we all begin as strangers (pluson)

L'intensité était maître mot de ce moment passé avec la jeune française et clairement, ça m'allait très bien. Si je n'étais pas familier avec les touches d'agressivité, presque de violence, peut-être que ça aurait pu être mieux, mais vu l'orgasme qui la foudroyait, suivi de près du mien, je me dis qu'il n'y avait aucun point sur lequel avoir honte. Et ouais, j'avais kiffé cette partie de baise bien intense et j'étais pas contre en avoir une nouvelle avec elle... et encore une autre et encore d'autres. De nombreuses autres en somme. Le pied que j'ai pris était vraiment bien haut et j'avais même du mal à redescendre. Mais sans hésitation, je venais la prendre dans mes bras, glissant même mes doigts dans sa chevelure. « Je me moque pas de toi » que je disais en rigolant avant de reprendre « Mais c'est pas mes habitudes alors peut-être qu'à force, j'apprécierai. Puis... franchement, je crois que je suis prêt à faire n'importe quoi pour t'entendre crier comme tu l'as fait » Parce que bordel, c'était vraiment jouissif, c'était satisfaisant. Elle m'embrassait alors, avec une certaine envie présente en elle, ce qui me faisait sourire. « T'excuses pas, c'est pas désagréable, au contraire » En fait, j'en redemandais presque. Mais elle se rendait sur le siège passager, me laissant alors tout seul et froid sur le siège conducteur. Non, pourquoi tant de haine ? « Conduire où ? » J'étais pas prêt à cette question, pour moi, on allait rester ici encore un moment. Visiblement, c'était pas le cas. Triste vie. Enfin, j'en profitais pour retirer le préservatif, que je jetais par la fenêtre que j'ouvrais légèrement, suffisamment pour passer le latex par dessus, mais pas trop pour que le froid extérieur s'immisce. Et alors qu'elle lorgnait sur mon torse, je rigolais. Remontant mon boxer et mon pantalon, je les attachais pas forcément, glissant ma main sous sa jupe, sur sa cuisse, m'approchant du vêtement qu'elle venait juste de remettre. « Oh crois moi que tu vas le revoir ce corps... j't'en fais la promesse » Et je m'approchais d'elle, toujours torse nu, pour venir l'embrasser, ma main toujours bien proche de son entrejambe. « En plus, on a encore trois capotes à utiliser. T'es sûre de vouloir rentrer maintenant ? » Je foutais alors mon pull derrière, sur la banquette, avant de lâcher sa cuisse pour aller chercher un hot dog sur le tableau de bord. « Manger et vingt minutes de repos, c'est tout ce qu'il me faut pour pouvoir faire un round deux » Un clin d'oeil avant de croquer franchement dans le hot dog. « Sauf si tu veux pas et dans ce cas-là, autant rentrer » Je haussais les épaules, jetant des coups d'oeil vers elle de temps en temps tout en mangeant.

Louison n’était pas une habituée des coups d’un soir. À vrai dire, c’était la seconde fois qu’elle s’essayait à ce type de rencontre. La vraie romantique qu'elle était autrefois avait disparu. La française était définitivement fâchée avec l'amour. Alors, après ce premier orgasme dédoublé, à la fois grâce au membre de Pluton et ses propres doigts, Louison avait timidement regagné son siège. Maintenant qu'il avait tiré son coup, peut être qu'il voulait juste rentrer chez lui et comater. Néanmoins, l’étonnement soudain du brun la fit subitement changer d’avis. Il en voulait donc encore ? Il était endurant le suédois ! Sentant sa main se faufiler entre ses jambes nues, Louison les desserra pour lui laisser le champ libre et répondit ardemment à son baiser. « Non ! J’suis plus sûre du tout maintenant, plus sûre du tout... » cria-t-elle avant d’abaisser le volume au fur et à mesure des syllabes qu’elle enchaînait. La blonde pouffa ensuite de rire en masquant sa bouche et le lorgna du coin de l’oeil pendant qu’il dévorait un hot dog de plus. « Je ne veux plus jamais rentrer je crois, je veux rester dans cette voiture, dans ce spot de camp, avec toi et ton zizi magique » Prenant confiance en elle et se sentant totalement à l’aise avec lui, elle s’aventura de nouveau sur ses jambes et prit une bouchée du sandwich qu’il était en train de grignoter. Lorsqu'elle avala enfin son bout de pain et de saucisse, elle lui proposa une nouvelle offre en sourcillant diaboliquement « Ça te dit de passer derrière pour le second round ? »

