Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAmants secrets : Ouvre sans crainte la boîte secrète de tes fantasmes. (SLOAN)


Amants secrets : Ouvre sans crainte la boîte secrète de tes fantasmes. (SLOAN)

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Blablabla, le vent était particulièrement bavard aujourd'hui, commère aussi puisqu'il rapportait diverses conversations curieusement semblables. D'un pas paisible, je traversais la marée de palabres pour m'introduire dans le hall de la Eliot Suite Hôtel. Cette adresse que m'avait donné Sloan pour que je l'y retrouve. Et oui, nous étions samedi et nous avions rendez-vous. Nous avons décidé de ne le dire à personne encore moins à ma très chère cousine assez possessive et capricieuse pour accepter ce fait. Qu'elle le veuille ou non, nos envies respectives sont bien présentes et la faim était immense. Nous avons cependant un deal et ce soir, j'allais devoir me livrer au secret qui me maintenait prisonnière. Mon regard était pourtant dépourvu de nuages, un beau ciel étoilé s'était étendu dans mon corps. La paix. Le contentement du simple d'esprit me faisait la scène idyllique d'un rendez-vous calme, plus encore, amusante. Je ne savais pas ce que tu nous avais concocté, mais j'avais une certaine hâte de le découvrir. Passant l'ascenseur, je regardais les numéros de chambre jusqu'à tomber sur la tienne. Serrant mon manteau contre ma poitrine, je le gardais bien fermé pour empêcher ta vue de découvrir tout de suite ce qui se cachait en dessous. T'avais dit de te surprendre alors j'avais absolument mis le paquet. C'était du lourd et j'espérais que ce soit à la hauteur de tes attentes. Remettant en place quelques mèches bouclées de mes cheveux, je finis par toquer doucement à la porte.

@Sloan Bushnell :heaart:
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Après les échanges avec Suzy, l'esprit de vengeance de Sloan semblait être assez développé. Lire les positions dans laquelle des inconnus rencontrés sur Tinder l'avaient prise. Non. C'était trop pour lui. Il ne supportait pas du tout ce qu'il avait lu et voulait, quelque part, se venger. En réalité, sa femme n'avait rien de la fille douce et sensible qu'il avait connu. Qui était-elle pour se vautrer dans le premier lit venu, à peine séparés. Qu'importe. Le mal était fait, il ne pouvait pas revenir en arrière, il devait avancer avec cette image en tête. Si sa femme s'était tapé n'importe quoi, pourquoi pas lui. Depuis leur rencontre au Spring Break, Pandora et lui alimentaient un petit jeu malsain qui l'amusait beaucoup. En route vers son hôtel, Sloan allait rejoindre la brunette dans le plus grand des secrets. Personne n'était au courant qu'il allait là-bas. C'était un peu le principe d'une maîtresse et clairement, retrouver une fille dans sa chambre d'hôtel, ça l'excitait. Une inconnue, une nana chaude comme la braise, qui venait juste pour passer du bon temps et repartir sans devoir se justifier, c'était tout ce dont il avait besoin pour ce soir. L'ancien Eliot voulait juste débrancher son cerveau, ne plus penser à rien et lâcher prise.

Après avoir garé sa voiture au parking souterrain, Sloan sortit de sa voiture et enfila sa veste pour se diriger vers les ascenseurs. Il était légèrement en retard et espérait que la petite Pandora ne soit pas trop en avance. Une fois dans la cage de ferraille, il appuya sur le bouton de son étage et se laissa transporter vers le haut. Les portes s'ouvrirent et il descendit, quelques pas suffirent à voir la brunette au loin, devant la porte de sa chambre. L'ancien Eliot afficha un large sourire en se rapprochant d'elle. Pandora portait, comme convenu, un trench qui cachait très certainement des dessous. C'était une livraison à domicile, il aimait ça. Sloan voulait jouer ce soir, que le jeu commence. Il arrêta de marcher à l'autre bout du couloir et la provoqua du regard. « Fais voir ce que tu m'as réservé ? Si ça m'plait j'avance, sinon j'fais demi-tour. » s'amusa-t-il à dire à travers le couloir, se fichant pas mal que quelqu'un ne l'entende. La nuit était à eux et s'ils devaient baiser dans ce couloir, qu'il en soit ainsi.
