Histoire
Depuis tout jeune déjà, il était connu pour ne jamais réussir ou bien faire les choses comme tout le monde. Une vraie plaie pour lui car jeune il prenait toujours très mal sa maladresse, car dès qu'il optait pour faire quelque chose alors ça tournait mal. D'ailleurs ses parents pensaient qu'il le faisait exprès, du coup il ramassait souvent pour rien, et même en faisant tout pour que ça marche, cela aboutissait toujours d'une manière différente. Il a toujours grandit dans cette ville, arrivant petit mais y vivant jusqu'à maintenant, toujours la même bande d'amis et un cercle de fréquentations identiques. Ses parents ont finit par vouloir tenter quelque chose mais ce fût un peu peine perdu d'avance. « Votre fils n'est pas idiot ou attardé monsieur Potterman ... », « Alors qu'est ce qu'il est ? » , « Tout va très bien, au contraire il a un QI très élevé ... il est juste maladroit », « Vous lui faites passer tout ces tests pour me dire qu'il est juste ... maladroit » , « Exactement, cela n'est pas donné à tout le monde, bien qu'on soit tous plus ou moins maladroit certaines fois, votre fils a juste ce soucis plus développé que la normale ... », « Il doit surement tenir ça du côté de ma femme ... je vois pas ça autrement ... y'a pas un traitement pour ça ?» , « Tentez la patte de lapin, qui sait ... », « ... marrez-vous, allez fils on rentre à la maison ... » Le seul moyen d'être sûr de quelque chose en principe, c'est de tester. Bien sûr y'a un risque qu'on ne peut pas nier, car on sait jamais ce qui peut se produire comme conséquence d'un échec ou d'une réussite. Mais ça serait mal connaitre Hawk pour savoir que ça serait le premier à se jeter dans la gueule du loup, même en sachant par avance que ça peut être un chou blanc total, tant pis il tenterait de s'amuser avant tout, et de finir par hausser les épaules en disant un "tant pis" si ça n'aboutit à rien. Avec la gente féminine il fonctionne ainsi, une proie qui n'est pas toujours pour une partie sexuelle mais pour une compagnie ou une envie de présence à combler, préparant le terrain il finit par se lancer et parfois voir même souvent son côté maladroit, fait que ça rate complet. « Attend tu comptes attirer l'attention comment sur elle ? », « Je ne sais pas encore, juste que dès que je compte l'apercevoir alors je lui ferais savoir que j'existe » « J'aimerais bien voir ça, surtout que tu t'attaques pas à n'importe quelle gazelle », « Tu crois quoi, que j'aime le premier prix ou quoi ... je vaux mieux qu'une moule pas fraiche » « En même temps évite de lui sortir ce genre de mots là ... », « Je suis pas fou » « Tiens en parlant de moule ... ça serait pas elle là-bas », Un peu surpris il réagit d'une manière instinctive, comme toujours et il finit par lancer le ballon de football américain qu'il a entre les mains, pas de chance pour une fois il réussit son tir. « Mais qu'est ce que ... t'es malade, tu préfères l'assommer plutôt que ... », « Je sais pas ce qu'il m'a prit ... pour une fois qu'en plus j'atteins ce que je vise ... plutôt que quoi ? » La jeune femme se relève à l'aide d'une amie et cherche à voir qui a pu lui lancer le ballon. « Je pensais que t'irais lui parler mec ... comme quelqu'un de normal », « C'est aussi ce que j'avais prévu mais ... je crois qu'on devrait regarder ailleurs » La fille n'a jamais su que c'était lui, mais autant dire qu'elle a circulé dans l'établissement avec un marron sur le visage durant plusieurs jours.
L'adolescence pas terrible .