J'avais pas envie que ce moment finisse parce que pour une fois, j'oubliais tout le reste. Il n'y avait que cette voiture, avec la musique, Louison et les hot dogs. Rien de plus. Et ouais, j'étais bien, d'autant plus que je me remettais d'une partie de jambes en l'air assez mémorable et j'avais pas envie que ça se termine. Je voulais recommencer - autant que mon corps me le permet - et je faisais tout pour que ça arrive. Alors je glissais ma main entre les cuisses de la française, ne serait-ce que pour éviter que le feu en elle ne s'éteigne définitivement. J'avais besoin d'elle pour la suite. Besoin de sa folie, de ses baisers. De son corps et de son envie de monter au septième ciel. Mes doigts, grâce à l'accès qu'elle me faisait, caressait sa culotte avec l'envie de toucher plus. Mais normalement, ces simples caresses suffisaient à lui donner envie d'aller plus loin, surtout avec le baiser qu'on échangeait. Ouais, j'avais gagné pour le coup, ce qui faisait naître un sourire de satisfaction sur mon visage. « Je préfère ça » que je disais avant de reprendre la dégustation de mon hot dog, ce qui était nécessaire pour la suite des événements, puisqu'elle semblait résignée et satisfaite. « Crois moi que si c'était possible, mon zizi magique lancerait un sort pour que ton désir soit réalité. Avec le fait qu'il ne soit jamais fatigué je suppose » Je me mis à rire, mais j'appréciais ce qu'elle disait mine de rien. Elle appréciait autant que moi cette St Valentin dans le fond et c'était apprécié. S'installant de nouveau sur moi, avec la ferme envie de manger dans mon hot dog - ce qu'elle faisait sans demander son reste -, elle finissait par me proposer une suite plutôt alléchante pour notre tête-à-tête. Hochant la tête, sourire satisfait sur le visage, je finissais par lui mettre une claque sur la fesse. « Vas-y, je te rejoins de suite » Et quand elle s'exécutait, je finissais le hot dog, m'essuyant les doigts d'une serviette, et je la suivais à l'arrière. Je ne perdais pas de temps pour le coup puisque ma main venait se poser sur sa cuisse et remontait sous sa jupe alors que je plaquais mes lèvres contre les siennes, laissant ma langue s'immiscer entre ses lèvres pour aller chercher sa jumelle de la soirée.

Ce soir, Louison avait de l’énergie à revendre, enfin, plutôt une libido insatiable. Avec Pluton, elle alliait baise et humour, tout ce dont elle était accro depuis la perte de sa virginité. Après avoir eu un premier aperçu des capacités de Pluton, il est vrai que la française avait eu envie de réitérer l'expérience. La légèreté de cet instant la faisait planer dans une belle euphorie. Disons que c’était surtout l'orgasme qui l'avait traversé de par en par qui avait dû délivrer certaines hormones du plaisir en elle. « Non, c’est bien qu’il soit fatigué l’zizi des mecs, ça frustre de devoir attendre quelques temps avant de recommencer ! J'dirais que ça te rend esclave d’une certaine manière... Puisque tu dépends de sa régénération tu vois » Louison s’esclaffa et proposa très vite de poursuivre les festivités à l’arrière. Une claque sur les fesses plus tard, elle se faufila entre les deux sièges avant et se jeta sur la banquette arrière. Tripotant nerveusement ses cheveux dorés, elle attendit impatiemment que Pluton la rejoigne et le laissa volontiers se coincer entre ses jambes. La Mather frissonna de nouveau sous ses mains baladeuses et se coucha sur le dos, se cognant au passage le sommet du crâne contre la poignée de la portière « Aie, putain, la prochaine fois, un lit steplais » se plaignit-elle en retrouvant ses lèvres pour éviter qu’il ne se foute de sa tronche. Encerclant fortement ses hanches, Louison tenta de le ramener plus près d'elle en empoignant fermement ses fesses à l'aide de ses petites mains. Entre deux baisers sulfureux, la jeune femme qui se contorsionnait déjà sous le suédois releva son bassin pour taper une éventuelle érection avec son Mont de Vénus « Je lance officiellement le Round 2 trésor » murmura-t-elle en se frottant à la bosse qui renaissait de… ses cendres ? La soirée n’était pas prête d’être terminée et s’annonçait particulièrement torride pour ces deux âmes en peine réunies grâce à... Tinder.