stupid things I do (plutin)

Les messages s'envoient, défilent au fur et à mesure, des sourires viennent s'inviter sur son visage, les yeux brillants d'excitation, cette hâte de revoir son meilleur ami dans les parages. S'il avait été complètement absent durant plusieurs semaines comprenant le spring break, ça avait été pour mieux s'imbiber de lui-même, se ressourcer, se connecter de nouveau à l'essence même de ce qu'il était. D'ailleurs, l'eliot s'était remis à la clope, il en empestait l'appartement, et malgré les injures dissimulées d'Ana, cet élixir sous forme solide lui conférait un anti-stresse assez puissant pour lui donner envie de se vautrer dans le canapé. A attendre que la journée passe. Du moins, c'était avant de ressentir l'envie de savoir ce que devenais Pluton. Après un pseudo mariage, et un enfant envolé, le Perol se demandait comment les plages, et les filles avaient réussi à le réconforter puisque manifestement il n'avait pas jouer ce rôle. L'eliot allume finalement la télévision, et cherche finalement parmi une myriade de jeux, celui qu'ils désirait. Une fois la main dessus, il le lance sur le long canapé avant de courir et glisser sur le sol, s'arrêtant tout juste devant le réfrigérateur. Si les bières lui font de l'oeil, le vin l'emporte finalement, sortant avec deux belles coupes. Sa main dé-bouchonne rapidement la bouteille et vint remplir les deux cristaux, du breuvage divin. Il ne manquait plus que le principale intéressé pour qu'enfin cette soirée prenne vie. En attendant, Ambroise me scrute de son regard de félin, espérant sans le moindre doute qu'un regard pourrait m’emmener à lui apporter sa nourriture. « T'as déjà tes croquettes. » répondit-il à cette masse rousse, qui ne semblait pas satisfait de sa réponse puisqu'un miaulement se fit entendre à travers la pièce. « Non. » répondit-il une fois encore, comme si la communication entre les deux s'étaient établis par la parole.

Marin, il était le pote qu'on rêve tous d'avoir.. sauf quand il était absent au pire moment qui soit. Bon, je lui en voulais pas, il avait ses propres problèmes. Mais du coup, il allait falloir que je lui fasse un récapitulatif de tout ce qui s'est passé et c'était loin d'être simple. Que dire ? Il y avait tout simplement trop de trucs. Mais je me rendais tout de même vers son appartement, avec pour simple envie de passer du temps avec lui. Jouer aux jeux vidéos, boire de la bière, autant dire que c'était simple comme programme. Pas compliqué. Me rendant jusqu'à chez lui, à pied pour éviter tout risque d'accident, je finissais par sonner une fois à sa porte. Fallait pas trop qu'il tarde parce que je pouvais bien faire marche arrière pour retourner chez moi. Enfin, chez Liz. Même si, honnêtement, bien qu'elle m'ait dit que ça ne pressait pas, je préférais déménager assez rapidement. « Bon, tu m'ouvres ou bien ? Arrête de te branler, je sais que t'es là ! » que je criais presque derrière la porte, me fichant bien que les voisins puissent m'entendre. Au pire, ça lui foutait un peu la honte, rien de grave en soi.

sa fourrure flamboyante se trémousse en sautant jusqu'à l'îlot central pour venir se frotter tout contre tes bras presque encrés dans le marbre en attendant ton meilleur ami. sa robe d'une infime douceur vient caresser ta peau, virevoltant de droite à gauche avant de s'arrêter devant toi, les yeux braqués sur ton visage t'envoyant des signaux ou alors, tentant vainement d'obtenir le contrôle de ton cerveau pour acquérir l'objet de ses désirs. Tu l'embrasses sur le sommet de son crâne en guise de réponse avant de finalement entendre sonner à la porte. Suivis de quelques protestations, tu en déduis que pluton s'y trouve, impatient, et surtout bel et bien présent. ton attention de nouveau reporté sur ton chat, tu le prends dans tes bras et fini par le reposer sur le sol avant d'ouvrir au dunster. « t'as vraiment un putain de problème avec ce verbe t'es au courant de ça ? je sais pas si c'est le mot en lui même ou c'est simplement le fait de plus le faire. mais fait quelque chose. » répliquais-tu avant de le laisser entrer, lui laissant place pour déserter l'encadrement de la porte. « prêt à te faire exploser littéralement au tennis ? » tu te sentais chaud pour dégommer le monde entier ce soir, et particulièrement sur un jeux vidéo où tes mouvements seraient moindre. « t'aimes le vin ? je me souviens plus. » dis-tu soudainement une fois l'information t'étant revenu en mémoire.

Ouais, ça allait me faire du bien une soirée avec mon pote. Surtout que dernièrement, il était pas trop là et je préférais qu’il prenne le temps qu’il faut pour se recentrer, quitte à ne pas participer au Spring Break plutôt que le voir sombrer pour rien. Et puis merde quoi, c’était Marin, c’était mon pote et je ne voulais que son bien. Ce soir, j’allais lui donner tout ce qu’il voulait : les détails croustillants de ma vie amoureuse, loin d’être des plus simples. Mais elle allait l’intéresser et j’allais pas me faire prier pour le lui raconter. Enfin, il ouvrait la porte, son chat à ses pieds qui venait rapidement se frotter à mes pieds. Ouais, tous les animaux avaient ce sérieux problème à me kiffer, je comprenais pas pourquoi. Mais ses ronronnements étaient agréables et je me penchais pour le caresser, kiffant encore plus les bruits émanants de lui. « Mais non, c’est juste que t’es prude mec, c’est tout » Ouais ou pas. Mais disons que c’était drôle de le voir s’offusquer pour si peu. J’entrais dans son appartement, le laissant fermer la porte derrière moi et j’attrapais son chat que je gardais dans mes bras pour le caresser. Ouais, ça pourrait être cool d’avoir un chat. « Parle pour toi, j’ai un super coup du droit » Parce que ouais, non, en fait j’étais une grosse merde mais ça il le savait pas, plus, qu’importe. « C’est du blanc ou du rouge ? Français ou italien ? » Je fais genre je suis difficile mais alors pas du tout. Enfin… j’étais pas fan du rouge, mais ça pouvait passer, peut-être, à voir.