Pas de doute il a deux mains gauches mais également deux pieds gauches, lorsqu'il sort comme tout jeune dans cette ville, il se passe toujours quelque chose, souvent sans conséquence réelle hormis la moquerie de son cousin ou de ses potes, et d'autres moments c'est un peu plus délicat que ça, mais ça porte toujours à rire malgré tout. « Tu as un rencard ce soir ? », D'une mine un peu moqueuse son cousin le regardait d'un air n'y croyant pas trop, du moins peut-être s'imaginait-il déjà que ça tournerait pas vraiment normalement. « Fais pas ta tête de surpris, j'en ai souvent juste que là ... je lui ai proposé de venir à la maison » , « Autant lui dire direct que tu comptes lui explorer les fonds marins », « C'est pas du tout ça, je compte cuisiner et à ce qu'on fasse connaissance ... toi tu passes direct au dessert là » , « Quoi ? ... toi derrière les fourneaux ? Tu dis ça mais tu vas commander le traiteur en douce hein ... », « Pas du tout, ça c'est le plan B au cas où ... » , « Ouais enfin te connaissant je ferais passer directement ton plan B en plan A », « Va te faire voir ... ». Le soir même voilà que la douce invité passe le palier de porte, pour passer une agréable soirée en sa compagnie. Elle trouve que ça sent bon pour le moment et du coup ne s'en fait pas plus que ça, ignorant sans doute que Hawk n'est pas du tout un fin cuisinier. Plus tard dans la soirée. Sur le canapé alors qu'il comptait l'embrasser ; « Tu sens pas une odeur bizarre ... », « Euh ... *renifle* ... c'est peut-être dehors, ou alors ... je reviens » Premier plat dans le four qui crame, une fumée en sort et il se doit de gratter tout ce qui est cramé. Ils passent malgré tout à table pour tout le reste encore sain. « Tu as déjà fait tout ça avant ... ou c'est une première fois », « Je crois qu'on va ... passer au plan B »
Avant un laps de temps .
Mais parfois il y des choses qu'on est pas capable de faire, on a beau faire l'idiot ou celui qui n'a peur de rien, comme on dit si bien on a tous des peurs personnelles qui font de nous quelqu'un d'unique. Bien sûr qu'on se passerait de ça, mais du coup ça fait ressortir de nous des comportements qu'on imaginerait même pas. « C'est moi ou y'a quelque chose qui a changé chez toi ... », « Si c'est la seule manière que tu as trouvé pour me parler de bon matin, t'aurais dû prendre l'option silence ... » , « Je dis pas ça comme introduction, juste que je remarque ce matin que quelque chose à changer chez toi ... », « Ou peut-être as-tu prit conscience que toi et moi ... on est pas compatible » , « J'ai trouvé ... tu as dû prendre du poids durant les vacances, du coup tu remplis mieux ce jean ... », « T'es qu'un connard Hawk ... » , « Je disais pas ça pour que tu le prennes mal ... au contraire », « Oublie moi pour la journée ... en fait pour le reste du temps à venir ». Grands soupirs car il se rend compte qu'il a vraiment du mal avec cette fille, mais pourtant c'est bien quelque chose qui pour une fois, le chagrine à chaque fois.
Depuis l'an dernier .
Ça c'était un peu le passé. Depuis quelques mois déjà, tout avait quelque peu changé. Il a suffit d'une soirée, pour que tout soit ensuite différent. "Je ne savais d'elle, que ce qu'on disait, ou bien ce qu'elle laissait voir. Passant par chez elle pour lui ramener, un gilet que mon pote, avait volé exprès, afin de trouver une excuse pour que j'aille jusqu'à chez elle. Me garant devant la maison, j'entendais des cris et des pleures, avant qu'une porte ne claque et qu'elle en sorte. Je ne savais que trop bien, que je tombais mal mais, quelque chose me poussait à aller jusqu'à elle. En même temps j'avais mûrit et ça faisait un moment qu'on ne se voyait plus. Avec ma barbe de trois jours elle m'avait limite pas reconnue, et elle paraissait surprise, de me voir ainsi ou de me voir tout court." Ce soir là, elle avait finie par grimper dans sa voiture, elle l'avait influencé à aller acheter deux bouteilles de téquila et à jouer un un jeu débile. Seulement une chose en menant une autre, voilà, qu'ils avaient fait grincé les pneus de sa voiture, et qu'ensuite elle ne lui avait plus donné signe de vie. Jusqu'à ce mardi dans la nuit. "Je dormais après une cuite avec un pote, du coup j'ai mit pas mal de temps à entendre, le boucan que faisait ma fenêtre. C'était volontaire et je m'attendais à voir, un pote, qui faisait chier à une heure pareil, et pas ... elle." Depuis nous sommes ensembles mais étant plutôt maladroit ce n'est pas de tout repos pour elle.