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L'amour n'existe pas. C'est un petit conte pour fille sensible. Un conte pour ceux qui ont besoin d'autre chose que la vie pour vivre. Mensonge ! Notre putain de vie n'est qu'un foutu mensonge. Et tous ceux qui le comprendront enfin, seront peut-être les seuls survivants de cette planète. Je voulais que tu le comprennes aussi et ce, pas parce que je suis devenue ta maitresse attitré, mais parce que depuis cette soirée que nous avons partagé, le courant est très bien passé. Je t'appréciais. Mais plus encore, j'avais envie de toi. Notre baiser échangé m'avais laissé sur ma faim et j'espérais au fond, que toi aussi. Enfin, tu m'avais fait venir ici pour ça non ? Pour que nous puissions assouvir ensemble, ce désir charnel vis-à-vis de l'autre. T'avais envie de moi et tu voulais que je prenne cher, alors je voulais aussi voir de quoi tu étais capable. Si effectivement, tu pourras me donner quelque chose de plus que les autres ne sauront me donner. Et même que pour cette occasion, j'avais sorti le grand jeu avec une parfaite lingerie de Victoria Secret. Tapotant donc à la porte, je n'ai reçu aucune réponse et je commençais à croire que tu m'avais posé un lapin jusqu'à ce que ta voix résonne dans les couloirs. Je me tourne rapidement vers toi, un sourire carnassier ornant mon visage. À tes mots, je regarde mon manteau et je garde le suspens encore quelques secondes avant de le retirer pour le laisser glisser au sol et dévoiler ainsi, cette lingerie hyper sexy qui mettait en valeur mes longues jambes, des fesses rebondie, un ventre plat, des anches de rêve, une poitrine généreuse, un visage d'ange et une longue chevelure brune à faire des jalouses. Cette lingerie était transparente et regroupait mes deux couleurs préférées, le rouge et le noir. Même si la partie génital du bas de mon corps était encore cachée, mais je n'avais pas envie de retirer le string moi-même. « Alors ? Cela convient-il à monsieur pour qu'il s'avance vers moi ? » Demandai-je en plongeant mes prunelles dans les tiennes.
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C'était assez simple comme demande. Soit, la parure que Pandora portait plaisait à Sloan et dans ce cas-là il avançait vers elle. Soit, les sous-vêtements qu'elle portait n'étaient pas à son goût et dans ce cas-là, il faisait demi tour sans même demander son reste. Mais après avoir vu un bout de son corps dénudé, sa peau douce et ses seins sur snap, il ne pouvait qu'apprécier le résultat. Il la provoquait mais elle lui rendait bien. La brunette plissa presque les yeux pour répondre à son défi et le fit languir pendant quelques secondes. Elle le regardait, il la regardait sans bouger. Jusqu'à ce qu'elle fasse glisser son manteau le long de son corps et qu'elle lui dévoile une tenue rouge et noir en dentelle. Bingo. « Comment t'as su que le rouge est ma couleur préférée pour ce genre de truc ? C'est une pure coïncidence ? » demanda-t-il avec un mince sourire sur ses lèvres. Sloan ne bougeait toujours pas. C'était assez plaisant de voir une divine créature devant ses yeux, venue exprès pour lui et pour le pomper. Ses yeux détaillèrent son ensemble, ô combien sexy et attrayant. Il s'avança de quelques pas pour se retrouver face à elle. Un mètre seulement les séparait. « La clé est quelque part sur moi, si tu veux entrer .. je t'en prie. » s'amusa-t-il à dire en levant légèrement les bras pour qu'elle vienne le fouiller. Sloan avait envie de jouer ce soir, il était d'humeur joueur et taquin.
