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Sirens call
Je reviens tout juste de ma séance de baby-sitting occasionnel (je supporte qu'un gosse à la fois) et c'était plutôt chouette. Lorelei a été adorable, gentille et serviable. Il y a qu'un moment où on s'est chamaillées car je voulais qu'elle regarde Mary Poppins, film culte de mon enfance, quand elle souhaitait voir Raiponse, heureusement à part hurler et faire des pirouettes c'était pas trop grave. Au final on a pas regardé de films et je suis allée préparer son déjeuner. Je lui ai fais des crêpes au sirop d'érable comme elle aime, puis quand elle s'est mise à faire ses devoirs, j'ai passé vite fait un coup d'aspirateur. Bref, j'ai passée une bonne journée. Mon sourire en dit long sur ma bonne humeur. Je vois pas ce qui pourrait me miner le moral. Alors que je traverse une petite ruelle je vois une agence voyage promouvoir le Canada. Voyage moitié prix. Justement les Dunster prévoient une excursion là-bas. C'est donc curieuse m'approche de l'affiche pour la lire. Forêts, chiens de traîneau, lacs, saumons, baleines et ours...Ces mots clés donnent envie. Je m'imagine déjà là-bas. C'est les rêves plein la tête que je poursuis mon chemin. Je passe devant un bar-terasse que j'affectionne particulièrement. Je reconnais des visages familier et on me renvoie des sourires. Je décide de me rapprocher pour voir de plus près qu'il y a d'autres. Je me retrouve alors sur le cul. Complètement chamboulée. Je vois le gars de l'autre fois, Antonio.
[......]

(je suis en train de recommencée le rp je l'ai supp sans faire exprès Sirens call 2442039969 Sirens call 2442039969 )

for @Antonio Munoz. 718 words.
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Il est vrai que j’ai pris l’habitude de sortir régulièrement que ce soit en boite ou dans des bars pour m’amuser, rencontrer du monde mais le pire de tout ça c’est que même quand je sors sans la moindre intention je finis toujours par me faire accoster et c’est notamment ce qui me fait rire lorsque l’on parle de moi comme un coureur de jupons puisque je ne suis pas toujours celui qui part à la chasse, non je suis parfois la bête chassé, mais seulement je ne refuse pas les avances ni plus ni moins car j’aime ressentir ces sensations lorsque mon corps rentre en fusion avec celui d’une autre jeune femme. Ce soir encore je me retrouve dans un bar qui s’avère relativement bondé et une fois de plus alors que je ne demande rien, je me fais draguer par une charmante jeune femme, que je ne repousse nullement bien au contraire même. J’aime draguer c’est vrai mais c’est toujours plaisant d’être accosté de la sorte par moment. Au vu de son comportement, je vois très clairement qu’elle compte bien rentrer avec moi et je ne peux m’empêcher de sourire grandement, de jouer avec mon regard ainsi que mes lèvres que je mordille tout en la regardant de manière relativement intense. Comme à mon habitude je ne fais plus trop attention à ce qu’il se passe autour de moi jusqu’à ce que quelqu’un fasse irruption l’air de rien. Très vite je fronce les sourcils tout en regardant la jeune femme qui semble remonté et elle essaye de me démonter devant la personne m’accompagnant comme si elle avait une dent contre moi. Je comprends pas trop jusqu’à ce qu’elle parle de ne pas se rappeler du prénom et je comprends que c’est cette fameuse étudiante des Dunster que j’ai rencontré récemment et dont je ne me suis pas souvenu le prénom et elle semble être encore là-dessus cette pauvre petite frustrée. C’est pathétique au fond mais pas grave à vrai dire. Je fronce les sourcils vivement avant de l’interpeller alors qu’elle comptait partir « Tu dois faire erreur pour le coup car je ne donne pas de surnom affectif, non c’est pas mon genre du tout même » Elle peut dire ce qu’elle veut mais de toute évidence je ne promets absolument rien à personne donc je ne vois pas ou est le problème. Comptait elle se lancer dans une relation pour être aussi frustrée ? Aucune idée mais en tout cas je ne lui ai rien promis du tout. Maintenant si la jeune femme m’accompagnant ce soir décide de partir ça m’est égal puisque ce n’est pas la seule et je finirais par trouver quelqu’un avec qui m’amuser au final. Au lieu de laisser la petite blonde partir je poursuis « Ah ouais n’empêche tu dois vraiment être frustrée pour venir jusqu’à moi de la sorte et essayer de faire capoter mon coup même si au final je n’ai rien demandé et elle est venu d’elle-même un peu comme toi la dernière » Je la tacle légèrement mais à vrai dire elle l’a bien mérité. Habituellement elle a peut être l’habitude d’avoir en face d’elle des lâches, timides sans le moindre répondant mais aujourd’hui malheureusement elle s’est trompée d’adversaire car pour ma part j’en ai et comme on dit, qui s’y frotte s’y pique
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Je le regarde abasourdis. Il manque clairement une case à cet homme. J'essaie néanmoins de pas perdre mes moyens face à cet individu. Je ne vais pas lui laisser le plaisir de penser que ce qu'il me dit me touche ou quelque chose du genre. Actuellement c'est un peu un remake de la phrase "le train de tes insultes roulent sur les rails de ma différence". Je roule des yeux quand je l'entends me traiter de frustrée, il explique le fait que je sois en colère contre lui avec le cul. Ce pauvre homme semble définitivement n'avoir qu'une bite en guise de cerveau. Je secoue vaguement la tête, exaspérée. Devoir attendre qu'il ait fini sa charade pour répliquer c'est dur et ça me démange, mais je ne vais pas le laisser avoir le sentiment d'avoir gagné. Alors, j'attends patiemment qu'il ait fini sa charade. Une fois que c'est à mon tour, je prends un air hautain et un petit sourire en coin pour lui expliquer calmement les choses, car là clairement c'est une agression gratuite alors il a déjà de la chance que je le tape pas à coup de sac. Sachant que mon sac pèse une tonne.

