Cléadès ₪ Little things mean a lot

Little things mean a lot

( Hadès & Cléo )


Ce voyage qu'était sensé me faire oublier tout mes problèmes, n'avaient fait qu'accentuer mes doutes. Mais j'regrettais rien, parce tout avait été parfait, même la dispute qu'on avait eu à propos de toi et Lucky. Ouais, tu avais foutu un sacré merdier sans t'en rendre compte. Le message d'Abélard, n'avait fait que confirmer ce que je pensais, j'en étais bien une parmi tant d'autre, alors j'avais coupé le contact, j'avais cessé de te répondre, profitant pleinement de mes vacances pour t'oublier. Sauf que tu n'étais pas Hadès pour rien, tu voulais faire du mal à Elliot, à moi aussi probablement, puisqu'à mon retour de Boston, t'avais envoyé Miles, un bouquet de fleurs à la main, avec un message incompréhensible. J'arrivais chez moi après avoir déposé Elliot chez lui et ça me faisait un sacré vide d'être seule, mais ça me permettait de faire le point loin de lui, loin de toi. À peine arrivée, je montais à l'étage, ouvrant ma valise et j'commençais à ranger mes affaires. La fatigue se faisait très vite ressentir et je décidais de prendre une bonne douche. Arrivant dans ma chambre, enrouler dans une serviette, les cheveux légèrement ruisselant, mes yeux se posaient sur ce bouquet que Miles avait déjà mit dans un vase avec de l'eau. Qu'est-ce qu'ils n'avaient pas compris quand je lui avais demandé de le jeter ? Me dirigeant jusqu'au bouquet, j'ouvrais google traduction pour traduire cette phrase incompréhensible. Une main retenant ma serviette, l'autre qui tenait le téléphone, je le posais sans aucune délicatesse à côté du vase. Sérieusement, tu me faisais vraiment ça Hadès ? "Solide comme le diamant" que t'avais inscrit sur cette carte. Solide comme rien du tout puisque tu m'avais très clairement repoussé au moment où j'avais besoin de ton soutien. J'attrapais le bouquet que je lâchais dans la poubelle. À croire que tu choisissais bien ton timing puisque t'entrais dans la pièce au moment où je m'éloignais de tes fleurs.

« Hadès. » Que je disais en te regardant les yeux noirs. « Qu'est-ce que tu viens faire ici ? » Que j'ajoutais en soufflant. « Tu peux faire demi-tour, qu'est ce que t'as pas compris dans " Je ne veux pas te voir " ? J'ai été claire pourtant. »

@A. Hades de Belgique-S.

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( Hadès & Cléo )


T'aurais pas dû t'énerver, tu le sais, mais comment elle voulait que tu t'énerves pas sérieusement ? Déjà, elle part avec un parfait inconnu et il y a cette part de toi qui supporterai pas d'être trahis, alors tu la quitte et finalement t'apprends qu'il lui faut quelques heures pour dormir avec un autre. Pour l'embrasser. Alors être à Amsterdam était ta meilleure alternative. Mais a quoi pouvait-on s'attendre quand il s'agit de toi ? T'es Hades de Belgique-Schueller, le prince de Belgique, t'es un sombre connard, un abruti fini et surtout faire du mal c'est ta seule spécialité. T'as quasiment pas dormi pendant ton voyage. Après ce moment toride avec Charlie, même après ça, t'as pas réussi à trouver le sommeil, parce que ces photos que t'envoie ce malade, ça te crève le coeur. T'as déjà le coeur en miette et Cléolya Strauss termine bien le travail en parfaite pro en refusant de te répondre sans raison apparente. Alors t'as attendu son retour et ouais, t'as demandé à Miles de lui donner un immense bouquet, t'as écrit une petite carte avec des mots qui semblent ne plus avoir de sens mais que t'écrit quand même. T'as bien conscience que vous êtes pas solide du tout, on l'est pas quand la personne qu'on aime un peu trop dort avec un autre. Ouais tu lui en veut terriblement, de te faire ça. Mais un message de Miles te sort de tes pensées, elle est rentrée, elle est remontée contre toi, mais tu t'en fiche, tu conduis jusqu'à chez elle, Miles t'ouvre et t'entre dans la chambre alors que Cléo est en serviette et qu'elle jette ton bouquet à la poubelle. Son regard noir se pose sur toi alors que toi, t'as cet air insolent qui s'affiche sur ton visage? J'ai oublié une chemise ici, je viens la chercher. c'est vrai et faux, parce que t'aurais pu clairement demander à Miles de te la ramener ou envoyer Al, mais t'avais pas envie. Si elle veut plus te voir, te sortir de sa vie, elle va le faire, mais de la bonne façon. Si tu veux plus que je sois dans ta vie, tu vas devoir me dire yeux dans les yeux. et ouais, t'es sérieux. Tu veux la pousser dans ses retranchements, voir si elle serait capable de faire ça. Elle te teste en partant et bien t'en fait de même. Ton timbre de voix est froid et cassant. Vas t'habiller, je cherche ma chemise en attendant. et tu détournes le regard. Non, tu lui feras pas ce plaisir de la mater, déjà là, c'est pas le moment, ensuite, pour toi, c'est pas classe, et enfin, vous êtes en embrouille. Tu ouvres son placard de fringue, attrape des sous vêtements sans même regarder, une robe et tu vas vers elle pour tout lui mettre dans les mains avant de retourner vers le placard à la recherche de ta chemise Alors c'était bien l'Australie ? à ce qu'il parait les Australiens sont même pas accueillant. Toi au moins, quand tu emmène ta copine en vacance tu choisi les destinations hors normes. Ce macaque à probablement pas les moyens.