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« C'est une pure coïncidence. Et qui révèle apparemment un point en commun. Le rouge est l'une de mes couleurs préférées. » Mes lèvres pulpeuses esquissèrent un sourire enjôleur. Alors Sloan ? Ma tenue te plaît-elle ? J'en conclus que oui puisque que tu avançais vers moi, réduisant la proximité de nos deux corps attirés irrévocablement l'un par l'autre. Mais, t'étais d'humeur joueur ce soir puisque tu levais les bras en l'air et m'intimais à fouiller ton corps pour retrouver la clé d'entrée de ta chambre. Ah ouai ? Tu veux jouer ? Eh bien on allait jouer ! Car aussi joueuse que toi, je n'ai pas dit mon dernier mot. Je réduis complètement la distance qui nous sépare tandis que mon corps se plaque presque contre le tien. Mon regard braqué sur toi, je glisse mon doigt sur ta paume d'Adam caressant ta peau jusqu'à ton col. Je t'agrippe et te pousse contre la porte. Nous nous regardons dans les yeux et je finis par les quitter pour les poser sur les poches de ton manteau que je tate. « Nop. Pas là. » Je fais durer le suspens un peu. Ma jambe se hisse doucement entre tes jambes. Je le fais exprès pour t'allumer et je n'en démords même pas. Mes mains repartent à l'assaut des caresses sur ton corps. Ton torse, tes hanches, ton ventre puis enfin, les poches de ton pantalon. « J'espère les trouver très vite. Je ne voudrais pas qu'un autre profite de la vue, surtout que ce soir, je t'appartiens. » Articulais-je provocatrice. Puis comme prévu, ton regard te trahit. Je le suis des yeux et il m'indique durant ces cinq secondes, l'endroit exact où se trouve la clé. Un sourire carnassier vit le jour au coin de mes lèvres tandis que mes mains se posent sur ton derrière. J'agrippe ton fessier et le plaque brusquement contre mon bassin. « C'était trop facile ! » Que je balance en glissant une main dans la poche droite de ton pantalon. Clé en ma possession, j'ouvre la porte et te pousse doucement à l'intérieur en la refermant après avoir récupéré mon manteau au sol. Je regarde autour de moi, pas mal. Un géant miroir en plafond ? Très pratique pour une vue directe sur le cul de son partenaire en plein galipettes. Ah j'adore. Putain, ce sera encore plus chaud que de se voir en train de baiser. Mon regard se pose enfin sur toi en mode aguicheuse, alors ? Quel est le programme de ce soir Sloan ?
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Le rouge avait le don de l'exciter. Ce soir, tout était réuni pour lui faire passer une soirée de folie et lui faire oublier la pathétique vie qu'il menait en ce moment même. Le regard braqué sur Pandora, il ne s'en détachait pas. Les bras légèrement levés, Sloan attendait qu'elle vienne le fouiller et qu'elle attise, toujours un peu plus, ce jeu de séduction qui s'était crée entre eux. Il la provoquait sans le moindre ménagement, ce soir, il avait envie de jouer et n'hésita pas une seule seconde à la mettre au défi, la tester un peu. La brunette se colla à lui, cette proximité ne le laissait clairement pas indifférent. Elle fouilla en premier dans les poches de son manteau. « Nan, cherche encore. » s'amusa-t-il à lui répondre, les yeux toujours plantés dans les siens. Sa respiration se coupa en sentant la jambe dénudée de Pandora glisser entre les siennes. Cette fille respirait le désir charnel et ne le laissait clairement pas indifférent. Sa voix était sensuelle et aguicheuse au possible. « Tu m'appartiens pour toute la nuit ... seulement si tu trouves cette clé. » Ce n'était pas bien compliqué, il n'y avait pas trente six milles endroit où elle pouvait être. Rapidement, Pandora toucha au but et vint lui parler les fesses pour ensuite attraper les clés. Sloan l'avait aidé sans même s'en rendre compte. Il la laissa se satisfaire de cette petite victoire et entra à l'intérieure de sa chambre d'hôtel. La brunette découvrit les lieux tandis qu'il enleva son manteau qu'il posa négligemment contre l'un des fauteuil. Il faisait bon dans cette chambre, tout était parfait. Sans chercher à comprendre plus loin, il s'approcha du petit téléphone pour appeler la réception d'en bas. Il attendit quelques rapides secondes avant que quelqu'un ne prenne son appel. « John c'est Sloan, faites-moi monter du champagne, vite. » Il raccrocha et se tourna vers Pandora. Il déboutonna quelques boutons du haut de sa chemise et vint s'asseoir sur le canapé, sans la lâcher des yeux. « Il m'semble qu'on a un deal toi et moi, non ? » dit-il en relevant ses bras contre le dossier.
