieu ? tu me laisses partir alors ? » la tenant toujours dans ses bras il s'installa sur le lit en l'asseyant sur ses jambes. De sa main il dégagea les cheveux de la demoiselle pour libérer son cou et poser un délicat baiser contre sa nuque. « Tu me plais aussi. » autant se confier pour éviter de la brusquer « mais toutes ces conneries de couple, d'attachement et de fidélité c'est pas moi et je veux pas que tu t'accroches à un idéal avec moi ou une connerie du genre. » parce que ça serait vraiment la merde « dans le futur, je veux dire, à force de me fréquenter quoi. » ouais pas maintenant parce qu'il se doutait bien qu'elle allait pas le demander en mariage aujourd'hui alors qu'ils se connaissaient depuis une semaine « mais si tu me promets de jamais tomber amoureuse et si t'as pas honte de te taper le frère de ta bff alors je peux rester un peu. »

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« Sale con. » Putain mais je vais l'étrangler. il me parle comme un chien, comme un moins que rien. Et au lieu de le baffer, je lui roule une grosse pelle, collée à lui comme une sensue. Non mais Willa, à partir d'un moment, faut grandir dans la tête. Je voulais juste pas le laisser filer et... ça a marché. Pouah je revis. Je me pince les lèvres et je fais une petite moue. « C'est toi qui veut partir... » je veux dire, t'étais prêt à quitter cette pièce, à quitter mon chez-moi pour me laisser seule dans ce lit qui a encore ton odeur. Cole redevient gentil - putain j'ai dur à le suivre parfois - et me dépose sur ses genoux, de retour sur le lit, là où on fait la paix, en principe. Et là, il me lâche que je lui plais. Je fixe ses yeux, impossible de cligner mes paupières, j'ai sans doute mal entendu. Ok donc direct, le mec il pense que je veux sortir avec, me marier et devenir le père de mon fils et qui sait, me faire un autre bébé. Je me mets à sourire et à l'intérieur je rie. Je vais tomber amoureuse, bah ouais, c'est toujours la fille qui craque en premier bordel de merde. « Ok, Cole, je... merci d'être honnête. » je sais pas quoi dire de plus. Mais au moins, il reste encore dans ma vie, dans mon petit bonheur, tant pis si j'en souffre ou que j'en crève après, je ne le perds pas tout de suite et bordel ça me soulage. « Le premier de nous deux qui tombe amoureux à perdu. »

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Sale con carrément ! mais bon c'était pas mal mérité. Puis il le disait lui même qu'il était un sale con c'était parfaitement assumé et puis il trouvait ça plutôt cool quand même - non parce que concrètement être un sale con ça évitait pas mal de problème, comme avoir le cœur brisé par exemple. « Je suis pas en train de partir là, je suis assis. » mais plus habillé que tout à l'heure donc avec une volonté de décamper qui s'estompait peu à peu. En même temps la situation était un peu compliquée quand même, ils se connaissaient peu tous les deux mais ils se faisaient une partie de baise extraordinaire et elle lui servait le discours qu'il lui plaisait et qu'elle se sentait bien avec lui, y'avait de quoi flipper. Et rien ne garantissait qu'il allait pas changer d'avis au petit matin. Sauf que si il faisait du mal à la meilleure amie de sa cadette ... « Non mais je te le dis parce que j'en ai connu des filles qui ont cru pouvoir me faire changer, être la première à me faire tomber amoureux et qui ont fini par me détester alors t'es prévenue. » ça allait être compliqué, il le sentait d'avance qu'il allait la faire souffrir avec ses conneries mais elle était majeure alors elle savait ce qu'elle faisait « en bientôt vingt-huit ans je n'ai jamais été amoureux, tu vas perdre ! »

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C'est quand même plus chouette quand on se parle comme ça. De l'honnêteté Cole, j'en veux toujours, je déteste les non-dits et les faux-semblants car la vérité blesse certes, mais le mensonge encore plus. il me met en garde en somme, de pas espérer une histoire d'amour blabla et oui, je sais d'office que ça va faire mal mais au moins, aucun de nous deux ne vas espérer, donc aucun de nous deux va souffrir n'est-ce pas ? il est où le problème alors mon coco ? J'hausse les sourcils et je rigole doucement. « très bien Cole, je ne te demande rien... je n'attendrai pas une quelconque histoire avec toi, si ça devait se présenter bien sûr. » ouais c'est toujours mieux de laisser un petit sous-entendu que je m'en fiche en fait. « Mais tu ne peux pas m'interdire d'aimer quelqu'un si ça arrive. » car les sentiments on ne les contrôle pas, mister je ne suis jamais tombé amoureux. Donc tu ignores comment les sentiments naissent. Ce n'est pas en faisant du forcing, comme les filles qui ont essayé avec toi, ce n'est pas en se forçant, non, tu sais comment ? C'est en ne faisant rien du tout, ça te tombe sur la gueule sans que tu t'y attendes. Je caresse son visage qui pique puis je dépose tendrement mes lèvres sur les siennes. « on dort ? » histoire d'enterrer cette conversation dans un coin de la chambre et de laisser place à quelque chose de plus reposant.

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Elle était quand même spéciale cette fille, elle lui paraissait si forte et en même temps si fragile qu'il avait envie de la protéger. C'était peut-être la raison pour laquelle il s'obstinait tant à la garder éloignée de lui mais même ça il n'y arrivait pas, il avait envie de sentir ses lèvres contre les siennes, contre sa peau, humer le parfum sucré de sa chevelure. C'était vraiment pénible comme comportement, pourquoi elle le retenait comme ça ? « Je ne t'interdis rien, je te mets simplement en garde. » libre à elle de tomber amoureuse par la suite et de se brûler les ailes mais au moins elle était prévenue, elle ne pourrait pas prétendre ne pas l'avoir été. Elle savait qu'il ne tombait pas amoureux, que pour lui l'amour c'était des conneries, qu'il était infidèle ; elle avait toutes les cartes en main maintenant. Il retira donc son pantalon puisqu'il ne partait finalement plus et se glissa dans les draps. Il écarta les bras pour accueillir la jeune femme avant de sombre dans les bras de Morphée.

fin.