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( Hadès & Cléo )



C'était juste plus possible, j'arrivais pas à avoir les idées claires quant à tout ce qu'il s'était passé en Australie. Et si je t'avais perdu pour qu'au final Elliot et moi, on ne se revoie plus ? J'étais encore plus perdue qu'avant. T'avais fait quoi à Amsterdam Hadès ? Peut-être que t'avais agi comme moi avec Charlie. Charlie que je me promettais de réduire à néant si l'occasion se présenterait. Quand je voyais ton visage apparaître dans la pièce, j'avais du mal à cacher mon énervement. Timing parfait Hadès, comme toujours.

« En plus, tu me mens. Tu vas me dire qu'elle est spéciale cette chemise ? Non mais avec tout l'argent que t'as, t'avais pas besoin de venir la récupérer. »

Clairement, pas, t'avais juste à en racheter une point barre, mais t'étais trop toi pour reconnaitre que tu mourrais d'envie de me voir. Je n'étais pas dupe, loin de là, tu venais ici, juste pour prendre les infos qui t'intéressaient. Et là, un rire nerveux s'échappait de mes lèvres en t'entendant parlé de nous.

« C'était ta décision de me sortir de ta vie, donc oui Hadès, c'est terminé. Je n'aurais pas plus envie d'te voir dans 3 semaines que maintenant. »

Tu n'avais pas le droit d'inverser la situation comme ça, t'avais fait un choix, tu devais juste l'assumer. Je n'étais pas les autres, tu ne pouvais pas me manipuler moi, parce que je te connaissais trop bien et il était peut-être là le problème. Toutes tes faiblesses, je les connaissais, alors t'avais pas intérêt à t'amuser avec moi ou avec Elliot. T'avais tellement attisé la colère chez moi que j'étais prête à tout. Tu t'imposais à nouveau, comme tu aimais tant le faire, en attrapant les premiers vêtements que tu trouvais. Une robe et des sous-vêtements... Je les jetais sur le lit avant de venir à côté de toi et choisir minutieusement des vêtements adéquats, un legging et un tee-shirt large. Je m'éclipsais un instant dans la salle de bain pour finalement revenir habillé.

« Super. T'as trouvé ta chemise, c'est bon ? »

Que tu partes, parce que j'avais besoin de me reposer avant les prochains jours qu'allaient être difficile autant pour moi que pour ma sœur.