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Non mais franchement Sloan, comment voulais-tu que je me concentre sur le deal qu'on avait quand tu déboutonnais quelques boutons de ta chemise et t'assayais sur ce fauteuil l'air complètement provocateur et totalement sexy ? Je pensais avoir une chance de zapper ce deal, qu'avec ma super dentelle, t'aurais complètement oublié toi-même, mais non. Je crois qu'après ça, j'aurais besoin d'un verre d'alcool et c'était une bonne idée d'avoir appelé la réception. Vu ton regard insistant et parfaitement capable de me résister tant que je n'aurais pas avoué mon secret, je compris que je n'avais pas tellement le choix. Nous étions deux amants, et il paraît que ce genre de relation avait quelque chose d'unique. Ce que l'on ne pouvait pas dire au monde, on pouvait le dire à son amant parce que tout restera secret au final. Alors, je me laisse tomber lourdement sur le lit. Mes cheveux bruns étalés sur les draps, formaient une rivière. Mes yeux fixaient le plafond dans lequel je me voyais parfaitement. « On a un deal effectivement... » Je ne savais pas par quoi commencer Sloan. J'avais peut-être peur de te l'avouer et gâcher le moment. « Je... Mon père que je croyais être mon père abusait de moi depuis l'âge de mes 10 ans. Au début, il me faisait croire que c'était normal pour un papa d'aimer ainsi sa fille, quand il me faisait asseoir sur ses genoux, c'était pour... pour m'donner des coups de reins. J'étais qu'un enfant, je ne pouvais pas comprendre qu'il abusait de moi et malgré le mal que j'avais, je n'ai jamais osé ouvrir ma bouche. Jusqu'à ce que je sois beaucoup plus mature. Jusqu'à ce que je découvre qu'il abusait de moi et à ce moment-là, oui, j'ai osé ouvrir ma bouche pour lui demander d'arrêter de me toucher... Mais c'était une terrible erreur puisque... Il s'est mis à me battre jusqu'à ce que je ne sois plus en mesure de résister. Mon corps en porte encore des cicatrices. Il me violait. Et à mes 18 ans, il a commencé à me vendre à des clients. Il utilisait mon corps pour se faire du pognons... » Et je levais mes paumes vers le plafond en marquant une courte pause. « Puis un jour, j'en ai eu marre. J'ai joué le jeu, je l'attendais sagement dans ma chambre et lorsqu'il commença à me toucher, j'ai sorti le couteau que j'avais caché sous mon coussin et je l'ai asséné de coups dans le dos jusqu'à ce qu'il en perde la vie. » Je lâche un soupir, car remonter les souvenirs de ces instants me font terriblement mal. « J'ai du sang sur les mains Sloan. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne regrette pas une seconde de l'avoir tué. J'ai kiffé le faire après toutes les horreurs qu'il m'avait fait. Je n'ai pas de remords Sloan... J'ai aussi fait trois mois de prison seulement grâce à mon avocat, qui est aujourd'hui mon père adoptif. C'est l'homme le plus bon, le plus compréhensible, le plus chaleureux qu'il m'ait été donné de rencontrer. C'est grâce à mes parents adoptifs qu'aujourd'hui, j'ai encore la force de me tenir sur mes jambes et d'avancer. Puis en venant à Boston, j'ai rencontré ma sœur jumelle, qui m'a présenté Arielle comme étant notre cousine. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas eu le courage de rencontrer mes vrais parents. Je ne me sens tout simplement pas prête à les laisser entrer dans ma vie et je suis terriblement effrayée du regard qu'ils pourraient poser sur moi... » Ou des questions qu'ils auront à me poser. Je laisse tomber lourdement mes bras de chaque côté de mon corps. Voilà Sloan, tu connais à présent tout le côté sombre de ma vie que je cache. Et maintenant, je n'osais pas tellement te regarder, car je ne voulais pas voir ce regard que je redoutais tant. Alors, alors je cache mes yeux à l'aide du dos de mes mains. « J'ai eu du mal à laisser un homme m'approcher pendant tout ce temps. Je me suis complètement fermée au contact avec eux. Mais aujourd'hui ça va beaucoup mieux. Je découvre le plaisir du sexe et p'tain c'est totalement différent de la mauvaise idée que je me suis faite à cause de mon connard de faux père. Ah oui, c'était un escroc, lui et sa dérangée de femme m'ont enlevé à mes parents lorsque je n'étais qu'un bébé. Des imposteurs. Des... » J'avais le cœur qui battait à mille à l'heure et ton silence pesait grave dans ma tête. Est-ce que je venais de plomber l'ambiance ? Bah voilà, je pourrais remballer mes dentelles et rentrer chez-moi. Ou bien rester comme ça, les yeux toujours cachés.
