Zechariah Anderson ► Mark Salling

L’insouciance de la jeunesse ou plutôt la folie passagère. A dix-sept ans, tout l’est, nous sommes jeunes, nous commençons à grandir et à changer. Nous devenons des adultes mais pour le moment nous ne voulons simplement qu’une chose, faire la fête. Je ne suis pas un cas à part et mes parents essaye tant bien que mal à me faire sortir de ma folle jeunesse. Depuis maintenant plus d’un an je bois, je fume et je sors avec toutes les filles qui me courtise, bref, je suis le bad boy du collège. Mon petit frère lui, il cherche à me ressemblait mais bien évidemment je ne le laisse pas faire, nos parents ont besoin d’un gars potable malgré le premier raté. Enfin ça, c’est surtout mon père qui le dit, pourtant sur ce coup-là je ne le contredit pas. Ma mère ne me voit pas comme ça et pourtant ce fameux jour tout à basculer et elle n’a rien fait. Un bruit sourd frappa à notre porte, moi dans ma chambre avec mon frère, jouant alors à la playstation, mon père dans son bureau et ma mère dans la cuisine, tout aller pour le mieux. Pourtant lorsque celle-ci ouvrit la porte un cadeau de mauvais gout nous attendait. « John ! Les garçons ! Venez ! » Interrogeant mon frère du regard je posais ma manette et descendit derrière lui. Mon père était déjà là, une lettre à la main, me fusillant du regard. Une boule au ventre venait de crée en une fraction de seconde et mon frère m’interrogea inquiet. « Tu m’explique ? » - « Quoi ? Qu’est-ce que je dois t’expliquer ? » Ma mère sortit alors du dos de mon père, un bébé à la main et écarquillant les yeux je ne comprenais rien. Mon père me jeta la lettre au visage en m’ordonnant. « Lis ça ! A voix haute. » J’eus du mal à déglutir, je ne comprenais rien et pourtant je m’exécutai. « Zech, je te présente Mia, ta fille. Tu te demanderas surement comment cela est-ce possible ? Eh bien oui mon grand, tu m’as largué comme si je n’étais qu’une merde pour toi et lorsque j’ai su que j’étais enceinte je me suis dit que ma vengeance serait ça. Un bébé, je n’en veux pas, je ne serais jamais une mère, du moins pour le moment c’est clair. Mais toi tu vas devoir assumer car t’es parents ne te laisserons pas le choix de la garder. Tu peux me traiter de garce si tu le veux, je n’en ai rien à foutre ! Je veux juste que tu saches ce que ça fait d’être traité comme une merde ! Bonne chance ! » Ma colère monta, je ne comprenais pas pourquoi elle faisait ça. Certes j’avais été dur mais elle était tellement chiante, j’aurais jamais imaginé qu’on pouvait prendre un bébé pour vengeance, surtout son proche bébé. Je ne comprends pas et je crois que je ne comprendrais jamais. Soupirant je lever les yeux vers mon père. « J’y suis pour rien. Je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse faire ce genre de chose ! » Mon père posa alors violemment sa main sur mon visage et remontant mes yeux vers lui je le fusillais. « A partir de maintenant tu as ordre de prendre tes affaires et de partir d’ici ! Emmène ta fille et occupes toi en ! T’as fait un enfant, assumes le ! » Ma mère venait alors regardait mon père avec souffrance et étonnement. Elle ne s’attendait pas à cela et la tristesse s’empara d’elle. Pourtant, elle ne fit rien. Prenant Mia dans les bras je montais dans ma chambre et mon frère me suivit paniquais. « Zech part pas ! Papa a dit ça sur le coup de la colère il le pense pas ! Je t’en prie reste ! Qu’est-ce que je vais faire sans toi moi ?! » Je le regardais et ajouta. « Non il le pense ! Il ne m’a jamais aimé et je suis un boulet ! Regarde, regarde ! Je viens d’avoir un enfant je le savais même pas ! Elle n’a pas à supporter ça, elle n’y est pour rien elle ! » Il baissait les yeux, je sentais sa tristesse et moi aussi cela me brisais le cœur. Emportant un maximum d’affaire je prenais alors le siège de la petite et pris ma voiture avant de filer vers un endroit inconnu. J’avais pris le soin de saluer mon frère et ma mère quand à mon père je le laissais seul dans son bureau avec la conscience de laisser son fils seul face à cette épreuve. M’arrêtant sur le bas-côté je venais regarder ma fille et donnant des coups violents sur le volant je venais pleurer. C’était la première fois mais je ne savais pas où aller, je ne savais pas quoi faire. J’étais totalement perdu.

Un an, beaucoup de choses ce sont passer et j’ai déjà dû apprendre à vivre mon rôle de père. Mia est une petite fille vraiment adorable et je suis vraiment ravi d’être son père. Après mon départ j’ai donc dû trouver un toit et c’est dans un foyer que j’ai trouvé refuge. Des personnes qualifier pour accueillir des jeunes parents dans mon cas et la plupart du temps c’était des femmes. Je me rendais compte que celle-ci était plus nombreuse que je ne le pensais. Cependant je me sentais un peu comme l’intrus et pourtant en quittant le foyer pour aller à l’université j’ai eu un pincement au cœur. Durant cette année j’ai pu terminer ma dernière année de collège et donc commencer mes études de musique. J'étais content et grâce à eux j’ai pu obtenir ma bourse pour y entrée. Pourtant l’université me change totalement, je suis en deuxième année et ma fille à maintenant 13 mois et se porte bien. Je ne suis pas un modèle pour elle mais j’espère sincèrement qu’elle ne m’en voudra pas de déraper un peu. J’ai besoin de sortir de mon rôle de père et redevenir un étudiant à part entière. Ayant trouvé une nounou je pouvais m’offrir le luxe de sortir toute la nuit. J’avais besoin de me changer l’esprit, sentir que je plaisais encore mais je ne voulais pas que Mia soit exposé à cela. Aucune femme ne venait dans ma chambre, si la nuit devait se prolonger pour un moment de folie c’était chez elle ou dans un endroit peu commode mais qui ferait l’affaire. Mia n’a pas à subir ou connaître ces femmes, ce ne sont que des femmes de passage donc, aucun problème avec cela. Malgré ce côté coureur de jupons, bad boy, j’ai un bon feeling avec les femmes et j’ai rapidement trouvé des amies et de confiance en plus. Je me sens bien à Harvard mais j’ai toujours peur de finir seul, je déteste la solitude. Pourtant je suis bien entouré et je me sens bien ici.