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( Hadès & Cléo )


Trop de fierté, trop peur de souffrir, encore, à cause d'une fille, trop peur de tout perdre. T'aimes gagner gros, tu prends des risques, pour tout, sauf en amour. Parce que tu sais trop bien comme ça fait souffrir. Pourtant, là, tu vas chez elle, t'arrives, tu t'imposes, comme tu sais si bien le faire, ça l'emmerde et elle te le fait comprendre par son regard noir et son attitude. Mais t'es bien trop énervé toi même pour que ça te blesse. T'es prêt à faire des étincelles. T'es prêt à blesser, à coup de mot et de regard. T'es prêt à tout là maintenant. T'as pas le temps. D'emblée tu remarque ton bouquet de fleurs dans la poubelle, et ça t'amuse, il est clair que tu l'as pas envoyé pour lui faire plaisir mais pour la mettre en colère, c'était encore plus drôle qu'être présent à l'aéroport -et moins risqué pour ta perfect gueule- alors que t'as l'excuse parfaite pour expliqué ta présence, elle la démonte en deux deux, et ça t'amuses, tu répliques, sans te démonter C'est un cadeau de ma mère. Oui, elle a une valeur sentimentale. mais t'es même plus sûr, il y a que les chemises qui étaient accordé avec Arthur et Abélard qui ont réellement de la valeur pour toi, sinon, il est claire que tes chemises sont remplaçables. Tu piques de nouveau, elle a un rire jaune avant de répliquer. Mouais. tu lui fais clairement comprendre que tu t'en fiches, de toutes façons, vous serez obliger de vous croiser, alors qu'elle te quitte comme il se doit, yeux dans les yeux. Tu lui donnes des fringues, ça lui conviens pas, elle se place près de toi pour attraper autre chose, tu calcule pas trop, tu cherches ta chemise toi. Elle disparait et tu décides de faire encore plus chier, tu ressors les fleurs de la poubelle et les remets dans le vase avant de ni vu ni connu retourner à la recherche de ta chemise. Elle revient vers toi, toujours aussi furax, elle daigne même pas répondre à tes questions. Tu lèves les yeux au ciel Non. tu ouvres un nouveau placard pour chercher mais tu vois pas ta chemise, probablement parce que Miles a déjà dû te la rendre, tu sais même plus. Tu soupires et te tourne vers elle J'ai couché avec Charlie. A Amsterdam. tu le dis froidement et tu cherches même pas à te justifier, c'est ta faute si vous en êtes là. Tu le dis, même pas pour voir si ça va la faire souffrir, même pas dans le but de la faire souffrir, mais parce que tu préfères qu'elle l'apprenne de toi. Il y a peu être une part de toi qui serait heureuse de voir qu'elle souffre, mais t'es trop énervé contre elle pour laisser une quelconques satisfaction te calmer. De toute façon, t'as rien fait de mal. Elle te répondait plus, elle dormait avec un autre, elle t'a nexté comme la dernière des merdes, alors tu t'excuseras pas de ton dérapage.

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( Hadès & Cléo )



La fatigue, le jet lag, le fait qu'Aym n'aille pas bien et que j'étais attendu très tôt demain matin à l'hôpital pour l'opération, ça rendait l'énervement d'autant plus grand. Tu le savais pourtant que je ne voulais pas te voir et encore, j'avais été gentille avec toi Hadès. Sauf que t'étais toi et que t'en faisais qu'à ta tête. J'avais le regard noir, mais pourtant mon visage restait plutôt détendu, parce que je n'avais pas envie de te satisfaire. C'était ça que tu voulais Hadès, me faire du mal, parce que c'était plus simple de me détester que de m'aimer, mais quoi que tu dises ou fasses, je savais qu'elle place, j'avais dans ton cœur, et ce n'étaient clairement pas les messages de ton frère ou encore ce que tu faisais là qui me ferait changer d'avis. Au contraire ça prouvait tout, et sans t'en rendre compte tu ne faisais que prouver un peu plus que c'était moi et pas toutes les autres.

« Ah. »

C'était grave si je m'en fichais ? Je savais très bien où elle était en fait, mais je ne te devais plus rien. Mais t'attendais confirmation de ma part quant à la fin de la relation qu'on avait créé, comme ci t'avais besoin de ça. On en avait eu des disputes, sauf que là, il n'y avait aucun retour en arrière possible. Peut-être que t'avais l'habitude d'avoir des girouettes en petite copine, mais ça n'allait plus être moi.

« Donc tu peux partir maintenant. »

Et me laisser me reposer, parce que t'étais le cadet de mes soucis, j'avais ma sœur à sauver. Donc quand tu me donnais des affaires, je les balançais sur le lit pour prendre ce que je voulais. Il était révolu le temps où tu choisissais pour moi, parce que tu n'avais plus aucune emprise sur moi. Je me changeais dans la salle de bain adjacente avant de revenir dans la même pièce que toi, remarquant le bouquet à nouveau dans le vase. Je haussais les sourcils brièvement, mais ne réagissais pas. Puéril.

