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JEFFREY WILSON
feat. Miles Heizer
ID CARD
- 27 juin 1999
- Southampton (UK)
- 18 ans
- Anglais
- Indéterminée
- Célibataire
- Classe Moyenne
- Astronomie
- Microbiologie
- Aucun
- Boursier
ADMISSION
TON ADMISSION À HARVARD
Harvard, c'est mon échappatoire. Moi, un jeune adolescent anglais, pourquoi traverser l'océan pour aller étudier au pays de l'oncle Sam ? Des bonnes universités, il y en a des dizaines à Londres, à Manchester, à Liverpool... Oui, mais aucune n'est assez éloignée de chez moi. Partir aux Etats Unis, c'est aussi fuir ce quotidien qui me fait souffrir depuis ma naissance. Alors, j'ai tout fait pour parvenir à mes fins. Pendant des mois et des mois, je me préparais. Surtout pour l'oral. C'était l'étape finale, de loin la plus compliquée. Prendre la parole devant un public était quelque chose qui me terrorisait. Je sentais à chaque fois ma gorge se serrer, ma respiration s'accélerer, mes mains trembler.
Les écrits se passèrent sans difficulté. La seule chose dont je suis "fier", c'est de mon intelligence. Mes parents ont toujours refusé d'étudier l'hypothèse que leur fils leur était supérieur. Saleté de complexe d'infériorité. Pourtant la réalité était là pour leur prouver. J'ai toujours fait partie du top 5 de ma classe. Les révisions me permettaient de me retrouver seul, à perfectionner le moindre petit détail pouvant me servir plus tard. Et moins je voyais mes parents, mieux je me portais. C'est donc facilement que je me retrouvais ici, en face de ce jury, à devoir expliquer mes motivations. Les premières minutes furent compliquées, mais l'entretien prit une autre tournure lorsque l'un des jurés me demanda si je voulais fuir mon pays. C'était dit sur le ton de l'humour, mais j'y répondis avec un tel sérieux que je me sentis, l'espace de quelques secondes, allégé de mon fardeau.
Lorsque ce fut terminé, je rentrais à Southampton, attendant avec hâte les résultats. Ce n'est que quelques semaines plus tard que la délivrance arriva. Mes parents n'étaient pas au courant de ma volonté de partir à Harvard. Je prétextais à chaque fois de fausses excuses pour pouvoir m'y rendre. Toutes mes économies y sont passées. Heureusement pour moi, mes résultats scolaires et les revenus modérés de mes parents me donnaient le droit à une bourse d'étude en étudiant là bas. Sur place, il faudra trouver un petit job pour avoir quelques sous. La date de la rentrée approchait à grands pas et j'attendais ça avec une impatience démesurée.
Harvard, c'est mon échappatoire. Moi, un jeune adolescent anglais, pourquoi traverser l'océan pour aller étudier au pays de l'oncle Sam ? Des bonnes universités, il y en a des dizaines à Londres, à Manchester, à Liverpool... Oui, mais aucune n'est assez éloignée de chez moi. Partir aux Etats Unis, c'est aussi fuir ce quotidien qui me fait souffrir depuis ma naissance. Alors, j'ai tout fait pour parvenir à mes fins. Pendant des mois et des mois, je me préparais. Surtout pour l'oral. C'était l'étape finale, de loin la plus compliquée. Prendre la parole devant un public était quelque chose qui me terrorisait. Je sentais à chaque fois ma gorge se serrer, ma respiration s'accélerer, mes mains trembler.
Les écrits se passèrent sans difficulté. La seule chose dont je suis "fier", c'est de mon intelligence. Mes parents ont toujours refusé d'étudier l'hypothèse que leur fils leur était supérieur. Saleté de complexe d'infériorité. Pourtant la réalité était là pour leur prouver. J'ai toujours fait partie du top 5 de ma classe. Les révisions me permettaient de me retrouver seul, à perfectionner le moindre petit détail pouvant me servir plus tard. Et moins je voyais mes parents, mieux je me portais. C'est donc facilement que je me retrouvais ici, en face de ce jury, à devoir expliquer mes motivations. Les premières minutes furent compliquées, mais l'entretien prit une autre tournure lorsque l'un des jurés me demanda si je voulais fuir mon pays. C'était dit sur le ton de l'humour, mais j'y répondis avec un tel sérieux que je me sentis, l'espace de quelques secondes, allégé de mon fardeau.
Lorsque ce fut terminé, je rentrais à Southampton, attendant avec hâte les résultats. Ce n'est que quelques semaines plus tard que la délivrance arriva. Mes parents n'étaient pas au courant de ma volonté de partir à Harvard. Je prétextais à chaque fois de fausses excuses pour pouvoir m'y rendre. Toutes mes économies y sont passées. Heureusement pour moi, mes résultats scolaires et les revenus modérés de mes parents me donnaient le droit à une bourse d'étude en étudiant là bas. Sur place, il faudra trouver un petit job pour avoir quelques sous. La date de la rentrée approchait à grands pas et j'attendais ça avec une impatience démesurée.
