JULIAN ED BUSHNELL ► Harvey n Haydon

ID CARD

Nom : Bushnell. merci papa enfin maman ◇ Prénom : Julian Ed Riton ◇ Âge : 24 ans ◇ Date et lieu de naissance : 17 septembre, New York ◇ Nationalité : t'es moitié amerloc (pere) moitié italien (mere) ◇ Orientation sexuelle : hétéro. tu as toujours été attiré par les courbes féminines et plus c'est généreux, plus ça te plait. ◇ Statut amoureux : en couple fidèle depuis 3 ans mais l'éloignement récent laisse un goût amère sur ta peau. ◇ Statut social : classe moyenne ◇ Métier : journaliste pour un quotidien et critique gastronomique ◇ Anciennes études : 4° année au NYU Journalism ◇ Groupe : Boston citizen en attendant d'intégrer Harvard à la prochaine rentrée.

Code:: Julian Ed Bushnell - 24 ans - journaliste

Julian Ed Bushnell
feat HARVEY N HAYDON

BOSTON

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VIS TU ICI ?
Ça fait 3 mois que tes valises traînent en dessous de ton miteux canapé, tu n'as ni le cœur ni le courage et encore moins l'envie de les défaire. Ranger tes fringues dans ce minuscule placard signifierait l'acceptation de ton propre sort et tu ne veux pas te résigner à changer de vie pour celle-ci. Pas maintenant, c'est beaucoup trop tôt pour faire le deuil de ton ancienne vie. Tu étais bien à New York, dans ses bras rassurants et tendres, des bras que tu regrettes tant. Donc tu encaisses le changement et tu espéres vivement prendre tes nouveaux repères dans cette ville, à l'image de ton coeur, sinistrée.

QU'EST-CE QUE TU AIMES / N'AIMES PAS DANS CETTE VILLE ?
Tu n'as pas encore trouvé tes marques à Boston, tu as d'ailleurs une vision assez négative de cette ville. Cloîtré dans ton 20 mètres carrés, tu aspires à un avenir beaucoup plus ambitieux. Tu te laisses un peu de temps pour découvrir les merveilles que cachent probablement Boston et tu sais qu'un peu de laisser-aller te rendrait l'expérience moins pesante. Hormis le trajet quotidien que tu fais pour te rendre au journal, tu n'as pas découvert grand chose de ces rues et ruelles. Boston est sans doute une belle ville si on prend le temps de s'y intéresser un tant soit peu.

COMMENT TE VOIS TU DANS 10 ANS ?
Tu ne sais déjà pas où tu seras l'année prochaine alors dans 10 ans, il est compliqué pour toi de te projeter aussi loin dans le temps. Tu aspires à ne plus être sur la liste d'attente d'H. et à suivre un cursus semé d'embûches mais couronné de succès. Ta copine te rejoindras peut-être pour ne plus jamais te quitter. Tu aimerais fonder ta propre famille, bien loin de tout ce que tu as connu durant ton enfance et si la vie et le destin te le permet, tu voudrais devenir un grand homme. Le grand parmi les glands.

TELL US MORE

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle mathieu et j'ai 97 ans. Je suis sdf et j'ai connu le forum grâce à louise. Bien alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise harvey newton haydon comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart. Je fais environ 8.5 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
 adhérer un flood d'intégration (?)
 je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:

Code:: [size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8167]►[/url] ► <span class="pris">HARVEY NEWTON HAYDON</span> ◊ “ J. Ed Bushnell ”[/size]

si scénario:

Code:: [size=10][url=lienversvotreprofil]►[/url] [url=URL DU SCÉNARIO ICI]►[/url] <span class="pris">AVATAR</span> ◊ “ Pseudo ”[/size]

(Invité)

MORE OF YOUR OWN STORY

Lettre rédigée par Julian pour Astrid, sa petite amie actuelle, le 01/01/2018, juste avant son départ pour Boston. Il abandonne sa vie à New York pour retrouver un semblant de famille ainsi qu'un nouveau travail en tant que rédacteur pour le journal de la ville. Son projet est d'intégrer Harvard à la prochaine rentrée afin de poursuivre ses études et devenir l'écrivain maudit qu'il a toujours rêvé d'être.

Astrid,

Aucun vers, aucune prose, ni aucun requiem n'est assez puissant pour t'exprimer mon amour en ce sombre jour. C'est le coeur lourd que je griffonne ces quelques mots. Triste est la mélodie, cruelle en sera la fin. Tu connais mon engouement pour l'écriture mais cette passion n'ôte pas ce sentiment d'impuissance qui comble chaque passerelle de mon corps, en ce moment même. Tu te plains tout le temps du mec mystérieux que je suis, alors sois attentive parce qu'à travers cette lettre, tu vas apprendre à me connaître. La complexité de mon caractère te semblera plus claire et plus accessible. Comme les promesses aux trahisons, je ne suis pas toujours à la hauteur de tes attentes, tu as placé la barre trop haute pour un paumé dans mon genre. Mon coeur se serre mais je dois respecter mes croyances. Je n'ai jamais réussi à apposer mon crayon sur du papier pour me livrer sur mon passé, quelque chose est brisé en moi, au plus profond de mon âme mais je te dois la vérité. Des explications s'imposent.