Premièrement, je ne t'ai pas adressé la parole. Deuxièmement, la moindre des choses quand on traite une femme de frustrée c'est par commencer à connaitre son prénom. Tu connais rien de moi et encore moins le truc le plus banal sur moi : mon prénom ce qui est tout de même un comble. Troisièmement, je fais juste de la prévention, au moins elle sait à quoi ce tenir avec un type comme toi.

Je me demande bien ce qu'il va bien pouvoir répondre à ça, car là il est complètement en tort. Je lui laisse une dernière chance de s'excuser avant que ce soit la guerre.

Tu ferais mieux de t'excuser car là franchement tu t'enfonces.

Non mais.


for @Antonio Munoz. 334 words.
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Je m’en fou des gens en général sauf quelques exceptions et de ce qu’ils peuvent dire me concernant à vrai dire au contraire ça me fait rire toutes ces rumeurs sur moi, mes activités sexuelles et j’en passe alors qu’au final je finis toujours par avoir une touche avec quelqu’un que je le veuille ou non. Il n’y a pas plus haineux et frustré que l’être humain et aussi bien chez les hommes me jalousant que chez les femmes qui s’amusent à raconter des conneries sur moi car j’ai pas souhaité donner de suite à notre tête à tête intime. Encore aujourd’hui j’en ai la preuve sous les yeux mais le comble reste tout de même que je n’ai rien fait avec cette petite blonde. J’en ai vu de toutes les couleurs mais une comme ça jamais et au fond je ne peux m’empêcher de lui rire au nez c’est plus fort que moi car elle me fait un speach pour un simple oubli de prénom sauf qu’il me semble que je n’ai pas à le connaitre plus que ça puisque lorsque l’on couche avec une inconnue on ne crie pas son prénom sur tous les toits à moins qu’elle ne soit mégalomane et qu’elle souhaite entendre son coup d’un soir hurler son nom dans un élan de plaisir mais malheureusement je ne suis pas comme ça et aujourd’hui encore je vois son visage mais je ne connais pas son nom et ça ne m’empêche pas pour autant de dormir. J’attends qu’elle ait finit sa petite tirade pour la reprendre en plein vol « Non la preuve je persiste et je signe que tu es une frustrée et je ne connais toujours pas ton prénom. Je ne t’ai rien promis il me semble et je vois pas pourquoi j’aurais à connaitre ton prénom surtout si ce n’est que la première fois que l’on se croise mais écoute fais bien ce que tu veux. Tu dois pas être en bon terme alors avec les trois quarts des mecs avec qui tu as couché alors puisque je peux t’assurer que aucun d’entre eux ne connaissaient ton prénom sur le coup. » Il est vrai que l’on s’intéresse pas au prénom si l’on compte pas créer quelque chose avec la personne se trouvant en face de nous. « Ensuite fais de la prévention, mais je ne promets jamais rien, elles sont toujours au courant de tout et ça leur convient parfaitement. Tu n’es pas la première et tu ne seras pas la dernière fille dont je ne connaitrais pas le prénom mais tu es la seule à t’emporter comme ça » Quand elle me demande de m’excuser cependant je fronce les sourcils assez surpris avant de rire à son nez littéralement sans pudeur « Tu rigoles j’espère ? Ou dois je te rappeler que je ne te dois rien ? Tu es la seule à t’enfoncer sur le coup » Le seul moyen pour que je me rappelle du prénom d’une jolie jeune femme c’est de coucher avec elle et de prendre du bon temps, ce qui de toute évidence n’a pas été le cas « Dommage pour toi mais si on aurait été plus loin j’aurais pu me souvenir de ton prénom et les choses seraient différentes puisque ça serait toi à la place de cette jolie brune mais ce n’est pas le cas. Comme quoi les choses ne tiennent vraiment qu’à un fil »
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Alors là on atteint des sommets dans la débilité. Je n'ai jamais écouté un tel discours. Je veux bien qu'on couche avec des inconnus mais de là à pas vouloir savoir son nom ou pas à chercher le retenir c'est un comble. Bien sûr que si on s'était pas présenté et qu'on avait baisé tout de suite j'en aurais rien eu à faire qu'il sache ou non mon prénom, mais là, je le lui ai dit clairement. J'aurais pu pardonner à la limite si c'était qu'un oubli c'est pas sa faute, mais lui n'a pas cherché à le savoir. D'où mon état, d'où mon énervement. Il se prend vraiment pour ce qu'il n'est pas. Je lui réponds

Tu sais quoi, ça fait longtemps qui tu as oublié le respect et encore plus la règle de base qui est de retenir le prénom d'une fille qui semble t'intéresser. C'est là la différence entre toi et moi c'est que tu couches avec des inconnus sans nom quand moi je couche avec des connaissances. Non même pour les coups d'un soir et tant mieux car sinon quand je suis tombée enceinte je n'aurais pu eu de père pour mon enfant !


Mon regard se pose alors sur la jeune fille qui a encore peu était flattée qu'il l'ait appelé "jolie brune", car maintenant elle se sent vraiment mal à l'aise. Pas à cause de mes paroles mais tout simplement parce qu'il a dit le truc de trop et que là ça va partir. C'est encore plus agacée je lui dis

Je n'ai jamais dit que tu me devais quelque chose, je te rappelle que je ne te parlais pas ! Tu es vraiment égocentrique pour penser que je fais une fixette sur toi, en réalité je t'avais complètement oublié. Désolée de pas être le genre de nana à continuer son chemin quand clairement tu n'es pas un homme correct.


