« allez dit, on le prend ? » ∇ EMRYS

Je me réveillais tôt ce matin. Une idée trottait dans mon esprit : je devais finir l'écriture de ma nouvelle et article pour le New Yorkers. J'étais enfin inspirée. Je passais sous l'eau de la douche histoire de terminer mon réveil avant d'enfiler un jogging simple et un t-shirt noir collé, cintré. Je me posais devant mon ordinateur sur le lit et je tapotais donc sur le clavier faisant presque d'une traite mon fameux article. Je me sentais pousser des ailes. Je ne pouvais plus me stopper, une heure et demi après, je terminais et sautais presque de mon siège fou. J'envoyais donc le tout en PDF par mail à mon rédacteur en chef, tout fou avant de descendre me prendre un petit café et me poser devant la télé comme un gros flemmard. Alors que j'étais totalement tranquille, j'entendais la voix de Jasper qui venait d'entrouvrir la porte d'entrée. Je grimaçais et soupirais dans ma flemme légendaire. Je ne comprenais rien. Il voulait que je sorte maintenant ? Oh le relou... pourquoi du lait. Il avait même levé Luna, ma chienne, car j'entendis des gros bruits de badaboum dans les escaliers. Je regardais et je riais en la voyant maquer la marcher. Je pris le fameux lait et je sortais, saoulé. QUOI? Dis-je en n'y mettant que peu du mien. Je me rapprochais de mon meilleur ami et le vit presque tête bêche dans un buisson... Tu voulais du lait pour décoincer ta tronche de cake du buisson ? je riais sachant que c'était pas le cas mais aimant le taquiner. J'avançais et découvrait qu'un petit truc noir, une petite boule de poil se trouvait là... Oh... dis-je telle une nenette impressionnée par un animal trop chou.

Non mais franchement, l'ancien dunster avait quoi ce matin !? c'était pas réellement l'ami de animaux et là, il voulait s'occuper d'un petit chaton. Le cinglée quoi ! Il ne manquait plus que Luna et surement que le petit chat serait effrayé alors je la laissais paisiblement dormir au pieds du canapé sortant avec ma bouteille de lait. Quand je me trouvais près du buisson, j'apercevais le derrière de mon pote et son doigts qu'il me faisait pour éviter plus de réflexion. Je me marrais doucement ne voulant effrayer l'animal et bien sur, je me sentais bien con en remarquant mon oubli de gamelle alors je tendais d'une façon débile mes grosses mimines à mon pote qui me versait le lait dans les mains heureusement propres. Quelques instants plus tard, la boule de poils sortaient du buisson prêt à conquérir le petit lait mais se ravisa en nous voyant surement apeuré qu'on puisse brutalement l'attraper ou le pièger, je ne sais pas. Viens petit chaton.. on ne te veut pas de mal... dis-je tout doux d'un seul coup. Le lait était désagréable et très frais sur mes mains, je regardais jasper d'un regard haineux : putain, c'est froid... t'es vraiment un connard ! Je grimaçais et redevint tout chou en apercevant le petit chat.

Non mais les animaux pouvaient me faire complètement fondre si bien que très vite, extrêmement, j'étais devenu tout doux loin d'une emrys raleur contre son meilleur ami si bien que tout taquin, ce fameux jeune homme m'avait presque insulté de bipolaire. Je levais au ciel et fit mine de l'ignorer, incapable de répondre tant je voulais l'adopter et ne pas effrayer la boule de poil noir. Je me sentais pourtant mitigé à cause de ma luna, mais adorable, elle ferait surement un effort. Je fus émerveillé que le petit chat vienne boire ce petit lait dans mes mains et j'avais les yeux écarquillés, comme brillant de joie et d'admiration. Bien vite, Jasper l'avait attrapé tel le roi de la jungle, simba des dessins animés Disney et j'eus un petit rire. Je laissais tomber dans la haie le reste de lait. Je courrais à la cuisine me trouver de quoi essuyer mes mains et je revenais vers mes deux camarades. J'approchais doucement ma main du petit chat se dandinant follement dans les bras de mon ami, ferme. Je caressais ensuite d'un doigt le dessous de son coup comme pour le calmer sachant qu'en général, ça marchait plutôt bien. Oh ma petite gueule, tu fais le petit mignon ... dis-je d'une voix très enfantine au petit chat noir trop mignon qui peu à peu, décidait de ne plus se dandiner.

Peu viril ? tout à fait, c'était une vraie faiblesse les animaux en vrai de vrai. Je devenais un vrai petit enfant quand j'en voyais un. Je ne savais quoi dire mais quand on l'eut attrapé, j'aurai juste voulu dire ; prenons le. J'eus un petit rire tout gai. Je caressais le doux matous. Là, le jeune homme qui faisait lui aussi les yeux doux au chaton... décida de me questionner. Je me montrais surpris de sa question. Comment veux tu que je le saches, faut regarder ! Il décida de tater pour voir si il avait une puce et moi, je fis comme dit, je regardais les oreilles du petit chaton d'amour priant pour qu'il n'ait rien du tout. Pas de tatouage, j'eus un petit sourire en coin et hop, je sautais presque de joie manquant de lui faire peur : Jasper... dis-je tel un enfant terrible. Je chuchotais presque. On peut le garder ? Je me mis en mode chat potté, les yeux globuleux, petit bouille magnifique et grand sourire. Je le voulais vraiment vraiment.

Je suis horrifiée qu'un petit bout comme ça n'est personne mais aussi des agissements de mon meilleur ami. Il fait comme si le petit chat l'intéressait mais ne demande pas comme pour se décharger de toutes les responsabilités. Je suis tout sautillant et souriant face à ce bout de chat alors oui, j'ose sans vraiment le vouloir demander si il est possible qu'on le garde. Directement, je sens son petit regard enfantin, heureux que j'ai fais la demande. Je manque de lui tirer la langue parce que je dois toujours prendre la première décision. Là, Jasper parle de ma Luna, osant imaginer qu'elle le bouffe. Heyyy elle est trop chou jamais elle le bouffera dis-je à mon ami, circonspect. Je l'écoute alors demander qu'on lui donne un super nom et je grimace, faisant mine de réflexion. On sera jamais daccord... dis-je avec une voix d'enfant capricieux.