« Tu te fatigues pour rien, je sais où elle est. » Que je disais avant d'aller dans la salle de bain pour la récupérer. « J'ai dormi avec la nuit avant mon départ. » Que je disais en la posant sur le lit. « Je vais la laver et Miles te la ramènera. »

Ouais, parce que c'était toi Hadès, mais t'avais tellement peur, que t'as tout envoyé valser. Et là.. Là, c'était le pire que tu pouvais me faire.

« Je suis contente pour toi, il y a au moins une qui te fait de l'effet. »

A contrario de moi. Et si j'essayais de ne montrer aucune émotion sur mon visage, je me mordais l'intérieur de la joue pour m'empêcher de craquer. Tu me brisais le cœur, mais plutôt crever que te le montrer. Plutôt crever que reconnaitre que je t'aimais Hadès et plutôt crever que de te faire du bien en voyant mes larmes couler. Je faisais volt face, marchant en direction de la salle de bain, mais me stoppant dans mon élan, je tournais légèrement la tête pour t'apercevoir dans mon champ de vision.

« Je vais juste chercher tout ce que t'as oublié pour que tu les récupères avant de partir. »

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( Hadès & Cléo )


Elle a prit trop de place d'un coup, tu voulais pas de ça, tu voulais pas d'une histoire, t'étais très bien à ruminer ta peine à te détruire. Mais Cléolya est arrivée comme arrive le soleil. Imprévisible et incontrôlable. Toi, t'es la tempête, la pluie et l'orage, elle est tout le contraire de toi. Pourtant elle a toujours accepté cette part d'ombre de toi. Mais ça t'as pas empêcher de prendre peur quand elle est partie avec un parfait inconnue en Australie. Comment t'étais censé accepté ça ? Comment t'étais censé accepté qu'elle dorme avec elle alors qu'il y a pas si longtemps c'était toi. juste toi. Il prend ta place, il te dégage et tu devrais rien dire ? Ouais, bien sûr que tu veux la voir, mettre les choses au claire. Tu sais que t'es trop énervé pour arranger les choses, alors si elle peut pas t'aimer comme t'es, autant qu'elle te haisse et tu fais tout pour. Toi, ton insolence et ton air condescendant. Tu le sais qu'elle est énervée de te voir, que c'est pas le moment, mais ça sera jamais le moment pour vous disputer enfaite. Ca fera toujours aussi mal. Quand ça sera fait, tu retourneras au chevet de Aymalyne, priant pour qu'elle ait un reins à temps. Malheureusement ton statut t'as empêché de te faire tester pour en donner un, autant dire que dans ton monde c'est absolument prohibé. C'est pas ça qui a empêché Abélard de remuer ciel et terre pour sa Strauss. Non, pas maintenant. On parle là. en vrai, t'as envie de la prendre dans tes bras, de lui dire qu'elle t'a manqué, mais ça serait hypocrite après ce que t'as fait, ta nuit avec Charlie j'entends. En plus Cléolya a cette manie de refuser les pauses dans la dispute. Tu comprends pas vraiment pourquoi, puisque pour toi, c'est juste normal, mais pas pour elle, c'est ridicule, on est d'accord, mais bon, elle veut pas, elle veut pas. Ca t'énerves mais tu le montres pas, tu ne montres que ta froideur. Quand elle revient, tu vois qu'elle remarque les fleurs, mais tu dis rien, elle dit rien, tant mieux. Elle t'annonce juste qu'elle sait où est ta chemise et revient avec. Expliquant qu'elle a dormi avec avant de partir. Oh moins, tu l'as pas donné à l'autre débile. c'est une chemise en soie, le petit peuple ne connait pas la valeur d'une telle chemise. Tu pourrais être content de savoir qu'elle l'a porté, mais savoir que c'est juste avant de partir, ça te fait plaisir et puis, ça te rappel qu'elle a dormi avec l'autre pendant tout le voyage. Tu sais pas trop pourquoi tu le places là, mais tu le dis, que t'as couché avec Charlie. Comme ça, quand il y a un blanc, tu le poses, genre normal. Froidement. Tu la vois, elle fait la forte, mais tu devines dans son regard que tu viens de la blesser. Elle veut peut être avoir un petit aperçu de combien toi t'as été blessé qu'elle dorme avec ce gars. Effectivement. et Charlie te fait pas qu'un peu d'effet, mais tu tais ce détail parce que tu vois bien que c'est pas le moment, tu trouves juste ça rageant, tu préfèrerai probablement qu'elle te hurle dessus, mais non, elle décide de te tourner le dos pour aller chercher tes affaires. Et alors, ce Elliot, c'est un bon coup ? parce que t'en es sûr, ça a forcément dérapé entre eux aussi, ils dorment ensemble, ils s'embrassent, en trois jours, toi t'étais bien loin de la tête et des pensées de Cléolya, elle a tourné la page avec un type. Toi, t'as couché avec Charlie par vengeance et besoin physique, elle, c'était plus que ça. Parce que Cléo, elle s'attache visiblement rapidement et ça, ça te donne envie de gerber. Il lui aura pas fallut longtemps pour faire une croix sur toi, c'est pas simple à accepter, je suppose. Parce que tu ...l'aime ? ou un truc comme ça.