La véhémence dont je fais preuve me choque limite. J'ai articulé chaque syllabe du mot "correcte" pour enfoncer le clou. Je le regarde avec un air dédaigneux, remettant en place mon sac. C'est parti pour le troisième round d'insulte, car ce qui est sûr c'est que je vais bouger maintenant surtout pas depuis qu'il m'a refusé des excuses. Dans la vie, il faut A-S-S-U-M-E-R.

for @Antonio Munoz. 512 words.
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Ma patience commence réellement à avoir des limites pour le coup et au fond elle a de la chance de n’être qu’une femme parce que les choses seraient bien moins clémente à l’heure actuelle mais je me contiens ou du moins j’essaye car je boue intérieurement et je ressasse tout, mes anciens démons revenant me hanter et amplifier ma colère. Sans que je le veuille, mes muscles se mettent à se contracter d’eux même faisant ressortir en l’occurrence mes veines, seulement je ne contrôle rien, je commence à perdre pied et ce n’est vraiment pas bon pour elle, mais pas du tout car dans ce moment je suis mauvais et absolument méchant. Pour qui elle se prend de venir comme ça, foutre son bordel et encore se faire passer en victime. « Détrompes toi je me souviens de certaines nanas du moment que l’on est sur la même longueur d’onde, c’est le but d’un souvenir. Il s’est rien passé entre nous j’ai pas à me souvenir de ton nom mais absolument pas même alors commence pas à trop me chauffer parce que je t’assure que ça va mal finir mais vraiment mal » Je ne parle pas de violence physique absolument pas non car je ne suis pas aussi pitoyable qu’elle semble le penser non mais sa manière de juger sans savoir m’agace fortement. Quand elle sera passé par là ou je suis passé elle pourrait ouvrir son clapier à merde mais pas pour le moment et je pèse mes mots. « Et moi au moins je me souviens pas des prénoms de chacune de mes conquêtes mais au moins j’en ai engrossé aucune alors maintenant trace ta route et me fais plus chier, va plutôt t’occuper de ton gosse parce que t’as pas su mettre une capote » Je commence à être violent dans mes propos mais elle m’a cherché maintenant et il n’y a pas de marche arrière possible. Elle vient de faire sortir le démon qui est en moi et elle ne se doute pas à quel point ça peut être violent lorsque je ne suis plus moi-même. « Mais pour qui tu te prends à venir comme ça ramener ta science ? On s’en cogne de ta vie et de tes expériences que ça soit avec moi ou un autre. Toutes les femmes avec qui j’ai couché sont au courant de qui je suis, de ce que je fais et si elle est venue d’elle-même vers moi, c’est que je lui plaisais et qu’elle était consciente que ça ne serait que l’histoire d’un soir ou de plusieurs mais rien d’autre. Maintenant viens pas me parler d’être correct alors que tu t’es faites mettre en cloque et qu’aujourd’hui encore tu continues au lieu de t’en occuper » C’est l’enfant battu et délaissé par ses parents qui parle surtout là mais ça elle n’en sait rien alors je peux la piquer là-dessus. « Je préfère être soit disant pas correct parce que je me souviens pas du nom de certaines, plutôt que d’aller me faire troncher et prendre la tête à des mecs parce qu’ils se rappellent pas de mon nom alors que j’ai un gosse » Je ne sais pas si elle a gardé cet enfant ou si elle l’a fait adopter mais toujours est il qu’elle m’en a parlé et elle aurait mieux fait de rien dire.
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Les mots font mal, mais c'est pas les premiers que j'attends. Loin d'avoir honte, j'encaisse toutes ses insultes, fièrement. Il ne me touche absolument pas, et ça confirme ce que je pensais sur lui : c'est un immonde déchet pour attaquer sur un sujet aussi personnel. Je suis blessée mais loin d'être invaincue. Alors c'est le torse bombé que je lui lance sous le regard médusé de la foule environnante.