STUDENT
Pourquoi être un simple étudiant dans cet océan qu'est Harvard ? La peur de déranger. La peur de s'imposer. La peur de gêner. Je n'ai jamais su m'intégrer à un groupe, même avec des gens dont je partage des centres d'intérêts. Non pas que j'en ai pas envie, mais j'ai toujours eu cet immense mur que je ne parviens pas à briser et qui me permettrait de m'ouvrir aux autres. Parfois, j'observe des groupes d'amis. Leurs rires, leurs conversations, leur proximité me donne envie de vivre la même chose, mais je reste enfermé dans cette carapace dont je peine à m'échapper.
Décris le caractère de ton personnage en minimum 10 points ou 5 lignes. Pourquoi devoir expliquer qui je suis ? Qui l'entendra ? Du plus lointain que je me souvienne, personne n'a eu la patience et le courage d'essayer de me comprendre. Peut-être la faute à une trop grande introversion. On peut relier cela à un clair manque de confiance en moi. Comment pouvait-il en être autrement lorsque l'on regarde comment mes parents agissent avec moi ? J'ai toujours eu ce sentiement de ne pas être né dans le bon berceau. Dieu merci, il m'a doté d'une intelligence largement supérieure à la moyenne et d'un perfectionnisme à toute épreuve. La seule chose à laquelle je crois, c'est mon travail. Je peux et je veux me donner les moyens de réussir. Pour fuir mon quotidien. Je ne suis pas le plus bavard, j'aurais même plutôt tendance à laisser les gens me parler, cela m'évite de réfléchir à quoi répondre. Je suis très mauvais dans cet exercice. Tellement renfermé que je pourrais compter le nombre d'amis que j'ai eu sur les doigts d'une main. Ce n'est pas par choix que je suis souvent sur le côté. C'est par obligation. Qui voudrait s'intéresser au petit intello du premier rang, qui ne parle pas, qui ne sourit pas, qui ne vit pas ?
TimideIntelligentIntrovertiCurieuxPessimisteObservateur
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Dubby et j'ai toujours 27 ans. Je suis un franchouillard et j'ai connu le forum grâce à un partenariat. Le fofo est toujours aussi extraordinaire alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Miles Heizer comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart. Je fais environ 300-500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
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si personnage inventé:
- Code:
[size=10][url=lienversvotreprofil]☆[/url] ☆ <span class="pris">Miles Heizer</span> • “ Jeffrey Wilson ”[/size]
- Code:
[size=10][url=lienversvotreprofil]☆[/url] [url=URL DU SCÉNARIO ICI]☆[/url] <span class="pris">AVATAR</span> ◊ “ Pseudo ”[/size]
STORY OF MY LIFE
please tell us more
C'est terrible cette impression de ne pas être né dans le bon berceau. Du plus lointain que je me souvienne, j'ai toujours eu ce sentiment que mes parents ne m'aimaient pas. Arrivé sur le tard, j'étais "le petit dernier" pas forcément désiré. Mais alors, pourquoi ne pas avoir abrégé mes souffrances avant même ma naissance ? Pourquoi me garder si c'est pour me faire du mal chaque jour qui passe ? Oui, je suis différent de mes frères et soeurs. Oui, je n'ai pas du tout les mêmes qualités et le même caractère qu'eux. Mais est-ce la une raison suffisante pour agir ainsi ? Je me souviens encore de mon père, pour l'anniversaire de mes 5 ans, m'offrir un ballon de foot et une tenue complète pour jouer. "Prépare toi à être footballeur, comme ton frère !". Papa, le sport c'est pas mon truc. J'aurais tellement préféré avoir quelque chose faisant travailler mon cerveau, mon imagination, ma dextérité... Mais non, dans la famille, on est beaux, on est sportifs, on parle fort, on aime montrer au monde entier que l'on existe. Mais je n'ai jamais été comme ça.
Quand il a fallu entrer en cours élémentaire, les difficultés sociales sont apparues. L'école dans laquelle j'allais était l'école typique d'un quartier moyen supérieur. Peu de gens de couleurs, des cours de bonne qualité, et surtout, tellement de petits cons prétentieux imbus d'eux même et dont les parents vantent des qualités exceptionnelles. Je ne me sentais pas à ma place, et mes camarades me le rendaient bien. Certains s'amusaient à me piquer mes affaires, d'autres à me pousser dans la cour de récréation. Alors je pleurais. Très souvent. A tel point que je passais mes récréations à côté de mon institutrice. Elle se portait garante de ma sécurité. Mais des moqueries laissèrent la place à d'autres moqueries. "Bouh, le chouchou ! T'es le chouchou parce que t'es moche !". Non, je suis juste quelqu'un de très vulnérable et qui voit sa santé mentale s'amenuir au fur et à mesure des moqueries. Par chance, mon intelligence au dessus de la moyenne faisait que les cours semblaient d'une facilité déconcertante. Ce fut un vrai coup de pouce du destin. Alors oui, j'étais peut-être le chouchou du premier rang, celui qui est toujours collé aux chaussures de l'institutrice, mais un jour, tous ces guignols qui m'ont tant fait souffrir le paieront. Et si ce n'est pas par moi, ce sera par leur propre négligence.