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( Hadès & Cléo )



Pourquoi ça me touchais autant de te voir ? Pourquoi tu m'énervais comme ça Hadès ? Je n'en pouvais plus de cet effet que tu me faisais. Parce que 10 jours - aussi beaux qu'ils l'étaient - ne m'avait pas suffit à taire mes sentiments. J'avais besoin que tu t'en ailles, que tu me laisses tranquille, que tu m'oublies comme moi, j'essayais de le faire. Toi t'aimais rendre les choses compliquées, tu voulais frapper là ou ça me toucherais le plus. T'étais comme ça, et c'était probablement ça le plus dur, j'aimais ce côté de toi, quand ça ne me concernait pas. Finalement, je perdais patience, te demandant de partir, parce que je ne voulais pas de ça, je ne voulais pas te voir, je ne voulais pas te parler ou te laisser t'imposer comme ça.

« Je n'en ai pas envie.. J'ai juste envie de me coucher Hadès. »

Parce que j'avais besoin de récupérer un peu pour voir ma sœur, pour passer sur la table d'opé, parce que nouvelle Hadès, tu ne l'savais pas encore, mais c'était mon rein qu'allait là sauver. Alors une fois changer, je revenais, t'indiquant que je savais ou étais ta chemise. Je la récupérais avant de revenir vers toi, la posant sur le lit.

« Ok Hadès, si tu veux. » Que je soufflais avant de reprendre. « Miles te l'apportera avant de retourner en Angleterre. »

Parce qu'il était hors de question que je laisse Miles s'occuper de moi, sachant qu'il n'était pas capable d'être totalement loyal avec moi, bien trop perturbé par son attachement pour toi et Al. Et là, c'était le choque.. Charlie, celle qu'était sensé être qu'une simple amie. J'étais la reine des connes, j'étais simplement cette fille que tu prétendais apprécier, mais pas suffisamment pour être l'unique. Alors ça me brisait réellement le cœur. J'avais les yeux fuyant et cette boule au ventre et c'était de trop. J'essayais de garder mon calme et garder la tête sur les épaules.

« Alors va la retrouver et laisse moi tranquille. »

Parce que si t'avais un minimum de respect pour moi et pour cette histoire qu'on avait vécu t'allais m'écouter. Alors je te tournais le dos, pour partir en direction de la salle de bain. Je t'entendais parler d'Elliot et de ce qu'on avait fait et au lieu de répondre, je me posais un instant sur le bord de la baignoire, laissant l'émotion parler d'elle-même. Essuyant du revers de la main les quelques larmes qu'avaient couler, je revenais vers toi un sac à la main. Je m'approchais de toi pour te le tendre et une fois attraper, je me dirigeais jusqu'à mon lit pour me glisser sous la couette.