Au moins je ne suis pas comme toi, vide et dépourvut d'amour. Je sais ce que c'est d'aimer et j'ai toujours été respectueuse. T'aimes pas qu'on te juge mais tu juges beaucoup les autres. Commence par savoir mon prénom avoir de parler de ma vie surtout que ta vie à toi doit pas être terrible vu comment tu pointes le fait que mon enfant provient d'une histoire d'un soir. C'est peut-être car tu complexes d'être un résidu de capote dont les parents s'en foutent que tu dois cracher ta haine ? Je lui glisse amusée puis je reprends avec un grand sourire mesquin. Ah et petite information: t'es loin d'être parfait, t'es incapable de te remettre en question et d'assumer tes torts. Les insultes sont l’apanage des faibles. La seule chose que tu contrôles c'est ce que t'as entre tes jambes. Je lui rajoute en plus, en petit cadeau, tout en regardant la brune et lui. Ah et protège toi bien car les préservatifs c'est efficace qu'à 94% mais comme t'es un beau connard dépourvu d'affection, tu demandes à la nana d'avorter, après tout un enfant qui serait aussi merdique et pathétique que toi, même toi tu sais que tu en veux pas....

Je fais un clin d’œil à la brune qui détourne aussitôt le visage. Au moins elle a compris qu'il valait mieux la fermer. Elle a l'air enfin d'ouvrir les yeux sur son charmant "partenaire" où dirais-je "inconnu". En tout cas, il est vraiment culotté celui-là et s'il croit qu'il m'intimide il se fout le doigt dans l'oeil. Chacun de mes choix je les assume et mieux : non seulement je les assume mais aussi je les reconnais, il m'arrive même de m'excuser quand j'ai tort, même si je suis difficile. Je m'approche un peu plus près de lui, me mettant juste sous son nez et le défiant du regard et décide de lui dire calmement.

C'est pas une question de coucher un soir, c'est plutôt celui de respect. Tes parents n'ont pas dû t'apprendre le respect et la preuve, on aurait pu tous les deux s'excuser et à la place tu préfères m'agresser devant tout le monde.

Tout ça parce que monsieur a égo disproportionné. Ce que j'ai fait c'était de bonne guerre, il aurait plutôt du faire semblant de pas me connaitre plutôt que de répliquer pour dire que des méchancetés...