Je n'ai connu qu'une seule fois cette oppression. J'avais 8 ans à l'époque, le bureau du proviseur plantait le décor d'une atmosphère pesante qui me hantera jusqu'à la fin de mes jours. Mes pensées s'élevaient dans le ciel alors que mes pieds ne touchaient même pas le sol. Prisonnier de mon propre esprit, je m'interrogeais sur les raisons de ma présence entre ces quatre murs. Le proviseur me fixait dans les yeux, transperçant mon âme et bientôt, mon innocence. Pour habiter ma solitude, mon père était présent, à mes côtés mais ce n'était qu'un leurre, une illusion au malaise qui grandissait en moi. Le proviseur avait pris la parole pour m'exposer les faits en plusieurs phrases. Parmi les plus marquantes, se trouve celle-ci " Ce que ton père essaie de t'expliquer, c'est qu'il n'est pas bien dans sa peau, il est un homme en apparence mais se sens comme une femme à l'intérieur de lui. " La souffrance me prenait au coeur, mes larmes brouillaient mon insouciance. Nous étions la risée de l'école, mon frère et moi. Ces souvenirs hantent mes pensées, ma mémoire n'est qu'un ramassis de hontes et de débâcles. J'avais honte de mon père Astrid, il traversait les couloirs de mon école, habillé en femme, ne se souciant pas une seule seconde des répercutions que cela pourrait nous causer. En résonne encore le traumatisme dans mon esprit.

Mes valises sont prêtes Astrid, je vais quitter New York et tirer un trait sur mon enfance. La vie est constituée d'étapes qui se succèdent les unes après les autres. Certaines provoqueront douleur et déception mais il y aura toujours quelqu'un pour te relever. Comme nous avons été présents pour ma mère lors de sa dépression et de ses tentatives de suicide, une personne sera là pour t'épauler et t'aider à avancer. Ne doute jamais de ton intégrité et de ta capacité à être une belle personne, tu es celle qui a changé ma vie. Le scélérat du Bronx que je suis, a enfin trouvé paix et sérénité.

Mon coeur est sans défense face à ce que je m'apprête à te révéler. Tu es la première et sans nul doute, la dernière à qui je vais avouer ce terrible secret. Je puise dans les tréfonds de mon âme, à la recherche d'une lueur de courage mais la force et les mots me manquent. Je lutte au quotidien pour ne laisser aucune trace de cette histoire. J'ai aimé une femme avant toi Astrid, une femme nettement plus âgée que moi, une femme d'une beauté audacieuse et d'un charisme que l'on ne côtoie que très rarement dans une seule vie. Elle m'a envoûté et m'a possédé par l'argent, moi qui n'avais rien, elle m'offrait tout d'un claquement de doigt. Un battement de cil suffisait à me rendre esclave et accro à ses moindres caprices. Elle me tenait et a fait disparaître le peu d'humanité présent à l'intérieur de moi. Je te mentirais si je te disais que je pense plus à elle, je me suis menti à me croire immunisé contre cette relation dévastatrice. La cicatrice est profonde, la plaie ne se referme jamais vraiment. Elle me payait ce que je voulais en l'échange de quelques caresses volées, quelques tendresses brutales et acharnées. Tu connais cette femme, le monde entier la connait en tant qu'écrivaine mais l'ombre de sa notoriété fait froid dans le dos. J'avais seize ans, un gamin, encore un enfant. Elle m'a transmis sa passion pour l'écriture et a fait de moi, un homme soumis face à sa supériorité. L'argent rythmait cette folle relation, j'étais méconnaissable. La connexion nébuleuse entre elle et moi était troublante, elle a joué, j'ai perdu.

Les frasques de ma jeunesse n'ont d'égal que mon égarement. Je pars pour un nouveau travail et pour aider mon cousin, il a besoin de mon soutien. Ne sois pas triste petite fleur, je pars pour mieux revenir. Mon coeur reste avec toi, en ton entière possession. La séparation n'est pas envisageable entre nous, je nous libère de nos amours peines qui nous enchaînent. La distance nous est nécessaire. Notre couple survivra et on en ressortira plus forts, grandis.

Ne te laisses pas abattre, je te promets de venir te voir le plus souvent possible.

Je t'aime, pour toujours, à jamais.