« Bonne soirée. »

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( Hadès & Cléo )






Quand on te blesse, tu blesses toujours en retour, c'est comme ça, t'arrives pas à gérer la douleur, à gérer ta peine, t'as jamais appris, t'as probablement jamais su. T'as envie de tout envoyer valser, de t'énerver, mais t'en fais rien. T'es là, face à elle, tu lui annonce que tu comptes pas partir. Mais elle est pas de cet avis, elle reste très calme, la plupart auraient déjà péter un câble avec ton comportement à la con. T'es vraiment qu'un putain d'emmerdeur. T'as la haine, t'as la rage, t'as envie de tout casser. Un mec t'envoie des messages toutes les heures presque avec des photos, des articles sur Arthur, ça alimente ton angoisse, ta psychose et le fait que t'es juste plus patient du tout. T'as envie de hurler à la haine, à la mort. T'as envie de tout envoyer valser. On fait pas toujours ce qu'on a envie. ça, toi comme elle, vous le savez trop bien. Tu as arrêté de les compter le nombre de fois où quand t'étais gosse, t'avais envie d'aller faire un truc mais tu pouvais pas, car tu avais ton devoir qui passait avant. Alors qu'elle revient avec la chemise en question, elle te fait comprendre encore une fois qu'elle veut que tu partes, mais non, toi tu lances des piques, parce que de la parole, t'as toujours été aiguisé comme personne. T'as toujours su quel mot blesse, comment l'employer pour faire mal. C'est peut être moche, mais dans ce domaine là, t'es un chef. Mais quand t'entends qu'elle compte renvoyer Miles en Angleterre, t'es encore plus énervé. T'es aussi peu loyal ? Ca va, Miles a juste emmener un bouquet de fleurs et ouvert une porte. Ca t'agace. Si t'avais dû renvoyer Al à chaque fois qu'il faisait un truc qui te déplait, ça serait depuis longtemps qu'il ne serait plus là. Parce que ce que t'aimes chez Al, c'est que parfois, il te dit merde et même si tu trouves ça désagréable, tu l'admires pour ça. Al, il fait passer ton bien être en premier, Al, c'est comme ton père depuis le temps. Et il te l'avait dit d'ailleurs, que déraper avec Charlie cette nuit là était une erreur, il l'a su tout de suite que t'avais merdé. Parce qu'il te connait trop bien et il a été clair : Cléolya va être blessé de ton comportement. Quand tu le dis, comme ci c'était normal, comme ci tu lui devais des compte enfaite, tu lis dans son regard que tu l'as réellement blessé cette fois. Tu sais pas si il y aura un retour en arrière, parce que ta fierté est écorché, la sienne est fissuré, vous sabotez vous même cette relation, pour rien. Pour de la connerie. Quand elle t'intime d'aller la retrouver, tu réponds rien, parce que si elle te connait rien qu'un peu, elle sait que tu vas retourner à l'hôpital, t'as juste fait un arrêt pour te doucher et la voir. Alors tu réponds pas, tu préfères attaquer sur l'autre con : Elliot et elle. Mais elle refuse de te répondre, elle entre dans la salle de bain, de nouveau, quand elle sort, elle a les yeux brillants, tu devines que tu l'as fait pleurer, mais ça te calme pas. C'est pas parce que toi tu verse pas de larmes que t'as pas eu mal qu'elle dorme avec elle, qu'elle l'embrasse, c'est comme ci elle avait été en couple avec cet inconnu, quelques secondes directement après que t'es tout fait foirer. Elle a ouvert le gaz, toi, t'as allumé le briquet, c'est ensemble que vous avez fait sauter votre relation en éclat. Elle te tend un sac, que t'attrapes, pour pas rester comme ça, face à elle alors qu'elle a le regard fuyant. Elle va dans son lit, se glisse sous la couette, te souhaitant une bonne soirée, alors que pendant qu'elle va dormir, toi tu vas veiller Ayma toute la nuit. Enchainer les clopes et le café. Et penser. Alors tu sors ces mots, méchant, piquant, tu le fais exprès. Bonne nuit. tu marques un blanc avant d'ajouter Enfin, je sais pas si tu vas réussir à dormir sans ton Elliot chéri. ton timbre de voix froid, cassant, comme toujours, tu lâches le sac, tu le laisses là, et tu sors, tu claques même pas la porte, tu montreras pas que t'es blessé, sous aucun prétexte. Tu serres la main de Miles, le remerciant pour tout, avant de quitter les lieux, rejoignant la Jaguar garé devant, pour retourner à l'hôpital qui a tes yeux, ressemble à une prison. Pour veiller sur Ayma.

END