A la maison, mes parents ne trouvaient rien de mieux à faire que remuer le couteau dans la plaie. Au départ, je leur racontai mes malheurs quotidiens, cherchant un peu de réconfort pour alléger mon fardeau. Je n'en ai jamais eu. Pire, il était fréquent qu'au lieu d'avoir quelques secondes de réconfort, j'avais le droit à une réprimande. "Bats toi si les gens t'embêtent. Un bon coup de poing et c'est réglé". C'est réglé à condition d'avoir un minimum de force physique, ce qui n'était pas mon cas. Et même si j'avais essayé de me rebeller, je me serai fait renvoyer de là ou je viens en une fraction de seconde.
Le collège fut du même acabit, bien qu'un peu moins compliqué. Nous étions beaucoup plus nombreux dans l'école, ce qui faisait de moi un anonyme. Parfois, en général une ou deux fois dans l'année, un de mes camarades tentait une approche. Soit car il avait perdu un pari, soit par réel intérêt. Dans les deux cas, je gérais très mal les conversations. Je préférais me contenter de hochements de tête ou de phrases très courtes. Cette façon de faire me suivit aussi au lycée. J'y ai passé 3 ans, et je serai incapable de citer le prénom d'au moins 10 de mes camarades. Mes journées se résumaient à m'asseoir au premier rang, prendre des notes, écouter le cours, puis repartir chez moi ou à peine rentré, je m'enfermais dans ma chambre, ne supportant plus l'attitude de mes parents. Oui, être intelligent, ça peut déranger parfois. Je pense que mes parents n'ont jamais accepté le fait que pour moi, l'école semblait si facile quand eux et mes frères et soeurs ont du s'investir plus que quiconque pour réussir. Est-ce ma faute ? Pas vraiment.
Quand il a fallu entrer en cours élémentaire, les difficultés sociales sont apparues. L'école dans laquelle j'allais était l'école typique d'un quartier moyen supérieur. Peu de gens de couleurs, des cours de bonne qualité, et surtout, tellement de petits cons prétentieux imbus d'eux même et dont les parents vantent des qualités exceptionnelles. Je ne me sentais pas à ma place, et mes camarades me le rendaient bien. Certains s'amusaient à me piquer mes affaires, d'autres à me pousser dans la cour de récréation. Alors je pleurais. Très souvent. A tel point que je passais mes récréations à côté de mon institutrice. Elle se portait garante de ma sécurité. Mais des moqueries laissèrent la place à d'autres moqueries. "Bouh, le chouchou ! T'es le chouchou parce que t'es moche !". Non, je suis juste quelqu'un de très vulnérable et qui voit sa santé mentale s'amenuir au fur et à mesure des moqueries. Par chance, mon intelligence au dessus de la moyenne faisait que les cours semblaient d'une facilité déconcertante. Ce fut un vrai coup de pouce du destin. Alors oui, j'étais peut-être le chouchou du premier rang, celui qui est toujours collé aux chaussures de l'institutrice, mais un jour, tous ces guignols qui m'ont tant fait souffrir le paieront. Et si ce n'est pas par moi, ce sera par leur propre négligence.
A la maison, mes parents ne trouvaient rien de mieux à faire que remuer le couteau dans la plaie. Au départ, je leur racontai mes malheurs quotidiens, cherchant un peu de réconfort pour alléger mon fardeau. Je n'en ai jamais eu. Pire, il était fréquent qu'au lieu d'avoir quelques secondes de réconfort, j'avais le droit à une réprimande. "Bats toi si les gens t'embêtent. Un bon coup de poing et c'est réglé". C'est réglé à condition d'avoir un minimum de force physique, ce qui n'était pas mon cas. Et même si j'avais essayé de me rebeller, je me serai fait renvoyer de là ou je viens en une fraction de seconde.
Le collège fut du même acabit, bien qu'un peu moins compliqué. Nous étions beaucoup plus nombreux dans l'école, ce qui faisait de moi un anonyme. Parfois, en général une ou deux fois dans l'année, un de mes camarades tentait une approche. Soit car il avait perdu un pari, soit par réel intérêt. Dans les deux cas, je gérais très mal les conversations. Je préférais me contenter de hochements de tête ou de phrases très courtes. Cette façon de faire me suivit aussi au lycée. J'y ai passé 3 ans, et je serai incapable de citer le prénom d'au moins 10 de mes camarades. Mes journées se résumaient à m'asseoir au premier rang, prendre des notes, écouter le cours, puis repartir chez moi ou à peine rentré, je m'enfermais dans ma chambre, ne supportant plus l'attitude de mes parents. Oui, être intelligent, ça peut déranger parfois. Je pense que mes parents n'ont jamais accepté le fait que pour moi, l'école semblait si facile quand eux et mes frères et soeurs ont du s'investir plus que quiconque pour réussir. Est-ce ma faute ? Pas vraiment.
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