for @Antonio Munoz. 512 words.
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Si seulement elle était au courant elle fermerait réellement sa bouche pour de bon et elle irait s’enterrer six pieds sous terre, mais je ne compte pas lui montrer que tout cela m’atteint car en réalité la seule chose que ça me fait c’est me mettre en rogne et plus je le suis pire c’est autant pour elle que pour la jeune femme qui va passer du bon temps avec moi car je vais devoir évacuer toute cette colère de la sorte plutôt que de me défouler physiquement même si au fond elle mériterait bien une grande claque sur le coin de la tronche mais je ne suis pas tombé aussi bas et ça ne sera jamais le cas car je ne suis pas mon père, je ne suis pas un lâche. « C’est bien pour toi si l’amour ne t’es pas inconnu, mais on est pas tous comme ça. Si t’es faible à ce point c’est cool pour toi mais ce n’est pas mon cas. N’inverse surtout pas les rôles, tu as commencé à juger donc bien entendu que je ne vais pas me faire prier pour en faire autant. Aucune haine je plains surtout ce pauvre enfant qui comprendra pas pourquoi son père n’est pas là parce que maman n’aura pas su tenir son cul correctement à défaut de connaitre le prénom du présumé papa. Quelle bien mince consolation. » Lorsqu’elle parle de mes parents je serre les dents et les poings et au fond j’ai envie d’exploser mais ce serait lui donner trop de plaisir et non je ne suis pas comme ça, il n’y a qu’une seule issue possible c’est celle de la victoire et non de la défaite. « J’ai jamais parlé de perfection, mais je suis très bien ainsi, ça me convient et au moins comme tu dis je contrôle ce que j’ai entre les jambes d’où le fait que je ne sois pas père. Tu peux en dire autant ? » Je rigole à mon tour amusé tout en m’approchant d’elle, rendant coup pour coup, m’en fichant du monde autour de nous. A vrai dire je me suis toujours foutue de tout donc ce n’est pas quelques rumeurs en plus qui vont me déranger. Le fait qu’elle sous entende que je sois un raté tout comme mon père le faisait me fait d’autant plus bouillonner et elle n’a pas idée à quel point elle a de la chance d’être une femme sinon à l’heure actuelle elle se retrouverait dépourvu de dents, et résigné manger des compotes pendant le restant de ses jours. « Ah parce que tu crois que ton enfant va être fier de toi ? Fier d’avoir une mère qui donne son cul à tout le monde au lieu de s’occuper de lui ? Une mère incapable de lui donner un vrai père ? De ne pas être né d’un réel amour comme tu en parles ? Laisse moi rire. Si on laisse le choix à ton enfant il préférerait retourner dans les couilles de son géniteur plutôt que d’être là ou même mieux, d’avoir une autre mère. » Ce qu’elle me dit par la suite me passe totalement au dessus, je m’en fou je n’avais aucune excuse à lui divulguer. « Nuance tu aurais tracé ton chemin rien de tout cela ne serait arrivé mais maintenant assume tout. Moi je le fais, je ne me défile pas. Maintenant trace ta route et