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Sloan se posa confortablement sur le canapé, prêt à écouter le secret que Pandora voulait cacher à tout prix. Il s'était mis à l'aise et avait ôté quelques boutons de sa chemise blanche, qui lui donnait des allures d'homme d'affaire. Le jeu ne faisait que de commencer et pourtant, il sentait qu'il allait kiffer être l'amant de la brunette. C'était comme dans les films, ils se voyaient en cachette, personne n'était au courant qu'ils allaient se retrouver ce soir. Arielle avait bien quelques soupçons mais après un mensonge plutôt convainquant, elle abandonna l'idée et se contenta des paroles de l'ancien Eliot. Il remonta un bras sur le dossier derrière lui et se mit à fixer Pandora. Il allait enfin connaître la vérité sur cette mystérieuse fille. Sloan s'attendait à un vol à l'arraché, une agression ou encore de l'escroquerie mais était loin de s'imaginer la dureté de son passé. La suite des événements allait prendre une dimension qu'il ne soupçonnait pas encore.

Un petit sourire sur les lèvres, Sloan la regarda s'allonger sur son lit. Il ne l'approchera pas tant qu'il ne connaîtra pas la vérité, il n'en démordait pas. Il baignait dans une légère euphorie avant que Pandora n'ouvre la bouche pour commencer à parler. Et là. Elle créa le choc en lui. Le sourire malicieux du jeune homme disparu instantanément. Sa bouche s'entrouvrit et ses sourcils se froncèrent. Se moquait-elle de lui ? Non, elle avait l'air sincère. Il buvait ses paroles et s'imprégnait de chaque mot en les pesant, les uns après les autres. Le traumatisme qu'elle avait vécut n'avait pas de limite. La respiration de Sloan était anormalement lente, il était concentré sur son monologue, choqué par la neutralité avec laquelle Pandora parlait. Cette dernière racontait son histoire dans les moindres détails, captivant le jeune homme. Sa mâchoire s'était serrée et ses poings fermés. Il avait terriblement mal pour elle, son coeur se serrait à chaque phrase. Qu'elle soit encore debout relevait presque du miracle. Sloan s'était redressé et approché du bord du canapé. Il la regarda lever les mains au plafond, comme s'il n'était pas présent dans la pièce. Il ne voulait pas la couper, la déranger et osait à peine respirer. La violence des mots de la brunette faisait atrocement mal. S'il avait su de quoi son secret parlait, jamais il ne l'aurait forcé à se dévoiler autant. Pandora se cacha ensuite les mains, elle devait se sentir honteuse de déballer toute son histoire à un parfait inconnu parce que c'est ce qu'il était, un inconnu rencontré sur tinder, qui lui avait proposé de devenir sa maîtresse, rien de plus. Elle touchait son âme et sa sensibilité. Lorsqu'elle eut terminé de parler, un léger blanc s'installa entre eux. Sloan se leva dans le plus grand des silences et s'approcha d'elle. Il se stoppa net en entendant taper à la porte. Ses sourcils se froncèrent avant qu'il ne s'approche de la porte pour l'ouvrir délicatement. Il posa son doigt sur sa bouche pour faire comprendre à John de ne pas parler. Il attrapa le sceau à champagne et remercia l'employé de l'hôtel, et accessoirement son ami, d'un signe de tête avant de refermer la porte.

Sloan déposa silencieusement le sceau à champagne sur la table basse et alla rejoindre la brunette. Une fois à sa hauteur, il posa un genou sur le lit et grimpa dessus pour la surplomber. Son histoire était bouleversante et avait, inévitablement, touché le jeune homme. Il vint se poser sur elle et prit appui sur ses avants bras. Dans le plus grand des silences, il attrapa les poignées de Pandora et les enleva de ses yeux. La situation était délicate et sa maladresse légendaire pouvait tout faire foirer. Sloan plongea ses yeux grisâtres dans ses pupilles sombres. « Aucune femme ne devrait vivre ce que tu as vécut Pandora ... Tu es, sans doute, la fille la plus forte et la plus surprenante qu'il m'ait été donné de rencontrer. Oublies le sang que tu as sur tes mains, il a eut tout ce qu'il méritait cet enflure, tu as fait ce qu'il y avait de mieux à faire .. J'espère qu'il croupi en enfer pour avoir volé ton enfance. » Aucun mot ne pourrait convenir dans cette situation mais Sloan essayait parce que cette fille venait de le bouleverser par l'intensité et la sincérité dont elle venait de faire preuve. Ses pouces caressaient délicatement son visage. « J'suis désolé pour tout ce que tu as vécut .. mais j'suis aussi désolé de t'avoir forcé à le dire. J'voulais pas te mettre mal à l'aise, vraiment. Je ne te veux pas de mal, bien au contraire, tu peux me faire confiance. » Il déposa un chaste baiser sur son nez et afficha un sourire sincère. Avec tout ce qu'elle lui avait raconté sur elle, sur son passé, Sloan avait envie d'apprendre à la découvrir encore plus. Il avait cette irrépressible envie de la protéger. Pandora n'avait rien d'une fille banale rencontrée au détour d'un couloir de l'université, dans un night club ou même sur les réseaux sociaux. Elle avait cette sensibilité de vivre qui lui était propre. Une fragilité et une force qui se mariait en parfaite osmose, un équilibre qu'il recherchait désespérément en lui. « Laisses-moi me faire pardonner Pandora .. » murmura-t-il en plongeant son visage dans son cou pour laisser y frôler ses lèvres. Son souffle se refléta dans le creux délicat de son cou, il la caressa légèrement à l'aide de ses lèvres, avant de les déposer pour quelques baisers volés. « Hmm, aussi douce que ce que je pensais .. » se parla-t-il à lui-même. Un frisson électrisa son corps avant qu'il ne l'embrasse langoureusement dans son cou si attrayant.
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Je m'éclaircis la gorge à plusieurs reprises et finis par parler bien distinctement sans pour autant pleurer. Mon corps se crispait, mes sens se renforcèrent et ma respiration était toute haletante, la sueur froide passait tout mon corps après quelques minutes interminables à raconter mon histoire. Mais, je reprends mon calme. Ce que j'ai vécu ? Des souvenirs, des actes, mon passé, mon âme et ma morale sont morts. J'avais dû vivre la souffrance, la dépression, dépourvu de remords pendant toutes ces années. Je devais faire face à ma peine, mon désespoir et ce manque qui nous nuis de jour en jour. Cette perte totale de confiance, l'impression d'être une erreur dans la vie, quelqu'un qui n'aurait jamais dû exister. Quelqu'un qui, finalement, n'aurai-jamais dû voir le jour lors de sa naissance. Ne jamais voir son père, la violer, la battre, la vendre et puis apprendre la réalité. Essayer de faire comme si de rien n'était. De tout oublier. De recommencer à zéro. Et même si au fond de soi, on sait que c'est impossible, on se détruit. On en vient à se laisser mourir. Et puis un beau jour, on rencontre quelqu'un qui nous redonne espoir. Qui nous donne une raison de vivre. De se battre contre l'indestructible qu'est le temps et de l'affronter, même désarmé. Le tout est de ne jamais abandonner. Sinon, tu plongeras dans les profonds abysses du désespoir qui te perdra. Tel mon père. Tu prendras un vicieux plaisir à faire souffrir qui ne sont en rien coupable de ta propre souffrance. Alors je ne remercierai jamais assez mes parents adoptifs pour m'avoir en quelque sorte, redonné espoir et cette envie de vivre. Certes le passé me rongeait, mais j'avais des personnes sur qui compter et à qui me livrer, aussi rare qu'était le nombre de mes fréquentations. Et ce soir, tu es la troisième personne à qui j'ai décidé de faire confiance. « Au final on n’oublie pas, on y pense sans cesse. » Les yeux toujours cachés par mes mains, tu t'étais levé discrètement pour aller ouvrir la porte et récupérer le champagne sans aucun bruit. Je sentais ta présence si proche, je te sentais grimper sur le lit, mais je n'osais te regarder faire. Jusqu'à ce que toi-même, tu libères mes yeux pour m'apporter ton soutien à travers tes mots. Ô combien cela me touchait si tu savais. Je ne voulais pas que tu partes. Je ne voulais pas te dégoûter par le sang que j'avais sur les mains. Je voulais juste parler. Parler d'un passé qui me donne des nausées, et t'as su trouver les mots et les gestes pour m'apaiser. Tu glissais t'es lèvres dans mon cou et je fermais doucement les yeux pour savourer cet instant un peu unique. « T'as rien à faire pardonner mon bébé sexy... » Que je souffle chaudement aux portes de ton oreille. Mes mains glissent dans ton dos, se laissent aller dans une sensuelle caresse qui remonte le long de ta colonne vertébrale. Mes doigts hissent contre ta nuque et remonte dans des cheveux. « J'suis désolé de t'avoir fait hériter d'une maîtresse appartenant à un aussi lourd passé. » Que j'avoue suivit d'un petit rire. Puis, je me laisse embrasser le cou, nourrissant une envie pressante de sentir tes lèvres contre les miennes. « Sloan ? » Je me saisis de ton visage que j'encadre de mes mains et t'oblige à te perdre dans mes prunelles. « J'veux sentir tes mains sur mon corps et mon corps contre le tien. J'veux sentir ton souffle sur ma peau, tes lèvres sur les miennes. » Et je ne peux pas faire plus explicite que cette envie immédiate de te déchirer la chemise et te presser tout contre moi. « Embrasse-moi. » Ordonne-je presque dans un souffle coupé. « Et merci de m'avoir écouté sans me juger. » C'est exactement ce que je rêvais de cette soirée. Que tu ne me juges pas. Que tu ne prennes pas la fuite et que tu veuilles bien de moi comme ta maîtresse attitrée. Mes doigts s'affairent à sauter les boutons de ton chemisier que je retire le long de tes bras en y laissant une douce caresse au passage. Mes lèvres se posent sur ton épaule droite, large et musclé que j'embrasse tendrement avant de te regarder dans les yeux accompagné d'un petit sourire enjôleur marqué sur les lèvres.