évites de croiser trop souvent la mienne » Elle a lancé des sujets qu’elle n’aurait pas dû et maintenant avec toutes les excuses du monde ça ne changera absolument rien. Elle a choisi son camp, qu’elle aille jusqu’au bout de ses convictions à présent « D’ailleurs assumer un enfant c’est aussi s’en occuper régulièrement chose que tu ne fais pas puisque tu passes tes soirées les quatre fers en l’air » Je finis mon verre d’une traite sans pour autant rompre le contact visuel, au contraire je continue de la maltraiter du regard.
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ça ne sert clairement à rien de continuer de parler avec un type pareil. Comment je peux m'énerver quand j'attends 10 minutes qu'il finisse toutes ses longues phrases qui ne veulent rien dire ? Sérieusement, tout ce qu'il dit n'a ni queue ni tête. ça lui plaît bien d'avoir des filles faciles sous la main et après il leur crache dessus car justement elles sont faciles . Ce gars a des gros problèmes et les gens avec des gros problèmes il vaut mieux ne pas poursuivre. Il ne connaît rien de ma vie, de moi, il invente des inepties sans nom et se permet de parler de mon enfant alors qu'il n'a rien avoir dans l'histoire. Je suis fière de qui je suis et de mon parcours. Lui, doit vraiment être rongé pour sortir des trucs pareils. Les mains sur le sac, avant de tourner les talons je lui lance avec un grand sourire car il ne me touche absolument pas tellement il est idiot. Sans hausser le ton, même plutôt calme je le lui lance.

Tu es tellement immature, tu insultes les filles qui couchent avec des mecs le premier soir mais tu ne leur dis pas non ? Tu as un sérieux problème pour juger une fille sur ça, quand toi tu fais exactement pareil. Parce que je suis une femme tu me traites limite de pute quand je prends du bon temps mais toi t'es quoi alors ? Une pute au féminin, ouais car tu écartes les jambes encore plus que moi. Cependant, excédé qu'il parle de mon fils, le regard sombre je lui intime. Maintenant tu vas laisser mon enfant en dehors de cette histoire grand malade. Il n'a rien avoir ici. Pour que tu salisses un enfant ainsi ça prouve que tu as des gros problèmes psychologiques et que t'as besoin d'aide. Mon fils se porte bien, il est heureux et il aura plus d'amour que toi tu en as reçu dans toute ta vie pathétique alors cesse de parler sur un petit qui te n'a rien fait. Je rajoute complètement exaspérée par cette situation Ah et on a pas couché ensemble, t'as oublié ? Je couche pas avec n'importe qui et encore moins avec un mec comme toi, tu dois avoir tellement de MST...

Je lui fais un petit signe de la main avec un grand sourire et décide de m'en aller sans entendre un mot de plus de tout ce qu'il dit, bien sûr je l'entends encore me répondre mais je décide de faire la sourde oreille. Je compte bien reprendre ma petite journée paisiblement et oublier cet âne imbu de lui-même...


for @Antonio Munoz. 512 words.
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