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Sloan était maladroit, il parlait sans réfléchir et disait toujours ce qu'il ne fallait pas, quand il ne le fallait pas. Il était ainsi et même dans ce genre de situation, il craignait de tout foutre en l'air. Il manquait énormément de tact et essayait de parler le moins possible. Mais ce soir, il avait envie de parler et de dire à Pandora combien il pouvait la soutenir. Il avait agit comme le dernier des abrutis en lui proposant ce deal, maintenant qu'il savait toute l'histoire, il devait se faire pardonner. Ses lèvres plongèrent dans son minuscule cou qu'il embrassa doucement d'abord. Sa bouche effleurait sa peau par peur de la brusquer ou de la forcer. L'ancien Eliot ne voulait, en aucun cas, l'obliger à aller plus loin, surtout pas après les révélations de la brunette. « T'es sure ? » murmura-t-il en continuant de l'embrasser. Il ne fallut pas plus longtemps à Sloan pour se mettre dans l'ambiance. Elle l'avait chauffé avec ses sous-entendus par messages et l'idée de se retrouver à l'hôtel avec sa maîtresse, n'était pas pour lui déplaire. Bien au contraire. Cette situation était interdite et particulièrement excitante. Pandora laissa ses mains glisser dans son dos musclé. Ils apprenaient à faire connaissance autrement qu'avec des mots, c'était tout aussi bien ainsi. Lorsqu'elle l'appela, il releva délicatement la tête. « Hm ? » Il plongea ses yeux dans les siens. Elle était belle, délicieuse, à croquer. Elle encadra son visage de ses doigts fins. Pandora était trop mignonne, elle lui ordonnait de l'embrasser avant de le remercier de l'avoir écouter. Rien n'avait de sens, ils faisaient tout à l'envers et s'en foutait clairement. « T'as pas à me remercier t'sais, je pense qu'on va être amenés à se voir très souvent donc, autant qu'on se dise tout. De toute façon, rien de ce que tu me diras ne sortira de cette chambre. » La brunette vint lui défaire sa chemise délicatement, le mettant torse nu, dévoilant sa musculature parfaite. « Embrasse-moi Sloan ! » s'amusa-t-il à dire en imitant sa voix. « Mais avec plaisir Pandora chérie. » Il ne prenait rien au sérieux, il détendait juste l'atmosphère. L'heure n'était plus à la mélancolie ou au traumatisme, il était au jeu et au plaisir charnel. Sloan rigola légèrement avant d'approcher son visage du sien et de capturer ses lèvres. Il vint se caler entre ses jambes et pressa son bassin contre le sien. Le baiser était tendre mais la fièvre prit rapidement le dessus. Ses mains se voulaient baladeuses et exploratrices. Pandora avait la peau très douce, c'était un véritable régale de caresser sa cuisse. L'ardeur se mêla au baiser et leurs langues ne tardèrent pas à se rencontrer. C'était aussi intense que leur premier baiser au Spring Break, c'était chaud et euphorisant. Sloan agrippa fermement sa cuisse, la relevant contre lui. Il colla toujours un peu plus son corps contre le sien, créant une certaine intimité entre les deux futurs amants. Que le jeu commence.
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